Archives de l’auteur : Laura

Chronique : Le Vieil Homme et la Mer

Le vieil homme et la merC’est le premier livre de cet auteur américain que je lis, et je ne suis pas déçue ! Le vieil homme et la mer c’est une histoire de respect, et d’amour de la mer et de ce qu’elle recèle. Cet homme est très attachant par son côté démuni matériellement mais tellement riche par d’autres côtés, en particulier un jeune garçon à qui il apprend la pêche. Ces deux personnages sont très liés l’un à l’autre. Pour le vieil homme, la garçon est un vrai bonheur par sa joie de pêcher ; pour le garçon le vieil homme est tout ce qu’il a appris, mais aussi un ami, une personne à protéger.

Mais encore plus que le garçon, ce vieil homme a une grande amie : la mer, avec qui il a passé sa vie entière. Ainsi, nous assistons le vieil homme pour la « journée » de pêche de sa vie (plusieurs jours de lutte acharnée en fait). C’est là que la beauté du livre est à son comble : quand le vieil homme, se rendant compte que cet énorme poisson est un « ennemi » à sa taille il en devient tout ému. Le plus intéressant est la relation que le vieil homme va tisser avec ce poisson, car ce sont tout les deux des enfants de la mer.

Je vous laisse découvrir l’histoire, vous avez au moins le concept : la lutte de l’homme avec le poisson… lequel des deux abandonnera le premier ? A vous de continuer seuls en haute mer cette magnifique histoire nous faisant découvrir le respect qui peu exister entre un homme et un poisson à travers une lutte sans merci.

GENRE : Littérature
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

Chronique : Les Tommyknockers

Les TommyknockersPour décrire de façon brève ce livre de Stephen King il y a un mot : déception. Ce livre n’est pas un échec cuisant, mais pas loin. Voici ma petite liste de tout ce qu’il y avait de décevant et de « gâché » dans ce livre…

Déception au niveau de l’écriture : Il faut avouer qu’habituellement, Stephen King est parmi les meilleurs pour nous « foutre les jetons » ; sauf que là il n’y avait rien ou presque (le seul passage terrifiant se trouve sur la fin, quand Gard entre dans le fameux Hangar de Boby), hormis cela c’est le néant le plus total… l’ennui est remplacé par la peur, dommage. De plus, les personnages, qui sont creusés (ce qui en soit est positif et intéressant) le deviennent trop parfois, je pense au personnage alcoolique de Jim Gardener, ou Gard où l’on a le droit à plus d’une centaine de pages sur sa dépravation… bof bof.

Déception au niveau du rythme : Même si l’évolution des Tommyknockers n’est pas très rapide, le rythme du livre est d’une lenteur exaspérante, à tel point que l’on est parfois tenté de sauter des pages (oh ! Sacrilège que je n’ai heureusement pas commis).

Déception au niveau de l’histoire : Eh oui… pauvre de moi, je me suis dit « Oh ! Du Stephen King dont le sujet traite d’une petite invasion extraterrestre dans une bourgade perdue du Maine. Ça peut être très intéressant, on échappera aux stéréotypes ! » Eh bien oui… et non. Il faut avouer que la façon dont le sujet est traité change des grandes guerres contres les martiens qui veulent conquérir notre planète de façon violente. Sauf que, même si la façon de procéder des Tommyknockers pour conquérir Haven, puis le monde est différente de d’habitude : insidieuse, sournoise, psychologique, Stephen King n’a pas su la mettre en valeur. Résultat on s’ennuie, et la fin est décevante…

Au final ce livre a très peu de rebondissements, même si l’on ne peu pas décrocher à certains passages, il reste truffé de longueurs. En somme, je vous déconseille de lire les Tommyknockers, surtout si vous n’avez jamais lu de Stephen King, ce livre pourrait vous rebuter. Je vous conseille de commencer par Christine par exemple, qui lui est génial !

