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Chronique : Le meurtre du Commandeur tome 1 & 2

Une magnifique saga étrange et mémorable écrite par le grand auteur japonais Haruki Murakami

On ne présente plus Haruki Murakami, un auteur aussi prolifique que passionnant dont quantité d’ouvrages ont connu un beau succès.
Les chroniques de l’oiseau à ressort, Kafka sur le rivage, Le passage de la nuit… Il est également essayiste et traducteur. Il a également tenu pendant de nombreuses années un bar jazz, car c’est un mélomane passionné.

Le Meurtre du Commandeur est une série de deux volumes parue en 2018 aux éditions Belfond. Elle était très attendue en France et a remporté un énorme succès au Japon à sa parution (comme toujours avec une nouveauté de cet auteur).
Depuis, les deux tomes sont parus en poche chez 10/18.

Un artiste peintre qui vit reclus, concentré sur son art

Voici une histoire qui commence comme toujours dans un environnement normal, mais qui peu à peu va « glisser » vers autre chose…
On y découvre un peintre qui vit de son travail. Il est très peu productif, mais n’a pas besoin de beaucoup pour subvenir à ses besoins. Son œuvre est assez rare et recherchée par un petit cercle d’amateurs.

Mais un jour, son quotidien calme va être bousculé par une commande bien particulière. Un riche homme d’affaires nommé Wataru Menshiki veut que le narrateur fasse son portrait. Et depuis cette demande, il se passe des choses minuscules mais bien étranges dans son quotidien… A commencer par la découverte d’un tableau magnifique mais très étrange…

Du bizarre, de l’étrange… du grand Murakami !

« J’étais rassuré de voir que je n’étais pas fou et, en même temps, je ne pouvais nier que les mots de Menshiki avaient bel et bien transformé l’irréalité suggérée jusque-là comme possible en une réalité, provoquant par conséquent un léger décalage dans la jointure des mondes.« 

En cette seule phrase, on retrouve ce qui va caractériser l’entièreté de ces deux romans, et plus largement l’œuvre de Murakami dans son ensemble. Ce basculement lent mais certain vers autre chose… d’étrange et d’irréel.

J’ai adoré le premier des deux livres qui composent la saga car tant qu’on ne sait pas à quoi on à faire, c’est assez exaltant. Le bruit de cette clochette qui perturbe tous les soirs le narrateur, les découvertes étranges qu’il va faire…
Tout s’installe très lentement, mais jamais on ne s’ennuie, Murakami nous plongeant dans le monde de la peinture et de ses arcanes avec délices. On en apprend plus sur les différentes techniques utilisées par le narrateur, sur l’histoire de la peinture nippone et son importation en Europe et quantité d’autres choses.

Alors, qu’en est-il du second tome ? Étant donné la fin du premier, il est impossible de lâcher l’histoire en plein milieu, ce qu’il s’y passe est bien trop captivant. Mais on bascule dans quelque chose de totalement différent en terme de genre, de style. J’ai beaucoup pensé au mythe d’Orphée en lisant cette seconde partie. Une réécriture très libre et bien étrange, certes, mais assez flagrante selon moi.

Même si j’ai clairement préféré le premier tome, le second est indispensable à la résolution de cette histoire bien étrange. Et comme toujours, c’est un véritable régal de se plonger dans l’imaginaire de Murakami.

Je ne saurais que vivement vous conseiller de découvrir cette duologie qui mérite le détour pour son ambiance extraordinaire. Étrange et fascinante, elle plaira à tous types de lecteurs et saura en déstabiliser plus d’un !

Chronique : Vinegar Girl

Un roman merveilleux au message fort, un énorme coup de cœur…

Anne Tyler est une autrice américaine à l’œuvre considérable. Elle a notamment écrit Une bobine de fil bleue, Leçons de conduite, ou encore La danse du temps. Vinegar Girl est initialement paru aux éditions Phébus avec de sortir en poche chez 10/18.

