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Oh les beaux livres ! #2 : La sublime collection Steampunk chez Bragelonne

Vous connaissez les éditions Bragelonne, leader dans le domaine de l’imaginaire en France. Mais connaissez-vous chez eux « Le mois du cuivre » ? Il s’agit d’un mois particulier – une fois par an – où ils publient plusieurs romans steampunk (genre que j’affectionne). La particularité de ces ouvrages outre leur genre littéraire ? Leur beauté. Pages dorées intégralement, gaufrage délicat… rien n’est trop beau pour le steampunk !

Vous trouverez de tout dans cette collection, aussi bien des univers proches de Lovecraft que de ceux de Sherlock Holmes… Ainsi que des univers uniques, créés de toutes pièces. Et il y a aussi bien des auteurs anglo-saxons que français !

Qu’ils sont beaux… qu’ils brillent !
Je n’ai même pas eu besoin de changer les contrastes ou la balance des couleurs pour cette photo. L’image parle d’elle-même.
Mon but dans la vie ? Avoir toute la collection ! Ils sont beaucoup trop beaux, et ce sont des romans de qualité.
Il s’agit de la première photo que j’avais prise pour l’article… mais je me suis rendu compte qu’il fallait d’abord faire les poussières.

J’espère que cet article photo vous aura donné envie de découvrir plus amplement cette collection de qualité. Ultra originale, et osée, elle vaut le détour et je ne puis que vous la conseiller vivement. Belles lectures…

Chronique : Les nuages de Magellan

Un roman de science-fiction qui nous mène aux confins de l’espace au travers d’une intrigue mêlant piraterie et amitié inattendue 

Estelle Faye est une auteure française qui commence à avoir pas mal d’ouvrages à son actif. Elle s’est fait une spécialité d’écrire dans le domaine de l’imaginaire, que ce soit pour les adultes (Un éclat de givre, La voix des oracles…) ou les adolescents et la jeunesse (L’île au Manoir, Les nuages de Magellan…). Son œuvre est aussi atypique que très variée car elle touche à tous les genres (science-fiction, anticipation, Histoire…), ce que j’aime beaucoup.

Un vent de rébellion souffle sur la galaxie…

Le futur. L’homme a depuis longtemps colonisé d’autres planètes, la Terre elle-même appartenant aux légendes qu’on se raconte quand il se fait tard, au coin du feu ou entre deux verres. Maintenant, les planètes habitées par l’homme sont sous la coupe des Compagnies, de tentaculaires entreprises qui ont remplacé toute forme de gouvernement… 

C’est dans ce monde difficile pour les petites gens que vit la jeune Dan, serveuse (et chanteuse de blues à ses heures perdues) dans un bouiboui qui est son seul paysage depuis des années… La vie n’a pas été facile pour la jeune femme qui a déjà l’impression d’être enfermée dans sa vie. Mais un soir, après qu’une énième révolution ait échoué, elle décide de chanter une chanson en hommage aux rebelles qui sont tombés… Elle ne le sait pas encore, mais sa vie ca changer à tout jamais à cause de cet événement. Et si l’une de ses plus fidèles clientes, Mary Reed, pouvait l’aider à ses sortir de ce mauvais pas ? C’est le début d’un voyage inattendu. 

Un roman d’aventure qui tient ses promesses  

Mêlant aventure et sf avec pas mal de piraterie, la sauce prend assez vite dans ce roman vif, contenant peu de temps morts. Une bonne dose d’humour, des personnages attachants en très peu de lignes, Estelle Faye sait y faire quand il s’agit de créer un nouvel univers et des personnages charismatiques. On est tout de suite embarqués ! 

L’ambiance de ce roman m’a fait d’ailleurs pensé à l’un des mes dessins-animés préféré : La planète au trésor (pour le côté quête à travers l’espace et la piraterie très présente dans les deux œuvres). Bien que la ressemblance s’arrête là, cela m’a vraiment plu de trouver ce mélange peu traité de science-fiction mâtiné de flibusterie. 

Pour les adolescents qui aiment l’action, la sf (avec cyborgs, technologies de pointe et rafistolage) et l’aventure, c’est l’ouvrage parfait. Le duo surprenant que forment Dan et Mary Reed fonctionne très bien, et on se surprend à vouloir en apprendre plus sur Mary… qui est très mystérieuse quant à son passé ! 