Chronique : Virus L.I.V. 3 ou La mort des livres

Virus LIV3Premier livre de Christian Grenier dans lequel je me plonge corps et âme… et ce jusqu’à la toute fin. Des les premières pages, on est transportés par une époque différente de la notre : nous sommes en 2095 et beaucoup de choses ont changé… Le monde est divisé en deux clans bien distincts ; les Zappeurs (adeptes des technologies telles que la télévision, l’informatique, les jeux vidéos…) et les Lettrés (qui ne jurent que par les livres et l’écriture) tout les sépare donc, et une guerre entre les deux clans est en phase de se déclencher…

C’est ainsi que l’on découvre le personnage d’Allis, une Lettrée sourde et muette qui ne peux donc communiquer que par écrit ou presque, c’est la raison pour laquelle elle a un ordinateur. Mais elle communique aussi sur le Réseau, avec une jeue femme qu’elle a rencontrée dessus et qui est devenue pour elle sa seule amie : Mondaye.

Mais l’histoire commence réellement quand Allis apprend qu’elle a été élue pour devenir une « voyelle » un statut très privilégié que très peux de Lettrés obtiennent… la suite, à vous de la découvrir ! Sachez seulement que ce livre est très prenant du début jusqu’à la toute fin, qu’il est fait pour tous et pas uniquement pour nos chers enfants ^^

Ce livre est un petit policier futuriste, mais aussi un roman d’aventure, de réflexion, et d’amour… même si ça n’est pas le thème principal du livre. De plus, je le trouve très bien fais car les concepts du monde créé par Christian Grenier pourraient vraiment exister un jour qui sait… un peu comme Fahrenheit 451 de Ray Bradbury où la possession de livres et prohibée…

 9/10 

Pour de plus amples explications sur ce livre voici un petit lien bien sympathique avec une petite interview de Christian Grenier ; Cliquez ici !

Chronique Jeunesse : Apolline et le chat masqué

apolline et le chat masquéApolline et le chat masqué est le premier livre réalisé uniquement par Chris Riddell (illustration et histoire) que je lis, est il n’est pas mal du tout ! Il nous raconte avec humour et et tendresse les aventure d’Apolline, une petite fille qui vit seule chez elle avec une créature des marais de Norvège ; Mr Munroe, une boule de cheveux longs dont on n’aperçois à peine les yeux.

Pourquoi Apolline vit-elle seule me direz-vous ? Eh bien pour la simple et bonne raison que ses parents sont des explorateurs, qu’ils font des fouilles à travers le monde et ne peuvent pas consacrer leur temps à leur chère fille. Mais ça ne les empêche pas de prendre soin d’elle malgré la distance. Ainsi, tout les jours des entreprises de service sonnent à la porte d’Apolline : « Le Dragon Souriant (pliage des vêtements) », « Smith et Smith (techniciens et rapetasseurs d’oreillers et tireurs de rideaux) », « 1000 Watts (Changeur d’ampoules électriques) » sont autant d’entreprises qui prennent soin d’Apolline y compris la « Compagnie Un repas comme à la maison ».

Mais Apolline ne passe pas son temps à la maison, du moins pas tout le temps. Sa passion est de résoudre des énigmes, et elle est très forte pour ça Apolline. L’affaire qui l’occuperas ici est celle de mystérieux vols et de chiens disparus… quel est le lien ? Apolline vous le dira !

Sachez en tout cas que j’ai beaucoup apprécié ce livre pour sa beauté autant au niveau du toucher (papier épais, couverture cartonnée avec un de jolies dorures et un glaçage sélectif) qu’au niveau visuel (illustrations en noir et rouge clair) et textuel : Chris Riddell ne sait pas uniquement faire de beaux dessins, il peux aussi nous créer une histoire vraiment sympathique avec des personnages attachants.

