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Chronique : La société très secrète des sorcières extraordinaires

De la cosy fantasy urbaine à lire comme on savoure un bonbon… Une lecture, douce, rassurante et emplie de belles surprises !

Premier roman de l’autrice britannique Sangu Mandanna à paraître en France, l’ouvrage La société très secrète des sorcières extraordinaire fut un véritable phénomène éditorial. Outre-Manche, l’ouvrage a bénéficié d’un excellent bouche-à-oreille… alors autant dire qu’il était extrêmement attendu en France ! Alors, quand Lumen a annoncé avoir acquis les droits de l’ouvrage, l’engouement était déjà là. Le roman vient de paraître en librairie le 24 août 2023. Alors, est-ce le régal littéraire promis ? Pour moi, oui.

Une fiche de poste intrigante…

Quand Mika Moon reçoit en MP sur les réseaux sociaux une offre de poste étrange, elle se dit qu’elle a affaire à quelqu’un d’un peu frappé. En effet, son interlocuteur lui fait savoir qu’il recherche désespérément une sorcière pour quelques mois, sans en dire beaucoup plus… Le souci, c’est que Mika est en effet une sorcière, mais que cela n’est pas censé se savoir.

Depuis des centaines d’années, les sorcières vivent isolées les unes des autres, leur concentration physique rendant la magie instable et dangereuse. Ainsi, Mika n’a aucun contact avec les autres sorcières en dehors d’un rendez-vous trimestriel très formel. Mais l’existence des sorcières est un secret bien gardé… Alors comment la jeune femme va-t-elle réagir à l’étrange proposition de travail aux conditions mystérieuses ?

Un livre doudou à savourer

Vous avez le cafard ? Vous avez envie de magie mais pas de grandes intrigues où les machinations vont bon train et où il faut dresser l’arbre généalogique de chaque personnage ? Ce roman est fait pour vous. Il mélange à la perfection univers réaliste teinté de magie, le tout dans une ambiance extrêmement rassurante.

Vous verrez, le lieu où va se rendre Mika se nomme la Maison de Nulle-part. Et vous voudrez vous-même vous trouver un cocon à l’image de cette demeure aux allures de chalet caché par la végétation et la magie. Tout n’est que douceur dans cette lecture, même quand on parle menace de mort et accueil glacial. Même quand l’héroïne ne sait plus où elle en est, ni quoi faire de sa vie. Même quand on la sent au bord du désespoir tant sa solitude a toujours été grande… Il y a toujours un petit quelque chose qui la fait tenir, et nous, l’aimer encore plus.

Les personnages sont une petite dizaine, et tous, sans exception ont un trait de caractère attachant si ce n’est plus. J’avoue avoir un faible pour Ian et son exubérance vestimentaire (entre autres) et évidement une énorme prédilection pour le personnage le plus torturé et le plus charmant de la Maison de Nulle-part : Jamie.

Mais outre les personnages, l’autrice a réussi à créer un univers paradoxal car à la fois étrange et rassurant. Vous découvrirez l’art de recueillir de la poussière d’étoile pour faire un thé réconfortant ou encore comment maîtriser l’art du voyage par raccourci magique ! Dans cette intrigue douce, tout fonctionne : on s’y sent bien, dorloté, comme Mika qui commence peu à peu à trouver ses marques. Les quatre-cent pages que constituent le roman défilent à une vitesse folle, et c’est bien là le seul défaut du roman !

Quitter les personnages et cet univers si doux et rassurant est un crève-cœur. D’autant que certaines relations entre plusieurs personnages sont magnifiquement dépeintes, notamment ce que va peu à peu ressentir Mika pour ses trois petites protégées. Dire que l’une d’elle élaborait des projets de meurtres au début du roman !

Ainsi, ce roman est dans la plus pure essence d’un genre qui se développe depuis quelque temps dans le monde de l’imaginaire anglo-saxon : la cosy fantasy. On y retrouve des liens sociaux forts, loin des grandes intrigues qui bouleversent le monde. Nous sommes dans un microcosme rassurant, avec ses problématiques à échelle humaine, ce qui le rend doux et malléable. Si vous avez envie de douceur, c’est donc le roman parfait pour l’automne à venir… Belle et douce lecture à vous… Dès 16 ans (juste à cause d’une seule scène spicy, pas le choix !).

