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Chronique BD Jeunesse : La belle aux ours nains

La belle aux ours nains

Attention : contes de fées détournés !

Bienvenue dans le monde tout beau mais pas toujours rose d’Emile Bravo et de sa belle aux ours nains. Entre la bd et l’album pour la jeunesse, ce livre enchantera aussi bien les jeunes lecteurs (dès 5-6 ans) que les très grands : bienvenue dans le monde des contes de fées complètement revisités !

Alors, c’est l’histoire d’un ours nain… non, en fait ils étaient sept ; et un beau jour ils retrouvent leur sept petits lits envahis par une géante. Il va falloir s’en débarrasser, et vite, alors quelle meilleure idée que celle de lui trouver un prince ? C’est ainsi qu’un des sept ours se nain se lance en quête d’un prince. Beaucoup de rencontres inattendues sont au rendez-vous : un homme transformé en cochon, une belle fée qui en a marre des hommes ou encore un prince transformé en oiseau bleu.

Le dessin et l’humour d’Emile Bravo font tout simplement merveille, les double-sens de lecture donnent autant de plaisir au lecteur parent qu’à l’enfant. Le dessin est fin, soigné, les mimiques des personnages sont vraiment drôles.

En somme, que du beau monde pour cet album qui entremêle plus de cinq contes différents, Blanche-Neige, les trois petits cochons, boucle d’or, cendrillon… à vous de les retrouver !

 9/10 

La belle aux ours nains inside

Soirée P’tites Poules au Musée en Herbe !

Pas de poules mouillées au poulaillerA l’occasion de la sortie du 11ème album des aventures des P’tites Poules : Pas de poules mouillées au poulailler, les éditions Pocket Jeunesse ont organisé une soirée spéciale où les libraires ont pu rencontrer les auteurs sans détour. Résumé d’une soirée bien remplie en « révélations » et anecdotes sur la série jeunesse au succès bien mérité.

Une heureuse rencontre

Les heureux auteurs des P’tites Poules se sont rencontrés grâce à une amie commune, conteuse de métier. Christian Jolibois, habitué à manier les mots, les travailler, est issu du monde du théâtre, Christian Heinrich quand à lui vient de l’univers tout aussi créatif du dessin. Ces deux là vont beaucoup discuter, échanger, jusqu’à créer quelque chose entre la bd et l’album jeunesse : La petite poule qui voulait voir la mer est né.

Chroniques d’un succès pas forcément attendu

Quand le premier album des petites poules est sorti en 2000, Christian Jolibois et Christian Heinrich n’avaient pas imaginé que ce n’étais que le début d’une aventure. En effet, la petite poule qui voulait voir la mer était prévu pour n’être un album unique. Mais au fil des mois, les libraires en on fait leur coup de coeur, l’on conseillé, et les lecteurs en on aussi beaucoup parlé autour d’eux, créant un réel engouement autour de ces p’tites poules drôles, courageuses, entraînantes.

C’est ainsi qu’un second tome a vu le jour un an plus tard : un poulailler dans les étoiles. Les P’tites poules en sont maintenant à leur 11ème album, ont été traduites dans plus d’une dizaine de pays : Chine, Corée, Portugal…

ptites poules - 06Comment écrire et dessiner une P’tite Poule : mode d’emploi

Cette soirée a été l’occasion pour les deux auteurs de nous expliquer leur façon de travailler ensemble, et parfois de s’apprivoiser. Quand le dessin n’illustrait pas bien le texte ou l’inverse d’ailleurs, les corrections, modifications apportées au caractère de certains personnages… entre l’idée que se font les auteurs de ce qu’ils vont faire et le produit final il y a souvent un immense fossé.

Les deux Christian nous ont aussi raconté le déchirement que c’était de devoir couper des pages entières d’aventure car elles n’entraient pas dans le format standard prévu qui est de 48 pages, ce qui est déjà beaucoup plus que pour un album jeunesse traditionnel qui dépasse rarement les 20-25 pages.

Cette soirée était donc très enrichissante, découvrir la façon de travailler des auteurs, leur rapport à l’Histoire et le choix de certains personnages connus, mais aussi ce qui les a inspirés à l’origine: leur souvenirs d’enfance, leur mamans respectives… la rencontre était fort plaisante et ne donne qu’une envie : se replonger dans les albums pour y retrouver ces indices de leur vie et de l’Histoire qu’ils y ont semés avec entrain et bonne humeur pour notre jeunesse.