Il faut être malgré tout honnête, ce n’est pas un coup de cœur massif, mais je salue le roman, qui m’a fait passer un très agréable moment de lecture. Je m’attendais peut-être à une intrigue plus ambitieuse (en termes d’échelle, mais impossible à faire en un seul tome), mais en dehors de cela rien de négatif à en dire. 

Ainsi, Les nuages de Magellan est un bon roman YA. Il sera idéal pour ceux et celles qui souhaitent lire de la sf aux alentours de 14 ans. Efficace, bien écrit, captivant, que demander de plus ? 

Chronique : Les agents de Mr Socrate – Tome 3 – Le peuple de la pluie

Et si le peuple égyptien s’était développé ailleurs qu’au nord du continent Afriquain, au cœur de la forêt du Queensland, en Australie… Comment cela est-il possible ? Et qu’y cachaient-ils ?

Avec Le peuple de la pluie, nous découvrons le troisième et avant dernier opus de la saga des Agents de M. Socrate, toujours chez MSK (la collection jeunesse/ado du Masque).

Dans ce tome-ci, c’est une véritable dystopie qui nous est offerte : Arthur Slade nous proposant une histoire où les Egyptien auraient vécu… en pleine forêt australienne ! Mais en quoi cela intéresse-t-il les affaires de Mr Socrate ?

Le plus long périple de la saga…

Préparez-vous à un très long et mémorable voyage de plusieurs mois entre l’Angleterre et l’Australie ! Par bateau, à cheval et même en dirigeable, tous les moyens de transports de l’époque et plus encore sont utilisés !

Le but d’un si long voyage ? Récupérer pour Modo, Octavia et Mr Socrate une statue nommée « le visage de dieu »… Il semblerait qu’elle rende fou quiconque la regarde. C’est donc une arme redoutable à retirer au plus vite des mains avides de la Confrérie de l’Horloge, qui est également sur ses traces…

Beaucoup de surprises et d’action sont au rendez-vous… alors accrochez-vous !

Un troisième tome qui fonctionne à merveille

Pour moi, ce troisième tome est tout simplement le meilleur de la saga. On entre en pleines contrées sauvages, sur les traces des plus grands explorateurs… On fait d’étranges rencontres, les technologies utilisées sont fascinantes (dirigeables, aigles de métal aux serres empoisonnées)… et totalement baignées dans l’univers du steampunk ! Rien que pour cela, j’ai été ravie de lire ce roman. Arthur Slade nous faisait déjà savoir par le biais de certaines technologies qu’il utilisait ce genre littéraire peu répandu en young-adult, mais ici, il s’y épanouit pleinement.

La quête de Modo et ses autres camarades d’aventures n’est pas sans faire penser à moults romans d’aventures où il est question d’une relique perdue aux étranges propriétés… Ce roman utilise des ficelles déjà fort utilisées, mais qu’importe, on plonge sans hésitation dans cette nouvelle aventure. Tellement d’ailleurs que l’on aurait aimé en savoir beaucoup plus sur le fameux « visage de dieu », mais également sur le peuple de la pluie lui-même.

Les liens et parallèles qui sont faits entre Modo et leur histoire est assez fascinant… mais reste en grande partie inexpliqué ! Cela ajoute au sentiment de mystère et de secret qu’Arthur Slade instille tout au long de ses romans, alors on lui pardonne. Si on savait tout sur tout, où serait l’enchantement ? le mystère ? la magie ?

Le relationnel entre notre cher Modo et la belle Octavia devient plus intense, mais reste au stade des des sous-entendus pleins de verve…  On aimerait bien les voir se rapprocher l’un de l’autre, mais est-ce seulement possible étant donné le passé, l’histoire de Modo ? D’autant que Mr Socrate verrait cela d’un très mauvais œil…

Pour ceux qui on déjà lu les deux premiers tomes de la saga, se passer de ce troisième opus est juste impensable. L’intrigue prend place rapidement, les personnages sont toujours aussi agaçants/attachants (tout dépend du point de vue). La Confrérie de l’Horloge a encore beaucoup de méfaits dont elle veut faire profiter le monde afin de mieux le dominer…

Et Modo, plus que jamais, est un antihéros que l’on voudrait suivre au bout du monde ! (et c’est le cas ici). Enfin un héros qui a le droit de commettre des erreurs, d’avoir des sentiments, et qui est tout sauf beau puisque totalement défiguré. Ça change du paysage éditorial que l’on essaye trop souvent de nous vendre avec des personnages beaux et « torturés ». Ici, il y a du bon, et du beaucoup moins bon au cœur de chacun des personnages, le tout étant très nuancé. En bref, ce tome confirme la qualité de la saga !

