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Chronique : Once and for all

Peux-t-on encore croire en l’amour véritable quand sa chance est passée ?

Sorti aux éditions Lumen en mars 2018, voici Once and for all, le dernier roman en date (du moins en France) de Sarah Dessen ! Après les succès de ses précédents romans tels que Ecoute-la, Cette chanson-la ou encore Pour toujours… jusqu’à demain parus chez Pocket, c’est Lumen qui reprend le flambeau.

Organisation de mariages de mère en fille !

Dans ce nouveau roman, nous découvrons la vie de Louna, 17 ans, de sa maman débordée par l’organisation de nombreux mariages huppés, et de son ami et collègue (rien d’autre !) William, qui est comme un père pour la jeune fille.

Louna a cependant beau être encore une adolescente, cela ne l’empêche pas d’être déjà adulte par de nombreux aspects. Dès qu’elle n’est pas en cours, elle aide sa mère à organiser les nombreux et fastueux mariages de la société Natalie Barrett ! Et c’est loin d’être un travail de tout repos…

Et cela est encore plus dur à supporter lorsque l’on vous impose un collègue totalement tête en l’air et peu dégourdi… D’autant que pour Louna qui a vécu un drame, aider à unir deux êtres n’est pas toujours évident. De son point de vue, il faut se consacrer sur le travail et rien d’autre, elle a eu sa chance et l’a malheureusement perdue à jamais…

Un roman qui se veux positif et lumineux malgré les drames de la vie…

Le style de ce roman est le genre que l’on a envie de lire pour se sentir bien. Vous savez, ce genre de lecture qui nous rassure, nous fait se sentir bien… Sarah Dessen réussit-elle cet exercice ? Partiellement.

Pour ce qui est de se sentir bien, pas de problème. On sent immédiatement qu’on sera dans une histoire rassurante bien que triste par certains aspects. On sent par contre très rapidement comment va se dérouler l’histoire dans son ensemble… ça laisse très peu (voir aucune) place à la surprise…

De même, les personnages sont assez peu attachants car stéréotypés, et surtout on voit très rapidement où l’autrice veut en venir. Il y a le jeune homme agaçant mais mignon – Ambrose – qui va s’imposer dans la vie de Louna avec ses gros sabots. Il y a Louna elle-même, bloquée psychologiquement par son traumatisme (que l’on découvrira en cours de roman) qui s’interdit d’aimer quiconque à nouveau…

Le seul élément un peu drôle est le jargon que l’équipe de Nathalie Barrett utilise pour les mariages. Ils font des paris horribles pour savoir combien de temps le couple qu’ils viennent de marier va tenir. Ont des acronymes et des termes secrets pour une foule de choses : DRD pour Dernier Rang à Droite, un mariage horribles qu’ils ont rebaptisés « le désastre »… et plein d’autres choses. Cette facette du roman m’a beaucoup plu car bien que cynique, c’est très drôle.

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Alors, quel bilan tirer de cette lecture ? Il est certain que l’on ne lira par Once and for all pour son intrigue mais plutôt pour le sentiment de chaleur qu’il dégage. Si vous cherchez un roman sympathique mais cousu de fil blanc, cela pourrait convenir. Mais il a pour moi été difficile de terminer l’ouvrage, il y avait trop de longueurs et pas assez de contenu…

Cette lecture fut donc pour moi une véritable déception : trop gentillet, pas assez ambitieux… aussitôt lu, aussitôt oublié ! Dès 14/15 ans.

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Chronique : Pretty Dead Girls

Un polar qui ravira tous les fans de suspense et de Young-adult…

Paru en juin 2018 aux éditions Lumen, Pretty Dead Girls n’est pas le premier ouvrage de Monica Murphy à paraître en France. En effet, l’autrice a déjà écrit nombre de romances chez Harlequin, mais avec ce nouveau roman, elle s’essaie au polar psychologique sur fond de campus américain. Un mélange intéressant… alors qu’en est-il réellement ? Pretty Dead Girls (au titre fort bien trouvé) est-il à la hauteur ?