Chronique : Les Sorcières du Clan du Nord – Tomes 1 & 2

Une duologie originale qui s’approprie la magie différemment de la plupart des romans fantastiques… et ça fait du bien.

Le sortilège de minuit est paru en France en 2017, le second, intitulé La reine captive est sorti un an plus tard aux éditions Gallimard Jeunesse. Depuis, les deux volumes sont disponibles dans la collection de poches pour ados de Gallimard : Pôle Fiction.

Initiallement Irena Brignull est une scénariste anglaise, elle a notamment écrit le scénario des Boxtrolls tiré de la série de romans jeunesse Au bonheur des monstres (Nathan) ainsi que celui de l’adaptation du Petit Prince réalisé par Mark Osborne.

A l’heure actuelle, il s’agit des deux seuls romans qu’Irena Brignull a écrit, et on les chérira d’autant plus… car ils sont merveilleux et brillants d’originalité.

Elle a également écrit une histoire pour les plus jeunes paru aux éditions Kimane : L’enfant des rêves.

Une séparation entre deux mondes qui cohabitent en s’ignorant totalement

Deux jeunes filles, deux avenirs très différents, deux modes de vies diamétralement opposés. Et pourtant… le destin va les réunir.

L’une se nomme Poppy, elle est indisciplinée, se fait renvoyer régulièrement de tous les lycées où son père l’inscrit. Elle vit seule avec lui depuis de longues années, sa mère étant en hôpital psychiatrique depuis sa naissance. Cette dernière a subit un terrible traumatisme… C’est pour cela que Poppy est devenu un électron libre, et c’est de pire en pire avec le temps.

En parallèle nous suivons Clarée, une jeune fille qui vit totalement à l’écart du monde moderne. Elle vit dans la forêt, avec sa communauté. Elles ne vivent que entre femmes, où la sororité est reine, de même que l’écoute de la nature, de la magie et de tout ce qui les entoure. Mais il semblerait que Clarée n’ai aucun don. Elle est pourtant la fille d’une grande sorcière, et elle est même pressentie pour devenir peut-être reine… cela se jouera bientôt, entre elle et sa cousine Surelle, beaucoup plus douée qu’elle.

Mais comment ces deux destins que rien ne lie vont-ils bien pouvoir s’entrechoquer ? Faites confiance à la force du hasard et de la providence…

Atypique, magique et étonnant !

Par bien des aspects, Irena Brignull a réussit à créer un univers où la magie est bien présente, mais où elle est devenue science. Ainsi, c’est avec un certain réalisme que l’on plonge dans cet univers.

Les personnages qu’elle a su créer sont très forts. Ils sont captivants, même ceux qui peuvent paraître moins importants et qui peu à peu se dévoilent… on a tous envie de les connaître, de découvrir leur passé qui influe tellement sur leur présent. Tout l’historique de chacun d’entre eux est très travaillé, on s’y croit immédiatement.

Et c’est pour cela que ça fonctionne si bien. Que l’on a envie de suivre Poppy, Clarée et Léo au bout du monde (et ça va être le cas). Et surtout, pour une fois il n’est pas question de baguettes magiques, de formules et d’école de magie. Et ça fait plaisir !

Ici, il est plus question de reconnexion avec la nature, de l’écouter pour acquérir du pouvoir… bien sûr il y a certains aspect magiques qui persistent, comme les grimoires ancestraux ou les potions. Mais elles sont un art plus accessible, on baigne dans une sorte de frontière entre notre monde brut d’acier et de verre et celui d’arbres et de décoctions qui pourrait exister. Surtout quand peu à peu Poppy et Clarée se lient d’amitié… et que leurs mondes s’épousent.

