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Chronique Jeunesse : Cassidy Blake – Tome 1 – Chasseuse de fantômes

Une nouvelle série fantastique à destination des jeunes lecteurs férus de légendes et de mystères… sans oublier une bonne dose de frissons !

Premier tome d’une trilogie, Cassidy Blake chasseuse de fantômes est paru en début d’année 2020 aux éditions Lumen.

C’est l’occasion pour les plus jeunes de découvrir son autrice talentueuse : Victoria Schwab. Elle a écrit pour les plus grands la trilogie Shades of Magic (excellente), ainsi que la série en deux tomes Vicious. Tous ses ouvrages sont disponibles chez Lumen.

Les éditions Lumen avaient d’ailleurs réalisé un magnifique kit de presse pour le lancement de cette nouvelle saga fantastique : kit à découvrir ICI.

Ne jamais traverser le voile…

Cassidy a une particularité, depuis qu’elle a failli se noyer elle voit des choses que personne d’autre qu’elle ne remarque. Et surtout… son presque passage vers l’autre monde lui a fait gagner un ami en la personne de Jacob. Personne ne le voit, il semble être une sorte d’esprit ou de fantôme qui ne lâche pas Cassidy d’une seule semaine.

Elle ne croise jamais d’autres esprits à hormis Jacob… jusqu’au jour où le travail de ses parents les oblignet à déménager au pays des fantômes : L’Ecosse !

Voici venu le temps des questionnements et des dangers pour Cassidy et Jacob. Le voile entre les mondes semble être beaucoup plus fin dans cette région du monde…

Efficace bien que fort classique

Ce premier tome de série est fort sympathique et regorge de bonnes idées. L’action est rapide, les mystères s’épaississent assez rapidement pour ne pas laisser le jeune lecteur s’ennuyer… Et le tout fonctionne à la perfection.

Et surtout, on en apprend beaucoup sur l’Écosse et ses nombreuses légendes… plus certaines créées par Victoria Schwab, comme la Corneille Ecarlate (pour en savoir plus rendez-vous sur l’article dédié à l’univers du roman).

Ainsi, le tout fonctionne parfaitement, même si c’est un peu trop classique. Le déroulé en devient par certains aspects assez mécanique. Victoria Schwab réussit toutefois à tirer son épingle du jeu, mais je la trouve bien meilleure sur la tranche d’âge des 14/16 ans que sur celle des 11/13 ans.

Malgré tout, ce premier tome m’a plu, et quand j’ai vu que le second opus se déroulerait à Paris, j’avoue avoir eu très envie de le lire !

C’est donc avec curiosité mais sans impatience que j’attends de lire le second tome des aventures de Cassidy Blake. En espérant que l’autrice saura s’approprier un peu plus cet univers entre fantômes et magie obscure… Si elle réussit, cela ne sera plus juste une saga sympathique, mais bien plus !

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Chronique : Pretty Dead Girls

Un polar qui ravira tous les fans de suspense et de Young-adult…

Paru en juin 2018 aux éditions Lumen, Pretty Dead Girls n’est pas le premier ouvrage de Monica Murphy à paraître en France. En effet, l’autrice a déjà écrit nombre de romances chez Harlequin, mais avec ce nouveau roman, elle s’essaie au polar psychologique sur fond de campus américain. Un mélange intéressant… alors qu’en est-il réellement ? Pretty Dead Girls (au titre fort bien trouvé) est-il à la hauteur ?

Une ville californienne aux allures de paradis… 

Imaginez que vous avez la chance de vivre dans une ville au bord de l’océan où manoirs et villas de rêve se côtoient… Une fois le décor idyllique posé, ajoutez-y un campus et des élèves à l’image de cette ville si belle et bien sous tous rapports. Vous y êtes ? Et qui diriez-vous si une élève de terminale faisant partie d’une des associations d’élèves les plus huppées – Les cygnes blancs – venait d’être sauvagement assassinée ?