Une ville californienne aux allures de paradis… 

Imaginez que vous avez la chance de vivre dans une ville au bord de l’océan où manoirs et villas de rêve se côtoient… Une fois le décor idyllique posé, ajoutez-y un campus et des élèves à l’image de cette ville si belle et bien sous tous rapports. Vous y êtes ? Et qui diriez-vous si une élève de terminale faisant partie d’une des associations d’élèves les plus huppées – Les cygnes blancs – venait d’être sauvagement assassinée ?

C’est pourtant ce qu’il vient d’arriver à Gretchen, une des filles les plus populaires du campus… mais également une des plus détestables.

C’est dans ce contexte que nous découvrons l’histoire de Pénélope, la présidente des Cygnes blancs. Belle, populaire et… certainement dans la ligne de mire du tueur étant donné les cibles qui vont suivre.

Un bon thriller pour qui veut s’essayer au genre dans le domaine du young-adult

Pour ceux et celles qui souhaitent un roman sous tension (un peu sanglant sur les bords) dans une ambiance typique de campus américain, ce sera l’ouvrage idéal. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est le genre de livre que j’adore lire (ou plutôt dévorer) pendant les vacances.

L’intrigue est simple mais efficace, les personnages y sont aisément reconnaissables, et les suppositions vont bon train quant à l’identité du tueur/tueuse ? Je l’avoue, personnellement j’ai saisi un peu tard de qui il s’agissait, environ aux trois quarts de l’ouvrage. Monica Murphy a donc plutôt bien géré le suspense et la tension, d’autant qu’on arrête pas de cogiter en attendant la réponse !

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On passe donc un agréable moment de lecture avec Pretty Dead Girls, même si il s’agit d’une histoire somme toute assez traditionnelle, ça fonctionne. Pour ceux qui voudraient s’essayer au polar, c’est l’occasion (dès 14/15 ans) de tenter !

Un roman sympathique donc, mais au choix j’ai tout de même préféré A good girl chez le même éditeur (et dans une ambiance de campus similaire) pour son très bon twist final.

BONUS : Voici quelques photos du kit de presse que Lumen avait réalisé pour l’occasion. Magnifique et comme toujours original !

 

Chronique : Eleanor & Park

Une des plus belles histoires d’amour jamais écrites. Magique. Percutant. Mémorable.

Rainbow Rowell  est une auteure d’origine américaine. Cinq de ses romans sont déjà parus en France. Mais si on ne devait parler que d’un seul de ses ouvrages, c’est forcément Eleanor & Park que l’on se doit de citer. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est l’un des meilleurs romans que j’ai lu.

Par-delà les aprioris et le harcèlement

Eleanor est nouvelle au lycée. Elle subit déjà les remarques, les quolibets, les bousculades… elle essaye d’être discrète, de se faire toute petite. Quand on est ronde et rousse, c’est un peu comme si on cherchait les ennuis d’après certains…

Eleanor s’installe tous les jours dans le bus au même endroit : juste à côté de Park, qui l’ignore royalement.

Park ne veut rien avoir à faire avec cette fille. Il est américain, mais on le tanne toujours sur ses origines coréennes. Lui aussi essaye de ne pas trop se faire remarquer, même si il n’est le souffre douleur de personne. Il est juste très discret et peu bavard…

Comment une histoire peut-elle naître d’une rencontre quotidienne de quelques minutes dans un bus scolaire ?
Et pourtant… aussi improbable que cela paraisse, Eleanor et Park vont vivre une histoire unique. Belle, sucrée, terriblement douce et déchirante… Voici l’histoire d’un couple mythique de la littérature ado (mais pas seulement !).

