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Chronique ado : Et dans nos cœurs un incendie

Vibrant, sublime, incontournable quand on est adolescent et que tout brûle autour de nous…

Premier roman d’Élodie Chan, contorsionniste de métier, Et dans nos cœurs, un incendie a déjà tout des grands. Écriture incisive, dialogues comme un uppercut… Retenez le nom d’Élodie Chan, elle va continuer à faire des étincelles !

Une histoire peut-elle commencer dans les toilettes ?

AU premier abord on serait tenté de dire que non. Mais c’est bien ce qu’Elodie Chan nous offre ici : deux ados déjà bien abimés par la vie qui se rencontrent aux toilettes. Elle tente d’allumer des petits feux avec son briquet à défaut d’avoir une passion qui l’embrase. Lui tente de son côté de se suicider… avec il faut le dire bien peu de succès pour le moment.
Voici donc Isadora et Tristan, ils n’ont rien en commun si ce n’est un certain dégoût du monde qui les entoure… Mais peut-être que cet unique point commun va les unir durablement ?

Un roman écorché et magnifique

Oui, vous avez déjà lu ce type d’histoire, oui, vous savez comment l’intrigue va se dérouler, s’emmêler et peut-être se résoudre. MAIS… vous n’avez jamais lu cela avec une telle plume, une telle vivacité dans l’écriture qu’elle en devient brutale, incisive, drôle et sombre à la fois.
Elodie Chan réussit à souffler un vent de nouveauté sur une histoire vieille comme le monde. Comment fait-elle ? Tout simplement grâce à la magie des mots. Je vous promets que vous serez transportés par cette histoire brûlante qui est le roman parfait quand on est ado. Et dans nos cœurs, un incendie est le roman que j’aurais voulu lire quand j’étais une adolescente. Il est un tel concentré d’émotions à vif qu’il se dévore sans même y penser. Et surtout, on se met avec aisance dans la peau des personnages, on comprend leur mal-être et leur défiance.

L’autrice a le pouvoir rare de rendre ses personnages réalistes, leur donnant une belle présence, une densité… et rien que pour ça, c’est réussit. Tout le reste, l’écriture, l’histoire… c’est du bonus. 90% du travail – réussit – de ce roman est basé sur la qualité exceptionnelle de ses personnages et de leurs dialogues.

En somme, Et dans nos coeurs, un incendie est un roman vibrant d’intensité. Brûlant (forcément) d’une beauté destructrice, il sera parfait à lire quand on est un.e adolescent.e, c’est LE genre d’ouvrage que l’on ne peut qu’aimer. Et surtout, l’autrice ne tombe pas dans l’erreur de faire ce que j’appelle du « faux jeune », avec des adolescents complètement à côté de la réalité et des dialogues faisant faussement ado. Non, ici Elodie Chan a fait du beau avec de vrai, et ça se voit. Dès 14/15 ans.

MON PETIT BEST OF DES CITATIONS DANS CE ROMAN

« Mademoiselle Ponthier souffle dans son sifflet avec une détermination qui aurait permis de sauver Jack dans Titanic ».

—***—

« – Hey Fatou, tes aisselles, c’est la serre du Jardin des Plantes ou quoi ? Faut une tronçonneuse pour débrousailler tout ça !

L’interpellée se fige, s’imagine riposter : « Laisse mes aisselles tranquilles, occupes-toi des tiennes ; je suis libre de faire ce que je veux de mon corps ; j’ai pas à suivre le diktat esthétique ; j’ai pas besoin de correspondre aux normes de beauté qu’une société patriarcale et des médias misogynes imposent aux femmes pour que, pendant qu’elles sont occupées à se raser à se maquiller et à faire le régime, elles oublient qu’elles sont moins payées ou qu’il n’y a encore jamais eu une Présidente de la République.
Elle voudrait le dire, vraiment, mais l’overdose de pubs, de clips, de magazines et de télévision qu’elle ingurgite depuis gamine a placardé quelque part en elle : « les poils, c’est moche, c’est dégueu ».
Alors, malgré elle, elle sent négligée, honteuse et se tait.
« 