L’histoire d’une jeune femme passionnée et indépendante

Kate est la fille du Dr Battista, un scientifique plongé corps et âme dans son travail depuis de nombreuses années. Ce dernier est suppléé dans ses recherches par son assistant Pyotr, une aide aussi précieuse qu’indispensable qui va devoir partir si il ne trouve pas une solution pour renouveler son visa…
Et c’est là qu’une idée « géniale » vient à l’esprit du Dr Battista, et si il demandait à sa fille Kate de se marier avec Pyotr ? Juste le temps de voir ses recherches aboutir, bien sûr. Mais il y a un obstacle de taille : Kate. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle digère très mal la demande de son père et la refuse en bloc.
C’est alors que Pyotr va tenter à sa façon maladroite de convaincre Kate… peine perdue ?

Magnifique, drôle, frais, une lecture inoubliable !

Pour ceux qui connaissent bien l’œuvre de Shakespeare (ce qui n’est pas mon cas), sachez que Vinegar Girl est une réécriture contemporaine de La mégère apprivoisée de William Shakespeare. Je vous rassure, pas besoin d’avoir lu la pièce pour savourer pleinement ce roman.

Entrer dans cette histoire est facile, et une fois dedans, on ne la lâche plus ! Le résumé peut sembler fleur bleue, mais l’intrigue de Vinegar Girl et son message sont beaucoup plus profonds qu’on peut le croire au premier abord.

Pour moi ce fut une véritable révélation. Je ne vous déflorerais pas l’histoire, mais sachez que le message final est génial. Beau, empli de positivisme sans tomber dans le feel-good niais. C’est d’ailleurs tout le contraire.

L’une de mes choses favorites dans ce roman, outre son histoire et son message, ce sont ses dialogues savoureux. Drôles, plein d’esprit, ils enchantent le texte…

« Vous êtes une femme très indépendante et vous avez des cheveux qui évitent les coiffeurs et vous ressemblez à une danseuse.

N’en faites pas trop.

Une danseuse de flamingo.

Ah, de flamenco »

Ci-dessus, un petit extrait des nombreux dialogues entre Kate et Pyotr. Ils vous feront sourire, peut-être même rire, qui sait ? Cela n’a pas du être facile à traduire pour Cyrielle Ayakatsikas, la traductrice car Pyotr fait quantité de fautes. Il use des expressions parfois n’importe comment, se trompe de mot, de contexte… Ce qui le rend aussi drôle que terriblement attachant. Surtout quand on sait à quel point il est doué dans son domaine, le voir si maladroit est étonnant !

Pour toutes ces raisons et quantité d’autres encore, je vous conseille vivement de découvrir Vinegar Girl. C’est une belle lecture, originale, drôle et mémorable… Foncez, vous ne le regretterez pas !

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Chronique : Ubik

Si vous n’avez encore jamais lu de roman de Philip K. Dick, Ubik pourrait bien vous faire basculer dans la réalité parallèle de cet auteur hors du commun !

Philip K. Dick. Son nom évoque quantité d’œuvres de toutes sortes, toutes incroyables, inclassables, mémorables. Que ce soit sous forme de nouvelle (il a en écrit une quantité incroyable) ou de romans, Philip K. Dick sait créer un monde bien à lui. Sa façon d’écrire, sa simplicité mélangée à une idée de génie font toujours mouche.

J’ai lu des dizaines de ses nouvelles, dont certaines m’ont marquées pour le reste de ma vie : Souvenirs à vendre, Un jeu guerrier, Nouveau modèle, ou encore L’imposteur… pour ne citer qu’elles. Nombre d’entre elles ont d’ailleurs été adaptées au cinéma : Minority Report, Impostor, Total Recall

Ubik était ma toute première incursion dans ses romans. Et je pense que cet ouvrage est la quintessence même de son style et des sujets qui sont si chers à Philip K. Dick. L’altérité, la perception de la réalité déformée par le prisme de son auteur…

Quand on sait qu’en plus Ubik n’était même pas considéré par son créateur : « Je commençais vraiment à me répéter. Il devenait évident que […] je n’avançais plus. Ubik a été une tentative désespérée pour progresser » (source : Simulacres et illusions, monographie dirigée par Richard Comballot aux éditions ActuSF, une vraie bible sur l’œuvre de Philip K. Dick).