Apolline est bien sur le personnage maître de la série (un autre livre est prévu Apolline et le fantôme de l’école, qui est déjà sorti en Angleterre sous le titre Ottoline goes to school), mais Monsieur Monroe, son inséparable compagnon, est pour moi encore plus attachant qu’Apolline. Il fait montre d’une grande affection pour Apolline et lui autorise même à lui brosser les cheveux (chose qu’il déteste le plus au monde). Il l’a connu toute sa vie, puisque c’est lui qui la gardait déjà quand elle était encore un bébé.

Ainsi Chris Riddel nous donne plusieurs choses précieuses dans un livre : l’humour, l’attachement, la notion d’amitié, et la confiance. Vivement la suite, et bonne lecture pour tous !

Note : 9.5/1

Chronique : UNICA

UnicaUnica est un court roman absolument déroutant. A la fois dans une science-fiction familière mais aussi nouvelle, Unica est un petit O.V.N.I. que j’ai beaucoup apprécié. Le thème : la pédophilie sur internet, la cyberpédophilie si vous voulez.

Une institution a été créé pour pallier à ces images immorales naviguant sur le net : Cyber. Avouez que ça vous rappelle quelque chose, non ? Minority Report ? la police du futur ? je trouve qu’il y a un lien entre les deux romans, d’autant plus que l’auteur l’affirme à moitié avec une citation de Philip-K. Dick en début de page « Flow my tears, the policeman said.« 

L’histoire d’Unica est d’abord celle d’un jeune cyber policier : Herb Charity, parmi les meilleurs traqueurs de cyberpédophiles de la toile. Comment en est-il arrivé à ce niveau ? Je vous laisse le découvrir pour ne rien gâcher des diverses surprises du livre, sachez seulement que son histoire est d’une tragédie passionnante. Ainsi, tout les jours il traque les pédophiles du net, jusqu’au jour ou ces derniers sont déjà punis par autre chose que la loi : Unica.

Qui est Unica ? Cela aussi je vous laisse le découvrir, mais sachez que l’on ne s’ennuie pas une seule fois dans ce livre. Chaque page est sujet à découvertes, suppositions, révélations !

Le personnage d’Herb Charity est très intéressant, on ne sait pas vraiment quelles sont ses orientations morales et sexuelles de façon claire. Ce qui en fait quelqu’un d’imprévisible et captivant.

De plus, ce livre mélange allègrement le polar et la science-fiction, ce qui n’est aucunement déplaisant. Vous n’aurez pas de pause avant la fin, pour votre plus grand bonheur, j’en suis sûre ! Et heureusement que ce livre est sorti chez Livre de Poche, car sinon beaucoup seraient passés devant sans même y jeter un coup d’œil, au moins la couverture interpelle et pousse notre curiosité jusqu’à lire la quatrième de couverture…

Ce livre a reçu le Nouveau Grand Prix de la Science-Fiction Française 2008 : « Le Déjeuner du Lundi est une institution littéraire, amicale et faiblement gastronomique qui se réunit depuis plus de quarante ans dans un restaurant italien proche de la place St Sulpice. Son règlement, fort strict, est de ne pas en avoir. Tout auteur, éditeur, amateur ou même non lecteur de science-fiction peut y prendre place ». 

10/10

Chronique Jeunesse : Edgar Destoits – Tome 2 – L’étrange Affaire du Crâne d’émeraude

Edgar Destoits 02Que du bonheur ! Pour les fans de Paul Stewart et Chris Riddell, mais aussi pour tous les fans du genre fantastique avec de magnifiques illustrations pour s’évader…

L’univers de cette nouvelle série change par rapport aux précédents où il y avait des créatures bizarres, des crapoteux, des trolls des bois, ou encore des dragons. Ici, rien de tel : l’atmosphère est celle d’une ancienne Angleterre tout à fait charmante. Bien sûr, tout n’est pas normal, il y a du mystère et de la magie sous des apparences on ne peux plus banales… un collège par exemple dans ce livre.