Dédicace : Les photos de la signature d’Ito Ogawa à la librairie Fontaine Villiers

Nous avons eu l’honneur et le plaisir d’accueillir Ito Ogawa à la Librairie Fontaine Villiers le mercredi 16 mai 2018. Voici une petite galerie photo de l’événement, l’auteure ayant pu rencontrer ses lecteurs, des fans de son œuvre et du fameux Restaurant de l’amour retrouvé et des lecteurs curieux qui ont profité de l’occasion pour découvrir ses ouvrages…

Je profite de ce petit article pour vous annoncer qu’il y aura un tout nouveau roman d’Ito Ogawa à paraître pour la rentrée littéraire 2018 (fin août 2018) : La papeterie Tsubaki. Et il paraîtrait qu’il sera dans la même veine que le Le restaurant de l’amour retrouvé… autant dire que j’ai très hâte de le découvrir !

Chronique : Le vide de nos cœurs

La recherche d’un partenaire de suicide peut-elle amener à autre chose qu’un terrible passage à l’acte ?

Premier roman de l’américaine Jasmine Warga, Le vide de nos cœurs est paru chez Hugo Roman en 2015. En mars 2018 paraîtra son tout nouveau roman, toujours chez le même éditeur : Là où je me suis retrouvée.

Jasmine Warga a été professeure de sciences pour les élèves en difficulté avant de se tourner définitivement vers l’écriture young-adult, en particulier dans le genre de la romance.

L’envie de mettre en terme à sa propre existence

Aysel est une ado qui va mal. Elle a l’impression d’être une pièce rapportée dans sa famille où vivent joyeusement sa mère, son beau-père et ses demi-frères et sœurs… C’est encore pire maintenant que son père biologique est en prison pour meurtre. Son nom de famille est connu à des kilomètres alentour, tout le monde sait ce qu’a fait son père… Et la plus grande crainte d’Aysel, c’est que le sang et les pulsions de son père coulent également dans ses veines.

Aysel refuse d’être un monstre criminel comme son père. Sa décision est donc prise, elle va en finir. Mais pour cela, il lui faut un partenaire de suicide car elle a peur de ne pas passer le cap seule et de se débiner au dernier moment…

Un roman aussi touchant qu’inattendu

L’idée de base de ce roman est surprenante, mais tiens la route. Au gré de ses aléas sur le net, Aysel tombe sur le site Smooth Passages, dédié au suicide. C’est très glauque, mais le ton du roman ne l’est pas le moins du monde ! C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de FrozenRobot, un jeune homme qui vit à quelques kilomètres de chez elle, et qui lui aussi veut en finir.

Difficile au début de s’apprivoiser quand on sait quel est le but de ces deux là. Le suicide est un acte très intimiste, et le concept même de compagnon de suicide pour accomplir l’acte est paradoxal. Peu à peu, ils s’obligent à se connaître, à s’apprivoiser, à décider du lieu de la fin, à apprendre comment l’autre fonctionne…

Mais où commence la démarche de suicide et où se trouvent les balbutiements d’une histoire d’amour ? Car ils ont beau faire comme si de rien était, leur relation devient de plus en plus ambigüe.

Le vide de nos cœurs est un beau roman pour ados. Il parle de la souffrance, de la sensation de ne pas se sentir à sa place dans sa famille (cela arrive à nombre d’ados), des regrets, des erreurs des autres membres de sa famille et comment les dissocier de soi-même.

L’histoire a beau avoir des facettes prévisibles, cette lecture est superbe. Les deux personnages principaux que sont Aysel et Roman sont extrêmement touchants dans leurs faiblesses. Il y a tout même quelques petits rebondissements en cours de route…

……

Une chose est sûre, c’est le genre de roman-doudou que l’on affectionne lire. On voit les personnages se démener et être bringuebalés par la vie, puis peu à peu, ils la prennent eux-mêmes en main. Malgré un sujet difficile, on arrive à rire et à positiver au final, ce qui n’était clairement pas évident en début de partie.