C’est une histoire digne des plus grands drames Shakespeariens. Irena Brignull a l’intelligence de ne rien épargner à ses lecteurs. Si il y a quelque chose de mauvais à faire par l’un des personnages, croyez-bien qu’il le fera pour parvenir à ses fins. Même si c’est parfois terrible ! Et c’est surtout cela que j’ai aimé dans cette série, le fait que l’autrice ne s’impose aucune barrière.

Les méfaits peuvent survenir de quantité de façon possibles, et elles sont souvent sombres ici… et c’est ce qui m’a plus.

On ne tombe jamais dans le glauque, attention. Mais c’est toujours un pincement au cœur ou un déchirement pour certains des personnages… et forcément ça fait vibrer quelque chose en nous, lecteur. Et c’est justement pour cela que c’est réussi.

Autre point intéressant, une partie du second tome de la série se déroule sur le continent africain. Cela peut être bête de le souligner, mais je trouve ça si rare dans la production actuelle (qu’elle soit jeunesse ou ado ou adulte) que je voulais le mentionner. Et la magie là-bas est encore différent de celle que l’on a découverte dans l’Occident.

Tout semble vivant et authentique, que ce soit au niveau du déroulé de l’intrigue ou de la psychologie des personnages, tout fonctionne. Et on se plonge à corps perdu dans l’histoire…

C’est pourquoi je ne saurais que trop vous conseiller de lire les deux tomes à la suite. Ils se lisent relativement vite (environ 350 pages chacun), et il vaut mieux ne pas être coupé dans son élan. L’histoire mérite d’être concentrée, et elle se savoure mieux ainsi.

Alors j’espère vous avoir convaincu de découvrir cette courte saga qui n’a pas semblé avoir un grand succès. C’est dommage, pour une fois qu’il ne s’agit pas d’une histoire à rallonge et qu’elle est bien développée et parfaitement conclue en deux tomes, ça vaut vraiment le coup. 

Pour aller plus loin :

J’ai également adoré le clin-d’oeil fait à Macbeth de Shakespeare dans le premier tome, à la page 62 du grand-format.Cette phrase ne vous dit rien ? Voici un lien pour vous raviver la mémoire…

« Double, double, peine et trouble…

Feu brûle, et chaudron bouillonne…« 

Mais quand on est aussi Potterhead, ça fait aussi penser à un beau clin-d’oeil à l’univers de Harry Potter… non ?

Alors, personnellement je pense que c’est une double référence et non pas un hasard, en tout cas ça m’a fait sourire…

Chronique Jeunesse : Le Bon Gros Géant (le BGG)

Un classique de la littérature jeunesse à (re)découvrir !

Auteur majeur de la littérature jeunesse, Roald Dahl était extrêmement prolifique : Charlie et la chocolaterie, Sacrées Sorcières, Coup de gigot, Matilda, La potion magique de Georges Bouillon… la liste de ses œuvres est longue ! Et elles sont toutes incontournables. Le BGG (Le Bon Gros Géant) en fait également partie, il vient d’ailleurs d’être récemment adapté au cinéma par Steven Spielberg.

A la découverte d’un nouveau monde… celui des géants !

Avant de vous faire le résumé de cette histoire, faisons les présentations : il y a Sophie, une jeune fille très intelligente qui vit dans un orphelinat, à Londres. Et il y a le BGG, un géant qui vit… au Pays des Géants. Rien ne les prédisposait à se rencontrer, mais le destin en a décidé autrement. Sophie et le BGG vont se rencontrer et vivre une aventure folle impliquant des enfants, d’autres géants, mais également… la Reine d’Angleterre !

Toujours empli d’imagination

Le BGG était l’un des rares romans de Roald Dahl que je n’avais pas lu enfant, c’est maintenant chose faite ! Comme ses autres romans, c’est rempli d’imagination et d’humour. J’adore l’idée qu’a eue l’auteur de tournicoter tous les mots qui passent dans la bouche du BGG : hommes de terre, putréfiant, frambouille… les mots « s’entortillembrouillent » tous avec avec lui !