Mais je n’en dirait pas plus sur l’intrigue, tout est dans le titre sans y être (ahah ! perdu ?).

Pour moi, ce livre a été l’occasion de redécouvrir, mais aussi de découvrir l’univers que ce sont forgés ces deux auteurs. C’est agréable de les lire toujours avec autant d’intérêt et de les voir à l’aise dans ce nouvel univers. Et même si c’est Edgard Destoits le personnage phare de la série, ce n’est pas lui qui m’a le plus marquée, mais Mei Ling une fille de blanchisseur. Elle est captivante autant par sa beauté (l’illustration est d’une finesse parfaite) que par sa morale et son savoir sur les anciennes sciences comme le Yinchido; ce qui en en fait un personnage à suivre de près ! En espérant de tout cœur la revoir dans les prochains tomes !

7/10

Chronique Jeunesse : Les orangers de Versailles

orangers de versaillesOh que j’ai aimé ce livre qui nous plonge sans distinction d’âge dans le monde Louis XIV et de sa cour (et de ses secrets…). Il nous conte l’histoire d’une petite fille de jardinier du Roi qui va être parmi les plus proches servantes de la Marquise de Montespan. Avouez que l’ambiance de l’époque déjà est attirante, et l’est encore plus quand c’est Annie Pietri qui nous fait découvrir les dessous de cette période.

Notre petite fille de jardinier qui n’a que 14 ans va devoir répondre à tout les désirs de la Marquise, aussi excentriques soit-ils. Pendant son temps libre elle se ballade dans les jardins à qui elle confie tout : ses bonheurs mais aussi ses soucis et les complots qu’elle découvre en servant les gens de la cour…

Sachez que ce livre ne requiert aucun âge maximum pour être lu, et c’est tant mieux. Le personnage de Marion est absolument charmant malgré tout ce qu’elle doit supporter de la part des autres femmes de chambres et servantes, mais aussi de certains gens de la cour… Mais ce pour quoi Marion est la plus douée, c’est la conception des parfums, qu’elle va se mettre à créer pour la Marquise, à sa plus grande joie. Ce don pour les odeurs me fait vraiment penser au Parfum de Süskind.

Chronique : La Trilogie de Bartiméus – Tome 1 – L’Amulette de Samarcande

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Nous somme ici plongés dans notre monde, celui du XXI ème siècle, à la différence que… la magie est une chose courante. La société est divisée en deux parties ; l’une étant celle des magiciens (souvent riches, et ayant un certain pouvoir), l’autre étant représentée par les plébéiens (ce sont les gens ne connaissant pas la magie, dénigrés par les magiciens). Bien entendu, les plébéiens envient la position avantageuse des magiciens, et les magiciens, avides de pouvoir se « chamaillent » entre eux, ces chamailleries leur coûtant parfois la vie.

C’est donc dans ce monde que se trouve Nathaniel, un jeune garçon doué, apprenti magicien. Pour se venger d’un affront commis par Simon Lovelace, celui-ci va risquer beaucoup plus que ce qu’il pensait… ainsi, il demande à un Djinn de voler l’Amulette de Samarcande. Il se retrouve alors piégé dans les problèmes de politique et de pouvoir qui confrontent les magiciens entre eux, mais aussi dans les luttes contre les plébéiens jaloux…

Voila de façon assez concise la situation telle qu’elle nous est présentée par Jonathan Stroud au début de ce livre. Adressé à la base à un public jeune (entre 11 et 15 ans), il est je trouve très intéressant par son concept. Car la source de pouvoir magiques dans ce monde n’est autre que les créatures invoquées par les magiciens eux-même. C’est à dire que les magiciens n’ont pas de réels pouvoirs, leur puissance se constate au type de créature invoquée. Par exemple, un magicien ne pouvant invoquer qu’un simple gobelin sera écrasé par la puissance de celui qui invoquera un affrit (ou effrit). De plus, on y apprend beaucoup de chose sur les propriétés des différents objets magiques existant. Saviez-vous qu’une amulette a uniquement un pouvoir protecteur alors que le talisman lui, à un pouvoir offensif ?