Chronique : Imago

imagoUn roman post-apocalyptique sur fond de civilisations disparues…

Nathalie Le Gendre est une auteure française d’anticipation, assez prolifique, son œuvre la plus connue est certainement Dans les larmes de Gaia qui a récolté pas moins de sept prix littéraires, dont le prix des Incorruptibles. Voici son dernier roman en date : Imago.

Au cœur d’une peuplade aux allures de tribu préhistorique

Notre histoire se situe dans un lieu et une date inconnus : sur Terre. Tout ce que l’on sait, c’est que le peuple K’awil a su se préserver d’un cataclysme qui a transformé le reste du monde.

Le monde des K’awil ressemble beaucoup à celui des tribus préhistoriques telles qu’elles sont décrites dans les enfants de la terre par exemple : ils ont une grande prêtresse, un chef de clan, des traditions et croyances inflexibles… ce sont des descendants des mayas, et c’est dans ce monde que vit Neï.

Vous l’aurez compris Neï est « l’héroïne » de ce roman : adolescente, elle va bientôt devoir subir le rite de passage qui fera d’elle une adulte : l’Imago.

Un monde cruel où l’enfance n’a plus sa place

Neï, en plus de son Imago, va être confrontée à de nombreuses épreuves de la vie qui surviennent d’habitude à l’âge adulte. Ce qui fait d’Imago un livre pour adolescents et jeunes adultes, c’est la dureté à laquelle le lecteur fait lui aussi face.

Dans une sorte de huis-clos à l’échelle d’une tribu : l’intrigue du roman est très bien menée, la deuxième partie du livre en particulier nous force à l’interrogation quand à notre avenir et la façon dont on peut le concevoir. C’est d’ailleurs l’une des spécificités de l’anticipation que Nathalie Le Gendre ne manque pas d’exploiter.

Une fin surprenante pour une histoire qui l’est tout autant

La conclusion d’Imago est comme son histoire, inattendue et douce-amère. Mais loin d’être dérangeante, cette fin est parfaite. En somme, c’est bon très bon roman à faire lire à tous ceux qui veulent s’initier à l’anticipation, ou tout simplement à la littérature pour adolescents un tant soit peu originale.

Chronique : Sans âme – Tome 1 des aventures d’Alexia Tarabotti

alexia tarabotti 01Un curieux mélange de bit-lit et de steampunk fort convaincant.

Le monde déjà bien rempli de la bit-lit va devoir faire place à une nouvelle héroïne au charisme certain et à la langue acérée : Alexia Tarabotti avec Sans-âme, premier tome d’une série de cinq tomes à la frontière entre le roman historique et la bit-lit avec un soupçon de steampunk.

Un personnage haut en couleurs

Alexia Tarabotti est une jeune femme anglaise de bonne famille, plutôt jolie, mais beaucoup trop forte tête pour être bonne à mariée, sa famille a d’ailleurs décidé de la « mettre de côté » et de penser à ses deux sœurs bientôt bonnes à marier.

Officiellement vieille fille pour la bonne société anglaise, Mlle Tarabotti a une autre particularité : elle est sans-âme ; c’est-à-dire que dès qu’une créature surnaturelle la touche, cette dernière redevient ce qu’elle était avant d’être transformée, ainsi si un vampire ou un loup-garou s’avise de la toucher, il redevient un humain le temps du contact.

Ce don très secret va sauver la vie d’Alexia Tarabotti et par la même occasion la mettre en danger après l’attaque inopinée d’un vampire…

L’univers du fantastique renouvelé

Gail Carriger a le mérite d’avoir créé sa propre sphère de l’imaginaire plutôt que de s’inspirer d’idées déjà exploitées. Ainsi les vampires ont un système social nommé « ruches » que l’on peu assimiler aux meutes chez les loups-garous, ces éléments étant le nerf de l’enquête.

La petite dose de steampunk distillée tout au long du roman est originale et plaisante, c’est un genre que l’on ne s’attend pas à rencontrer dans la bit-lit.

Les éditions Orbit semblent désormais habituées aux mélanges originaux de genres, elles avaient déjà édité il y a quelques mois Danny Valentine, une série de bit-lit et de science-fiction.

