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Chronique : Mes chats écrivent des haïkus

Un très joli album illustré pour les amoureux de poésie, de Haïkus… et de chats !

Nouvel ouvrage du japonais Minami Shinbô, Mes chats écrivent des haïkus est à paraître aux éditions Picquier le 2 novembre prochain (2017). Au programme donc, des haïkus (des poèmes très courts) 100% dédiés aux félins !

Ce n’est pas la première fois que l’auteur se lance dans la création de haïkus tout en les illustrant. En France, il a déjà écrit Haïkus de Sôseki à rire et à sourire et Haïkus de chats, tous parus aux éditions Picquier.

Un ouvrage à dédier aux amoureux fous de chats !

Vous aimez les chats ? Ou le Japon ? ou la poésie ? Ou peut-être les trois à la fois ? Cet ouvrage en couleur et à la couverture soupe pourrait bien vous séduire…

Au travers d’une trentaine de haïkus, c’est le quotidien des chats qui entourent Minami Shinbô qui nous est conté. Une odeur, un ressentit, un bruit de train qui passe au loin…

L’auteur essaye de se mettre à la place du chat, d’interpréter au mieux ce qu’un félin pourrait exprimer au travers d’un haïku. Et c’est plutôt réussi ! En quelques mots à peine, on savoure, on découvre un monde de calme, de sérénité et de contemplation.

Libellules rouges et avertisseur d’incendie…
Jeu de cache-cache.

L’un de mes haïkus préférés est le suivant :

Voilà qu’il lape

le bleu glacé

tandis que l’aube blanchit

Ainsi que celui-ci :

Magnolias blans

et dans le lointain

un bruit de train

 

Ceux qui ne sont pas habitués aux haïkus pourraient être déstabilisés par un format aussi succin, mais point d’inquiétude ! En fin d’ouvrage, vous trouverez une explication plus approfondie du contexte culturel ou du message qu’a souhaité faire passer l’artiste.

Chaque haïku est accolé à son texte original, en japonais. Chaque dessin de Minami Shinbô a été réalisé avec soin, précision, pour coller le plus parfaitement possible au haïku créé. Comme c’est expliqué en fin d’ouvrage, le but est que l’image soit aussi importante que le texte.

La menthe-poisson
puanteur nostalgie
et jolies fleurs

Enfin, mention spéciale au haïku dédié au chat et à son lapin de neige, j’ai trouvé l’illustration absolument sublime. La posture du chat est si parfaite qu’elle pourrait être une photographie, un instantané. Ce haïku est très beau, mais également très mélancolique tant dans son texte que par son visuel…

…..

En somme, c’est un ouvrage parfait à offrir facilement à ceux que l’on aime. Bien que très simple, Mes chats écrivent des haïkus revêt un caractère particulier, entre calme et beauté, pour nous aider à mieux apprécier ce qui nous entoure… De plus, les couleurs extrêmement vives utilisées par Minami Shinbô se prêtent parfaitement à l’univers qu’il s’est créé.

Pas besoin d’être un amateur « pointu » de poésie ou de littérature pour apprécier pleinement ce joli livre !

Mon illustration de chat préférée <3

Dédicace : Clémentine Beauvais en signature à la Librairie Royaumes !

songe-a-la-douceurC’est une auteur que j’adore et que je porte depuis de nombreuses années, son premier roman Comme des images avait été une claque, son avant-dernier roman, Les Petites Reines a été une véritable révélation…

Son tout nouveau roman, Songe à la douceur est d’une poésie inouïe : inattendu (comme la rencontre que nous conte cette histoire), magique, d’un style unique (c’est en vers libre), d’une inspiration foisonnante… BREF, c’est à lire pour une foule de raisons…

…Et son auteur vient signer à la Librairie où je travaille !

Voici toutes les informations pour participer à cet événement de taille pour nous, et qui je l’espère sera un beau moment de rencontre et de partage. N’hésitez pas à appeler (01.45.84.01.81) directement la librairie ou à envoyer à un petit mail à librairroyaumes@orange.fr pour toute information ou demande.

Enfin, voici la page Facebook de l’événement, n’hésitez pas à y jeter un œil !