C’est pourtant ce qu’il vient d’arriver à Gretchen, une des filles les plus populaires du campus… mais également une des plus détestables.

C’est dans ce contexte que nous découvrons l’histoire de Pénélope, la présidente des Cygnes blancs. Belle, populaire et… certainement dans la ligne de mire du tueur étant donné les cibles qui vont suivre.

Un bon thriller pour qui veut s’essayer au genre dans le domaine du young-adult

Pour ceux et celles qui souhaitent un roman sous tension (un peu sanglant sur les bords) dans une ambiance typique de campus américain, ce sera l’ouvrage idéal. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est le genre de livre que j’adore lire (ou plutôt dévorer) pendant les vacances.

L’intrigue est simple mais efficace, les personnages y sont aisément reconnaissables, et les suppositions vont bon train quant à l’identité du tueur/tueuse ? Je l’avoue, personnellement j’ai saisi un peu tard de qui il s’agissait, environ aux trois quarts de l’ouvrage. Monica Murphy a donc plutôt bien géré le suspense et la tension, d’autant qu’on arrête pas de cogiter en attendant la réponse !

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On passe donc un agréable moment de lecture avec Pretty Dead Girls, même si il s’agit d’une histoire somme toute assez traditionnelle, ça fonctionne. Pour ceux qui voudraient s’essayer au polar, c’est l’occasion (dès 14/15 ans) de tenter !

Un roman sympathique donc, mais au choix j’ai tout de même préféré A good girl chez le même éditeur (et dans une ambiance de campus similaire) pour son très bon twist final.

BONUS : Voici quelques photos du kit de presse que Lumen avait réalisé pour l’occasion. Magnifique et comme toujours original !

 

Chronique : Izana

Un roman fantastique qui nous vient tout droit du Japon !

Initialement paru sous forme de manga aux éditions Ki-oon sous le titre Kasane la voleuse de visage, l’œuvre de Daruma Matsuura est parue en 2017 en roman sous le titre Izana, la voleuse de visages. Le manga compte actuellement 11 tomes en France, mais la série est toujours en cours au Japon.

En ce qui concerne le roman paru chez Lumen, il s’agit d’un one-shot, vous avez donc une histoire complète.

L’histoire d’une tragédie au fin fond de la campagne japonaise

Née sous les mauvais auspices, à peine venue au monde, aussitôt condamnée à mort. Bienvenue dans un petit village perdu dans ce que je Japon a de plus rural. C’est ici qu’est née Izana, une petite fille qui pour son malheur est née en étant affublée d’une laideur extrême. Cette monstruosité physique la condamne immédiatement à la mort, tout cela à cause d’une légende extrêmement prégnante dans le village… Si elle reste en vie, elle apportera le malheur sur le village tout entier. Heureusement, la petite va être prise en pitié par une âme charitable et sera protégée pendant de longues années…

C’est ainsi qu’Izana survécu à son destin funeste, et qu’elle vécu cloîtrée durant plus d’une décennie… avant de comprendre qu’il y a un extérieur qui grouille de vie. Un dehors où les gens sortent, se rencontrent, s’aiment. Tandis qu’elle doit rester enfermée pour toujours à cause de sa laideur…

Mais et si la légende qui la condamnait avait une part de vérité ? Et si Izana possédait en elle le pouvoir de renverser elle-même son destin ? Et si la vengeance était à portée de main pour faire payer à tous cette injustice ?

Un roman aux thèmes intéressant mais qui manque de rythme…

Même si l’idée de base d’Izana est fort intéressante, sa mise en œuvre est beaucoup plus laborieuse. Le rythme y est très lent, mais surtout il ne se passe guère de choses avant les deux bons tiers du roman.

Il faut toutefois avouer que l’ambiance extrême en huis-clos est très bien faite, notamment les moments avec Chigusa, la seule personne à protéger Izana depuis sa naissance. Ces moments – peu nombreux – sont touchants.