Donc, si vous cherchez un roman qui évolue peu à peu tout comme ses personnages, c’est l’histoire parfaite. A découvrir dès l’âge de 15 ans minimum.

Dédicace : Les photos de la signature de V.E. Schwab à la librairie Fontaine Villiers

Une très belle séance de signature, voilà ce à quoi nous avons eu droit ce vendredi. Les fans étaient venus nombreux pour rencontrer de façon plus intimiste l’auteure V.E. Schwab. Une auteure dont l’oeuvre devra être suivie de très très près dans les années à venir !

Et pour finir, deux petites photos de l’intérieur de la librairie car elle est toute belle !

Dédicace : Ian Manook en signature à la librairie Royaumes !

Il en est déjà à son quatrième polar, il est français, a réussi à insuffler la vie à des personnages charismatiques, il est l’auteur de la « trilogie mongole »… voici Ian Manook !

L’auteur de Yeruldelgger est donc en signature le samedi 25 novembre 2017, de 14h00 à 18h00 à la librairie Royaumes (42 rue de Tolbac – Paris 13ème). Vous pourrez ainsi lui parler, découvrir son univers… et bien entendu faire signer vos livres.

Pour l’occasion, nous avons fait une super vitrine à la librairie ! On vous laisse l’admirer, veux qui ont lu le premier roman de Ian Manook devraient déceler certains indices…

Pour avoir déjà lu Yeruldelgger, sachez que c’est un super polar. A la fois captivant, dur et drôle (les répliques sont excellentes, même dans le pire des drames), on découvre un monde âpre et magnifiquement retranscrit. Si vous voulez du dépaysement ET du suspense ET des personnages inoubliables, la trilogie mongole de Ian Manook est faite pour vous !

La bibliographie de Ian Manook :

  • Yeruldelgger – Albin Michel, Le livre de poche (2013)
  • Les temps sauvages – Albin Michel, Le livre de poche (2015)
  • La mort nomade – Albin Michel, Le livre de poche (2016)
  • Mato Grosso – Albin Michel (2017)

Présentation du premier ouvrage de Ian Manook, Yeruldelgger :

Rude journée pour le commissaire Yeruldelgger Khaltar Guichyguinnkhen. A l’aube, il apprend que trois Chinois ont été découpés au cutter dans une usine près d’Oulan-Bator. Quelques heures plus tard, dans la steppe, il déterre le cadavre d’une fillette aux boucles blondes agrippée à son tricycle rose. Il y avait la Suède de Mankell, l’Islande d’Indridason, l’Ecosse de Rankin, il y a désormais la Mongolie de Manook !

Une maîtrise époustouflante pour le polar le plus dépaysant et le plus primé de tous les temps : le prix des lecteurs Quais du polar/20 minutes, le prix SNCF 2014, le prix des lectrices de Elle (polar) et le Prix des Lecteurs Notre Temps 2014.

Interview de Thomas Pesquet à l’occasion de la parution son ouvrage photo chez Reporters Sans Frontières

A l’occasion de la parution de l’ouvrage photos de Thomas Pesquet dans la très belle collection créée par Reporters Sans Frontières, voici une interview exceptionnelle. Scientifique accompli, pilote, passionné de sciences dans leur ensemble…il est revenu il y a peu de station internationale (ISS) après avoir réalisé la missions proxima, qui durait 6 mois. Thomas Pesquet est une personne qui attire la curiosité, et le livre qui vient de paraître est à son image : accessible et passionnant. Vous pouvez d’ailleurs le trouver dans toutes les libraires ou maisons de la presse (il n’est qu’à 10€) pour découvrir sur papier glacé les magnifiques photos qu’il a réalisées la-haut.

Vous nous avez surpris par votre aisance, votre esprit, la façon dont vous avez occupé ce média (Twitter) comme jamais personne ne l’avais fait auparavant dans votre domaine. Aviez-vous anticipé l’intérêt incroyable que cela a suscité ? Aviez-vous une stratégie de communication prévue à l’avance ?