Prochaine chronique sur le quatrième et dernier tome : L’île des damnés. Où tout trouve sa résolution.

Ces livres que je n’ai pas réussi à terminer #3

Parfois, on est persuadé que l’on va a adorer un livre. Il correspond à notre style de lecture, il appartient à un genre que l’on apprécie particulièrement… Et pourtant, rien à faire, ça ne prend pas. Cela arrive, la preuve en image avec une dystopie et du steampunk qui avait tout pour me plaire !

Water Knife – Paolo Bacigalupi – Au diable Vauvert

Il s’agit du second roman de Paolo Bacigalupi que je lis, mais Water Knife n’a pas su me convaincre malgré un thème fort. L’eau est devenue une denrée si rare qu’elle en devient un motif pour tuer et faire la guerre (comme c’est déjà le cas dans certains endroits du monde…).

C’est dans ce contexte post-apocalyptique que l’on suit Angel Velasquez, à la fois espionne, détective et un peu mercenaire… elle vient de couper l’eau qui assure la survie de Las Vegas.

C’est ainsi que débute l’ouvrage, qui mélange géopolitique (un peu brouillonne pour moi) et post-apocalyptique…

L’idée de base est très bien, l’ambiance âpre du roman également, malheureusement, j’ai trouvé le déroulement de l’histoire trop dense et pas assez expliqué. De plus, on s’y perd un peu avec les nombreux termes empruntés à l’anglais et à l’espagnol sans comprendre tous les tenants et aboutissants, ce qui démotive un peu…

Et surtout, le rythme du roman, assez lent, a fini d’achever ma motivation. J’ai stoppé ma lecture au bout d’un tiers d’efforts. A regrets.

La chute de la maison aux flèches d’Argent – Aliette De Bodard – Pocket SF

Ils sont rares les dans lesquels j’ai du mal à m’immerger, ne serait-ce qu’un peu… Mais avec La chute de la Maison aux flèches d’Argent, ce fut le désenchantement total. Cela faisait très longtemps que ce livre me faisait de l’œil, et j’avais déjà un plaisir anticipé à le découvrir…

Quelle ne fut pas ma déception quand je vis que je n’arrivais pas du tout à m’imprégner de l’univers ! 

Pour l’histoire, nous sommes dans un Paris alternatif où la magie règne et où différentes Maisons se partagent âprement la moindre parcelle de pouvoir et de territoire. Pour le genre, il est assez unique puisqu’on navigue entre la Fantasy historique et urbaine tout en ajoutant du  post-apocalyptique. Bref, ça avait absolument tout pour me plaire !

Tout débute par la chute d’un « ange », sa venue va exacerber les tensions, notamment entre la Maison aux flèches d’Argent et la Maison Aubépine. On comprend peu à peu que de nombreux enjeux entourent sa présence car il est doté d’une puissance phénoménale.

Mais là où le bât blesse, c’est que l’on ne comprend que peu ces fameux enjeux. On nous parle de pays et de régions dont on ne connait que le nom, rien d’autre… Les personnages se confondent au fil des pages, on ne sait plus qui est qui et qui souhaite quoi… Difficile dans ce cas là de comprendre tous les tenants et aboutissants de l’intrigue. D’autant que le système magique de l’univers n’est que très peu décrit…

Au final, c’est un véritable sac de nœuds dont on ne ressort pas indemne. La lecture devient vite très laborieuse et déplaisante. J’ai ainsi abandonné le roman à sa presque moitié. Sans regrets.

Tu verras, les âmes se retrouvent toujours quelque part – Sabrina Philippe – Eyrolles

Quand j’ai commencé cet ouvrage je savais pertinemment que ce n’était pas mon type de lecture habituel. Mais il faut essayer, on peut être surpris parfois… Mais au final, j’ai été totalement hermétique à l’histoire. Mélange entre roman, coaching, récit de vie (le roman est très autobiographique) religion et ésotérisme c’est un peu trop fourre-tout.