Comme son héroïne, nous sommes enfermés dans une maison du village, puis une grotte… On comprend la rancœur qui habite Izana, cela la dévore peu à peu. Cette mise en scène est tout à fait justifiée, mais ce qui est le moins intéressant c’est la longueur du texte. Le temps qu’elle met à réaliser de nombreuses choses est long…

Ce n’est qu’aux trois quarts du roman qu’Izana découvre son « pouvoir » lié à une mystérieuse couleur…

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Ainsi, Izana est un roman aux thèmes intéressants, mais qui malheureusement n’a pas eu de réelle prise sur moi. Trop lent, une conclusion trop hâtive, cette histoire n’a pas su me capter… dommage car en général j’adore la littérature nippone. Pour les curieux, c’est à découvrir dès l’âge de 14/15 ans.

Chronique : A Good Girl

Un thriller psychologique mené efficacement qui vous réservera quelques belles surprises…

Premier roman de l’auteure américaine Amanda K. Morgan à paraître en France, A good girl vient de paraître aux éditions Lumen. Elle s’est taillé une réputation dans le monde du thriller young-adult.

Une gentille fille bien comme il faut…

« Riley Stone est la perfection incarnée (demandez autour de vous)». Ainsi commence A good girl. Et c’est au quart de tour que commence le roman, écrit du point de vue de la fameuse jeune femme à qui tout réussit : Riley Stone.

Entrecoupé de faits à son propos qui nous éclairent sur sa vie, son parcours, ses projets, voici l’histoire inattendue de Riley : parfaite en surface mais qui cache beaucoup au-dessous…

Un thriller qui réussit à surprendre !

Riley Stone est donc une jeune fille parfaite : bonne élève, douce, attentionnée, toujours prête à faire une collecte de fonds pour une cause perdue. Et elle excelle dans toutes les matières… dont une en particulier qui la passionne : le français. Ou plutôt devrait-on dire, Riley Stone est fascinée par son professeur de français… qui est marié, mais qui semble lui faire de nombreux signes très équivoques.

Quand on a lu pas mal de thrillers (qu’ils soient à destination des ados ou non), on voit venir pas mal de choses : l’intrigue, le comportement des potentiels suspects, etc.

Mais dans A good girl, je l’avoue, j’ai tout de même été surprise. La fin est diabolique et surprenante ! A tel point qu’une seconde lecture peut être effectuée pour voir tous les éléments s’imbriquer jusqu’au final…

J’ai beaucoup pensé aux romans de Cat Clarke (Confusion, Cruelles ou encore Revanche) en lisant A Good Girl. Même tension psychologique, même jeu de dupe, mêmes confusions et volonté de parfois perdre son lecteur jusqu’à l’ultime fin.

La tension monte peu à peu, on dévore au très rapidement les quelques 370 pages que constituent le roman. C’est si bien ficelé que peu à peu, on se laisse prendre au jeu de la séduction… tout comme Riley Stone !

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Impossible de développer plus cette chronique sous peine de spoiler (ou de divulgacher comme on est censé le dire en français). Ce je peux vous en dire, c’est que A good girl est un très bon thriller psychologique. Qu’il peut se lire dès l’âge de 14/15 ans environ, qu’il vaut le détour et qu’il vous réserve une belle surprise.

Chronique : Witch Song – Tome 1

Witch song 01Une nouvelle série pour ados avec pour héroïne la toute dernière sorcière de son espèce

Witch Song est une trilogie ayant pour thème la magie, mais cette dernière ne s’utilise que d’une seule façon : en chantant !

L’auteur de cette saga est Amber Argyle, qui nous vient tout droit des Etats-Unis. Elle a été nommée pour de nombreux prix grâce à Witch Song. Mais elle est également l’auteur d’une autre saga encore non parue en France et qui comprend 7 tomes : Fairy Queens.

