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Dédicace : Les photos de la signature de V.E. Schwab à la librairie Fontaine Villiers

Une très belle séance de signature, voilà ce à quoi nous avons eu droit ce vendredi. Les fans étaient venus nombreux pour rencontrer de façon plus intimiste l’auteure V.E. Schwab. Une auteure dont l’oeuvre devra être suivie de très très près dans les années à venir !

Et pour finir, deux petites photos de l’intérieur de la librairie car elle est toute belle !

Chronique : Les filles de Roanoke

Un roman glaçant et addictif. Une histoire mystérieuse aux allures gothiques… vous ne reviendrez pas indemne de Roanoke…

Amy Engel est une auteure qui écrit aussi bien à destination des adolescents que des adultes. En France, sa série The Book of Ivy (deux tomes) est sortie en 2015 aux éditions Lumen.

Mais en août 2017, les éditions Autrement ont choisi de nous montrer une autre facette de cette auteure en publiant Les filles de Roanoke ; un ouvrage très surprenant, d’une finesse inattendue et d’une maîtrise diabolique…

Une lignée de femmes qui on souffert, souffrent et souffriront

Roanoke est plus qu’une maison, un lieu ou un nom de famille. C’est une identité dont il est impossible de se détacher, qui réside comme un poids sur les épaules…

Il y a des années de cela, c’est la leçon qu’a appris à ses dépends Lane, qui va s’est retrouveé à Roanoke par la force des choses… Le suicide de sa mère l’a conduite ainsi chez ses grands-parents, qu’elle n’a jamais connus. Étrangement, sa mère a toujours tenu à cloisonner les différents pans de sa vie…

Ainsi, quand Lane a débarqué à Roanoke elle y découvre tout : son étrange, froide et distante grand-mère, son grand-père toujours travailleurs et jovial… et sa cousine Allegra. Totalement folle et libre, Allegra n’en fait toujours qu’à sa tête. Enfin, avant, car maintenant elle est surtout portée disparue.

C’est ainsi que de nos jours, Lane, qui a tout fait pour fuir la touffeur épaisse et oppressante de Roanoke se retrouve à devoir y retourner… Pourquoi avoir fui il y a des années ? Qu’est devenue Allegra ? Que renferme Roanoke ? Pourquoi la lignée de la famille semble frappée d’une malédiction ?

Un roman merveilleux et terrible où passé et présent s’entremêlent

Dès les premières pages, nous sommes piégés. Comme Lane, on se retrouve à Roanoke sans vraiment comprendre ce qui nous tombe dessus. Et peu à peu, une idée voit le jour… terrible mais bien là. A-t-on raison de penser cela ? Nul ne sait, vous serez obligé de continuer à lire l’histoire de la lignée des Roanoke pour tout savoir et tout comprendre.

Le roman a beau être totalement réaliste, son atmosphère est si travaillée et unique, qu’on frôle le fantastique sans jamais y être. Paradoxal ? me direz-vous, mais c’est exactement ce qu’il s’y passe. Moiteur étouffante, sous-entendus glaçants, sentiments complexes, indicibles et anormaux… voici tout ce que Les filles de Roanoke va essayer de vous faire ressentir. Et bien plus encore…

Les chapitres alternent entre passé et présent sous les noms de : « Alors » et « Maintenant ». Le tout est entrecoupé de l’histoire de chaque fille Roanoke en maximum deux pages. Peu à peu, on découvre l’arbre généalogique de la famille… et ses secrets.

C’est un excellent roman qui nous entraîne dans les méandres d’une famille aisée et torturée. Si vous souhaitez lire un roman qui vous prend aux tripes, qui vous restera en mémoire, c’est LE livre qu’il vous faut. Impossible à lâcher, personnages extrêmement prégnants et mémorables (j’ai d’ailleurs comme Lane, un énorme faible pour Cooper l’un des plus fascinants personnages de cette histoire).

Et surtout, Amy Engel est si talentueuse qu’elle réussit à nous glisser quantité d’indices que l’on ne voit pas… mais que l’on redécouvre à la relecture ! Ils sont parfois extrêmement ténus, mais diablement bien placés. C’est si bien caché et disséminé qu’on se demande comment elle a fait pour nous les faire lire sans qu’on réagisse…

« Je me demande une nouvelle fois ce qu’il sait vraiment. Il a toujours été observateur, son regard dépasse ce que les gens sont disposés à dire. Et il a grandit dans les ténèbres, il sait ce qu’elles dissimulent au grand jour. Contrairement à la plupart des gens, il n’a pas peur des zones d’ombre ».

