Archives de l’auteur : Laura

Chronique : Millenium – Tome 1 – Les Hommes qui n’aimaient pas les Femmes

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Tout d’abord, avant de vous dire mon avis sur ce livre, sachez que sa publication elle-même a une histoire peu commune. En effet son auteur, Stieg Larsson est mort quelques jours seulement après avoir donné les manuscrits de la trilogie Millénium à sa maison d’édition. De plus, il avait prévu de faire en tout une dizaine de livres. Avant de disparaître, il travaillait sur les mécanismes des coffres-forts pour son prochain écrit… la légende Millénium est née, s’ajoutant à celle de son auteur.

L’histoire du premier tome de cette trilogie est très prenant. Les 150 premières pages étant surtout la présentation des personnages principaux, on pourrait penser que c’est long : eh bien pas du tout. Stieg Larsson a si bien su creuser ses personnages, leur caractères leur comportement et leur histoire qu’ils sont vraiment passionnants et que l’on ne s’ennuie pas, je vous le garanti. De plus, n’étant pas une fervente adepte des romans policiers et autres livres du genre, j’étais pour ainsi dire sceptique, mais vous savez quand autant de gens disent autant de bien d’un livre on ne peux qu’être curieux !

Il faut avouer que l’histoire est très entraînante, mêlant un crime irrésolu depuis quarante années et des trafics économiques. Les deux personnages principaux n’ont pas l’air d’êtres voués à se rencontrer, et encore moins à s’entendre et pourtant, ils mèneront l’enquête ensemble envers et contre tout. L’un étant un journaliste dont la véracité des dires a été anéantie, et l’autre une jeune fille ayant des problèmes d’ordre psychologiques selon les normes de la société, mais qui est plus que douée pour trouver des informations.

J’ai vraiment été embarquée par l’histoire, et lu le livre en 3 jours. Mais je pense que quand on dit trop de bien de quelque chose, on fini par avoir des attentes démesurées ; et c’est un peu ce qui s’est passé avec ce livre. L’histoire est prenante, les personnages sont vraiment hors du commun, on les suit dans leur progression, tout haletant et tout cela pour une fin qui n’est pas à la hauteur de ce à quoi je m’attendait. Il faut avouer que tout est bien tissé, et que l’on peux féliciter l’auteur de sa qualité d’écriture. Mais pour le dénouement, c’est autre chose : trop prévisible ce qui est dommage.

Ainsi, pour moi, ce permier tome de Millenium doit être apprécié pour la façon dont il est écrit, qui est sublime. Certains passages sont vraiment une épreuve, autant pour le personnage que le lecteur et cela n’est pas à la portée de tout auteur.

Affaire à suivre donc, avec les deux autres tomes de la trilogie ; La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette (Millenium 2) ; La reine du palais des courants d’air (Millenium 3).

A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu’il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millenium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d’ombre qui l’entourent, dans : Millenium 2 – La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette ; Millenium 3 – La Reine dans le palais des courants d’air.

AUTEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Défis Sanglants sur l’Océan (Défis Fantastiques n°16)

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Le concept de ce livre est sympathique, il change du héros chaotique bon ou loyal bon que l’on doit parfois jouer. C’est la première fois que je fais un livre dont vous êtes le héros avec un personnage de caractère mauvais et sombre… et c’est sympa ! On a vraiment beaucoup en matière de choix. Le petit plus et l’alternance de « périodes ». Certaines sont avec cotre équipage, et d’autres vous amène à jouer en solo. Le livre est prenant, les pièges aussi (certains sont évidents, ou du moins on le croit…), on alterne les phases sur terre et les phases en mer, ce qui n’est pas mal non plus. La diversité est là, faisant de ce livre un vrai petit bonheur.