Détestée de tous et isolée, voici l’histoire de Brusenna, dernière sorcière vivante

Brusenna est détestée et pire encore, elle est crainte par tous au village. Isolée, sa mère elle-même est partie pour combattre un mystérieux ennemi… pour ne plus jamais revenir… Harcelée, poursuivie parfois par les enfants du village, la jeune fille doit faire face comme elle le peut aux aléas du quotidien. Même de simples courses au village sont une épreuve pour elle tant les gens la regarde de travers et essayent de lui faire un tour pendable…

Mais le plus dur est à venir quand Brusenna découvre qu’elle est poursuivie par des Chasseurs qui en veulent à son existence… Il semblerait qu’elle fasse partie d’un puzzle dont les enjeux la dépassent totalement. Sa mère a beau être une sorcière, elle ne lui a jamais rien enseigné concernant la magie, même avant mystérieux son départ…

Un premier tome aux qualités très insuffisantes

Malgré quelques idées originales, le ce premier tome ne recèle pas assez de points positifs pour l’apprécier vraiment.

En effet, le premier point noir est l’héroïne de ce roman, Brusenna. Trop niaise, trop capricieuse, elle fait toujours exactement l’inverse de ce qu’on  lui conseille. Il y a une route sombre à ne pas prendre ? Elle y foncera. Elle doit faire très attention à ne pas montrer son argent ? Elle s’empêchera de le dépenser… Cet esprit de contrariété est très agaçant tout au long de la lecture.

En ce qui concerne l’histoire en elle-même, le tout reste très classique. Il ne suffit pas que la magie se fasse en chantant pour révolutionner le genre. En effet, le système magique créé reste très habituel et ne nous plonge pas dans un univers remarquable, dommage.

De plus la trame de l’intrigue et ses ramifications sont malheureusement très prévisibles. On sait très vite où l’on va, il y a peu de suspense, et les personnages que l’on croise ne créent pas un grand sentiment d’attachement.

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Cette lecture du premier tome de Wich Song nous laisse donc un sentiment très mitigé. Trop d’archétypes servant un scénario extrêmement classique… Affaire à suivre avec les deux tomes suivants, peut-être y aura-t-il une surprise ? J’avoue être assez sceptique sur la question, mais nous aviserons. Dès 13 ans.

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Chronique : The Book of Ivy – Tome 2 – The Revolution of Ivy

the-book-of-ivy-2-the-revolution-of-ivySuite et fin d’une dystopie mélangeant exil, dictature, jeux de pouvoirs et survie…

Amy Engel est une auteur d’origine américaine. The Book of Ivy est sa première série de livres pour ados qui comprend deux tomes : The Book of Ivy et The Revolution of Ivy. L’histoire a beau être assez simple, elle fonctionne bien car elle est efficace.

Après les hautes sphères du pouvoir, l’exil

A la fin du premier tome, nous laissions Ivy sur une conclusion très dangereuse. Tout juste exilée de Westfall pour haute trahison, la jeune femme se doit de survivre malgré l’hiver qui approche. Mais cela s’annonce extrêmement difficile et dangereux car elle est du même côté de la barrière que des violeurs et des tueurs… Pourra-t-elle s’en sortir ? Quel nouveau but Ivy peut-elle se fixer dans ce monde de silence et de précarité ?

Un roman qui va droit au but

On appréciera l’efficacité qu’a réussit à mettre Amy Engel dans sa courte saga. Jamais de longueurs dans la narration, des dialogues précis, simples, efficaces. On comprend le succès de la saga tant elle se lit vite.

Les sentiments de la jeune femme sont à la fois simples à comprendre, et surtout, on les ressent au même titre qu’elle. On a peur pour sa vie et pour son intégrité physique, on craint le froid et la faim avec elle… On se prend également d’attachement pour le fameux couple Ivy/Bishop qui réussira à être développé de façon très intéressante malgré les obstacles au fil des pages !