On y suit une femme qui est lasse de tout et n’a envie de rien, elle déménage et va faire dans un café une rencontre qui va bouleverser sa vie. Elle va rencontrer son âme sœur, un amour qui traverse les siècles. Ils se sont déjà connus par le passé, et ils se retrouvent enfin.

Je suis très sceptique quant à ce mélange de fiction/roman/témoignage qui nous raconte que la vie est faite de destins et que notre âme sœur nous attend quelque part. Ce n’est pas uniquement un roman, il y a un message sous-jacent qui se veut fort, puissant, presque christique.

C’est du développement personnel avant un roman tant on a l’impression qu’on nous fait la leçon entre les lignes avec des punchlines à méditer… J’ai trouvé ça empli de lieux communs et beaucoup trop imprégné de religion. Très peu pour moi.

Le secret de l’inventeur – Tome 1 – Andrea Cremer – Lumen

Le steampunk est un genre que j’affectionne tout particulièrement. Son univers est si riche, il est une telle source d’inspiration dans tant d’œuvres (cinéma, romans, bd, films, jeux-vidéos…) que c’est toujours un plaisir de se plonger dans un roman qui prend sa source dans ce genre littéraire.

Alors, quand j’ai vu que l’autrice de Nightshade (dont j’avais apprécié le premier tome) sortait enfin sa fameuse série steampunk (dont elle m’avait parlé il y a de cela des années lors d’une interview) j’ai été ravie ! Surtout que ce sont les éditions Lumen qui ont acquis les droits de sa série, et que cet éditeur fait un tel travail que tout ce qu’ils publient est choyé, sélectionné avec soin. C’est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans la lecture du Secret de l’inventeur. Mais au bout d’une centaine de pages, je n’arrivait toujours pas à saisir les enjeux de l’histoire, ses personnages me paraissaient peu charismatiques, ils m’échappaient. Impossible de m’attacher à l’un d’eux ainsi qu’à leur parcours…

J’avoue avoir été déçue d’être déçue, justement. J’avais tellement d’attentes autour de cet ouvrage que j’aurais aimé de tout mon cœur l’apprécier. C’est pour cela que je me dis que je réessayerai certainement de lire Le secret de l’inventeur. Je ne lui ai peut-être pas donné la chance qu’il aurait dû avoir… Ce n’est donc que partie remise !

Chronique : Darkwind – Tome 1 – Mécanique infernale

Un roman ado à l’ambiance énigmatique entre steampunk et époque victorienne.

Ecrit par Sharon Cameron, Darkwind est une saga historico-fantastique en deux tomes parus chez Bayard Jeunesse. Les deux tomes sont d’ores et déjà parus et disponibles en France. Sharon Cameron est une auteure américaine, il s’agit de sa première saga traduite en France, elle a cependant écrit deux autres ouvrages.

Un oncle fou et étrange dont l’argent est l’objet de convoitise

Angleterre, 19ème siècle. Nous découvrons la jeune Katharine au sortir de l’adolescence. Elle vit avec son atroce et vénale tante, qui est également sa tutrice, ses parents étant décédés. La tante de Katharine décide de se servir d’elle pour soutirer de l’argent à un parent éloigné : l’oncle Tulman.

L’objectif donné à Katharine est simple : passer une semaine au manoir de Darkwind et faire constater la folie de son oncle afin de le diagnostiquer incapable. Ce qui permettrait à la tante de la jeune fille de jouir pleinement et impunément de la fortune familiale…

Mais ce que va découvrir Katharine à Darkwind est beaucoup plus compliqué que ce qu’elle croit. Manipulée, tantôt choyée tantôt malmenée, Katharine va découvrir quelque chose d’incroyable et de fou à Darkwind… Sa décision décidera de l’avenir du manoir et des personnes qui y travaillent. Quel choix la jeune femme fera-t-elle ?