……

A la fois roman, thriller, reflet d’une société parfois abandonnée à elle-même dans les campagnes américaines, on ne peut que saluer le talent d’Amy Engel. Sa saga pour ados The book of Ivy était très bien, mais avec Les filles de Roanoke, elle nous offre un tout autre niveau d’écriture. C’est le genre de roman que l’on n’oublie jamais vraiment, qui vous colle à la peau et qui vous force à y repenser… MAGISTRAL.

Actualité éditoriale : Signature de V.E. Schwab le vendredi 16 mars 2018 à Fontaine Villiers… les photos de la vitrine !

Comme vous le savez grâce au précédent article, nous allons avoir l’insigne honneur d’accueillir en signature V.E. Schwab à la librairie Fontaine Villiers ! Persephone et moi trépignons de joie à cette idée depuis des semaines, d’autant que l’on a la magie de sang dans la peau depuis la lecture des deux premiers tomes de la trilogie Shades of magic aux éditions Lumen…

Donc, cet événement unique va être l’occasion de rencontrer l’auteure dans un cadre privilégié et calme. LE BONHEUR. Pour vous donner envie de venir nous visiter, voici quelques photos de la vitrine réalisée avec amour ! Et encore merci aux éditions Lumen pour le matériel… les trois Londres en transparence et les lins du Londres rouges sont superbes.

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Actualité éditoriale : Signature de Sarah Dessen le samedi 17 mars 2018 à Fontaine Villiers… les photos de la vitrine

Sarah Dessen arrive dans quelques jours à peine à la libraire Fontaine Villiers… et nous sommes surexcitées à l’idée de l’accueillir Perséphone et moi !

Alors, pour vous donner envie de venir nous voir, voici quelques petites photos de la vitrine ! Les livres n’arriveront que dans quelques jours car Once and for all ne paraît que le 15 mars prochain.

Mais point d’inquiétude, nous aurons les livres à temps pour la signature de samedi… et en quantité !

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In my mailbox #2 – Février 2018

Nous voici dans le second numéro de la rubrique In My Mailbox sur Glow ! Au programme, de jolies réceptions et des ouvrages toujours aussi tentants… Je vous laisse découvrir tout ça au travers des quelques photos que j’ai prises. Pour les plus curieux, vous pouvez également découvrir l’IMM #1 juste ici.


A la librairie où je travaille, j’ai eu la chance de recevoir deux ouvrages qui me tentaient depuis longtemps : Les figures de l’ombre, qui raconte l’histoire de femmes ayant réellement vécu et qui ont participé grandement à la création de programmes et logiciels pour la Nasa.

En ce qui concerne Dans les angles morts, c’est un roman présenté comme addictif par nombre de lecteurs, libraires, mais pas seulement ! Il fallait donc absolument que je l’ajoute à ma bibliothèque. Je compte le lire très vite étant donné qu’il me tente depuis sa parution début janvier… et puis, les ouvrages parus chez Quai Voltaire sont toujours magnifiques…

J’ai reçu La chambre des merveilles sans jamais en avoir entendu parler avant. Mais depuis, j’ai entendu des échos très positifs sur ce roman à la couverture vive et attrayante. En bref, ça a l’air fort bien !

Ah ! La collection Bad Wolf chez ActuSF fait partie de mes chouchous. Elle est esthétique, possède une vraie charte graphique, le format des ouvrages est pratique malgré le fait que ce soient des grands formats. Bref, c’est toujours un sans faute dans cette collection. Ainsi arrive Grish-Mère, le roman qui fait suite à Anasterry paru dans la même collection en 2016.

En ce qui concerne La péninsule aux 24 saisons, c’est une jolie et belle surprise que j’ai hâte de découvrir, comme toujours avec les publications des éditions Picquier !

Que de mystère avec les couvertures de cette nouvelle collection signée Flammarion Jeunesse. Ils sont beaux et fins, avec un joli papier… Cette réédition de certains de textes de Sarah Cohen-Scali a l’air très intéressante. A suivre donc !

Le second tome de L’auberge entre les mondes est arrivé ! Le premier tome avait été un tel coup de cœur que cette réception est pour moi un futur bonheur de lecture, j’en suis certaine.