La trame est ainsi très classique et on s’attend à pas mal de choses tout au long de ce roman qui se révèle assez prévisible, mais pas décevant. La seconde partie est celle qui réussit le plus à étonner le lecteur par ses enchainements de révélations… Nous faisons la découverte d’une ville de Westfall absolument transfigurée et traumatisée dont le déclencheur n’était autre… qu’Ivy !

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C’est donc une belle réflexion sur la politique, la société et ses diktats sous couvert de proposer un roman young-adult. En effet, la saga d’Ivy a beau proposer une duologie divertissante et efficace, elle pousse également à s’interroger et réfléchir. Ils posent également une question : une personne peut-elle tout changer ? A classer avec Hunger Games, Divergente, Dualed ou encore La Sélection.

On sent qu’Amy Engel n’en est qu’aux prémices de son œuvre, il faut donc la suivre de près !

Chronique : The Library Jumpers – Tome 1 – La voleuse de secrets

la-voleuse-de-secrets-1Un premier tome où magie et secrets sont liés inextricablement… et cela de manière passionnante !

Brenda Drake est une auteure d’origine américaine. Son roman La Voleuse de Secrets est le premier tome d’une saga nommée Library Jumpers. Il s’agit de son tout premier ouvrage à paraître en France.

Un nouvel univers magique s’ouvre à nous…

Imaginez que vous ayez la possibilité de voyager partout à travers le monde et plus encore grâce à un livre. Cela est possible ! Et nous ne parlons pas ici de la « simple » lecture qui vous transporte, mais bien de magie. Passez ainsi d’une bibliothèque à une autre en un clin d’œil, et cela quelle que soit la distance !

C’est ce qu’il va arriver à Gianna, une adolescente qui adore la lecture et les livres poussiéreux. Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’en découvrant cet univers magique en toute innocence, elle allait au devant de bien des dangers… et de réponses concernant sa famille qui semble être tout sauf ordinaire… Magie, prophéties, apprentissage, tous les éléments sont réunis pour créer une intrigue bien bâtie !

Un premier tome immersif et bien construit 

Toute incursion dans une nouvelle saga mêlant intrigues et magie est toujours risquée, on a toujours la crainte de tomber sur un énième livre racontant la même histoire avec un peu d’imaginaire pour faire passer le tout… Mais je vous rassure, La Voleuse de Secrets recèle bien assez de bonnes idées à lui tout seul, on a ici affaire à un bon premier roman.

La magie créée par Brenda Drake est très fournie, il n’est pas uniquement question de vols de secrets, et de globes de magie. Cela n’est que l’avant-goût d’un univers fouillé qu’elle commence déjà à densifier dès la seconde moitié de son roman.

On fait par ailleurs la connaissance d’étranges (et attachantes) créatures diaphanes à l’allure très humaine : les Laniars. Certaines légendes de vampires seraient directement inspirées par leur existence, à l’époque où ils vivaient encore parmi les humains, sans se cacher.

Histoires de filiations, complots, enfants cachés et élevés dans le plus grand secret, cela n’est qu’un petit aperçu de ce que va vous proposer cette nouvelle série ancrée dans un imaginaire fort et séduisant.

Seul défaut assez gênant pour moi, l’auteure ne prends pas assez de temps pour détailler et creuser ses personnages pour les rendre uniques. Ainsi, lorsqu’on les recroise quelques centaines de pages plus tard, on a oublié de qui il s’agissait ainsi que son rôle au sein de l’intrigue. On s’y retrouve malgré tout au final, mais c’est assez inconfortable à la lecture et cela m’est arrivé quelques fois…

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Pour ceux qui ne savent plus quoi lire après les sagas telles que Gardiens des Cités Perdues ou encore Hex Hall, c’est juste parfait ! Seul souci, je veux déjà la suite ! Patience, le second tome sortira en début d’année 2017, il faudra donc attendre encore un peu pour le voir naître en France.

Enfin, j’adresse une mention toute particulière à la couverture que je trouve tout simplement magnifique !

