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Chronique : La liste de nos interdits

Un polar aux allures de descente aux enfers… Vous pensiez avoir compris, mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg !

Paru initialement aux éditions Fleuve puis en Pocket, voici le premier roman de Koethi Zan à paraître en France : La liste de nos interdits. Il était paru il y a plusieurs années sous un autre titre, Au bout de la peur.

Par ailleurs, le second roman de Koethi Zan est paru en septembre 2017 chez Fleuve Editions : A jamais tu obéiras.

Un début de roman déstabilisant

Suite à un grave accident, Sarah et Jennifer ont rédigé une liste. Une suite de règles à respecter absolument si elles veulent survivre dans le monde actuel… De leur terrible drame, nous ne saurons rien, mais de cette liste d’interdiction, nous découvrirons tout peu à peu… Mais malgré toutes ces précautions, les deux jeunes femmes vont être les victimes d’un enlèvement puis d’une séquestration qui va durer… de très longues années.

Un thriller psychologique fort bien mené…

Les premiers chapitres sont très déstabilisants, mais une fois que l’on comprend le tableau dans son ensemble (entre le présent et de nombreux flash-back), on se laisse pendre au « jeu ». Jonglant entre différentes époques/enjeux, on creuse peu à peu dans la tête du psychopathe autour de qui tourne cette sordide histoire… Tout s’imbrique et trouve un sens… même dans l’horreur.

Vous trouverez ici une enquête nouant sémiologie, psychologie, manipulation, et torture parfois (mais sans trop de descriptions, heureusement). On remonte peu à peu la filière du criminel avec art… Koethi Zan est douée pour nous amener doucement là où elle a toujours voulu nous piéger, et ça fonctionne !

Mes passages préférés, ce sont ceux où l’investigation de Sarah l’entraîne dans une documentation extrêmement poussée sur toutes sortes de milieux cachés… c’est aussi malsain que fascinant.

Il y a bien entendu quelques poncifs dans ce thriller, mais ils ne sont pas assez dérangeants pour rendre le roman déplaisant. La narratrice, Sarah, fait partie des ultras-privilégiés, elle ne se rend pas toujours compte de la « chance » qu’elle a de pouvoir faire ce qu’elle souhaite quand elle le souhaite… De même, au niveau de la conclusion, il y a une petite « surprise » qui n’en est pas franchement une de mon point de vue, mais rien de décevant non plus.

Étant donné comment Koethi Zan nous balade dans son roman, elle aurait pu aller un peu plus loin en ce qui concerne la dernière partie de son roman. Je suis persuadée que la fin aurait ainsi prendre plus d’ampleur encore.

Quoi qu’il en soit, La liste de nos interdits est un bon thriller psychologique. Surprenant, efficace, dynamique, on passe un excellent moment de lecture sous tension !

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Je lirais très certainement d’autres livres de cette auteure, pour peu que ses autres romans ne soient pas trop redondants. J’ai vu le résumé de A jamais tu obéiras, et je crains que le contenu soit assez similaire… A vérifier toutefois

AUTEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : L’étrange bibliothèque

Un roman encore plus étrange que ce à quoi nous a habitué Haruki Murakami !

Haruki Murakami est un auteur japonais que l’on ne présente plus. Il a notamment écrit Kafka sur le rivage, Le passage de la nuit, 1Q84 (trois tomes), Des hommes sans femmes (son dernier recueil de nouvelles en date).

Son univers est toujours à la frontière des genres et des mondes, et avec L’étrange bibliothèque, il ne fait pas exception ! Cette nouvelle est illustrée par l’allemande Kat Menschik, c’est la troisième fois qu’ils collaborent ensemble. Les deux fois précédentes, c’était pour les livres Les attaques de la boulangerie (deux nouvelles absolument géniales !) et Sommeil, toujours chez Belfond et 10/18.

Une exploration surnaturelle qui tourne mal

Tout commence lorsqu’un jeune garçon se rend à la bibliothèque… et qu’il demande à emprunter trois ouvrages… Qui ne sont consultables que sur place ! C’est ainsi que l’horreur commence !

Sous couvert de l’emmener dans une salle pour consulter les livres, le gardien de la bibliothèque l’emmène dans une cellule et l’enferme… avec une étrange jeune fille. Avec parfois un homme-mouton qui passe par là…

Une nouvelle franchement inquiétante

Pour avoir lu beaucoup de romans japonais et plus particulièrement ceux de Haruki Murakami, je sais que les auteurs nippons adorent l’étrange. Le bizarre, le malsain, le dérangeant. Mais j’avoue être quelque peu passée à côté de cette histoire par trop étrange et qui m’a semblé être sans queue ni tête.

Là où Les attaques de la boulangerie et Sommeil avaient un côté absurde, mais tangible, L’étrange bibliothèque part dans tous les sens sans vraiment nous révéler ses intentions. Cependant, il y a bien une chose que l’on ne peux pas retirer à cette histoire : c’est son ambiance hypnotique. On a envie de savoir où ça nous mène, ce qu’il va se passer…

Quant aux illustrations, elles sont magnifiques et méritent le détour. Elle fusionnent parfaitement avec l’atmosphère de la nouvelle.

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En somme, L’étrange bibliothèque est un roman inclassable et bizarre que je n’ai pas su apprécier. Mais je suis certaine que beaucoup de personnes l’apprécieront pour son ambiance unique et son histoire à faire peur…

EDITEUR : ,
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Paroles empoisonnées

Paroles empoisonnéesUn drame d’une puissance narrative inouïe

Paru en début d’année 2013 aux éditions J’ai Lu, Paroles empoisonnées et le dernier roman en date (en France) de l’espagnole Maïté Carranza. Elle est notamment connue pour sa trilogie fantastique le Clan de la Louve parue chez Pocket Jeunesse.