Un roman absolument mémorable

Lire Eleanor & Park, c’est un peu comme manger un fraisier (oui, j’aime les fraisiers). On le commence, puis, on en reprend un bout, puis un autre… Jusqu’à la fin ! Dès les premières pages, on s’attache à cette drôle de fille qu’est Eleanor. Personnalité rugueuse, toujours hors des sentiers battus, un  look peu probable, réparties cinglantes (et géniales)… Eleanor est unique.

Il en est de même pour Park. Il a beau être de nature réservée, ses goûts musicaux et littéraire font de lui une personne à part (bien que relativement respectée) au lycée.

Autant le dire : Eleanor et Park détonnent totalement. On ne voit pas du tout comment ces deux-la vont pouvoir finir ensemble… Et pourtant, peu à peu, la magie opère… Raibow Rowell arrive à rendre ses deux personnages plus vrais que nature. Ils existent à travers nos yeux de lecteur. Et ils sont géniaux.

Vous allez apprendre à aimer ces deux personnages charismatiques et touchants. Tous les sujets sensibles sont traités avec talent dans ce fabuleux roman : la maltraitance, le harcèlement scolaire, l’amour, les premiers émois, la relation parent/enfant… Impossible de ne pas tomber sous le charme unique de cette histoire.

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Rainbow Rowell est une magicienne des mots. Ici, rien de magique cependant, tout le récit est à 100% réaliste. Mais dès les premières pages, vous serez transportés par cette histoire d’amour à nulle autre pareille… Quand vous approcherez de la fin, vous ne pourrez pas vous empêcher de dévorer les pages pour connaitre la conclusion !

C’est une véritable pépite, ne passez pas à côté, et cela quel que soit votre âge.

In My Mailbox #1 – Janvier 2018

Bonjour à tous ! Bienvenue dans le premier article de la nouvelle rubrique du blog ! Au lieu de faire un album photo gigantesque sur Facebook qui est totalement infernal à consulter, je vous propose un article par mois dédié à mes réceptions. Un descriptif court, une jolie photo, et le tour est joué ! Le but est de vous faire découvrir les livres avant chronique (car il s’écoule parfois un certain temps entre une réception et un article). Et si ça vous donne envie… tant mieux !


L’auteur de En attendant Bojangles vient de sortir un tout nouveau roman ! Étant donné l’accueil des lecteurs sur son précédent roman, autant dire que la barre est très très haute. Je vais le lire très rapidement car je suis curieuse de voir comment Olivier Bourdeaut a pu évoluer. Chronique de Pactum Salis disponible ici.

Si vous aimez la littérature jeunesse, vous avez déjà dû entendre parler de la série fantastique Malenfer (chronique du tome 1 ici sur le blog), et si ce n’est pas encore le cas, la BD est un très bon prétexte pour la découvrir ! L’auteure, Cassandra O’Donnell, a écrit son histoire avec tous les éléments que des élèves de primaire lui avaient demandés : un dragon, une forêt qui mange des gens, de la magie, des héros de leur âge… Voici donc le premier tome en bd, toujours chez Flammarion Jeunesse.

J’ai la chance de faire partie du Jury de libraires qui décernerons le Prix Folio des libraires ! Voici la première fournée de titres à lire. Je dois avouer que La Grande Arche et L’homme-tigre me tentaient déjà beaucoup avant, alors… il n’y a plus qu’à lire tout ça.

Il paraît que Lolito, qui vient tout juste de paraître aux éditions La belle colère est un roman hors-norme. Et très drôle. J’espère donc beaucoup de cette future lecture, car faire rire en littérature est un exercice aussi difficile que génial. Mais quand il est réussit, c’est tout simplement extraordinaire.

La course au bonheur est un roman ados à paraître en mars chez Casterman. Pour ce qui est de The Hate U give, c’est un roman qui a l’air très intéressant et très politique. Il traite des bavures policières envers la population noire aux États-Unis. Je pense que ce roman va faire partie des titres à surveiller en 2018. Enfin, Angelica Varinen (sur lequel mon appareil photo a fait la mise au point !) a l’air tout bonnement génial pour les 9/10 ans dans le genre policier. Le second tome est déjà prévu pour dans quelques mois !