Chronique : Gardiens des Cités Perdues – Tome 3 – Le Grand Brasier

gardiens-cites-perdues-3Une suite captivante et enlevée, à la hauteur des précédents tomes de la saga !

Nous voici de retour dans le monde merveilleux de la saga fantastique pour la jeunesse Gardiens des Cités Perdues. Nous en sommes au troisième opus sur les cinq prévus aux États-Unis (le cinquième sort en novembre 2016 en VO). Les retrouvailles avec les personnages nombreux et fouillés de la saga se fait facilement, même après une longue pause entre le tomes.

Shannon Messenger est l’auteur de cette belle saga fantastique pour la jeunesse, mais elle a également écrit une autre série nommée Let the sky fall, également en cours de parution aux éditions Lumen. Retenez bien son nom, car elle est très douée !

Le monde des elfes en plein bouleversement

Sophie avait découvert avec naïveté et émerveillement le monde si beau et parfait des elfes… Mais cette image s’effrite peu à peu à cause des nombreuses menaces qui planent sur la société elfique. Le contexte devient difficile, la menace constante.

La société des elfes elle-même si compréhensive et altruiste commence à se méfier de la talentueuse et belle Sophie. Une personne avec autant de dons dérange, surtout si elle n’est pas contrôlable…

Ce troisième tome est le signe de grands changements, mais pas nécessairement bons pour Sophie et ses amis.

Une intrigue qui s’obscurcit et gagne en densité

Après presque un an de pause, je retourne avec un plaisir fou dans le monde magique de Gardiens des Cités Perdues. La remise en mémoire des enjeux et des personnages et au final très aisée, chose que je n’aurais pas imaginée au départ… Mais ça se dévore, et sans mal !

Shannon Messenger nous fait le plaisir de nous fournir avec ce troisième tome plus de 600 pages de bonheur, et c’est en quelques jours à peine que l’on termine (déjà !) l’ouvrage.

L’intrigue gagne en noirceur, certains personnages et peuples encore jamais rencontrés font leur arrivée et gagnent peu à peu en importance. On en apprend encore un peu plus sur la magie qui entoure l’univers des elfes, mais également celui des ogres ! La pyrochinésie – cet art magique interdit – nous est ici pleinement développé dans toute sa dangerosité et donne d’ailleurs son nom à l’ouvrage. Les pouvoirs de Sophie quant à eux semblent n’avoir aucune limite, et on découvre avec émerveillement tout ce qu’elle peut réaliser…

Mais surtout, l’univers et la société elfe commencent à se déliter, devenir instables. Ce qui était au début de la light fantasy et de l’aventure se transforme en complots d’ordre politique et guerre secrète. Une nouvelle forme de société occulte fait d’ailleurs son apparition en plus du fameux Cygne Noir…

Disparitions inquiétantes, décisions politiques préoccupantes, morts prématurées… c’est un climat de guerre silencieuse qui règne sur le monde magique qui nous a été si merveilleusement dépeint par le passé.

Heureusement, on retrouve les personnages si attachants qui nous on tant fait rire et sourire précédemment. L’alicorne Silveny (et sa façon originale de dialoguer), mais aussi ce farceur de Keefe et le séduisant Fitz sont toujours de la partie. De même que l’un de mes personnages préférés au charisme fou et au charme très relatif : le gobelin de garde du corps de Sophie et ses manières brusques pour la protéger. Ce sera également l’occasion d’apprécier certains personnages vus précédemment mais plus développés dans cet opus-ci.

Nos jeunes héros vont devoir mûrir bien plus vite que prévu, on sent bien que ce tome est une passation vers l’âge adulte avec des enjeux d’un tout autre calibre…

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Si vous avez soif d’aventures, de révélations en chaine, de surprises et de magie à haute dose, Le Grand Brasier sera à la hauteur de vos espérances ! C’est un troisième tome explosif et passionnant dont on ressort émerveillé… avec une furieuse envie de se jeter sur la suite ! Et ouf, elle est déjà sortie (en juin 2016)…

Pour ceux qui n’auraient pas encore sauté le pas, j’espère que cette chronique aura su vous convaincre. Gardiens des Cités Perdues est à mettre dans votre bibliothèque, juste entre les Harry Potter de J.K. Rowling et La Croisée des Mondes de Pullman. C’est une des rares saga qui fait preuve d’autant de vie, de réalisme, et de magie tout à la fois.