Un roman psychédélique où il faut adhérer au parti de ne rien comprendre…

Dès les premières pages, les enjeux nous dépassent. Il est question de moratoriums Suisses, de précogs qui voient l’avenir mais ne peuvent le changer, de psis, d’agents disparus qui deviennent dangereux…

Ce n’est pas grave. On prend une ample respiration et on se laisse porter par la vague d’imagination de Philip K. Dick. Il faut lâcher prise… et si vous y réussissez, vous allez vous régaler. Et vous prendre un véritable parpaing littéraire tellement c’est fou.

… et lire à travers les lignes pour comprendre le tableau d’ensemble

J’ai déjà lu pas mal de classiques de sf qui forcent le lecteur à accepter des postulats fous : Neuromancien (que j’ai trouvé illisible et qui a inspiré Matrix notamment), du Dan Simmons avec Hypérion

Mais avec Philip K. Dick il faut encore plus lâcher prise. Accepter le fait que l’on ne comprend rien, mais que peu à peu, ça va venir. Ou pas. Car comme toujours avec cet auteur, on ne sait jamais vraiment ce qui relève du vrai ou du songe…

Impossible d’en dire plus à ce stade, car Ubik est difficile à résumer. Mais il est question d’une bataille d’entreprises recrutant des psis (des hommes et des femmes aux pouvoirs hors du commun), de jeu de pouvoirs, de la vie après la mort…

Et puis, ce titre : Ubik. Que signifie-t-il ? Pourquoi un nom aussi bizarre ? Pourquoi est-ce si important d’en avoir ? Vous en saurez plus, mais il vous faudra être patient.e.s car la réponse n’est pas pour tout de suite.

Ainsi, malgré quelques exigences en début d’histoire, Ubik se lit étonnamment bien. Très bien même. Si vous n’avez jamais lu de livre de cet auteur avant, je vous conseille toutefois de découvrir son œuvre par le biais de ses nouvelles (la plupart sont chez FolioSF et J’ai Lu), qui sont incroyablement percutantes.

Si vous souhaitez absolument découvrir Philip K. Dick par le biais de ses romans, Ubik sera parfait !

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Ces livres que je n’ai pas réussi à terminer #6

Parfois, pour de très diverses raisons, on n’arrive pas à terminer un livre… Trop dense, trop compliqué, écriture déplaisante, pas le bon moment aussi, cela arrive. On pose l’ouvrage et… parfois on ne le reprend jamais ! C’est ce qui m’est arrivé avec quelques rares ouvrages que je vais vous présenter, tout en essayant de vous dire pourquoi ça n’a pas fonctionné avec moi. Bien entendu, tout cela est extrêmement subjectif…

La vie volée de Jun Do – Adam Johnson – Points

Prix Pulitzer 2013, rien de moins pour cet ouvrage. Il traite de la Corée du Nord et de sa « politique » cruelle voir inhumaine envers tout ennemi du parti (qu’il soit Nord Coréen ou autre d’ailleurs). C’est un livre extrêmement intéressant car il dissèque la façon de faire en Corée du Nord, la réalité du pays et sa violence… On y suit Jun Do (jeu de mot avec John Doe ? qui aux Etats-Unis est le nom que l’on donne aux cadavres non identifiés. Jun Do n’étant qu’un petit pion dans le grand rouage d’un pays aux mécanisme écrasants, je pense que c’est en tout cas l’effet recherché).