Sauf pour une chose : la fin… en effet, il faut amasser beaucoup, mais vraiment beaucoup de pièces d’or pour pouvoir être proclamé Roi incontesté des pirates. Sans vous dire le nombre exact de pièces qu’il faut, sachez que j’en avais un peu plus d’une centaine et que ça n’a pas suffit, et de loin… le niveau de difficulté est donc assez élevé si vous voulez parvenir au paragraphe n°400…

Note : 7.5/10

CITRIQ

GENRE : Non classé

Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 27 – Le dernier héros

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Un bon petit plaisir à lire, c’est ce que l’on peux faire en faisant court, et en faisant long voila ce que ça va donner : tout d’abord, l’histoire avant toute autre chose. Elle est fort sympathique, j’ai beaucoup aimé les références faites à la mythologie grecque avec le mythe de Prométhée, mais aussi les Dieux inventés par Terry Pratchett. Une multitude de Dieux sont présents dans l’univers un peu fou-fou du Disque-Monde, de Souivo le dieu du bois taillé à Nuggan, un dieu interdisant de goûter à l’ail et aux champignons en passant par le dieu du poisson et d’autre dieux plus académiques comme le Destin… j’ai adoré ! Les dieux jouant sur un grand plateau avec la vie des êtres humains.

L’histoire est donc sympathique, mais elle a un peu trop le goût de « fin du monde », où il faut sauver le disque. Mais heureusement, Pratchett sait y faire pour rendre une histoire plus qu’intéressante, et même carrément hilarante. Mais le livre est aussi sublimé par les illustrations de Paul Kidby qui sont absolument magnifiques. Il y en a au moins une à chaque page, et les personnages sont magnifiquement bien faits dans le détails des trait et expression, génial. Je trouve que les illustrations sont vraiment en accord avec ce que l’on pouvait s’imaginer des personnages comme Cohen le Barbare, ou Rincevent qui est totalement en accord avec le personnage.

En résumé, un bon livre du Disque-Monde, en espérant qu’il y en aura d’autres avec des histoires un peu plus originales je continue ma lecture des annales de Terry Pratchett.

GENRE : Fantasy, Humour
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

L’autre côté du rêve

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Dès le début au bout d’à peine quelques pages, on entre dans le vif, dans l’action, l’élément perturbateur : les rêves d’Orr. En cela le livre est bien écrit, on ne s’ennuie pas une seule fois. Le concept est vraiment sympathique, et les descriptions de sociétés qui évoluent selon les rêves d’Orr sont à la fois plus vraies que nature mais aussi horribles.

Mais une chose me retient de dire que ce livre est génial, ou même bien. La fin m’a déçue, je m’attendait à quelque chose de plus grand, de plus fort comme message après avoir vu tout ce que les rêves d’Orr faisaient et signifiaient. A cause de cela, le livre est juste pas mal, mais sans plus. Ce qui est dommage car l’écriture, les explications techniques sur le sommeil, l’état D… Les personnage ne sont pas très creusés, même si le psychanaliste peux paraître bon et méchant à la fois, on sait comment il fini… D’autres personnages sont attachants et très doux et vraiment très bien décrits, mais vous dire qui c’est serait spoiler !

En résumé, un livre qui est quand même pas mal malgré la fin que je trouve légère. Il est intéressant par son concept surtout qui est bien traité.

Note : 6.5/10

Un des romans majeurs d’Ursula Le Guin, la grande dame de la sciece-fiction américaine, qui a obtenu les prix Hugo et Nebula.

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CITRIQ

Chronique : Serpentine

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Première fois que je me lance dans les écrits de Mélanie Fazi, et je doit avouer que j’ai bien envie d’y retourner dès que mon budget me le permet ! Je l’ai découverte au Salon du livre qui s’est déroulé il y a peu, au stand de Bragelonne qui était d’ailleurs très beau. mais ceci est une autre histoire, alors revenons sur Serpentine.

C’est un recueil de nouvelles fantastiques, beaucoup dans le style urbain et sombre. D’autres sont pleines de fraîcheur (surtout une en fait, qui a été mon coup de coeur !), et certaines sont d’une beauté crue que j’ai vraiment du mal à définir, mais qui sont magnifiques. Quelques passages sont vraiment très beaux. Il ne s’agit des fois que d’une phrase, d’une description, d’un instant d’écriture et de lecture… mais ils sont tellement parfaits : en concordance avec l’harmonie de l’histoire. J’adore !