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Chronique : Forget Tomorrow – Tome 1

forget-tomorrowRarement un titre de roman aura aussi bien porté son nom !

Il est paru en janvier 2016 aux éditions Lumen, et cette lecture d’anticipation à de quoi fédérer de très nombreux lecteurs… Forget Tomorrow, c’est un roman futuriste haletant doublé d’un thriller. Le tout porté par une idée diabolique et visionnaire (c’est le cas de le dire…). Le second tome de la saga paraîtra en fin d’année aux États-Unis sous le titre Remember Yesterday.

Un souvenir du futur pour gage d’un avenir radieux…

La société a été totalement bouleversée depuis que le premier souvenir du futur nous est parvenu. Désormais, lorsqu’on est majeur, on reçoit un souvenir envoyé par notre futur nous. C’est ce souvenir qui nous détermine et nous ouvrira un avenir radieux… ou non. Soigneusement sélectionné par votre vous du futur, son choix est absolument crucial. C’est d’ailleurs ce que va constater Callie, qui vient tout juste d’avoir 17 ans et dont le souvenir du futur est aussi impensable que terrible. Là où les autres se voient champions olympiques, parents accomplis ou banquiers, Callie elle se voit en train de tuer de sang froid… sa chère et tendre sœur Jessa.

Pourquoi sa future elle commettrait-elle un tel acte, elle qui aime tant sa petite sœur ? C’est ce que Callie va tenter de découvrir… mais les obstacles sont nombreux, à commencer par les limbes, la Présidente Dresden et toutes les forces d’Eden City réunies.

Un premier tome rythmé et accrocheur malgré quelques longueurs

Pour ceux qui aiment les jeux de pistes temporels quelque peu torturés, Forget Tomorrow pourrait bien être votre prochaine lecture !

L’éditeur mentionne la nouvelle de Philip K. Dick Minority Report qui se base sur la punition de crimes non encore commis. En effet, l’idée est la même ici concernant Callie qui se voit envoyée directement en prison pour un crime futur… Mais dans Forget Tomorrow, la solution est encore plus retorse et malsaine, et même violente. J’ai ainsi trouvé le traitement de l’idée très réussit et bien poussif comme j’aime avec force détails et précisions sur le système créé.

Le seul bémol à apporter serait à mettre au niveau de la justification de toutes ses atrocités. On apprend les motivations de la Présidente Dresden qui ordonne des choses aussi absurdes que terribles, mais on ne comprend pas pourquoi. L’explication donnée est un peu trop « facile » et j’espère en voir une autre plus profonde et justifiée dans le second tome. Car pour le moment elle tient juste le rôle de la grande méchante de l’histoire.

En ce qui concerne le rythme pur de l’histoire le début et la fin sont les meilleurs moments de lecture. Il y a un petit passage à vide en milieu de roman qui essouffle un peu l’intrigue générale. L’auteur essaye dans ce passage plus lent de créer un relationnel plus profond entre les personnages. Cela fonctionne certes, mais c’est parfois un petit peu trop sentimental à mon goût…

Dernière petite remarque, j’ai vu que le nom de l’assistante de la Présidente est MK. MK, c’est aussi le nom d’un programme visant à développer des techniques de manipulations mentales. Le nom exact du programme est MK-Ultra, mais il y en a bien d’autres avec le dénominateur commun MK : MK-Naomi, MK-Often… Tous ont étés créés par la CIA. Le nom de cette mystérieuse assistante revêt-il une symbolique particulière ? J’aurais tendance à dire que oui, surtout qu’on en sait au final très peu sur elle… Affaire à suivre !