Au niveau des personnages, les deux principaux sont donc Nathaniel, le jeune magicien surdoué en herbe, et Bartiméus, un djinn puissant, mais qui comme tout le djinn essaye de se soustraire aux invocation de son maître (car les invocations obligent les créature du Bas-Monde à venir sur Terre, mais elles ne le font bien sûr pas de bon cœur…). Enfin, le mode d’écriture est intéressant, on passe de chapitre en chapitre de Nathaniel à Bartiméus. Mais quand nous suivons Nathaniel, nous le voyons d’un point de vue extérieur, alors que pour Bartiméus, c’est lui-même qui écrit l’histoire (et qui met un grand nombre d’annotations en bas de pages pour nous expliquer divers propos).

En conclusion, c’est un livre qui m’a agréablement surprise, car quand j’ai vu que le personnage de Nathaniel avait des airs d’Artemis Fowl, j’ai eu peur, n’ayant pas aimé du tout la série d’Eoin Colfer. Je met donc une bonne appréciation à ce livre, en espérant que la suite sera aussi rafraichissante.

Chronique : 10 façons d’assassiner notre planète

10 façon assassiner notre planète originalCe livre pour jeune public (environ 11 ans) est on ne peut plus pertinent dans l’état actuel de l’Écologie, et ce au niveau mondial. La démarche est simple : 10 auteurs nous content chacun une catastrophe de type « post-apocalyptique » (l’auteur ne nous raconte pas l’événement apocalyptique en lui-même mais ce qui arrive après, ce qui est d’autant plus marquant et percutant). On passe de la pandémie à la guerre contre les robots intelligents, sans oublier la fameuse et incontournable explosion nucléaire.

Chaque nouvelle est précédée d’un petit en-tête d’une page environ dans lequel l’auteur détaille l’une des facettes de la crise écologique qui nous est contemporaine : il nous explique ainsi pourquoi son récit n’est peut-être pas aussi surréaliste que l’on pourrait le croire… de quoi faire froid dans le dos ! Mais peut-être de quoi réveiller les consciences, et ce quel que soit l’âge. Dans tous les cas, il ne faut pas vous attendre à des happy-end : c’est une vision froide et dure de notre futur qui nous est ici contée…

  • GlaciationLe petit lapin tondu (Danielle Martiginol) : Cette nouvelle est absolument géniale, je crois que c’est la meilleure de celles présentées dans ce recueil.
  • Innondations Aquella (Donald A. Wollheim) : Très bien faite elle aussi, cette nouvelle nous montre ce que pourrait bien devenir notre planète si toute les glaces fondaient, quelle serait la vie après la catastrophe, et comment cacher cet horrible secret : la honte d’avoir ainsi ruiné notre planète…

  • Pollution Les Oiseaux (Thomas Disch) : L’histoire est belle, mais trop poignante pour moi : je l’ai trouvée d’une horrible tristesse. Au moins, elle a le mérite de marquer les esprits…

  • 10 façon d'assassiner notre planeteSurpopulationDans le silence du soir (Lee Hoffman) : La meilleure nouvelle après celle de la glaciation, même si elle reste un peu dure à encaisser. Le problème de la surpopulation n’est pas celui auquel on penserait spontanément, mais il reste un cas relativement intéressant à traiter. Cette nouvelle suscite en effet de nombreuses interrogations, telles que : « Que serait une société qui limite le nombre de naissances ? » en y apportant une réponse claire et précise : « Quelque chose d’horrible en n’en pas douter… » Et pourtant, il nous est possible actuellement de citer l’exemple de quelques pays comme la Chine, où la politique d’État a entrainé une vague massive d’infanticides en supprimant des avantages aux familles possédant plus d’un unique enfant… Des plus horribles, n’est-ce pas ?