De plus, beaucoup de ses histoires ont une chute, et ça il faut avouer que j’adore et que si vous aimez aussi l’innatendu, vous allez accrochez comme moi.

Le recueil de Serpentine contient 10 nouvelles, et parmi ces nouvelles, six coups de coeur. Sans vous donner l’intrigue de l’histoire voici les titres et l’ambiance donnée par Mélanie Fazi, pour attiser votre curiosité.

Nous reprendre à la route : Superbe ambiance, croit comprendre au début, mais en fait rien n’est plus faut que l’idée de départ.

Rêves de cendre : Ou comment ne plus jamais regarder une flamme de la même façon.

Matilda : Superbe nouvelle au niveau des descriptions, pas facile de décrire pendant longtemps des inflexions de voix, des tensions…

Mémoire des herbes aromatiques : Personnelement, c’est la nouvelle que j’ai préférée à toutes les autres. Elle change de style, elle n’est pas du tout urbaine, mais très mythologique. Beaucoup de références qui sont comprises avec un grand délice quand on connaît un peu la mythologie. Superbe, douce… à lire absolument.

Le passeur : Vraiment étrange nouvelle, mais qui trouve son chemin pages après pages…

Ghost Town Blues : La deuxième meilleure selon moi. Toute en finesse et subtilité, mais aussi pleine de tristesse et de joies mêlées.

AUTEUR :
GENRE : Non classé
EDITEUR :

Chronique : L’abomination de Dunwich (et autres nouvelles)

L'abomination de DunwichC’est la seconde fois que je me plonge dans l’univers sordide et sombre de Lovecraft, et je n’aime toujours pas. Ce n’est pas le côté sombre et l’ambiance qu’il dégage, au contraire il sait très bien le faire. Non, ce que je n’aime pas, c’est l’histoire en elle-même, à chaque fois il y a un monstre et c’est la même fin. Côté suspense, on est vraiment pas servi.

Ainsi pour moi les nouvelles de Lovecraft se suivent et se ressemble, et c’est bien dommage, car il a tout de même le mérite d’instaurer une bonne petite atmosphère d’inquiétude et de doute. Mais grâce à des nouvelles intéressante par leur chute, le livre n’est pas totalement inintéressant : J’ai choisi ici de donner mon avis sur chacune des nouvelles du livre : il y en a neuf.

L’abomination de Dunwich : Très décevante, même si le début était vraiment captivant par une description des habitants très précise expliquant leur origines. La suite l’est beaucoup moins, et l’histoire en elle-même n’a pas de grand intérêt. 3/10

Je suis d’ailleurs : Petite nouvelle très très courte, elle est fort sympathique. Le seul et unique personnage de l’histoire est fort intéressant. Très beau et poétique, et une belle et terrible fin. 7/10

Les rats dans les murs : Cette nouvelle nous montre un des côtés appréciables de Lovecraft : une description historique et très complète de l’objet de sa nouvelle. C’est parfois très intéressant. Ainsi, le début n’est pas mal mais la suite n’a pas de grand intérêt. 4/10

Le modèle de Pickman : J’ai adoré l’ambiance de cette nouvelle. Très urbaine, très contemporaine de son époque. Elle nous plonge dans le monde d’un artiste peintre qui fait des oeuvres plus réelles que le modèle… Géniale ! 8/10

La musique d’Erich Zann : Une fois de plus, Lovecraft montre qu’il sait instaurer une ambiance, un mystère avec de superbes descriptions… mais il n’arrive pas à créer un effet de surprise à la fin de sa nouvelle, et j’ai été très déçue. M’attendant une fois de plus à quelque chose de plus original. 3/10

Arthur Jermyn : Une nouvelle fort intéressante que j’ai beaucoup aimée, même si la fin peut-être quelque peu prévisible, elle est fort bien tournée. L’ambiance est exotique, avec une famille d’explorateurs de générations en générations. 8/10

Le molosse : Je trouve le sordide et le macabre de cette nouvelle vraiment horribles. J’aurais pu aimer si la fin n’avait pas été si peu originale… 3/10