Un récit intéressant même si trop nébuleux par certains côtés

L’histoire de Katharine semble bien simple au premier abord, mais assez vite, les enjeux vont gagner en intensité… mais aussi parfois en complexité. Difficile de comprendre ce qu’il se passe au manoir de Darkwind avant d’avoir terminé le premier tome. Certes, c’est une volonté de l’auteure, mais ce manque de précisions tout au long du roman est parfois plus un handicap qu’une façon de captiver le lecteur…

L’intrigue de fond de Darkwind est ainsi relativement intéressante, mais bien trop lente à se développer. L’intérêt le plus remarquable du roman est selon moi son mélange d’Angleterre victorienne et de steampunk, où l’on découvre des automates doués de vies… On en sait au final très peu sur ces automates, leurs origines et leur fonctionnement, mais ils sont centraux dans l’histoire.

De même, le personnage de l’oncle Tulman a beau être important, il reste très en marge et plein de mystères, y compris pour Katharine. Katharine quant à elle est une héroïne sympathique mais qui ne transcende pas le lecteur. Elle ne nous donne pas envie de la suivre au bout du monde (ou au-delà de la Manche)… Elle a un passé difficile et fait tout pour s’en sortir, mais malgré tout cela, elle n’est pas plus attachante.

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En somme, Darkwind – Mécanique infernale est un roman introductif à double tranchant : très mystérieux, attisant la curiosité, mais également trop long à s’imposer. L’histoire est assez intéressante, mais pas au point de vouloir absolument découvrir la suite… On trouve tous les ingrédients qui font qu’un roman ado fonctionne potentiellement (intrigue, fantastique, soupçon de romance…), mais ça ne prend pas ! Dommage.

Chronique : Les agents de Mr Socrate – Tome 1 – La confrérie de l’Horloge

Une série à destination des adolescents sombre et captivante, en pleine ère Victorienne !

Connaissez-vous Arthur Slade ? Si non, il s’agit d’un auteur d’origine canadienne dont l’univers est aussi sombre que plaisant. En France, nous ne le connaissons que pour une seule série : Les agents de Mr Socrate (paru chez MSK, la collection pour ados du Masque), le reste de son œuvre n’ayant pas été traduite.

En France, cette saga fantastico-historique en quatre tomes est passée relativement inaperçue, et c’est fort dommage. L’univers de l’Angleterre Victorienne y est bien campé, et l’ambiance y est savoureuse…

Un orphelin au physique atroce mais aux capacités extraordinaires

Tout commence avec l’histoire de Modo, bossu, trapu et né avec une laideur si absolue qu’il a été vendu par l’orphelinat qui en avait la charge. A l’âge de 1 an à peine, il est balloté de ville en ville par des forains qui l’exposent dans leur musée des horreurs…

Mais ça, c’est avant que le mystérieux et très classieux Mr Socrate croise son chemin. Racheté pour une somme bien rondelette aux forains, Mr Socrate décide de prendre l’enfant sous son aile, mais ce n’est pas par altruisme…

Formé au combat, élevé par les meilleurs professeurs, Modo va peu à peu évoluer. Son intelligence n’a d’égal que sa laideur… Mais le bébé devenu jeune homme a un autre atout de taille que tous ignorent sauf Mr Socrate et quelques personnes triées sur le volet : Modo peu changer comme il le souhaite de morphologie et d’apparence. Un don extraordinaire quand on est voué à vivre de l’espionnage !

Un roman noir et captivant mélangeant fantastique et historique de main de maitre

Ce premier tome de saga commence très fort avec des personnages convaincants et bien campés. Si vous aimez comme moi les atmosphères sombres et teintées de mystères ésotériques, cette série est pour vous !

Dans La confrérie de l’horloge on trouve : du surnaturel, un savant fou qui ressemble étrangement au Docteur Moreau de H.G. Wells malgré son nom : Hyde (un autre clin d’œil fait à l’œuvre de Stevenson , L’étrange cas du Docteur Jekyll et Mr Hyde cette fois-ci). De même Modo nous fera penser au Quasimodo du Notre-Dame de Paris de Victor Hugo de par son nom et son infirmité.

Vous découvrirez également une étrange technologie mélangeant métal, vapeur et expérimentations (du bon steampunk en somme !), le tout arrosé de potions dangereuses aux effets étranges… Sans oublier l’ambiance si particulière et charmante de l’Angleterre Victorienne… et ses nombreux dangers ! Vous croiserez également des personnages historiques emblématiques de l’époque, comme le Prince Albert.