Une écriture sympathique mais parfois répétitive

On appréciera certainement plus ce roman pour son intrigue que pour son écriture, qui sans être mauvaise est parfois « radoteuse ». On rencontre un peu trop souvent des débuts de phrases telles que « Mlle Tarabotti », et surtout le fait que cette chère demoiselle est une vieille fille bel et bien finie sur le plan sentimental.

Hormis ces quelques détails, le style et le ton du roman sont plus qu’agréables avec un petit grain de folie rendant le tout fort distrayant.

En somme, ce premier tome des aventures de Mlle Tarabotti est une bonne introduction à un univers insolite qui fera passer un bon moment à tout amateur de fantastique, de romance… et aux autres !

Chronique bd : Histoire des sciences en bd

Histoire des sciences en bd 01Ou comment expliquer des choses compliquées de façon simple

Voici un coup de coeur que je souhaitais partager avec vous depuis longtemps : l’histoire des sciences en BD chez Casterman ; série documentaire en 5 tomes très joliment illustrés.

Les deux auteurs ce cette petite merveille sont coréens, on peu d’ailleurs le ressentir dans la « patte » du dessin très typé manga et films d’animations asiatiques.

Le principe de cette série de qualité est simple mais monumental : retracer l’histoire des sciences de la préhistoire à aujourd’hui pour un jeune public (dès 9-10 ans), des premières techniques scientifiques en pleine préhistoire jusqu’à nos jours.

Le premier tome commence par une petite définition de ce que sont les sciences, et veut surtout rassurer les lecteurs : les maths et la physique, ça n’est pas compliqué et  ça peut même être fascinant !

Nous partons donc à la rencontre des hommes préhistoriques et de leur techniques de taillage, de chasse, puis en Mésopotamie pour découvrir la méthode de fabrication du papier par les égyptiens ainsi que leur système d’écriture : les hiéroglyphes. Mais les autres peuples ne sont pas en reste : les Incas et leur calendrier sont expliqués de façon abordable.

Enfin la dernière partie de ce premier volume concerne la Grèce antique et ses nombreux scientifiques : mathématiciens, théoriciens, philosophes… où l’on part à la découverte des balbutiements des théories concernant l’univers et la naissance des premiers principes mathématiques et physiques.

Histoire des sciences en bd 02Le second tome réunit toute la période des romains jusqu’au moyen-âge en Europe, mais aussi en Inde : on y apprend comment les hommes de l’époque ont réussi à calculer le diamètre de la Terre. L’évolution des mathématiques et de la chimie y sont aussi expliqués ainsi que les divergences éternelles entre la science et la religion, quel que soit le peuple.

Le troisième tome recouvre la période entre le moyen-âge et la renaissance. Il répond à de nombreuses questions telles que : Pourquoi les chiffres arabes ont-ils remplacé les chiffres romains ? Qu’est-ce que le rasoir d’Occam ? et une foule d’autre encore. Toujours aussi bien fait, on continue notre épopée historique et scientifique.

Histoire des sciences en bd 04Le quatrième tome retrace en particulier la physique et l’astronomie au XVIIème siècle. Cette période en particulier recèle toute une réflexion sur le lien entre le corps et l’esprit et les différents courants de pensée relatif à ce thème : passionnant.

Le cinquième tome (et dernier) débute à la fin du XVIIème siècle pour aller jusqu’au XVIIIème. On y découvre les avancées fabuleuses de la science dans l’étude du corps humain en particulier et de la biologie en général. D’autres domaines sont abordés tels que la trigonométrie , l’étude des spectres lumineux ou encore la chimie.

Vous l’aurez compris, cette série ludique et passionnante mérite d’être découverte, que ce soit pour les petits férus de sciences ou les récalcitrants ces livres conviendront dès 9-10 ans jusqu’à beaucoup plus grand…eh oui, nous adultes avons encore beaucoup de choses à apprendre !

Pour ceux qui ont aimé ou pour les plus grands : Le Labo – Tome 1 aux éditions Dupuis. A lire dès l’âge de 13 ans.

Pour découvrir la même chose sur l’histoire de France : L’histoire de France en BD (3 tomes) chez Casterman, dès 8-9 ans.

Actualité éditoriale : Harry Potter, le livre pop-up !

Harry Potter pop-up bookSorti le 10 mars 20122 aux éditions Fetjaine, voici le livre pop-up de la saga Harry Potter qui reprend les scènes les plus emblématique des livres et des films, du chemin de Traverse en passant par l’école des sorciers Poudlard ce livre est un vrai petit bijou pour les yeux.