Rendez-vous le jeudi 15 septembre de 17h30 à 20h00 à la Librairie Royaumes, au 42 rue de Tolbiac à Paris, dans le 13ème arrondissement.

Vitrine de la Librairie Royaumes pour annoncer la dédicace de Clémentine Beauvais.

Vitrine de la Librairie Royaumes pour annoncer la dédicace de Clémentine Beauvais.

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Pour ceux qui sont curieux : le texte écrit sur la vitrine correspond aux premiers vers du roman. Et comme on y parle de la ligne 14 (violet clair), c'est un signe ! Nous somme pile entre les stations Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades.

Pour ceux qui sont curieux : le texte écrit sur la vitrine correspond aux premiers vers du roman. Et comme on y parle de la ligne 14 (violet clair), c’est un signe ! Nous somme pile entre les stations Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades.

Le coup de cœur de la Librairie Royaumes à propos des Petites Reines.

Le coup de cœur de la Librairie Royaumes à propos des Petites Reines.

Chronique Jeunesse : Un Noël d’enfant au Pays de Galles

Un noël d'enfant au Pays de GallesUn ouvrage qui rend nostalgique des Noëls d’antan… que vous les ayez connus ou non !

Si vous ne connaissez pas l’auteur et poète Dylan Thomas, vous risquez de tomber sous le charme de sa prose accessible et douce. Les éditions Gallimard publient pour la toute première fois l’un de ses écrits en jeunesse : Un Noël d’enfant au Pays de Galles. L’ouvrage est au Royaume-Unis un véritable classique aussi connu et incontournable qu’Un chant de Noël de Dickens.

Dylan Thomas n’est pas connu dans le monde de la jeunesse, mais chez les adultes, il a fait de nombreux ouvrages : Portrait de l’artiste en jeune chien, Au bois lacté

Du côté de l’illustration, nous retrouvons le talentueux Peter Bailey (il a notamment illustré des romans de Michael Morpurgo). Tout l’esprit british est là, entre ses coups de crayon, c’est un véritable plaisir des yeux…

Un noël d'enfant au Pays de Galles inside 2De la neige, du temps, des amis et de la famille

Bienvenue dans l’Angleterre de Dylan Thomas ; traditionnelle, douce et recelant mille trésors. Les maisons et les murets sont en brique, le tout est recouvert d’une magnifique neige immaculée. Des enfants jouent à lancer des boules de neige sur les chats, le facteur passe, une mère appelle ses enfants pour le repas…

Ce sont des scènes de la vie quotidienne de l’Angleterre traditionnelle que nous dépeint ici Dylan Thomas. Ce sont les bonheurs simples de l’enfance et de tout ce qui rend Noël si beau et si particulier. Ses chants, les oncles et les tantes invités que l’on ne voit quasiment jamais… et ce sont aussi les cigarettes… en chocolat !

Un noël d'enfant au Pays de Galles insideUne Angleterre rêvée

Lire la prose de Dylan Thomas, c’est s’autoriser à rêver à ces Noëls que l’on lit dans les romans victoriens, que l’on voit dans certains films nostalgiques également. Attention, il s’agit bien ici de poésie et non pas d’un roman. Il n’y a certes pas de rimes, mais le format rencontré ici est bien celui de poèmes.

Un Noël ressemblait tant à l’autre,

ces années-là du côté de la ville maritime,

tellement silencieux hormis le son distant

des voix que j’entends encore parfois avant

le sommeil, que je ne me rappelle jamais s’il a

neigé pendant six jours et six nuits lorsque j’avais

douze ans ou s’il a neigé pendant douze jour

et douze nuits lorsque j’en avais six

Mais le texte du Dylan Thomas ne serait pas si réussi et efficace si il n’y avait pas les sublimes illustrations de Peter Bailey. Elles sont justes parfaites pour cet ouvrage ; entre douceur et malice, sans oublier de belles couleurs vives et gaies pleines de détails !

 ….

Je suis vraiment tombée amoureuse de cet ouvrage aussi bien pour son texte que pour ses illustrations qui ont une importance égale à mes yeux. C’est à la fois drôle et doux, sans oublier une petite pointe de taquinerie, notamment quand les gamins font croire aux adultes qu’ils fument (alors qu’il s’agit de cigarettes en chocolat !).