Thomas Pesquet : Je trouvais ça bête de garder pour soi les magnifiques images de la Terre que nous avions là-haut dans l’ISS (International Space Station). On cherche donc forcément un moyen de partager parce que, moi, quand j’étais petit les réseaux sociaux n’existaient pas. J’allais chez le marchand de journaux acheter mes magasines pour savoir ce qu’il se passait.

J’ai voulu donc partager cela, et c’est alors devenu une façon assez naturelle de communiquer. Il n’y avait aucune stratégie derrière tout cela. Je me disait juste « qu’est-ce qu’aujourd’hui j’ai vu dans le monde ? ». Quelque chose d’intéressant, ou de drôle, ou qui m’émerveille : il faut partager ça.

Cela peut également être quelque chose de drôle, d’amusant qui se passe à la station, ou au sujet d’une expérience scientifique intéressante.

C’est en faisant des photos à la coupola que l’idée m’est venue. Ensuite, ça s’est fait comme ça, naturellement. Je triais et travaillais les photos de 21h00 à 23h00, je réfléchissais à ce que je pourrais en faire avant de les envoyer. Tout cela c’est fait en coopération avec l’agence spatiale au sol, je leur envoyais par mail la photo avec le petit texte à poster.

Et puis, je n’avais pas conscience de ce qu’il se passait pendant ce temps sur Terre, que ça allait enthousiasmer les gens. Je ne voyais pas le retour, c’était un peu à sens unique. C’est en rentrant sur Terre quej e me suis dit que ça avait enthousiasmé les gens et tant mieux ! Cela m’a permis de faire passer un message très positif.

Vous aviez aussi un appareil photo incroyable. Vous l’appelez même « mon Frankenstein » ? Pourquoi cela ?

Thomas Pesquet : Oui ! Alors nous avions beaucoup d’appareils photo différents avec énormément d’objectifs à disposition. Je n’étais pas dut out familier de tout cela, je ne suis pas du tout connaisseur, je suis loin d’être un professionnel de l’image. J’ai appris sur le tas car c’est un sujet qui m’intéressais. L’appareil, c’est une caméra de cinéma ultra HD sur laquelle j’avais installé des objectifs longue focale et je m’en servais comme appareil photo. J’ai pris quelques photos comme ça car elles étaient biens, mais c’est très difficile à réaliser car tout est en manuel donc c’est très long à mettre en place. Mais je me suis bien amusé, la fibre technique est de toute façon chez tout le monde dans l’ISS !

Qu’est-ce qui vous amène à soutenir une cause telle que celle de Reporters Sans Frontières ?

Thomas Pesquet : Oui, ça me tenais à cœur. J’aime faire de belles photos, mais j’aime encore plus faire passer un message à travers elles. Derrière la photo d’une photo peut se cacher par exemple, la pollution, la surexploitation par les hommes de leur environnement. Cela permet de déclencher une réflexion et puis aidera les gens à voir un peu plus loin, à s’interroger.

J’ai la chance d’être là et de pouvoir dire ce que je veux alors, d’observer et d’avoir accès l’intégralité du monde… ce n’est pas le cas partout. J’ai la chance de pouvoir partager cette information qui est libre, pas contrôlée, auquel tout le monde à accès. C’était grâce à cette position un peu spéciale que j’ai eu pendant six mois que j’ai pu soutenir une telle cause, qui est belle à défendre.

Est-ce que ce long séjour dans l’espace a changé quelque chose en vous ?

Thomas Pesquet : Je pense que oui, notamment deux choses.

La première, c’est une conscience environnementale accrue. Elle s’est développée pendant ce vol spatial. Cela m’a permis de comprendre le réchauffement climatique, mais également d’autres phénomènes qui se passent à l’échelle du globe. On connait le chiffres, les statistiques… mais voir ces choses en vrai, ce n’est pas la même chose. On a la tête un peu trop collée sur la feuille, cela m’a permis de prendre un peu de recul. De voir la fragilité de l’atmosphère, de la Terre, du fait que l’on y voit tout de suite les activités de l’homme… Ce n’est vraiment pas que de la théorie, on peut se dire « ça ne me concerne pas vraiment, la réalité, on ne sait pas si c’est elle est comme ça… », mais là-haut, on n’a pas le loisir d’avoir cette réflexion là car c’est devant nous. On le voit. Cela donne forcément une conscience écologique plus aiguë.