Cette mini-chronique n’est pas là pour dire que ce livre n’est pas bien, au contraire… Seulement, je n’ai pas réussit à le continuer, j’ai laissé tomber au bout de 200 pages. Pourquoi ? Trop dense pour moi, beaucoup trop d’informations, difficulté à entrer dans l’histoire bien qu’elle soit simple.

Cela ne retire en rien le fait que ce roman soit très intéressant ! Seulement, je n’avais pas le niveau ou la concentration nécessaire pour l’apprécier dans son entièreté…

Difficile pour moi d’en dire plus car j’ai abandonné cette lecture il y a des années maintenant, et ce n’est que maintenant que j’en rédige un petit à-propos…

Quoi qu’il en soit, si vous cherchez des ouvrages plus accessibles sur la Corée du Nord, son histoire et sa façon de faire, vous avez l’excellent recueil de nouvelles de Bandi chez Picquier : La dénonciation. Un tout autre style, certes, mais extrêmement facile d’accès pour mettre un premier pied dans l’histoire de ce pays à nul autre pareil.

Ce que savait Maisie – Henry James – 10/18

Considéré comme un très grand classique de la littérature américaine, ce roman ne m’a absolument pas atteinte. Malheureusement.

La traduction est assurée par Margueritte Yourcenar, et beaucoup semblent en dire qu’elle n’est pas bonne. De mon point de vue et sans aller jusque là, on peux clairement en dire qu’elle est très datée (1980, plus de 81 ans !) et le texte parfois tarabiscoté, superfétatoire. Peut-être l’ouvrage serait-il plus attrayant avec une nouvelle traduction, ce qui ne serait pas du luxe !

On voit régulièrement de nouvelles traductions paraître (et des textes plus récents tels que Légendes d’Automne de Jim Harrison, paru initialement en 1981, alors pourquoi pas pour ce texte afin de le rendre plus accessible ?

Je pense que je suis passée à côté en partie à cause de cela, car l’histoire en elle-même est très intéressante – et triste aussi – des parents égoïstes, qui ne soucient que bien peu de leur fille qu’ils considèrent comme une charge, rien d’autre. Ils vont tout faire pour la passer pousser dans les bras de l’autre afin de vivre leur vie… Et cette pauvre petite Maisie assiste à ce combat où tous les coups sont permis pour ne plus assumer son rôle de parent déjà inexistant…

Je retenterais peut-être la lecture de cet ouvrage le jour où il sera de nouveau traduit, j’espère que cela arrivera un jour, espérons.

Yaak Valley, Montana – Smith Henderson – Belfond

Ce qu’il y a d’étrange avec ce livre, c’est qu’il avait tout pour me plaire : l’Amérique profonde et rurale, sa pauvreté, ses laissés pour compte…

L’atmosphère y est prégnante, d’un réalisme fort. On y suit un assistant social qui voit de tout et tente tant bien que mal de recoller les morceaux de ces familles en lambeaux pour diverses raisons. Alcool, pauvreté, drogue, maltraitance…

Et malgré la puissance de ce texte, j’ai abandonné à presque la moitié du roman. Pourquoi ? J’ai été quelque peu lassée, je ne voyais pas où l’auteur m’emmenais, et ça m’a gênée.

Je regrette de ne pas avoir su apprécier ce livre à sa juste valeur, mais il n’est peut-être pas fait pour moi. Dommage…

Aliens – Ce que la science sait de la vie dans l’univers – Sous la direction de Jim Al-Khalif

Voici un livre de vulgarisation scientifique qui traite des probabilités qu’il y ait une vie ailleurs que sur Terre dans notre vaste univers. Sujet aussi vaste qu’intéressante. L’ouvrage se propose ainsi de recueillir le sentiment, l’expérience et l’analyse de scientifiques aux spécialités fort différentes : chimiste, physicien théoricien, cosmologiste, généticien… quantité de métiers scientifiques sont ici représentés.