Saluons également le bel effort qui a été réalisé en termes de finitions par les éditions Gallimard Jeunesse. Le livre possède une belle couverture cartonnée avec un verni sélectif. En bref, c’est un bel objet à offrir ou à s’offrir et il fera très bien dans une bibliothèque ou au pied du sapin…

Un noël d'enfant au Pays de Galles inside 3

Actualité éditoriale : Où est mon étoile ? Le nouvel album jeunesse de Satoe Tone

Où est mon étoile (1)Peut-être connaissez-vous Satoe Tone, en France, nous lui devons déjà l’album Le voyage de Pipo, paru fin 2014 chez Nobi-Nobi ! Et bien l’illustratrice nippone revient en France avec un tout nouvel (et encore plus beau) album : Où est mon étoile ?. Il sera en librairie le 29 octobre prochain, toujours chez Nobi-Nobi.

Pour patienter, nous vous proposons de découvrir le résumé de l’ouvrage, mais surtout… les superbes dessins de Satoe Tone, ils sont de toute beauté. Les couleurs sont d’une profondeur peu commune, et le trait nébuleux et doux à la fois… on adore !

Quatrième de couverture :

Petite souris a bien du chagrin : elle a perdu un ami auquel elle tenait beaucoup. Mais on raconte que les êtres chers à notre cœur se changent en belles étoiles dorées pour nous protéger.

Bien décidée à trouver son étoile, Petite souris parcourt vastes prairies et hautes herbes en se laissant uniquement guider par les souvenirs de leurs moments passés.

« Étoile ! Étoile ! Est-ce toi là-bas ? »

Où est mon étoile (2)

Où est mon étoile (4)

Où est mon étoile (3)

Où est mon étoile (5)

Chronique : Humains

HumainsA peine arrivé en librairie, Humains fait déjà beaucoup parler de lui. Gros succès aux Royaume-Unis et en Allemagne, c’est au tour de la France de découvrir le talent narratif de Matt Haig.

Le nom de l’auteur vous dit peut-être quelque chose ? C’est normal. Matt Haig a précédemment écrit le roman Les Radley (Le livre de Poche) ou encore l’ouvrage jeunesse La forêt interdite (Bayard Jeunesse). Il a également écrit pour des journaux tels que The Guardian, The Face, ou encore The Sidney Morning.

Il s’agit de son tout premier roman à destination des adolescents à paraître en France, mais Humains ne se cantonne pas uniquement à ce lectorat…

Un mathématicien d’Oxford remplacé par un mystérieux extraterrestre

Le professeur Andrew Martin est sans conteste le mathématicien le plus brillant du monde, mais personne ne le saura jamais. En effet, à peine a-t-il résolu la plus grande énigme mathématique du siècle qu’il a été supprimé et remplacé par un extraterrestre.

Humains formule zêta Riemann

Ce Graal des mathématiques, c’est l’Hypothèse de Riemann, une conjecture qui permettrait de trouver une suite logique aux nombres premiers. Et alors me direz-vous ? Et alors cela changerai le monde pour toujours, et l’extraterrestre le sait. Supers-ordinateurs, voyages dans l’espace… l’humanité possèderait alors un pouvoir qui la dépasse.

Aussi a-t-il pour mission d’éliminer toutes les personnes qui savent ou soupçonnent ce qu’à découvert Andrew Martin… L’humanité ne doit pas savoir, elle n’est pas prête et elle dangereuse pour elle-même.

Humains VOLes humains sont étranges, illogiques, déconcertants… mais attachants

Notre extraterrestre narrateur conte ainsi ses nombreux déboires en tant qu’apprenti humain. Il commence fort en se passant de vêtements, la pudeur étant pour lui un concept complètement étranger. Son incompréhension de notre monde est d’une logique implacable quand on se met de son point de vue… mais il passe surtout pour un fou aux yeux des autres.