Le deuxième point, qui n’est pas réellement un changement m’a fait comprendre que TOUT se fait en collaboration. On ne peut rien faire tout seul dans son coin. Un projet international demande la bonne volonté de tout le monde, de se dépasser, de faire quelque chose qui dépasse également l’échelle individuelle.

Il n’y a pas de grand projet aujourd’hui qui ne soit pas international. Je le savais quelque pas, mais le vivre dans la station spatiale m’a conforté dans cette idée.

Vous parliez des plats que vous avez emmené avec vous, vous aviez fait gouté de la langue de bœuf et du poulet au vin jaune à vos collègues spationautes. C’est quand même hallucinant de penser que vous avez mangé du poulet au vin jaune de Thierry Marx dans la Station Spatiale Internationale avec vos collègues russes et américains.

Thomas Pesquet : Ce n’était que pour les grandes occasions. Ce genre de repas est loin d’être la norme dans la station, le reste était un peu moins séduisant. Mais ce genre de repas était encore plus un échange en réalité, avec les collègues.

Moi je n’ai pas fais grand chose, j’ai juste fait chauffer le plat de Thierry Marx, ça s’était dans mes cordes ! Et on a discuté, échangé, c’est cela aussi se découvrir dans une équipe internationale. Ce n’est pas que le travail. Il y a aussi toutes ces choses.

Qu’est ce qui vous a le plus surpris à votre entrée dans la station internationale ?

Thomas Pesquet : Premièrement, c’est la vue. J’avais vu des vidéos, des photos, je les ai partagées… mais voir ça en vrai, ce n’est pas du tout la même chose. C’est là que l’on se rend compte quel a Terre, ce n’est pas juste une couleur, elle est phosphorescente, c’est super beau. On ne peut pas le rendre en photo ni en vidéo et ça, de le voir en vrai c’est vraiment fascinant. C’est de cela dont je me rappelle au début. La Terre n’est pas qu’une couleur, elle luit.

Vous aviez emmené avec vous l’intégrale de Saint-Exupéry dans l’espace, avez-vous eu le temps de le lire ?

Thomas Pesquet : J’ai pu découvrir Citadelle que je n’avais pas encore lu, je l’ai commencé, il est sur ma liste de choses à faire.

Y a-t-il des odeurs dans l’ISS ?

Oui, il y a des bruits, celle de la ventilation forcée notamment. Il n’y a pas de convection, les gaz ne se mélange pas il faut donc forcer la ventilation en permanence. Donc il y a le bruit sourd du ventilateur, qui fait déjà 50 à 60 décibels, ce qui est assez élevé tout de même.

Après, les odeurs, c’est quand je suis arrivé du côté américain, bizarrement, je trouvais que ça sentait l’encens. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ce que ça m’a évoqué. Une odeur un peu forte, après je ne l’ai plus sentie ou peut-être m’y suis-je habitué… Il y a juste une fois où en passant dans la station en étant resté longtemps côté russe, et en revenant vers l’avant que j’ai à nouveau surpris cette odeur là. Je ne suis pas capable de l’expliquer.

En réalité, ça ne doit pas sentir très bon dans la station spatiale, mais je me souviens surtout de l’encens.

Avez-vous déjà envie de repartir, comme les grands marins qui font de grandes courses en solitaire ?

Thomas Pesquet : Oui, c’est vrai, c’est un peu la même chose. C’est vrai que ce qui est étrange, c’est cette transition : pendant 6 mois, l’ISS c’était mon quotidien, mon monde, presque rien d’autre n’existait. On avait bien sur des contacts avec, la Terre de façon régulière, mais la Terre reste virtuelle pour nous. Mais c’est surtout l’ISS qui nous occupe toute la journée : les programmes, scientifiques…

Et puis tout d’un coup, on se retrouve au sol et paf, on retrouve des gens que l’on a pas vu depuis 6 mois. On voit alors tous les jours beaucoup de gens, on a plus l’habitude, l’ISS qui était notre réalité devient complètement virtuel, et la Terre qui était virtuelle redevient la réalité. Le changement est un peu bizarre effectivement ça prend du temps de se réadapter.