Quelques jours après sa vente seulement, il est déjà en rupture chez l’éditeur, mais n’ayez point d’inquiétude il sera certainement réédité. En attendant voici une petite vidéo de l’édition anglaise, en tout point pareille que la française. Bon visionnage !

AUTEUR :
GENRE : Fantasy, Jeunesse
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Salon du livre 2011 : La nocturne du vendredi 18 Mars

Salon du livre 2011La nocturne du salon, c’est quand même bien agréable, il faut l’avouer : il y a beaucoup moins de monde et pas mal de rencontres à faire, d’auteurs avec qui parler… et tout ça c’est jusqu’à 23h00.

Parmi les rencontres à souligner, celle d’Hubert Reeves : ce grand homme au service des sciences depuis des décennies était en signature pour son dernier livre paru : l’univers expliqué à mes petit enfants aux éditions du Seuil.

Seconde rencontre à souligner avec un auteur : celle d’Henri Courtade, l’auteur du roman de fantasy urbaine Loup y es-tu ? paru aux éditions Milles saisons. Nous avons d’ailleurs pu discuter de son livre, de son contenu et sachez enfin que l’auteur a un nouveau livre en préparation…

Enfin, dans les redécouvertes plaisantes celle du stand de l’éditeur jeunesse Mijade. Très connu pour ses albums (dont un des titres phare est la chenille qui fait des trous) et beaucoup moins pour ses romans ados. Si vous cherchez de courts romans de qualité, c’est chez eux qu’il faut aller : je vous conseille fortement les romans de Gudule tels que Le bal des Ombres ou encore Crime City, mais il y a bien d’autres choses encore !

En conclusion, le salon du livre 2011 était intéressant mais pas transcendant ; il y a eu quelques belles découvertes mais le Salon reste peu être un peu trop une librairie géante et éphémère avec beaucoup de gros éditeurs et pas assez de « petites trouvailles » que ce soit pour le grand public ou pour les professionnels.

Chronique Jeunesse : Blood Ninja – Tome 1 – Le destin de Taro

blood ninja 01Et si tous les ninjas étaient des vampires ?

Premier roman de Nick Lake traduit en France, Blood Ninja est un roman d’aventure se déroulant en plein Japon féodal. Surprenant par bien des aspects et très singulier, le premier tome de cette trilogie annonce une bonne série à suivre de près.

Un concept original et crédible

Le postulat de départ est simple : tout les ninjas sont des vampires, c’est d’ailleurs pour cela que ces individus peu recommandables n’effectuent leur missions qu’aux heures les plus sombres de la nuit.

L’histoire de Taro commence dans un petit village de pêcheurs sans prétentions… mais la paix qui y règne va être troublée par une série de meurtres inexpliqués dans la région ; c’est ainsi qu’un soir Taro doit prendre la fuite. Sans savoir pourquoi il est menacé, il va devoir suivre le mystérieux Shusaku à travers le Japon. C’est le début d’une quête pour Taro, celle un objet sacré qui pourrait changer la donne, mais aussi et surtout une quête identitaire…

Une écriture incisive au service d’une histoire captivante

Blood Ninja porte très bien son nom (même si le titre peut rendre sceptique, il ne faut pas s’y arrêter), nombre de scènes sont rudes, violentes et surtout saignantes mais cette brutalité sert le roman sans le dénaturer (à l’image du Clan des Otori de Lian Hearn). Nick Lake a su trouver le bon dosage entre l’idée de violence que l’on peut se faire des vampires et le monde feutré et retenu des ninjas. L’intrigue est quand à elle surprenante à bien des occasions.

Des personnages dépeints avec art

Bien qu’il soit le personnage central de cette histoire, Taro n’est pas nécessairement le plus intéressant. Shusaku, son maître ou encore les sœurs orphelines ont une personnalité bien plus creusée et intéressante à jauger et décrypter. Ce premier tome n’est qu’une présentation de ces derniers, qui réservent encore nombre de surprises.

Bood Ninja est donc un bon livre pour la « jeunesse », dès 13 ans jusqu’à beaucoup plus grand. A lire avec grand plaisir quand on a soif d’aventures, de batailles et de sang. Affaire à suivre de très près avec un tome deux prévu pour la fin de l’année : La vengeance de Sire Oda.