La tâche d’éliminer les humains au courant de la prouesse mathématique d’Andrew Martin va être plus dure à accomplir que prévu. Entre son mariage avec une humaine qui voit sa vie de couple s’effondrer depuis des années et un fils complètement étranger… la mission s’avère corsée. Et d’autant plus que depuis qu’il a couru nu sur le gazon, il est presque prêt pour entrer dans une maison de fous…

Maladresses, incompréhension, bourdes, échanges sociaux ratés, notre hôte lointain est loin de faire illusion auprès des humains, mais ses pouvoirs de persuasion vont lui permettre de mener à bien sa mission. Et pourtant, malgré l’absurdité de notre existence, ce dernier commence peu à peu à trouver les humains moins laids, et même à apprécier certaines de leurs créations telles que la musique ou les poèmes d’Emily Dickinson. Par contre, il est consterné de découvrir notre journal du 20h00 qu’il appelle « Le journal de la guerre et de l’argent »… en même temps, il n’a pas tort.

Humains couverture allemande« Léonard de Vinci n’était pas des vôtres. Il était des nôtres. »

Le gros point fort de ce roman pour le moins atypique, c’est son écriture, et surtout le point de vue à partir duquel c’est écrit. Matt Haig a réussi le joli tour de force de décrire la nature humaine sans artifices et avec une énorme dose d’humour. C’est de l’humour en barre face au sérieux déconcertant de notre narrateur. Il est drôle malgré lui, et pour notre bonheur de lecteur, il ne s’améliore guère dans la compréhension de notre espèce mortelle et ennuyeuse.

« Space Oddity, de David Bowie, ne t’apprend rien sur l’espace, mais ses motifs musicaux sont très plaisants pour l’oreille. »

« Ton espèce compte beaucoup d’idiots. Beaucoup, beaucoup. Tu n’en fais pas partie. Ne lâche pas le terrain. »

Des citations du même genre, vous en trouverez des centaines, toutes plus drôles les une que les autres ! On appréciera particulièrement le moment de terreur absolue que ressent notre extraterrestre face à la fameuse formule mathématique résolue.

Le passage où il donne un cours magistral (et magistral) sur l’équation de Drake (elle permet de calculer les probabilités que l’humanité a de rencontrer un jour une forme de vie extraterrestre intelligente avec laquelle elle pourra entrer en contact). Cette scène est excellente et permet de nous initier aux sciences actuelles avec passion !

En somme, que vous aimiez les sciences ou non, Humains saura vous intéresser par son intrigue efficace. Les situations grotesques et/ou cocasses s’enchaînent et ne se ressemblent pas ! A lire pour rire de nous, de nos problèmes d’humains, mais également pour s’émerveiller de ce que nous sommes et de e qu’il nous reste encore à découvrir… Alors levons la tête vers les étoiles et rêvons…

Humains équation de Drake artist view

Chronique : Les mots bleus de Félicie

Les mots bleus de FélicieUn récit à la narration poétique et surprenante… étourdiffant !

Premier roman de la jeune auteur américaine Natalie Lloyd, Les mots bleus de Félicie est paru aux éditions du Seuil en juin dernier. L’ouvrage est paru  sous le titre A Snicker of Magic aux Etats-Unis. Très poétique, le récit mêle magie et amour des glaces sucrées… le tout avec pour fond une famille qui baroude de villes en villes.

Quand les mots du quotidien prennent vie

Félicie est une jeune fille à la famille spéciale : sa mère ne se sentant nulle part chez elle, cette dernière brinquebale la jeune fille et sa sœur de villes en villes sans jamais réellement se poser. Cette vie qui semble être une sorte de road-trip sans fin n’est cependant pas du goût de Félicie qui ne rêve que d’une chose : avoir un vrai chez-soi.

Alors quand la petite famille débarque à Midnight Gulch – la ville où est née la mère de Félicie – la jeune fille sent que cet endroit pourrait bien être celui ou tout le monde s’épanouirait… Mais sa mère a encore la bougeotte et il va être difficile de la convaincre de se poser définitivement, alors comment faire ?

Ah, et dernière chose et pas des moindres : Félicie voit les mots qui nous entourent et les collectionne. Elle garde dans son carnet les plus beaux mots qui l’entoure : devenant, été, curieuse, bulle…. Les mots sont vivants, et ils ont du pouvoir, en particulier grâce à Félicie. Et de la magie, il va y en avoir à Midnight Gulch !