On est contents de revenir sur Terre car il y a plein de choses qui nous manquaient, mais c’est vrai qu’assez rapidement on pense à repartir…

Quand on est dans l’espace, on a des supers-pouvoir : on peut voler, déplacer des charges énormes… Rentrer sur Terre, c’est comme perdre ces supers-pouvoirs de super-héros. Cela ne fait plaisir à personne bien sûr.

Dédicace : Romina Russell en signature exceptionnelle à la librairie Royaumes !

Incroyable… mais vrai ! L’auteure américaine Romina Russell sera en signature exceptionnelle à Paris, dans la Librairie Royaumes (13ème arrondissement) le jeudi 22 juin 2017 en fin de journée (vers 18h00). Si vous ne la connaissez pas, c’est l’occasion de découvrir une très bonne saga de science-fiction pour les adolescents… mais aussi les adultes.

Romina Russell a écrit une trilogie de sf intitulée Zodiaque. Les trois tomes de la saga sont parus et sont tous aux éditions Michel Lafon. Le premier tome de la saga est d’ailleurs paru au format poche pour ceux qui souhaiteraient la découvrir à moindre coût.

Je vous laisse découvrir la présentation du premier tome ainsi que les sublimes couvertures de la saga !

Présentation de l’éditeur :

SEULES LES ÉTOILES DÉTIENNENT LA VÉRITÉ

Sur la planète du Cancer, comme dans le reste de la constellation du Zodiaque, l’astrologie régit la vie quotidienne. Pas de place pour les imprévus, et encore moins pour une catastrophe. Pourtant, Rhoma, jeune étudiante Zodaï, est hantée par de terribles visions. Personne ne la croit mais l’impensable se produit brutalement : une des lunes du Cancer explose. Raz-de-marée, pluies de météorites, tout l’univers de la jeune fille est plongé dans le chaos.
Aidée de son mentor, le flegmatique Mathias, et d’Hysan, l’excentrique émissaire du signe de la Balance, Rhoma se lance alors dans une course contre la montre au travers de la galaxie pour prévenir les autres civilisations de la menace ancestrale qui plane sur elles. Car les douze signes du zodiaque étaient à l’origine treize… et, dans l’ombre, le dernier attend son heure. Celle de la destruction.

 

Dédicace : Susan Kaye Quinn en signature exceptionnelle à la Librairie Royaumes

L’auteure américaine de la saga fantastique Mindjack publiée chez MxM Bookmark sera présente pour deux heures de signature à la librairie Royaumes (42 rue de Tolbiac, Paris 13ème – toues les infos en bas d’article).

Quand ? : Le vendredi 3 juin, de 17h00 à 19h00

Où ? : A la librairie Royaumes – 42 rue de Tolbiac, dans le 13ème arrondissement de Paris.

Qu’est-ce que ça raconte ? : Mindjack, c’est une saga d’anticipation qui imagine que l’humanité évoluera. Dans un avenir proche, tout le monde lit dans les pensées de tout le monde… les codes sociaux ont radicalement changés. Même la manière d’enseigner à évolué et fait appel aux capacités mentales de chacun… Et ceux qui n’aurons pas réussit à évoluer se nomment les zéros. Leurs perspectives d’avenir sont quasi nulles et ils ne s’intègrent pas à la société car mis immédiatement à l’écart… c’est le cas de l’héroïne de ce livre, Kira.

Pourquoi j’ai aimé et que je vous le conseille ? : Parce que Mindjack est une série d’anticipation bien pensée (sans jeux de mots !). C’est original, enlevé, le rythme est soutenu. En bref, on est captivés par l’histoire de Kira qui nous emmène bien loin des sentiers battus. C’est une héroïne normale à qui il arrive des choses extraordinaires. J’ai hâte de livre la suite !