Ses fautes de prononciation et l’invention constante de nouveaux mots le rendent très attachant. Sous couvert d’être un peu simple, c’est en fait un cœur d’or et un esprit brillant qui se cachent sous ses grandes oreilles…

Bien entendu, la jeune Sophie a également son importance, puisqu’elle fait partie des personnages principaux. Mais c’est celle qui m’a le moins parlé parmi les quelques personnages qui composent le roman.

Comme toujours avec Roald Dahl, on est surpris de chapitre en chapitre et faisons la découverte de personnages inattendus. Le plus charismatique et génial de tous restera pour moi celui de la Reine. Je trouve excellent qu’il ait entreprit de mettre en scène un personnage public de cette envergure. D’autant que les illustrations de Quentin Blake les représentant sont fort réussies.

……

En somme, l’histoire est géniale, l’imagination est au rendez-vous (comme toujours !), c’est un roman parfait à faire découvrir aux enfants dès l’âge de 9 ans. D’un point de vue narratif, c’est l’un des plus créatifs de l’auteur britannique. Le traducteur (Jean-François Ménard, c’est lui qui a traduit la saga Harry Potter en France) a dû beaucoup « s’amuser » à retranscrire les inventions lexicales débridées de Rolad Dahl.

Si vous êtes adultes, c’est aussi à découvrir, il n’y a pas de raison de se priver !

Chronique Jeunesse : Billie Fossette

Billie FossetteBienvenue à la  » ferme pour enfants récalcitrants  » où il ne fait pas bon être spontané et un peu vif comme la jeune Billie Fossette !

Bienvenue dans le monde coloré et animé de Sabrina Bensalah au travers de son tout premier roman Pépix : Billie Fossette. Peut-être connaissiez-vous déjà l’auteur, elle a déjà écrit un roman chez Sarbacane, dans la collection Exprim’ : Vers le bleu, l’ouvrage va d’ailleurs être prochainement adapté au cinéma.

Avec Billie Fossette, l’auteur signe un roman jeunesse adapté aux enfants dès l’âge de 9 ans totalement décalé et même un peu fou ! Au dessin, nous retrouvons la talentueuse Caroline Ayrault à qui l’on doit déjà de magnifiques ouvrages Pépix joliment illustrés : Sacrée souris, La fantastique aventure de Woua-Woua le chihuahua… c’est elle !

Une ferme de « redressement » pour enfants mal élevés

Cette fois-ci, les parents de Billie en on marre : ils sont exténué par la facilité de leur fille à répondre et à faire des bêtises, et ils ont LA solution. La ferme tenue par le couple Lamatraque est peut-être un moyen pour les parents de Billie de souffler un peu et de récupérer un petit ange après son séjour… mais rien ne va se passer comme prévu ! Ou même, si ça se trouve, ses parents ont coché la case « pour toujours » et ne comptent pas récupérer leur fille ?

Les Lamatraque sont tout sauf des éducateurs, on pourrait plutôt les classer dans la catégorie des tortionnaires… Un séjour terrible et pas très drôle s’annonce pour Billie, où les corvées de la ferme sont toutes assumées par les enfants. Heureusement, Billie n’est pas la seule dans ce cas et va pouvoir se lier d’amitié avec d’autres enfants… Et peut-être résoudre quelques mystères, dont notamment celui du coq qui chante du Stromae !

Un roman enlevé, drôle et carrément drôle

Billie Fossette est le genre de roman qui sait faire aimer la collection Pépix, tant il est représentatif de sa ligne éditoriale.

C’est drôle, ça ne se prend pas au sérieux, et sa jeune héroïne est d’une spontanéité très appréciable. Billie est drôle, un peu fofolle et adore faire tout un tas de bêtises. Elle déteste tout ce qui ne ressemble pas à une salopette, la crasse ne lui fait pas peur… bref on s’attache à elle en deux temps trois mouvement ! Les autre personnages sont tout aussi bien campés, j’aime particulièrement la nièce un peu sorcière des Lamatraque, cette chère Mélusine. Le petit Baptistin est également attendrissant, même si il adore vous lancer des tas d’infos comme un dictionnaire vivant.