Un nouveau Exprim’ chez Sarbacane qui a l’air rafraichissant : Les quatre gars ! Et à côté, c’est le tout nouveau roman de Cassandra O’Donnell : La légende des quatre. L’ouvrage est à paraître en mars et il fera partie des enjeux de Flammarion Jeunesse cette année, c’est certain !

L’auteure du roman ado Les Quatre gars sort également un Pépix en parallèle chez Sarbacane avec le roman jeunesse Où sont les filles ?

En ce qui concerne Les fantômes d’Achille Plume, je suis tout simplement ravie de l’avoir reçu car… il s’agit du tout nouvel ouvrage de Katherine et Florent Ferrier, les auteurs de la super saga de bd Hôtel Étrange !

La rentrée Sonatine est arrivée ! Et elle a l’air tout simplement géniale. L’éditeur ayant décidé de publier moins d’ouvrages pour ce concentrer plus sur chacun d’entre eux, on peut s’attendre à un concentré de bons crus. Notamment avec le nouveau roman de Celeste Ng, La saison des feux. Son précédent livre, Tout ce qu’on ne s’est jamais dit avait été mémorable.

En ce qui concerne Jesse le héros, l’éditeur en a parlé en très bons termes dans le genre  » l’histoire d’un flic fatigué par les nombreuses affaires, mais charismatique », ça donnait bien envie ! Et le dernier, Une autre histoire avait l’air aussi géniale qu’inclassable dans le genre suspense…

Dire que le nouveau roman d’Andy Weir était attendu est un doux euphémisme ! Je ne savais même pas qu’il était paru avant il y a quelques jours, je trouve qu’il n’y a guère eu de communication dessus chez Bragelonne… mais qu’importe, on va y remédier bientôt en faisant une chronique sur Artémis. En ce qui concerne L’âge des assassins, ça a l’air d’être le mélange idéal entre fantasy et enquête…

La marque Rouge quant à elle est le tome deux de la série L’aura Noire, parue chez Scrinéo. J’ai la chance d’avoir eu à l’intérieur une très jolie dédicace de l’auteur ! En ce qui concerne Proxima du centaure, cette nouveauté chez Flammarion Jeunesse avait l’air très tentante et très mystérieuse… on en reparle très vite !

Et voici la fin du premier article IMM ! J’espère que ça vous a plu et que vous avez trouvé ça intéressant ou utile ! N’hésitez pas à commenter ou à parler des ouvrages qui vous tentent.

Chronique : Geek Girl – Tome 5

Harriet Manners, ses amis, ses amours, ses aventures… et on aime toujours autant !

Et nous revoici autour d’une chronique dédiée à Geek Girl ! Nous en sommes déjà au cinquième tome de la saga, mais ce n’est pas encore le dernier.  

Ce nouvel opus est paru en octobre 2016, toujours aux éditions Nathan. Les couvertures françaises sont toujours aussi colorées, funs et vivantes et retranscrivent parfaitement l’esprit de la saga. 

Harriet Manners a maintenant une vraie team d’amis !

Et oui, le temps est révolu où Harriet n’était qu’une pauvre geek sans amis excepté Nat. Fini le temps où Toby était son harceleur personnel. Terminé ces moments de solitude… Non, maintenant Harriet peut se targuer d’avoir un vrai groupe d’amis sur lesquels elle peut réellement compter. Mais l’amitié est une chose rare qui se cultive constamment, comme va en faire l’expérience notre jeune héroïne aussi intelligente que très naïve par certains côtés. 

Une lecture toujours aussi plaisante et drôle 

Même si les ressorts de l’intrigue sont cousus de fil blanc avec : une bourde monumentale en fil rouge par Harriet, un voyage à l’étranger comme égérie d’une nouvelle marque, le tout parsemé de faits scientifiques, ça fonctionne.  