Présentation de l’éditeur :

A seize ans, Kira Moore n’est qu’une Zéro, quelqu’un qui ne peut lire dans les pensées des autres, et dont les autres ne peuvent pas lire les pensées non plus. Les gens comme elle sont des parias à qui on ne peut faire confiance, ce qui ne lui laisse aucune chance d’avenir avec Raf, le meilleur ami télépathe dont elle est amoureuse en secret.

Mais lorsqu’elle prend le contrôle de l’esprit de Raf par accident et manque de le tuer, Kira tente de cacher ce nouveau pouvoir qui l’effraie à sa famille, ainsi qu’à Raf lui-même, dont la méfiance grandit chaque jour un peu plus.

Mais les mensonges ne font que se resserrer autour d’elle, l’entraînant au plus profond du monde caché des mindjackers, où prendre le contrôle des gens qu’elle aime n’est que le début de la longue liste des choix mortels qui l’attendent.

Dédicace : Christelle Dabos en signature à la Librairie Royaumes !

Oui, vous avez bien lu, la mirifique/extraordinaire/ géniale auteure qu’est Christelle Dabos va venir en signature ! à la Librairie Royaumes (Paris 13ème).

Quand cela ? Le samedi 25 mars 2017 à partir de 15h00, et ce jusqu’à 18h30 environ.

Où cela ? A la librairie Royaumes, au 42 rue de Tolbiac – 75013 Paris. Pour s’y rendre vous avez le RER C (Bibliothèque François Mitterrand) ou encore la ligne 14 du métro (Olympiades ou Bibliothèque François Mitterrand). En bus, vous avez la station Patay-Tolbac avec les bus numéro 62, 64, 132 et 27.

Que faire si vous avez déjà les deux ouvrages ? Vous n’êtes absolument pas obligés de les racheter, bien entendu. Tout ce que nous souhaitons idéalement, c’est qu’il il y ai un achat, même petit, sur place afin de soutenir la librairie. Nous vous proposons un vaste choix d’ouvrages, que ce soit en imaginaire ou dans un autre genre littéraire. Nous avons également beaucoup de cartes postale et marques pages.

Pour aller plus loin :

Dédicace : Clémentine Beauvais en signature à la Librairie Royaumes !

songe-a-la-douceurC’est une auteur que j’adore et que je porte depuis de nombreuses années, son premier roman Comme des images avait été une claque, son avant-dernier roman, Les Petites Reines a été une véritable révélation…

Son tout nouveau roman, Songe à la douceur est d’une poésie inouïe : inattendu (comme la rencontre que nous conte cette histoire), magique, d’un style unique (c’est en vers libre), d’une inspiration foisonnante… BREF, c’est à lire pour une foule de raisons…

…Et son auteur vient signer à la Librairie où je travaille !

Voici toutes les informations pour participer à cet événement de taille pour nous, et qui je l’espère sera un beau moment de rencontre et de partage. N’hésitez pas à appeler (01.45.84.01.81) directement la librairie ou à envoyer à un petit mail à librairroyaumes@orange.fr pour toute information ou demande.

Enfin, voici la page Facebook de l’événement, n’hésitez pas à y jeter un œil !

Rendez-vous le jeudi 15 septembre de 17h30 à 20h00 à la Librairie Royaumes, au 42 rue de Tolbiac à Paris, dans le 13ème arrondissement.

Vitrine de la Librairie Royaumes pour annoncer la dédicace de Clémentine Beauvais.

Vitrine de la Librairie Royaumes pour annoncer la dédicace de Clémentine Beauvais.

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Pour ceux qui sont curieux : le texte écrit sur la vitrine correspond aux premiers vers du roman. Et comme on y parle de la ligne 14 (violet clair), c'est un signe ! Nous somme pile entre les stations Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades.

Pour ceux qui sont curieux : le texte écrit sur la vitrine correspond aux premiers vers du roman. Et comme on y parle de la ligne 14 (violet clair), c’est un signe ! Nous somme pile entre les stations Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades.

Le coup de cœur de la Librairie Royaumes à propos des Petites Reines.

Le coup de cœur de la Librairie Royaumes à propos des Petites Reines.