Ah, et j’oubliais… les poules ont également leur importance… elle ne parle pas beaucoup, mais elles ont leur importance… Et elles sont très caractérielles !

 …….

En somme, ce nouveau Pépix (paru en septembre 2015) est une véritable réussite ! On se prend à rêver d’une autre aventure de Billie Fossette avec pourquoi pas une autre guest star ? En tout cas, c’est une belle réussite, à faire découvrir à tous les enfants… qu’ils soient fans de lecture ou non ! Oui !

Chronique Jeunesse : Sacrées Sorcières

Sacrées SorcièresEt si sans le savoir vous viviez près d’une sorcière ? Attention à vous ! Le danger est partout…

Roald Dahl est sans conteste l’auteur jeunesse qui aura le plus fait rêver de nombreuses générations d’enfants. Tous ses romans sont cultes. Il en a écrit plusieurs dizaines pour les enfants tous âges confondus, mais également à destination des adultes.

Avant d’être l’auteur à l’imagination folle que nous connaissons, Roald Dahl a été aviateur, pour la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre Mondiale. C’est lorsqu’on lui a demandé de coucher sur le papier son expérience d’aviateur qu’il s’est rendu compte qu’il aimait écrire. A partir de là, c’est le début d’un succès jamais démenti : Matilda, Charlie et la chocolaterie, Kiss Kiss, Escadrille 80, La potion magique de Georges Bouillon, Mieux vaut en rire…. Tout ça c’est lui !

Méfiez-vous des gentilles dames portant des gants qui vous proposent des bonbons…

Vous ne le savez peut-être pas, mais les sorcières sont partout. Absolument partout. Elles sont semblables à nous, ont un travail, font leurs courses… et éliminent quotidiennement les enfants. En effet, les enfants sont la pire plaie possible pour les sorcières. Ils sont bruyants, ils puent le caca de chiens pour elles… bref, ils sont absolument repoussants. Ainsi, tous les moyens sont bons pour s’en débarrasser aussi efficacement que rapidement. Et oui, les sorcières n’ont absolument aucun scrupule et ignorent ce que signifie le mot amour ou pitié, ainsi usent-elles allègrement de potions, formules et autres solutions expéditives en matière de disparitions d’enfant.

C’est ainsi que notre jeune héros orphelin (âgé environ d’une dizaine d’années) découvre le monde des sorcières à travers les connaissances encyclopédiques de sa grand-mère. Et oui, son aïeule n’est pas seulement une personne drôle, enjouée et maline, elle est également… chasseuse de sorcières.

Elle connaît tout des astuces de ces dernières pour ne pas être démasquées : gants, perruques et autres stratagèmes esthétiques sont de mise… et son savoir en la matière va s’avérer extrêmement utile pour la suite de cette histoire !

Sacrées Sorcières insideUn humour omniprésent et une histoire captivante

Dès les premières lignes décrivant les sorcières et leur mode de vie, on est immédiatement plongé dans cette Angleterre où la magie est à la frontière de notre monde. Enfants transposés dans des tableaux ou encore transformés en marsouin, tout est possible !

Très rapidement, on comprend que nos deux héros épatants vont avoir du fil à retordre avec toutes ces sorcières qui fourmillent… mais sans compter sur un heureux hasard qui pourrait changer la donne.

Roald Dahl possède ce talent rare et appréciable de créer une histoire envoûtante à la fois très sérieuse et très drôle. En effet, notre héros a beau avoir perdu ses deux parents, l’auteur réussi à aborder le sujet sans jamais tomber dans le misérabilisme. Au contraire, le jeune narrateur va se trouver une nouvelle raison de vivre à travers le pistage des sorcières…

Enfin, un livre de Roald Dahl ne serait pas complet sans une énorme dose d’humour et d’imagination. Sacrées Sorcières ne fait pas exception ! C’est malin, fin et ça se lit indéfiniment. A découvrir dès l’âge de 9-10 ans environ pour baigner dans un univers enchanteur et inépuisable d’inventivité… Lire des romans de Roald Dahl, c’est faire grandir les enfants et leur offrir de beaux souvenirs de lecture…

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Actualité éditoriale : La première édition de la Harry Potter Book Night se prépare pour le 5 février prochain !