Deux belles nouveautés dans le domaine de l’imaginaire à découvrir ! Je suis ravie de voir que La chute de la maison aux flèches d’argent sort en poche chez Pocket, il me tentait depuis de loooongs mois. Quant à Teigneux, c’est un livre qui avait l’air atypique… je suis curieuse.

Deux belles réceptions YA avec Warcross chez PKJ (qui a enflammé les réseaux sociaux d’avis positifs partout où je posais mes yeux !) et La déclaration, un roman ado devenu un classique du genre. Il était publié aux feus éditions Naïve. Les éditions Hélium en ont repris les droits, et c’est désormais l’occasion pour moi de le lire… depuis le temps que j’en entend parler !

La suite d’Elia la passeuse d’âmes vient de paraître chez PKJ ! J’avais beaucoup aimé le premier tome, et j’espère ne pas être déçue par ce second opus. Mais vu le temps qu’a pris l’auteure pour l’écrire, elle a dû s’appliquer énormément, je ne m’inquiète donc pas trop. Quant à Après Nous dans la collection R, c’est un titre qui a l’air assez mystérieux. La couverture est magnifique, mais ne révèle pas la teneur du roman… mystère donc ! L’auteure est Myra Eljundir, à qui l’on doit la trilogie YA Kaleb, c’est également le pseudonyme de Ingrid Desjours, qui est réputée pour ses nombreux polars.

Le Gang des prodiges est un gros pavé de plus de 600 pages ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est très engageant. Ce sera mon tout premier roman de Marissa Meyer, l’auteure de la saga de sf/fantasy Cinder.

Alors que Netflix sort le 12 mars 2018 l’adaptation du premier tome de la Trilogie du Rempart Sud, Annihilation, voici qu’arrive le troisième à la maison : Acceptation. J’avais adoré l’ambiance Lovecraftienne du premier (et ces couvertures !). Merci aux éditions Au diable vauvert pour cette découverte atypique et creepy.

J’ai également reçu le premier tome de La couleur du mensonge aux éditions Lumen. Comme toujours avec eux, l’ouvrage est un bijou. Beau, avec quelques dorures sélectionnées avec soin, un beau papier… bref, c’est une œuvre d’art…

Un nouveau Roger Zelazny est arrivé aux éditions ActuSF et il a l’air génial ! Et cette fois-ci encore, on est en pleine ambiance Lovecraft (désolée, promis je ne suis pas une cultiste !). Il a l’air tout simplement génial, et la fabrication est très belle, c’est un bel objet livre.

En ce qui concerne le nouveau roman de David Almond (auteur de Skellig et de Je m’appelle Mina), il a l’air super. J’aime beaucoup sa couverture assez sombre et mystérieuse. En plus, le toucher velours de la couverture n’est pas pour déplaire…

Le Cycle de Majipoor est un véritable classique de la science-fiction. Étant donné que je ne l’ai jamais lu, il va me falloir y remédier au plus vite ! D’autant que le format de la collection Pavillons chez Robert Laffont est très pratique (les livres restent ouverts tous seuls, et ça c’est appréciable).

Les éditions Agullo sont en général à la pointe en ce qui concerne les OVNI littéraires, et encore une fois avec cette nouveauté, ils ont dégotté le roman étrange qui a l’air génial ! C’est bien mystérieux tout cela, je vous le concède… mais si vous êtes curieux, je vous laisse aller faire un tour sur leur très joli site internet. Leur catalogue est foisonnant de livres inclassables/géniaux.

Et voici les trois dernières réceptions avec un roman jeunesse fantastique et étrange, un pour les ados (avec l’auteur de Je t’ai rêvé) et un pour adultes en littérature étrangère. Ils sont très différents, mais leur point commun, c’est qu’ils me tentent grandement ! J’ai une attirance toute particulière pour Midwinter qui semble être un très beau roman…


Ce sont donc une fois encore de belles lectures en perspective, et je ne sais pas DU TOUT par quoi commencer… Si vous en avez déjà lu ou si certains vous tentent plus particulièrement, n’hésitez pas à le dire dans un commentaire en bas d’article !

Chronique : La Faucheuse – Tome 1

Ce roman destiné aux adolescents n’est ni plus ni moins qu’une révélation. Neal Shusterman nous avait déjà habitué à d’excellents romans, mais avec La Faucheuse il atteint son paroxysme. Tout est mythique dans ce livre : l’intrigue, le système imaginé, les personnages, les répliques… UN GRAND MOMENT DE LA LITTÉRATURE DE L’IMAGINAIRE (ados, ou non).