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Alors si les récits d’espionnage vous tentent, que les jeux de dupes vous attirent et que l’action vous fait vibrer, La confrérie de l’horloge sera le roman parfait ! A découvrir dès l’âge de 14 ans environ.

Concours : Trois exemplaires de Zalim à gagner sur le site !

Zalim 1L’un des derniers romans de Carina Rozenfeld vient de paraître aux éditions Scrinéo. Il s’agit d’une série en deux tomes, et le premier opus, Zalim est une belle découverte ! L’auteur change encore de voie et de style, jouant beaucoup sur les apparences et les faux-semblants… Vous trouverez ici un article de présentation complet sur l’ouvrage. La chronique est à paraître très prochainement sur le site pour vous donner encore plus envie de vous le procurer…

Mais en attendant, je vous propose de mettre en jeu sur le site 3 exemplaires du roman, en partenariat avec les éditions Scrinéo !

Pour tenter sa chance : Comme d’habitude, rien de plus simple que de participer ! Il vous suffit de commenter directement cet article.

BRAVO à Émeline, Candide et Aryia qui ont remporté un exemplaire de Zalim !

Quatrième de couverture :

Il vit dans l’éther du monde des esprits. Il y dort, en attendant l’appel Parfois, on le réveille. Appelé pour protéger le royaume, il possède la puissance et la souplesse de la panthère, la vitesse du guépard, la vue de l’aigle, les défenses de l’éléphant, à la charge du rhinocéros, la force du scarabée, le feu et les ailes du dernier dragon. De l’homme, il a hérité l’intelligence et la cruauté. Quand on l’invoque, il vient. Pour agir, il doit investir un corps humain. De génération en génération, il trouve un hôte pour vivre. Il est dans mon sang, dans mon âme. Il dort en moi. Mais je ne le savais pas. Je – ne – le – savais – pas. Jusqu’au jour où j’ai appris que j’étais lui, que j’étais ZALIM…

Chronique Jeunesse : L’Ultramonde – Tome 1 – Les sept pierres du Fâark

L'Ultramonde 1Une nouvelle saga pour la jeunesse avec quelques bonnes idées prometteuses…

Bienvenue dans l’Ultramonde, univers créé de toutes pièces par Stéphane Tamaillon. Vous connaissez peut-être l’auteur de cette nouvelle série pour la jeunesse car on lui doit déjà une foule de choses : Capitaine Squelette, la série Krine, ou encore N-H… c’est lui !

Avec L’Ultramonde, il signe résolument dans la jeunesse et le fantastique avec une nette inspiration tirée de l’univers de Jules Verne…

De nouveaux univers s’ouvrent à nous…

Bienvenue dans la belle ville de Paris à son âge d’or, en 1863. Les inventions pullulent, la technologie (notamment en matière de vol) fait des bons spectaculaires… C’est dans ce contexte qui laisse rêveur que nous faisons la connaissance de nos deux nouveaux héros que sont Mathilde et Louis, jumeaux. Tous deux passionnés de sciences et fascinés par l’aviation, ils ne se doutent pas encore que leur curiosité va les amener ailleurs… bien loin de Paris et même de la Terre…

En effet, l’un des scientifiques les plus en vues de l’époque, Gaspard-Félix Tournachon n’est pas seulement un génie, c’est également l’un des derniers remparts face à l’invasion qui se prépare… celle des Dérailleurs !

Un bon rythme et des idées qui inspirent

Ce premier tome commence bien et sait surtout nous mettre parfaitement dans l’ambiance de l’époque. Plein de menus détails font que l’on s’y croit vraiment dans cette époque rêvée : projet de montgolfière, gazette nommée L’Aéronaute… ça fleure bon l’atmosphère désuète…

Mais trêve de rêveries, car nos héros sont confrontés à un étrange mal qui pourrait bien envahir non pas seulement Paris, mais la Terre entière : les Dérailleurs. D’eux, on sait très peu de choses sinon qu’ils déforment la réalité pour que peu à peu elle ne ressemble plus du tout à ce que nous connaissons… Et c’est là que le personnage de Mr Tournachon entre en jeu !

Entre voyage fantastique, mondes parallèles et exploration, nous voici embarqués dans une aventure bien menée où toutes les époques vont se mêler en un seul lieu : L’Ultramonde.