La cité sans nom : Cette nouvelle est vraiment étrange. L’écriture était vraiment envoûtante, comme la cité sans nom. L’histoire est pas mal, j’ai aimé, mais je ne saurais trop dire ce qui m’a plu. Bizarre non ? Le mieux est que vous la lisiez ! 7/10

La maison maudite : Un grand classique, non ? Cette nouvelle n’avait rien d’extraordinaire. Et même si le traçage de l’histoire des habitants de la maison est bien fait, le reste est bien prévisible. Dommage. 4/10

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

Chronique : Les annales du Disque-monde – Tome 1 – La huitième couleur

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Nous voici donc partis pour le premier tome des Annales du Disque-monde ! Terry Pratchett a vraiment tout prévu, et tout créé. J’ai tout d’abord admiré son imagination, pas pour le fonctionnement du Disque, mais pour les personnages et leur culture. J’ai eu vraiment deux coups de coeur en le lisant : Le premier étant le « personnage » du Bagage. Un coffre de bois magique qui suit son propriétaire jusqu’à sa mort. Ses propriétés magiques sont dues au poirier savant dont il est entièrement constitué. Le second coup de coeur a été pour un personnage omniprésent dans tout les livres de la série (et dans d’autres bien entendu), car il s’agit du personnage de la Mort. Génial par sa façon de parler, très reconnaissable autant typographiquement que dans la formulation de phrases assez crues (en même temps c’est la Mort, on peut comprendre qu’elle soit parfois un peu sèche). J’ai aussi beaucoup aimé l’histoire des mages hydrophobes… tellement ridicule, mais géniale ! Sur l’histoire en général, j’espère qu’il y a d’autre tomes meilleurs que celui-là. Je pense que ce premier tome est surtout pour nous présenter le Disque-Monde dans son ensemble, et que Pratchett peu faire mieux.

Sur l’humour, malgré mes apréhensions, je suis forcée de reconnaître que l’humour de Pratchett est vraiment une perle rare. Pas du tout gras ni lourd, il tombe tout simplement sous le sens. Nous contant parallèlement quelques petites histoires selon le contexte, c’est très bien fait. Je suis vraiment contente d’être enfin tombée dans la marmite Pratchett, et je crois que je vais me baigner dedans pendant un certain temps. En tout cas, merci à Pratchett, car il a vraiment réussi à me faire rire, et je trouve qu’il est très dur de faire rire par son écriture^^

Je pense que certains tomes valent plus que ce premier opus, alors j’attends de voir ce que valent les autres livres. Je m’en vais bientôt lire le second tome, qui suit l’histoire du premier : Le huitième sortilège !

GENRE : Fantasy, Humour
TRANCHE d´ÂGE : ,

Chronique : Je suis une légende

Je suis une légendeSublime, je crois que c’est le mot pour qualifier ce roman de Richard Matheson. Ayant vu le film avant d’avoir lu le livre, sachez que ça ne gâche en rien l’histoire, car elles sont toutes deux très différentes, mais je parlerai de l’œuvre cinématographique après.

Le seul (et quasiment unique personnage), Robert Neville, un homme de plus d’une trentaine d’années, blanc et blond. Il se bat pour survivre, mais n’a jamais été préparé à ce qui lui arrive, et pour cause, c’est le seul être humain à priori non infecté par le virus qui s’est propagé sur toute la planète.

Ainsi, le livre nous conte ses déambulations et ses réflexions. L’homme a vraiment du mal à se motiver, mais refuse de mourir. Il se bat jour après jour, et se noie aussi dans l’alcool, en bref, c’est un personnage beaucoup moins idéalisé que celui du film. Depuis que sa famille est morte, il n’arrive pas à remonter la pente, mais l’arrivée d’un chien va changer sa vision des choses et lui permettre de trouver une motivation qui va le faire supporter, et même aimer sa solitude.

Sans rien y connaître en biologie, et en médecine, Robert Neville va essayer de comprendre les causes de ce virus, et ainsi, pourquoi pas, l’éradiquer. Il se plonge dans une multitude des questions, qui au lieu de lui apporter des réponses, l’amènent à de nouvelles questions. Si les vampires ne viennent pas en journée, c’est sûrement dû à une caractéristique du virus, mais qu’en est t’il de l’ail, de la croix, ou du miroir ?