Ainsi, chacun présente du point de vue de sa spécialité quelles pourraient être les formes de vies extraterrestre possibles. Ou leur probabilité, ou comment elles fonctionneraient d’un point de vue physiologique.

Tout cela est très intéressant, mais… les différentes parties (écrites chacune par un auteur différent) sont extrêmement inégales. Certaines sont très intéressantes, et d’autres aucunement mises en valeur… Certains des contributeurs ne savent tout simplement pas vulgariser, ce qui donne un texte très indigeste à lire par moments. Et c’est fort dommage car ça a gâché l’enthousiasme que j’avais pour ce livre…

J’ai tenu jusqu’au trois quarts avant de jeter l’éponge. Pourtant, j’adore les ouvrages de vulgarisation scientifique : Michaël Launey, Stephen Hawking, James Gleick… Mais là, il y a trop d’inégalité dans les différentes parties traitées. Certaines sont passionnantes car l’auteur réussit à se mettre au niveau du lecteur lambda (ce que je suis), et d’autres partent trop vite et trop loin… tellement qu’il est impossible de les suivre sans de solides bases, notamment en chimie… (personnellement je ne comprends déjà pas le schéma de Lewis, alors le reste…).

Dommage, mais ce n’est pas ce que j’appellerais un ouvrage de vulgarisation. Et je pense que ceux qui en savent déjà beaucoup sur le sujet ne trouverons pas leur compte non plus… J’ai comme l’impression que cet ouvrage va avoir de la difficulté à trouver son public, mais peut-être me trompe-je.

Un tardigrade, l’une des stars de la famille des extrémophiles.

Chronique : L’étrange bibliothèque

Un roman encore plus étrange que ce à quoi nous a habitué Haruki Murakami !

Haruki Murakami est un auteur japonais que l’on ne présente plus. Il a notamment écrit Kafka sur le rivage, Le passage de la nuit, 1Q84 (trois tomes), Des hommes sans femmes (son dernier recueil de nouvelles en date).

Son univers est toujours à la frontière des genres et des mondes, et avec L’étrange bibliothèque, il ne fait pas exception ! Cette nouvelle est illustrée par l’allemande Kat Menschik, c’est la troisième fois qu’ils collaborent ensemble. Les deux fois précédentes, c’était pour les livres Les attaques de la boulangerie (deux nouvelles absolument géniales !) et Sommeil, toujours chez Belfond et 10/18.

Une exploration surnaturelle qui tourne mal

Tout commence lorsqu’un jeune garçon se rend à la bibliothèque… et qu’il demande à emprunter trois ouvrages… Qui ne sont consultables que sur place ! C’est ainsi que l’horreur commence !

Sous couvert de l’emmener dans une salle pour consulter les livres, le gardien de la bibliothèque l’emmène dans une cellule et l’enferme… avec une étrange jeune fille. Avec parfois un homme-mouton qui passe par là…

Une nouvelle franchement inquiétante

Pour avoir lu beaucoup de romans japonais et plus particulièrement ceux de Haruki Murakami, je sais que les auteurs nippons adorent l’étrange. Le bizarre, le malsain, le dérangeant. Mais j’avoue être quelque peu passée à côté de cette histoire par trop étrange et qui m’a semblé être sans queue ni tête.

Là où Les attaques de la boulangerie et Sommeil avaient un côté absurde, mais tangible, L’étrange bibliothèque part dans tous les sens sans vraiment nous révéler ses intentions. Cependant, il y a bien une chose que l’on ne peux pas retirer à cette histoire : c’est son ambiance hypnotique. On a envie de savoir où ça nous mène, ce qu’il va se passer…

Quant aux illustrations, elles sont magnifiques et méritent le détour. Elle fusionnent parfaitement avec l’atmosphère de la nouvelle.

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En somme, L’étrange bibliothèque est un roman inclassable et bizarre que je n’ai pas su apprécier. Mais je suis certaine que beaucoup de personnes l’apprécieront pour son ambiance unique et son histoire à faire peur…

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