Chronique Jeunesse : Le Bon Gros Géant (le BGG)

Un classique de la littérature jeunesse à (re)découvrir !

Auteur majeur de la littérature jeunesse, Roald Dahl était extrêmement prolifique : Charlie et la chocolaterie, Sacrées Sorcières, Coup de gigot, Matilda, La potion magique de Georges Bouillon… la liste de ses œuvres est longue ! Et elles sont toutes incontournables. Le BGG (Le Bon Gros Géant) en fait également partie, il vient d’ailleurs d’être récemment adapté au cinéma par Steven Spielberg.

A la découverte d’un nouveau monde… celui des géants !

Avant de vous faire le résumé de cette histoire, faisons les présentations : il y a Sophie, une jeune fille très intelligente qui vit dans un orphelinat, à Londres. Et il y a le BGG, un géant qui vit… au Pays des Géants. Rien ne les prédisposait à se rencontrer, mais le destin en a décidé autrement. Sophie et le BGG vont se rencontrer et vivre une aventure folle impliquant des enfants, d’autres géants, mais également… la Reine d’Angleterre !

Toujours empli d’imagination

Le BGG était l’un des rares romans de Roald Dahl que je n’avais pas lu enfant, c’est maintenant chose faite ! Comme ses autres romans, c’est rempli d’imagination et d’humour. J’adore l’idée qu’a eue l’auteur de tournicoter tous les mots qui passent dans la bouche du BGG : hommes de terre, putréfiant, frambouille… les mots « s’entortillembrouillent » tous avec avec lui !

Ses fautes de prononciation et l’invention constante de nouveaux mots le rendent très attachant. Sous couvert d’être un peu simple, c’est en fait un cœur d’or et un esprit brillant qui se cachent sous ses grandes oreilles…

Bien entendu, la jeune Sophie a également son importance, puisqu’elle fait partie des personnages principaux. Mais c’est celle qui m’a le moins parlé parmi les quelques personnages qui composent le roman.

Comme toujours avec Roald Dahl, on est surpris de chapitre en chapitre et faisons la découverte de personnages inattendus. Le plus charismatique et génial de tous restera pour moi celui de la Reine. Je trouve excellent qu’il ait entreprit de mettre en scène un personnage public de cette envergure. D’autant que les illustrations de Quentin Blake les représentant sont fort réussies.

……

En somme, l’histoire est géniale, l’imagination est au rendez-vous (comme toujours !), c’est un roman parfait à faire découvrir aux enfants dès l’âge de 9 ans. D’un point de vue narratif, c’est l’un des plus créatifs de l’auteur britannique. Le traducteur (Jean-François Ménard, c’est lui qui a traduit la saga Harry Potter en France) a dû beaucoup « s’amuser » à retranscrire les inventions lexicales débridées de Rolad Dahl.

Si vous êtes adultes, c’est aussi à découvrir, il n’y a pas de raison de se priver !

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