En effet, Holly Smale a le talent pour faire durer don intrigue de façon crédible et toujours aussi plaisante. Certes, nous sommes dans des situations vues et revues par l’auteur, mais le tout reste assez intéressant pour fonctionner. 

Harriet est un personnage qui mûrit encore un peu plus, mais toujours malgré elle. Même si elle est parfois agaçante à ne pas voir ce que tout le monde voit, on l’aime bien ! Même si elle se répète parfois un peu dans sa façon d’esquiver les problèmes, on l’apprécie.  

Mais surtout, elle fait preuve d’un altruisme incroyable quand il s’agit d’aider les gens qu’elle aime. Ce qu’elle va faire pour aider Wilbur et son agence est tout simplement génial. De même pour la situation de son père, au chômage depuis cinq tomes !

Par ailleurs, pour ne pas déroger à l’habituel voyage professionnel, cette fois-ci, nous nous envolons pour l’Inde ! Fête colorée avec un lancer de pigments à l’échelle de toute une ville, rencontre avec un éléphant très affectueux… Et c’est de loin la plus géniale séance de photographies que l’on n’a lue dans la saga. Pourquoi ? Parce que Harriet réussi enfin à être elle-même… 

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Pour conclure, ce cinquième et avant-dernier tome de la saga fonctionne très bien malgré les quelques répétitions que nous avons relevées. C’est drôle, c’est une saga qui fait du bien, et… que demander de plus ? A découvrir sans réserves dès l’âge de 12 ans.  

Chronique : The Agency – Tome 1 – Le pendentif de jade

the agency 01Un très bon début de série policière aux élans féministes plaisants

Bienvenue à Londres, à l’époque des gentlemens et des jeunes filles de bonne société. Dans cet univers convenable et plein de paillettes se cache un univers beaucoup plus dur : celui de Mary, une jeune orpheline, condamnée à être pendue pour tentative de cambriolage. Mais elle va être sauvée in extremis par une société un peu particulière…The Agency, qui ne recrute que des femmes, afin d’en faire des espionnes au service de la couronne, si bien entendu, elles y consentent.

Un roman jeunesse où les femmes sont à l’honneur

A cette époque machiste, le statut d’une femme ne vaut pas grand-chose, elle doit surtout se contenter d’être jolie et de plaire à ses messieurs. Saviez-vous par exemple qu’à cette période, si une femme écrivais un livre, les droits ainsi que l’argent gagnés ne lui revenaient pas, mais étaient remis à son mari, qui en disposais selon son bon vouloir.

Une enquête en huis-clos

L’Agency est une société secrète qui lutte aussi contre la position de la femme dans la société, à sa manière. Le fait d’introduire des femmes espionnes est tellement improbable pour la majorité des gens, qu’elles peuvent exercer leurs activités avec un minimum de sécurité.

C’est ainsi que Mary, élevée selon des préceptes de courage et d’honnêteté va finalement accepter de rejoindre l’Agency pour sa première mission. Elle va devoir s’infiltrer dans une famille bourgeoise afin de découvrir quelle est la source de leurs revenus aussi élevés et de plus en plus « suspects ».

Mais au fil des pages, une autre enquête vient se superposer à celle déjà en cours… celle des origines de Mary qui fera des rencontres plus qu’inattendues…

Premier tome d’une série d’enquêtes, à l’image d’Enola Holmes chez le même éditeur, Le pendentif de jade annonce une bonne série à mettre entre toutes les mains (surtout féminines, il faut l’avouer) dès 12-13 ans. Car en plus d’en apprendre plus sur la société de l’époque, l’enquête est bien menée, et réserve quelques bonnes petites surprises. En somme, un moment fort sympathique à passer en compagnie de notre nouvelle héroïne : Mary, ou Miss Quinn.