Neal Shusterman est un auteur que j’adore depuis de très nombreuses années. Sa saga Les fragmentés avait été pour moi une révélation. C’était beau, fort, marquant… Je ne pensais pas que cet auteur réussirait à réitérer l’exploit, et c’est pourtant ce qu’il a fait avec La Faucheuse

Le glanage, une nouvelle façon de mourir pour remplacer la mort naturelle

L’homme a défié la nature. Il ne peut plus mourir, se rajeunissant régulièrement. Les grands-parents ont à nouveau des enfants, parfois en même temps que les leurs, devenus grands. La technologie a supplanté tous les problèmes liés à la mortalité. Le suicide n’existe plus, les accidents mortels non plus… l’homme a éradiqué la mort.

Mais ce bénéfice incroyable pour l’humanité a ses travers : la population mondiale est bien trop importante du point de vue des ressources. La planète à ses limites, et malgré la gestion parfaite de l’IA surpuissante qu’est le Thunderhead, il est nécessaire de limiter la population humaine. Le concept de mort n’existant plus, il y a désormais le glanage.

Seuls les Faucheurs sont habilités à glaner. Pour se faire, ils doivent respecter de nombreux quotas, être totalement impartiaux, ne jamais pencher vers quelque idéal que ce soit…

Un exercice difficile, c’est pour cela que le recrutement des faucheurs est extrêmement pointu. Comme vous allez le voir pour Citra et Rowen, deux adolescents qui n’ont rien demandé et qui n’ont absolument pas souhaité être apprenti-Faucheurs : ça tombe bien, c’est le premier critère pour en devenir un. Mais il n’y a qu’une seule place de Faucheur à prendre… Et si ils prenaient goût à leur apprentissage ?

Une TUERIE

C’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire La Faucheuse. Ce roman est d’une telle densité, d’une telle intelligence, que les superlatifs manquent. C’est fin, malin, les dialogues sont d’une justesse inouïe…

Et dès le début, on est pris par la scène d’ouverture. Elle est d’une sobriété et d’une violence extrêmement percutante. C’est paradoxal, mais c’est l’image exacte que m’ont donnée les premières pages de ce roman totalement inclassable.

Les deux apprentis-faucheurs, Citra et Rowan sont géniaux. Extrêmement attachants, terriblement influençables et pourtant si déterminés, ils sont un concentré de fragilité et de force.  Chacune de leurs réflexions, buts, sont terriblement humains, même dans les pires situations. Mais il y a encore mieux qu’eux : Maître Faraday. Sa droiture et son dévouement pour son travail en fait un modèle pour ses pairs. Il manie les armes tout comme sa langue avec dextérité… C’est l’un de mes personnages préférés.

Tout au long de ce roman de plus de 500 pages (que l’on ne voit pas défiler), nous découvrons les différent « types » de Faucheurs, et comment donner la mort peut devenir un art… Certains y excellent, d’autres n’y voient qu’un moyen d’assouvir des travers malsain. Car les Faucheurs ont un code d’honneur, et il est très intéressant. Vous aurez tout le roman pour découvrir les différents « courants de pensées » des Faucheurs.

 …..

Mélangeant philosophie, réflexion, action, suspense, La Faucheuse est un roman qui détonne à tous les niveaux. Parfait pour ceux qui souhaitent s’attacher comme jamais à des personnages charismatiques que l’on a envie de suivre jusqu’à la mort…

Chronique : La vie du bon côté

L’histoire d’un grand-père insupportable qui malgré par ses plaintes répétées et ses simagrées va réussir à redonner le goût de la vie à son petit-fils !

Premier roman de Hada Keisuke à paraître en France, La vie du bon côté est sorti lors de la rentrée littéraire 2017 chez Picquier. Même si l’on n’est pas dans le genre feel good book, vous découvrirez un roman drôle et original qui nous donne un peu de positivisme… mais d’une étrange manière !

Un jeune homme qui s’est laissé vivre…

Kento a maintenant 28 ans, n’a pas de travail et vit toujours chez sa mère. Les journées sont longues à la maison, surtout que son grand-père habite avec eux et qu’il n’est pas des plus agréables à vivre…

Toujours à geindre, se plaindre, énoncer des banalités, pleurer sur sa force disparue et ses multiples bobos, il est insupportable.