Harry-Potter-Book-Night-facebook-imageComme vous le savez peut-être, les éditions Bloomsbury organisent le 5 février 2015 une Harry Potter Book Night. L’événement est simple, il s’agit d’une volonté de l’éditeur de faire de cette journée un moment exceptionnel au niveau mondial pour tous les fans du monde magique d’Harry Potter – et de le rendre incontournable au fil des ans. Tout le monde peut y participer à son échelle : bibliothèques, librairies, lecteurs…

Dans l’optique de faire partager au plus grand nombre cette passion, la Librairie Ars Una (126, boulevard Malesherbes – 75017 Paris) a décidé de participer à l’aventure.

C’est ainsi qu’à partir de 17h00 le 5 février 2015, la librairie se drape de toute la magie contenue dans les ouvrages de J.K.Rowling !

Bougies suspendues, capes et chapeaux de sorciers… les moldus n’ont qu’à bien se tenir durant cette soirée qui promet d’être aussi merveilleuse qu’inoubliable. Et si nous communiquons autant sur cet événement sur le site, c’est parce que nous participons activement à sa réalisation et à sa communication.

Harry Potter book nightProgrammation :

De 18h00 à 19h00 – Atelier pour les enfants (âgés entre 8 et 13 ans – peuvent êtres accompagnés de leurs parents) – Nombre de places limitées à 30 participants, réservation obligatoire par téléphone (coordonnées en bas d’article)

  • Cérémonie d’attribution pour chacun dans une des maisons de Poudlard
  • Quizz sur les sept livres qui composent la saga, ainsi que sur les adaptation cinématographiques
  • Atelier création de baguettes magiques
  • Jeu de rapidité autour des créatures mythiques de l’univers de Harry Potter
  • Atelier création de potions
  • Goûter ensorcelant
  • Et autres surprises magiques !

19h30 – Début de la soirée pour les adultes – Nombre de places limitée à 60 participants, réservation extrêmement recommandée

  • Cérémonie d’attribution pour chacun dans une des maisons de Poudlard
  • Jeux et questionnaires plus difficiles pour les grands autour de l’univers d’Harry Potter (la soirée s’articulera autour de ce Quizz géant entrecoupé de différentes animations)
  • Dégustation de bierraubeurre et buffet merveilleux
  • Concours du meilleur déguisement (avec une surprise pour le gagnant)
  • Minis projections de scènes cultes des films
  • Une énorme surprise autour du fabuleux monde du Quidditch
  • Et plein d’autres surprises !

Harry Potter poudlardEt évidement, si vous souhaitez venir déguisé, ce sera d’autant plus plaisant ! (Ceux désirant se déguiser en moldu sont également les bienvenus).

Pour l’organisation de cette soirée, la Librairie Ars Una ne vous demandera pas un seul Gallion d’or ou euro, mais si vous souhaitez remercier les organisateurs, ce sera possible ! Enfin, il n’y également aucune obligation d’achat pour participer à la soirée.

Vous aurez cependant un large choix d’ouvrages à découvrir autour du monde d’Harry Potter !

 En attendant la date du 5 février, vous pouvez suivre l’événement sur Facebook ici.

Réservation uniquement par téléphone au : 01 42 27 23 87 à la Librairie Ars Una – 126 boulevard Malesherbes – 75017 Paris – 01 42 27 23 87

Harry Potter 1 Scholastic

Chronique : Gardiens des Cités Perdues – Tome 1

Gardiens des cités perdues 01Un nouveau monde s’ouvre à nous… et sa magie est passionnante… Fans de littérature imaginaire et d’aventures et d’écoles surnaturelles, préparez-vous à être fans d’une nouvelle série !

Premier tome d’une nouvelle saga, Gardiens des Cités Perdues est un roman de l’américaine Shannon Messenger. Il s’agit de son premier ouvrage paru en France, et il est sorti aux éditions Lumen.