Du point de vue de la structure et de l’écriture du roman, je trouve le livre très passionnant. La vie d’ermite du personnage est loin d’être ennuyeuse, l’auteur nous donnant plein de détails, mais aussi l’origine et « l’avant virus », quand les gens commençaient tout juste à être infectés. Le livre se lit vraiment vite je trouve, on se plonge dedans, et l’on en sort pas.

La fin du livre est vraiment sublime ! On ne s’y attend pas du tout, et l’on se laisse entraîner dans l’horreur la plus totale face aux révélations faîtes dans les dernières pages, les événements se précipitent. Et le titre de l’œuvre prend alors tout son sens.

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Je suis une légende affiche filmLe film : Il est totalement différent du livre, qui a seulement inspiré le concept. Disons sans révéler l’histoire, que le film est fait pour ceux qui aiment les « happy end ». De plus, jamais dans le film il n’est fait question de vampires, alors que c’est le fait principal du livre. Je suis une légende devient un film de zombies, ils n’ont pas la capacité de parler, alors que dans le livre ils parlent, mais en plus, certains ont une conscience et veulent piéger Robert Neville par la ruse…

C’est donc une toute autre version qui nous est faîte. De même, l’histoire avec le chien est très différente. Dans le film, c’est encore la version « happy » qui prime, même si elle est dure aussi, elle l’est moins que celle du livre. Il existe toutefois une fin alternative qui colle légèrement plus au ton du roman dont le film s’inspire, mais nous sommes toutefois loin de l’œuvre originale de Matheson.

En fait, selon moi, le film est une histoire alternative du livre, un dérivé. Qui, il faut l’avouer est très bien fait, et m’a beaucoup plu. Les deux œuvres sont chargées en émotion, donc ne vous inquiétez pas, vous pourrez verser une larme ou deux (personnellement, c’est toujours le passage avec le chien de Robert Neville qui me fait monter les larmes aux yeux, aussi bien dans le livre que dans le film). Mais au choix, je préfère de loin le livre.

Chronique : Un oeil bleu pâle

Un oeil bleu pâleTout est lié : et sachez que ce roman n’est pas un énième policier avec une enquête un peu difficile à résoudre. C’est beaucoup mieux que cela, et chaque page apporte son lot d’indices. L’œuvre se savoure jusqu’à la dernière page qui nous laisse un immense sentiment de vide, et où on ne peux pas s’empêcher de regarder les pages précédentes pour vérifier les dires de l’auteur, les indices semés depuis le début.

En bref j’admire vraiment la finesse d’écriture de Louis Bayard qui nous offre ici un petit bijou d’obscurité, de cadavres et de mystères autour d’un personnage d’Edgar Allan Poe fictif. Certains comparent ce livre à celui de Caleb Carr, l’aliéniste. Il est vrai que l’ambiance qui ce dégage des deux œuvres est similaires : époque du 19ème, atmosphère feutrée, accumulation de corps et enquête qui piétine…

Ce roman est le premier de Louis Bayard qui est traduit en Français, espérons qu’il en viendra d’autre à sa suite !

AUTEUR :
GENRE : Policier

Chronique : L’empire des Loups

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Un livre immersif mais pas mémorable

C’est le premier roman de Jean-Christophe Grangé que je lis, et je doit dire qu’il est pas mal. Pas transcendant non plus, mais bien fait. En fait, je pensais que le roman parlerais beaucoup plus d’un point de vue psychologique et réflexions « scientifiques » comme Caleb Carr dans l’Aliéniste.

Mais ici, il est en fait il est plutôt question de mafia Turque et de chasse à l’homme (à femme ici). Les meilleurs passages du livres sont au début du roman, et… la fin ! Qui même si je n’aime guère le style du livre est tout de même sympathique. Au moins, ce livre a le mérite de se lire vite, car on entre vite dans l’action.

GENRE : Policier
TRANCHE d´ÂGE :