C’est ainsi que Kento décide de prendre les choses en main. Etant donné que son grand-père n’arrête pas de dire qu’il veut en finir avec la vie, le jeune homme décide de l’aider… à son insu ! Au lieu de l’aider à marcher ou à garder son indépendance, Kento va tout faire pour faciliter la vie de son grand-père et l’empêcher de faire le moindre exercice ou effort.

Ainsi, il sera de plus en plus dépendant et fatigué pour la moindre chose ! Un plan étrange et tordu qui pourrait bien fonctionner quand on voit l’état d’esprit de l’insupportable grand-père…

Mais et si cette idée « charitable » était un nouveau point de départ pour Kento ?

Un roman à la logique originale et à l’histoire sympathique

La vie du bon côté est un roman qui nous fait passer un bon moment de lecture même si il ne restera pas dans les mémoires. On peut avant tout souligner les réflexions originales (et non dénuées de sens malgré leur jusqu’auboutisme de son personnage principal) de Kento.

Au début de ce roman, on se sent triste, maussade, le moral dans les chaussettes… ce n’est qu’au fil des pages, que comme notre narrateur, on reprend goût à la vie. Car ce qui devait être une solution pour « aider » son grand-père va finalement devenir une bouffée d’air frais pour Kentaro.

Y aura-t-il au final une véritable solution quant aux plaintes ininterrompues du grand-père ? Oui… et non ! Disons simplement qu’il n’est pas aussi mal qu’il le croit. Ou qu’il veut le faire croire… et que Kento va trouver à travers lui un objectif de vie.

……

Alors, que penser de ce roman japonais ? Il est original (comme souvent avec les auteurs japonais), certes, mais un peu plat. La conclusion est vague, manquant d’une réelle fin pour moi. Cependant, on passe un très agréable moment de lecture, parfois drôle, parfois triste et sombre. L’histoire reste quoi qu’il en soit toujours fluide et aisée à lire, alors… pourquoi pas !

AUTEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : La fille du rivage

A la découverte de l’Indonésie du début du XXème siècle… A découvrir !

Pramoedya Ananta Toer était un auteur indonésien. Son œuvre est très dense, il a écrit plus de trente ouvrages. En France, son travail est peu à peu traduit et apprécié, son roman Le monde des hommes (premier tome de la saga Buru Quartet) a notamment été remarqué lors de sa parution aux éditions Zulma.

En ce qui concerne le roman La Fille du Rivage – Gadis Pantai, il vient de paraître il y a quelques mois à peine en poche, chez Folio, c’est donc l’occasion de découvrir un pays, un auteur, une œuvre…

Une petite fille de pécheurs modestes

Gadis Pantai est une jeune fille issue d’une famille pauvre qui vit au bord de la mer. Comme tous les gens de leur village, ils sont pauvres. Mais le jour où elle est remarquée par le Bendoro, un homme issu de la haute noblesse indonésienne. C’est ainsi que du jour au lendemain, elle est emmenée contre son gré dans la grande et belle demeure de cet homme.

Commence ainsi pour Gadis Pantai le difficile apprentissage de la vie noble, elle qui n’est que fille de pécheur et qui a du mal à trouver sa place… Tiraillée entre ce que l’on attend d’elle et ce qu’elle est de façon fondamentale et entière, Gadis Pantai n’a pas d’autre choix que de grandir… et d’évoluer.

Un pays et une époque à découvrir

Cette lecture fut pour moi une incursion totalement nouvelle à tous points de vue. Je n’avais jamais lu de littérature indonésienne et ça a été une découverte intéressante. Que ce soit d’un point de vue culturel : vocabulaire, traditions, mœurs… et géographique avec un dépaysement garanti, ce roman est une belle lecture.

Peu à peu, on voit Gadis Pantai grandir, devenir femme, apprendre à donner des ordres aux servantes… Et le Bendoro semble être une personne qui sait la respecter. Mais le temps vous dira si c’est bien le cas jusqu’au bout ou non.

Il s’agit d’un très beau (et triste) roman sur l’Indonésie du XXème siècle. Au fil des pages, on ne peut que s’attacher à ce petit bout de femme qui tente de comprendre le monde qui l’entoure.

La fin en particulier donne tout son sens au roman. Nous avions bien entendu eu des indices par le biais des nombreuses servantes passées par la maison du Bendoro, mais la conclusion est absolument déchirante et belle. On aurait aimé en savoir plus sur Gadis Pantai et sur son devenir, mais la conclusion est et restera à jamais ouverte…

……..