« On dit que certains villageois pouvaient attraper des étoiles dans des bocaux à confiture : que d’autres chantaient jusqu’à déclencher un orage ou faisaient pousser des tournesols en dansant. Certains savaient incorporer la magie dans une tarte, faire qu’on tombe amoureux ou qu’on se souvienne d’une chose agréable, ou bien qu’on oublie une chose désagréable. Certains étaient des magiciens de la musique… »

Voici ce à quoi vous devez vous attendre : une prose poétique ou la magie flotte dans l’air !

Les mots bleus de Félicie vo A snicker of magicLa beauté des mots et l’amour des glaces à l’honneur

Inclassable : c’est le premier mot qui vient à l’esprit à la lecture de cet ouvrage. En effet, Les mots bleus de Félicie traite de beaucoup de choses, le tout dans une atmosphère emplie d’une douce magie.

Nous suivons le cheminement de Félicie à travers l’histoire de Midnight Gulch. Tous les secrets de l’endroit ainsi que ses mythes vont se révéler à elle, en particulier la légende des frères Loqueteux. Les deux frères et leur combat auraient causé la disparition de toute la magie au sein de la petite ville. Mais en quoi tout cela pourrait-il bien être lié au désir de Félicie d’avoir un vrai foyer ? La réponse est là, tout près, et elle est pleine de bon sens et de tendresse.

Le pouvoir des mots est la clé de ce récit : Félicie voit les perçoit comme personne : bondissants, dégoulinants, colorés, explosifs… chacun a des mots qui lui collent à la peau de façon différente. En quand on parle de pouvoir, c’est dans tous les sens du terme : magiques, mais aussi suggestifs.

Enfin, on appréciera grandement la partie merveilleuse et culinaire du récit avec les glaces magiques aux parfums poétiques. Fondant caramel à tomber de Virgile, Avocat a beurre de Bobby ou encore Assortiment au potiron de tante Ruth… Tous ces parfums ont étés créés par les habitants de Midnight Gulch et ont un reliquat de magie : certaines glaces permettent même de se souvenirs de certains épisodes de son passé.

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Pour conclure, ce titre est original et parfois même déstabilisant. Les mots de Félicie est beau et tendre à la fois. Etrange et merveilleux aussi… à lire comme une curieuse gourmandise littéraire et une expérience à tenter. Dès l’âge de 13 ans environ, pas avant car certains passages sont tout simplement trop abstraits.

Chronique Jeunesse : Le guide des chats du vieil Opossum de T.S. Eliot Eliot et Axel Scheffler

guide chats opossumLes chats ! Certains sont sages, d’autres, fous, certains sympas, d’autres, filous.

Voici un ovni dans le monde de la littérature jeunesse et de la poésie à la fois avec deux auteurs renommés. Le premier, T. S Eliot : poète américain ayant reçu le prix Nobel de littérature en 1948 ; le second n’est autre qu’Axel Scheffler, le célèbre illustrateur jeunesse ayant fait les dessins du nom moins réputé monstre Gruffalo.

Pour la première fois, Le guide des chats du viveil Opossum (Old Possum’s Book of Practical Cats) est édité en français. Cette œuvre méconnue de T.S. Eliot a inspiré la célèbre comédie Cats créé par Andrew Loyd Webber.

Passons à l’œuvre en elle-même uniquement consacrée avec amour sur nos amis à fourrure : les chats. Remplie d’humour cette œuvre originale séduira petit et grands avec des phrases rigolotes, loufoques. On y croise des chats voleurs, d’autres pirates ou encore de coquins farceurs. L’un de mes poèmes préféré de ce recueil est le premier : Le nom d’un chat. Où l’on y trouve toute une liste de noms ridicules comme Platon ou encore Bombarellina, un peu difficiles à porter pour un chat !

Pour conclure sur ce beau livre-objet ; c’est un indispensable. Que vous adoriez les poèmes ou non, que vous ayez des enfants à qui les lire ou pas. C’est une bouffée d’humour qui nous est ici offerte pour le plaisir des yeux mais aussi des oreilles si vous vous essayez à lire ces proses à hautes voix !

Les Jerpitits Chats sortent ce soir,

Les Jerpitits Chats sont tous sortis,

La Jerpitite Lune brille dans le noir,

C’est l’heure du bal desJerpitits.