Petit « défaut » à noter, les non-initiés devront rechercher par eux-mêmes la signification et la connotation de certains mots tirés du japonais tels que : ama (pêcheuses de perles japonaises), shogun (signifie général, c’est un titre désignant le dirigeant du Japon ; à ne pas confondre avec l’empereur qui a plus un rôle symbolique visant à conserver les traditions).

Chronique : Mortels petits secrets – Tome 1

mortels petits secretsUne ressemblance troublante avec un autre roman…

Laurie Faria Stolarz est l’auteur de la quadrilogie Bleu Cauchemar, parue elle aussi aux éditions Albin Michel Wiz. Elle revient en 2011 avec Mortels petits secrets, premier tome d’une nouvelle série à suspense pour adolescentes.

Une intrigue longue à démarrer

Il faut bien l’avouer, le titre accrocheur sait donner envie de découvrir tous ces petits secrets dérangeants mais ils sont peu finalement décevants. Camelia, le personnage principal, voit sa vie sauvée au début du roman par le mystérieux Ben qui va tout faire pour l’éviter par la suite… pourquoi ? Camelia reçoit depuis quelque temps des coups de fils anonymes à faire froid dans le dos… pourquoi ?
Beaucoup de mystères, mais peu d’explications convaincantes.

Trop de similitudes avec un autre roman de la même auteure

Le plus dérangeant dans le livre n’est pas son rythme lent ou même son intrigue peu présente, mais sa grande ressemblance avec Bleu Cauchemar. Dans les deux cas, l’héroïne reçoit des coups de fils étranges et elle est aussi menacée. Dans l’un, c’est l’héroïne qui voit l’avenir, dans l’autre, c’est un de ses amis… etc.

Une promesse non tenue pour une fin décevante

Le schéma de l’histoire étant quasiment le même que dans Bleu Cauchemar, la chute du roman n’échappe pas à la similitude et se trouve être insatisfaisante par rapport aux promesses faites par le titre.
Ce deuxième roman donne l’impression que l’auteure garde la thématique de l’horreur et du suspense sans changer d’histoire.

Chronique jeunesse : Les sept clés du pouvoir – Tome 1 – Lundi mystérieux

Les sept clés du pouvoir 01Un univers foisonnant à nul autre pareil

Garth Nix est un auteur jeunesse d’origine australienne. Le fantastique est son domaine de prédilection, comme il va nous le prouver avec la série haute en couleurs des Sept clés du pouvoir.

Tout commence un lundi

Arthur, un jeune garçon d’une douzaine d’année se retrouve à l’école après plus d’un mois d’absence, car hospitalisé à cause de son asthme… il a donc pris du retard, a loupé la rentrée des classes et n’a pas eu l’occasion de se faire des amis. En bref, tout commence mal. Mais ça n’est que le début.Suite à un effort en cours de sport Arthur se retrouve évanoui, pris d’une crise d’asthme dont il n’arrive pas à se remettre. C’est alors que les choses bizarres commencent, un homme étrange habillé à la mode d’il y a des siècles lui fait don d’une « Clé » et disparaît.

Un premier tome initiatique

Dès la première page, Garth Nix nous transporte dans son monde, il y est question de Testament, de Volonté Ultime, de Renifleurs et autres créatures mystérieuses et dangereuses. Il n’est pas possible de résumer ici l’univers si dense et si particulier de l’auteur, d’autant plus que son œuvre n’est comparable à aucune autre…
Personnellement, c’est justement ce qui m’a plu ici : là où d’autres romans foisonnants se perdent en explications nombreuses et peu explicites, Les sept clés du pouvoir sais imposer sa façon de fonctionner et l’on n’a alors que deux choix possibles : adhérer à fond ou détester profondément l’univers.

L’histoire en elle-même est assez classique, on y trouve un élu, une quête et un guide pour la mener à bien mais tout cela est déguisé de façon habile, passionnante.

Une seule envie, passer à la journée suivante

Tel un rite de passage, ce premier tome n’étant qu’une introduction à ce monde étrange, il est aussi un test pour le lecteur, car au commencement, il faut abandonner tout ce qui est logique et bien défini. A très bientôt donc pour la rencontre avec Les Jours à Venir, qui m’a l’air de très bon augure…Article rédigé pour le site Actusf

 

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