La première partie du roman est absolument passionnante. La façon qu’à Stéphane Tamaillon de poser le décor y est pour beaucoup. L’aura de mystère et de danger qui entoure les Dérailleurs n’étant pas pour déplaire…

La seconde partie du roman quant à elle entraine les jumeaux trop curieux vers d’autres horizons et d’autres temps. L’intrigue devient un peu plus confuse, et on ne sait pas vraiment où veut nous entrainer l’auteur, et c’est quelque peu dommage. Heureusement cela n’empêche pas d’apprécier l’ouvrage malgré tout.

L’idée la plus réussie reste celle de l’Ultramonde et de ses règles étranges où la vie et la mort ne signifient rien, de même que le temps de façon générale. Napoléon pourra croiser un homme préhistorique sans que cela ne soit qualifié d’anachronisme.

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Au final, ce premier tome étonnant pose un décor et une intrigue dont nous sommes curieux de connaître la suite. C’est parfois inégal, mais son ambiance steampunk et fantastique est réussie et mérite qu’on s’y attarde, reste à savoir si le reste va suivre !

Les 8 ans de la Bibliothèque de Glow : Un exemplaire de Feuillets de Cuivre à gagner

8 ans glowLes livres à gagner sur le blog continuent à pleuvoir ! Et cette fois-ci, se sont les éditions ActuSF qui s’associent à nous pour vous proposer de gagner l’un de leurs plus beaux ouvrages du moment : Feuillets de cuivre, écrit par Fabien Clavel. Si vous n’avez pas eu l’occasion de voir la beauté de cet ouvrage, n’hésitez pas à voir notre galerie photo ici.

Mais la beauté de faisant pas tout, nous vous laissons découvrir ci-dessous ce dont parle Feuillets de Cuivre… et c’est très tentant !

Le jeu pour gagner Feuillets de cuivre est terminé… bravo à Myriam, qui remporte la mise !

Feuillets de cuivrePrésentation de l’éditeur :

Paris, 1872. On retrouve dans une ruelle sombre le cadavre atrocement mutilé d’une prostituée, premier d’une longue série de meurtres aux résonances ésotériques. Enquêteur atypique, à l’âme mutilée par son passé et au corps d’obèse, l’inspecteur Ragon n’a pour seule arme contre ces crimes que  sa sagacité et sa gargantuesque culture littéraire.

À la croisée des feuilletons du XIXe et des séries télévisées modernes, Feuillets de cuivre nous entraîne dans des Mystères de Paris steampunk où le mal le dispute au pervers, avec parfois l’éclaircie d’un esprit bienveillant… vite terni. Si une bibliothèque est une âme de cuir et de papier, Feuillets de cuivre est sans aucun doute une œuvre d’encre et de sang.

IMG_8386Pour participer :

Si ce livre vous fait envie et que vous souhaitez tenter votre chance, rien de plus simple ! Il vous suffit de commenter cet article entre le 29 octobre et le 2 novembre 2015 inclus et votre participation sera prise en compte. Le gagnant sera tiré au sort et informé par mail, ainsi que cité sur le site lui-même. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance à tous !

Actualité editoriale : la rentrée littéraire 2014 du côté imaginaire partie 1/3

Les vacances ne sont pas finies, et déjà on pense aux nouveautés littéraires à venir… et il y en a qui nous donnent déjà envie de se précipiter en librairie ! En attendant notre heure, voici un petit tour d’horizon des nouveautés à ne pas manquer en littérature adulte et ado dans les merveilleuses sphères de l’imaginaire. Certains sont de pures nouveautés et d’autres nous on fait patienter pendant de longs mois voir années avant de paraître.

La guerre du Lotus 01Stormdancer – Tome 1 – La guerre du Lotus de Jay Kristoff chez Bragelonne

Une nouvelle série débarque aux éditions Bragelonne, et elle semble captivante ! Si vous aimez les univers fantastiques jouant sur le thème du Japon féodal avec des éléments steampunk, Stormdancer pourrait bien être votre nouvelle lecture. Avouons que l’annonce d’un tel mélange de genre a de quoi furieusement intéresser… Alors rendez-vous le 17 septembre prochain pour voir de quoi il retourne…

La couverture utilisée par Bragelonne est une création française (ci-contre). Celle présentée en bas d’article est celle utilisée aux Royaumes Unis, réalisée par Colin Thomas, elle a été nominée pour le Ravenheart Award (la meilleure illustration de couverture) au sein du prestigieux David Gemmell Legend Award 2013.