Outre sa série des Gardiens des Cités Perdues (destinée à la jeunesse), Shannon Messenger a également écrit une trilogie pour les adolescents : Let the sky fall. Elle est diplômée de cinéma à l’Université de Californie du Sud.

Une enfance humaine, loin des siens

Quand débute le roman, nous faisons la connaissance de Sophie, une jeune fille d’une douzaine d’années aux capacités stupéfiantes. Elle a déjà sauté plusieurs classes, possède une mémoire photographique et… entend les pensées de tous les gens qui l’entoure. Ce pouvoir qu’elle possède, personne n’est au courant de son existence, et une chose est sûre : il complique énormément la vie de Sophie.

Mais les problèmes ne font que commencer : entre les nombreux incendies qui ravagent la ville, un homme qui l’aborde pour de nébuleuses raisons et sa rencontre avec Fitz, Sophie va se retrouver plongée dans une tourmente qui la dépasse… En tout cas, le monde des hommes, c’est fini pour elle : il va lui falloir découvrir d’où elle vient réellement. Et les révélations sont extrêmement surprenantes !

Une magie omniprésente et un récit absolument captivant

Cela faisait longtemps qu’il ne m’a pas été donné de lire un récit fantastique pour la jeunesse aussi réussit. Tout un univers empli de magie et de nouveaux concepts s’ouvre à nous, et l’intrigue devient très rapidement captivante.

Gardiens des Cités Perdues est de ces récits que l’on ne peut pas lâcher une fois entamés. A peine quelques pages et déjà on s’attache à Sophie et à ses étranges capacités… de même que l’univers qui s’ouvre à elle.

L’école de magie dans laquelle Sophie entre est nommée Foxfire. Fascinante, composée d’arbres en cristal, et de nombreux étages…les surprises sont au rendez-vous ! Les matières à découvrir pour notre héroïne sont étranges : éducation physique version surnaturelle ou encore l’élémentalisme sont à réviser !

Il y a énormément de magie dans ce nouvel univers, et elle est merveilleuse ! On y découvre toute une nouvelle mythologie, des créatures aux pouvoirs étranges et surtout des complots qui dépassent de loin la simple existence de Sophie. Évidemment, on pense parfois à la saga Harry Potter, mais Shannon Messenger ne tombe pas dans le piège de la simple copie et créée ses propres enjeux… Les pendentifs de téléportation (et leurs dangers) n’auront plus de secrets pour vous. De même que la fameuse cité perdue de l’Atlantide… qui ne l’est pas pour tout le monde. Par contre, pour ce qui est du mystérieux Cygne Noir, ça n’est pas gagné…

Ainsi suit-on Sophie et l’évolution de ses pouvoirs qui sont de plus en plus étranges, même pour ceux de son espèce… Mystères, magie et enquêtes sont au rendez-vous… alors il ne vous reste plus qu’à vous laisser emporter à travers de nombreux univers et des villes du monde entier !

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Gardiens des cités perdues 03 VOGardiens des cités perdues 04 VOCe premier tome est donc une franche réussite qui ne donne qu’une seule envie : que la suite (chronique tome 2 ici) soit traduite et publiée aussi rapidement que possible ! A lire et à relire dès l’âge de 12 ans.

PS : Notons pour terminer la magnifique couverture signée Jason Chan. L’illustration est la même que pour la version américaine. Le monument en couverture n’est autre qu’un élément du célèbre Pont Alexandre III, situé à Paris, et dont les lampadaires sont aisément reconnaissables. Ci-contre, les couvertures américaines des tomes 3 et 4 de la série, en sachant qu’un cinquième tome est déjà en cours d’écriture !