La fille du rivage est donc un très beau roman asiatique, simple, captivant, qui sait dépeindre les traits de caractère humains sous tous ses aspects, les meilleurs comme les plus cruels. Une chose est certaine, je lirais d’autres romans de Pramoedya  Ananta Toer.

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Actualité éditoriale : V. E. Schwab en signature à la librairie Fontaine Villiers

Non, vous ne rêvez pas, la grande, la géniale auteure de la saga fantastique Shades of Magic qu’est V.E. Schwab sera en signature à la Librairie Fontaine Villiers le vendredi 16 mars 2018 !

Pour ceux qui n’auraient pas encore eu vent de la qualité de cette saga, c’est l’occasion de la découvrir ! Personnellement, je me suis plongée dedans il y a à peine quelques semaines, et je ne m’en suis pas encore remise… Les idées sont excellentes, le concept magique est différent, il sort des sentiers battus. Sans oublier ces fameux différents Londres qui existent (imaginez un millefeuille de dimensions différentes qui vous proposent une version différente de notre monde).

En France, ce sont les éditions Lumen qui publient la saga – dont le second tome vient de sortir – et c’est d’ailleurs grâce à eux (mille merci) que nous allons accueillir V.E. Schwab au sein de la librairie Fontaine Villiers ! Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur l’image et les liens ci-dessous :

Pour suivre de près cet extraordinaire événement à venir, vous pouvez également suivre :

Pour ceux qui viendrons à la signature, vous y aurez de magnifiques posters et autres goodies offerts par l’éditeur. En espérant vous y voir nombreux, je vous laisse découvrir la saga ! La chronique est en cours de rédaction…

Chronique : Geek Girl – Hors-série – Être ou ne pas être

Un épisode inédit de Geek Girl à assimiler comme un bonus, mais à réserver aux fans absolus de la saga !

Geek Girl est une série qui cartonne dans son pays d’origine, l’Angleterre, mais également en France, où elle a réussit à trouver son public. En France, ce sont les éditions Nathan qui la publient. La grande mode des séries littéraires à succès, c’est de sortir des épisodes « hors-série » qui la plupart du temps se situent entre les tomes déjà parus. On a déjà pu voir cela avec la série Les filles en chocolat ou encore la saga Cherub.

Ici, Être ou ne pas être se déroule entre les tomes 1 et 2 même si il n’est pas annoncé comme tel.

Une audition pour jouer Hamlet… à l’école d’Harriet

Harriet sait comme toujours se fourrer dans les situations les plus délicates. Cette fois-ci, c’est avec la pièce Hamlet de Shakespeare qu’elle va rencontrer un problème… Nat, sa meilleure amie l’entraine dans l’aventure car elle souhaite avoir un grand rôle dans la pièce, et Harriet est là pour la soutenir et décrocher un rôle, même petit… Mais rien ne va bien entendu se passer comme prévu, surtout lorsque Harriet découvre que Nat joue la comédie comme un pied !

Un hors-série quelque peu superflu…

A moins d’être un fan ultime de la saga Geek Girl, vous pourrez très largement vous passer de ce court hors-série. L’ouvrage qui ne fait à peine que 160 pages, ne fait qu’effleurer les caractères de personnages que nous connaissons déjà très bien grâce à la lecture des autres tomes de la saga…

On retrouve ici tous les travers bien connus d’Harriet, mais sans évolution dans le campement de son personnage. Les même ficelles sont tirées, on connaît déjà la fin de cette histoire, et rien n’est assez nouveau pour maintenir notre intérêt.

Et même si on déteste cordialement le personnage d’Alexia et qu’on adore le voir en prendre pour son grade (enfin !), elle n’est pas crédible dans cette nouvelle… Pas assez maligne et pernicieuse, elle se borne à son unique but : nuire le plus possible à Harriet, quitte à ce que tout le monde saches que c’est elle la fauteuse de troubles… ça ne tien pas franchement la route comparé à ce à quoi elle nous a déjà habitué…

……

Lire cette nouvelle n’apporte donc rien sinon retrouver Harriet pour une aventure inédite. Mais c’est très court, rapide à lire, et un peu cher pour ce que c’est (9,90€). A réserver à ceux et celles qui souhaitent avoir la collection complète des Geek Girl dans leur bibliothèque pour se rapprocher encore un peu plus de leur personnage favori. Pour les autres, vous pouvez vous en passer !

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