La guerre du Lotus 01 VO ukRésumé de La Guerre du Lotus – Tome 1 – Stormdancer :

On disait éteinte la race des griffons, ces créatures mythiques menées par les danseurs d’orage. Pourtant Yukiko et son père reçoivent l’ordre d’en capturer un pour le cruel Shogun des îles de Shima.

Contre toute attente, ils y parviennent, mais Yukiko se retrouve perdue dans une forêt sauvage, avec pour seule compagnie un griffon mutilé qu’elle nomme Buruu. Unis dans l’adversité, la jeune fille et l’animal s’entraident.

Yukiko serait-elle la véritable danseuse d’orage, ultime espoir du peuple ?

Intemporia 01 Le sceau de la reine miniIntemporia – Tome 1 – Le sceau de la reine de Claire-Lise Margier aux editions du Rouergue

Ce roman est un petit événement aussi bien pour la littérature imaginaire française que pour les éditions du Rouergue puisqu’il étrenne une toute nouvelle collection : Épik. Intemporia ouvre ainsi le bal pour les éditions du Rouergue, et on avoue en attendre beaucoup. L’éditeur est réputé pour ses choix de textes qualitatifs, et on se doute qu’il en sera de même avec Épik.

Dire que l’on est impatient de lire Intemporia et de vous en faire l’article est donc un doux euphémisme ! Rendez-vous le 3 septembre pour le découvrir sur les tables des librairies.

Résumé d’Intemporia – Tome 1 – Le sceau de la reine : Yélana a tué le roi Arden et asservi son royaume par la force. Après avoir pris sa place sur le trône, sa soif de pouvoir la mène à convoiter l’Aïguaviata, un objet magique aux étranges pouvoirs.

Mais un obstacle se dresse sur sa route : la paisible communauté de la Plaine et le dôme magique qui la protège. La reine lance alors un puissant sortilège dont les conséquences sont terribles pour les habitants…

Une épidémie mortelle ravage la communauté et bientôt la très jeune épouse de Yoran tombe malade. Le garçon de 16 ans n’a plus le choix : s’il veut la sauver, il va devoir contrecarrer les plans de la reine en se lançant dans une quête dangereuse qui le changera à jamais.

Abaton miniAbaton de C. Jeltsch et O. Kraemer chez La Joie de Lire

La Joie de lire se lance dans le récit de science-fiction et le thriller avec Abaton. Véritable enjeu pour l’éditeur, il faut avouer que le résumé est accrocheur…mais on vous laisse juge ! Mais quand on mélange Histoire, intrigue contemporaine et surnaturel, ça peut donner quelque chose de franchement bien. Et surtout, ça fait réfléchir, ce qui n’est pas du luxe… Vous trouverez en fin d’article la bande-annonce du livre. En librairie le 18 septembre prochain.

Pour ce qui est des auteurs, ils sont de nationalité allemande : Christian Jeltsch a été joueur de football et étudié la psychologie avant de travailler dans la mise en scène. Olaf Kraemer a quant à lui étudié l’ethnologie et la publicité, a fait du journalisme pendant 12 ans, et a été chanteur et parolier d’un groupe. Les deux auteurs se connaissent depuis l’enfance.

Résumé d’Abaton : Trois adolescents, Linus, Simon et la ravissante Edda se rencontrent dans ce qu’ils croient être un camp d’aventure aux abords de Berlin mais se révèlera être un camp géré par une organisation secrète GENE-SYS. Son but est de sélectionner des personnes à haut potentiel qui, après avoir été soumises à un traitement particulier, pourront jeter les bases d’un «monde idéal» tel que l’avait imaginé un certain Carl Bernikoff avant la deuxième guerre mondiale. Les trois jeunes intéressent et inquiètent particulièrement la mystérieuse organisation car leur trio forme une « masse critique » au potentiel jamais égalé. Commence alors une traque, sans que les adolescents ne comprennent qui se cache derrière leur poursuivant ni pour quelles raisons ils sont pourchassés.