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Le meilleur dans ce roman, c’est donc son idée principale et la façon dont elle est exploitée. Callie est une héroïne forte et inventive que l’on prend plaisir à suivre au fil des pages ! Même si parfois elle est un peu fleur bleue… Forget Tomorrow est donc un bon roman d’anticipation malgré quelques petites faiblesses qu’on lui pardonne facilement. C’est donc avec une grande fébrilité que l’on aimerait avoir le mot de la fin ! Courage, car la sortie française n’est pas encore annoncée…

Chronique : The Generations – Tome 1 – Alive

Alive 1Un premier tome se jouant des codes du suspense… en mélangeant de nombreux genres !

Premier tome de la série young-adult The Generations, voici Alive de Scott Sigler, paru aux éditions Lumen en février 2016. Très mystérieux, empli d’indices et de fausse pistes… à vous de vous faire votre propre idée de ce qu’est l’univers d’Alive et ce qu’il vaut… Car vous ne saurez rien tant que vous ne l’aurez pas lu vous-même !

Un groupe d’adolescents sortis d’un long sommeil…

Ils ne savent pas où ils sont, ni quand ils sont, ni même qui ils sont. Tout ce qu’ils savant c’est qu’ils sont là, avec des symboles différents marqués sur le front, des couloirs partant dans tous les sens à perte de vue et… aucun objectif. Voici le début succin et mystérieux d’Alive, qui va vous entraîner sur plusieurs centaines de pages dans un huis-clos sous tension où la surprise peu se trouver à chaque angle mort…

« Une petite faveur »

Voici le nom de la toute dernière partie de l’ouvrage, là où Scott Sigler s’adresse directement à ses lecteurs, mais également à la presse et aux bloggeurs, booktubeurs etc. L’auteur tient tout particulièrement à ce que l’on évite les spoilers et autres révélations qui gâcheraient l’intrigue, et on le comprend.

En effet, Alive tire toutes les ficèles du roman à suspense et plus encore. Les chapitres sont en général assez courts et se concluent sur un rebondissement assez retentissant obligeant le lecteur à lire la suite, etc.

Sans révéler quoi que ce soit – pour préserver les vœux de l’auteur et la force principale de l’œuvre – je dois avouer avoir été assez déçue de la plupart des retournements de situations créés. Je m’attendais à beaucoup plus car le marketing (très malin) créé par l’auteur autour de son œuvre nous oblige à nous attendre à quelque chose de sinon phénoménal au moins original. Et pourtant, quand on a lu une certaine quantité de romans issus de l’imaginaire (science-fiction, fantastique, anticipation…), les rebondissements d’Alive ne sont pas suffisants pour vraiment surprendre.

Je ne dis pas que le contenu du roman est facile à deviner, car ça n’est pas le cas, je n’avais pas trouvé le secret qui concerne l’univers dans lequel évoluent les personnages. Mais je m’attendais à quelque chose de plus retentissant, d’incroyable et c’est au final assez commun. Impossible d’en dire plus, bien entendu, mais le débat peut très bien s’ouvrir ici (en bas d’article).

Ce que je pense, c’est que quand on joue à ce point sur le suspense et les cliffhangers, il faut vraiment assurer le spectacle derrière. Et ici, on découvre un bon roman ado, dont on veut découvrir la suite, mais pas récit à ce point haletant.

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Le mieux est encore que vous vous fassiez votre propre avis sur la question ! Pour ne pas spoiler, disons qu’Alive plaira certainement aux lecteurs avides de fantastique, de suspense et de science-fiction…le tout dans une ambiance à huis-clos à couper au couteau.

Pour l’atmosphère, on pense assez vite à la saga de James Dashner, Le Labyrinthe, ce qui n’est déjà pas si mal non ? Et puis, on veut tout de même savoir où Scott Sigler veut nous emmener maintenant que le décor est posé…