  • Guerre AtomiqueLe jour de lève (Robert Bloch) – Cette nouvelle retranscrit avec beaucoup de précision l’horreur que pourrait engendrer une guerre nucléaire. Cependant, malgré le caractère très envisageable d’une telle tragédie, elle reste malheureusement cloitrée à une description : l’intrigue est quasi-inexistante, et l’histoire possède quelques incohérences qu’il est ma foi difficile d’ignorer.

  • Disparition de la faune et de la floreHomo Jardinus (Christophe Lambert) : Drôle et alarmante à la fois : un « petit vieux » d’Angleterre se retrouve surpris un matin par la disparition d’un carré de son gazon ! Histoire à suivre…

  • Maladies, pandémies, manipulations génétiquesDans le regard des miens (Pierre Bordage) : Un thème des plus intéressant, un réel talent d’écriture : ce texte est un mélange réussi de peur, d’horreur et de compassion, réalisé à partir de l’un des aspects les plus graves de la bêtise humaine : notre manie de jouer avec les lois de la nature… Généticiens, gare à vous !!!

  • Guerre avec les machines Que la lumière soit (Horace B. Fyfe) : Sujet récurrent, repris tellement souvent qu’il en est usé, cette nouvelle a beaucoup de mal à accrocher son lecteur. Malgré un réel talent de plume pour la description, l’auteur n’a pas fait de moi sa plus grande fan…

  • Guerre avec les insectesLe Sacrifié (Philip K. Dick) Sortez les insecticides, nous sommes envahis !!! Cette excellente nouvelle à pour thème principal nos invisibles compagnons aux pattes multiples : les insectes. En effet, ces derniers, de par leur nombre, leur capacité d’organisation, leur rapidité de propagation et de reproduction, auraient le potentiel requis pour dominer le Monde et renverser l’espèce humaine. Il ne reste plus qu’à nos chers scientifiques à trouver comment leur injecter l’idée…

  • Les déchets La grande Décharge (Rita Kraus) – Les chiffres sont les suivants : « Chacun d’entre nous produit en moyenne 400 kg de déchets par an. Nos poubelles s’enflent de plus en plus avec des produits au packaging plus élaboré plus coûteux et plus volumineux…en France, ce sont ainsi 865 millions de tonnes de déchets qu’il faut gérer chaque année… » Vous ne rêvez pas, nous avons ici à faire à une nouvelle parlant d’amour ! Un amour si fort qu’il peut briser les barrières. Sauf qu’ici, la barrière est juste constituée de… quelques milliers de tonnes de déchets !

Chronique album jeunesse : Les recettes des Drôles de Petites Bêtes

recettespetitesbetes.jpgL’univers de la cuisine mélangé à celui des petites bêtes est une association aussi originale que pertinente. J’entends par là que l’image des petites bêtes ne pâti pas de ce qui aurait pu passer pour un « coup de commerce ». Non, l’idée est sympathique et plaisante.

Les recettes quand à elles sont pour le moins originales et complétées par des illustrations fort rigolotes qui font le charme des petites bêtes. Ce livre donne vraiment envie de cuisinez, et ceci quel que soit l’âge. Et puis, il pourrait bien faire s’éveiller la passion de la cuisine aux plus jeunes.

Voici une toute petit liste sur la petite trentaine de recettes (elles sont triées par saison dans le livre) qui s’y trouvent :

  • Lait de poule de Pâques
  • Soupe de fruit rouge au sirop d’hibiscus
  • Melon mozzarella
  • Poires aux berlingots
  • Oeufs au plat à la coque

Bon appétit avec cette farandole de douceurs concoctées par nos petites bêtes. En tout cas, je trouve que ça fais une superbe idée cadeau pour n’importe quel âge.

AUTEUR :
GENRE : Jeunesse
TRANCHE d´ÂGE :