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Chronique : Madame Pamplemousse – Tome 1 – Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices

 Madame Pamplemousse 01Une délicieuse surprise aux airs enchanteurs

Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices est le premier roman qui lance la collection Witty, destinée 8-12 ans. Il s’agit du premier ouvrage de Rupert Kingfisher traduit en France. Les illustrations sont quand à elles signée Sue Hellard.
Nous plongeant dans le Paris du début du XXème siècle, cette nouvelle série pour la jeunesse saura enchanter tous ceux qui aspirent à un peu de rêve et de magie. Gastronomie et magie, voilà la recette d’un livre qui aura été pour moi un véritable coup de cœur.
La série Madame Pamplemousse ne fait que commencer en France, le second tome étant d’ailleurs disponible depuis le 9 mai dernier.

Le Cochon Hurleur… ou le pire restaurant de Paris.

Notre histoire commence au Cochon Hurleur, dans un Paris enchanteur se trouve un restaurant réputé pour la qualité médiocre de ses plats : trop lourds, trop gras, ils sont à l’image de leur propriétaire, Mr Lard. C’est ainsi qu’arrive la jeune Madeleine, confiée par ses parents durant les vacances au gros oncle peu accommodant et égoïste. Ce dernier interdit à Madeleine d’aider aux cuisines malgré ses prédispositions exceptionnelles, elle a seulement le droit de laver les montagnes de vaisselles qui s’empilent chaque jour…

Mais c’est grâce à Madeleine que l’oncle Lard va faire une fabuleuse découverte culinaire… et rencontrer le succès tant attendu auprès du tout Paris.

Quand délice rime avec malice.

Sans le faire exprès, Madeleine va acheter le meilleur pâté du monde dans une boutique qui ne paye pas de mine, située dans la rue de l’escargot : il s’agit du magasin de Madame Pamplemousse. Sombre, poussiéreuse, remplie d’étagères supportant des choses plus étranges les unes que les autres, elle regorge de merveilles culinaires : lard de ptérodactyle, queues de scorpions à l’aïoli fumé, ou encore piranha rôti au coulis de framboise, vous aurez l’embarras du choix.
Suite à cette découverte, l’oncle vénal de Madeleine va lui-même voir Madame Pamplemousse qui lui vendra un met encore plus exquis que le premier. C’est alors qu’une terrible idée germe dans l’esprit d’Oncle Lard : et s’il faisait de Madeleine son espionne en la faisant travailler chez Madame Pamplemousse pour obtenir enfin la recette du succès tant attendu ?

Du merveilleux culinaire

Le monde enchanteur de Madame Pamplemousse a tout pour séduire. Entre l’écriture légère et virevoltante de Rupert Kingfisher et les illustrations fouillées et vivantes de Sue Hellard, on ne peut qu’être gâté. Destiné aux jeunes lecteurs, en particulier les jeunes filles, dès l’âge de 8-9 ans, ce premier tome est un véritable succès à venir. L’histoire est simple mais très prenante, les personnages sont bien pensés et surtout mémorables.
Enfin, l’idée d’exploiter le monde de la cuisine pour cet âge est excellente. Cette ode au métier de la restauration et à la passion culinaire fera peut-être naître de nouvelle vocations, qui sait ?

La collection Witty connaît un très bon démarrage qui est, comme annoncé par l’éditeur, dans la lignée de Roald Dahl.
Avec un esprit qui allie à la fois imaginaire, malice et aspect humain. On ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser à la potion magique de George Bouillon.
Affaire à suivre avec la chronique du second tome que l’on peut espérer au moins aussi enchanteur : Madame Pamplemousse et le café à remonter le temps.

8.5/10

Chronique Jeunesse : Sacrées Sorcières

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Ce livre pour enfants (mais aussi pour les grands, j’insiste !) est écrit par Roald Dahl un génialisime écrivain Anglais.

Tout ce qu’il a écrit est vraiment passionnant. Vous serez toujours transporté dans une aura de mystère et de magie qui vous fera lire lire lire, sans vous arrêter car on est très vite mordu ! Dès la seconde page de sacrées sorcières, vous vous demanderez pourquoi les sorcières n’ont pas besoin d’encre pour écrire, ou encore pourquoi elle portent des gants ? ou des perruques ? et surtout : qui est la Grandissime ?

Vous saurez tout cela après l’avoir lu, un petit bijoux pour tous (10 ans et plus, beaucoup plus !)