Dans ce roman loin du genre fantastique, l’auteur nous a concocté un thriller diaboliquement efficace basé sur un fait divers qui l’a inspirée, celui de Natascha Kampusch (jeune femme autrichienne qui fut enlevée et séquestrée pendant plus de huit ans avant de réussir à s’enfuir). L’ouvrage a d’ailleurs reçu le prestigieux Edebé de littérature pour la jeunesse (attention, le livre s’adresse bien à des adolescents, pas moins).

Paroles empoisonnées est avant tout l’histoire de Bárbara Molina, une jeune fille disparue il y a de cela quatre ans. L’affaire est restée irrésolue jusqu’au jour où… l’enquête bascule à cause d’un simple coup de fil, capturant le lecteur dans une toile psychologique dont il devient impossible de s’extraire…

Une affaire qui piétine et en passe d’être oubliée

Quand nous commençons ce roman, c’est l’ultime jour de travail du sous-inspecteur Salvador Lozano, un homme qui a pris l’affaire Bárbara Molina à cœur. Oubliant parfois jusqu’à sa vie privée, l’homme a montré un investissement sans faille sur cette affaire. Mais la retraite arrive, et il est tant de passer l’affaire et des dizaines d’autres à un nouveau et fringuant sous-inspecteur : Toni Sureda.

Ce dernier est jeune, fringuant et ne montre apparemment pas l’intérêt qu’il faudrait sur l’affaire Bárbara Molina. Comment lui en vouloir ? L’enquête piétine depuis des années sans aucun nouvel élément. Les deux principaux suspects vivent leur vie, la disparition de Bárbara n’est plus vraiment au cœur des préoccupations, hormis pour ses proches.

Sa mère, Nuría Solis est devenue un fantôme depuis le drame, elle ne vit que parce qu’il le faut, mais tout juste. Sans opinion, sans vie, sans âme, elle erre et est devenue un poids pour sa famille tout entière. Son mari Pepe quant à lui a tout fait pour faire retrouver leur fille, combatif, tenace, parfois même trop, il a largement contribué à ce que l’enquête reste ouverte.

Les jumeaux, frères de Bárbara, ont quant à eux appris à ne pas faire de l’ombre à la peine de leurs parents.

PREMI CUBIERTA PALABRAS ENVENENADAS + 148 p3.inddUne narration qui ne laisse pas de place à l’ennui

Paroles empoisonnées est un roman à quatre voix, celle de la mère de Bárbara (Nuría Solis), celle de Bárbara elle-même, celle du sous-inspecteur presque retraité et celle d’Eva, l’ancienne meilleure amie de Barbara.

Ainsi, quand ces voix très différentes s’expriment, ont découvre peu à peu tous les non-dits, les blessures cachées et les plaies de chacun. Le voile qui pèse sur l’affaire se soulève peu à peu, mais pas au point de nous faire deviner très rapidement qui est le coupable. Des indices aux accusations divergentes fusent, et le lecteur se fait lui aussi embarquer dans des suppositions toutes plus folles les unes que les autres.

Avec ces points de vue différents sur l’histoire, on se rend compte que même si il y a un véritable coupable, tous ont à un moment ou un autre on failli à leur manière : en fermant les yeux, en étant jalouse, en ayant trop la tête dans le guidon sur l’affaire… Terriblement humains, là a été leur seule faute.

Ainsi Maïté Carranza manie avec art une plume très sensible, qui fonctionne par évocations et sous-entendus. Elle a su tisser avec bien peu une histoire cohérente qui sait nous tenir en haleine.

« Elle rate parfois des occasions de se taire et lâche des paroles empoisonnées dont le venin court dans les veines et arrive jusqu’au cœur, et fini par tuer, telle une tumeur maligne. […] La coupe était amère et elle l’a avalée seule, comme toujours. »

Pas de dialogue ici, tout est écrit au style indirect : déstabilisant au début, on s’habitue très rapidement à ce mode d’écriture pour le moins inhabituel. Pas de tiret de dialogues  à aucun moment de l’ouvrage, ni même de guillemets. On se retrouve alors avec de grands pavés de texte, mais qui se dévorent.

Pour conclure, Paroles empoisonnées est un véritable roman coup de poing. Traitant de la violence faite aux femmes, qu’elle soit passive ou bien visible, Maïté Carranza met en avant un sujet qui lui tient à cœur, et elle y excelle. Attention, âmes un peu trop sensibles s’abstenir, bien qu’il n’y ait aucun passage explicite, ce roman reste très dur.

Quoi qu’il en soit, impossible de ne pas s’immerger dans un roman d’une telle force, alors allez-y si vous êtes amateur de thriller, ce roman est pour vous. Dès l’âge de quinze ans, minimum.

Chronique : 120 Journées

120 JournéesUn roman extrêmement dérangeant et malgré tout hypnotique, toujours à l’entre-deux mondes, où insensé et logique se croisent

Jérôme Noirez est un auteur français désormais connu et reconnu sur la scène de l’imaginaire. Il a notamment signé : Le Diapason des Mots et des Misères (Griffe d’encre/J’ai Lu), Féérie pour les ténèbres (Nestiveqnen/Le Bélial), ou encore Fleurs de dragon (Gulf Stream/J’ai Lu). Pour la rentrée littéraire, c’est aux éditions Calmann-lévy que paraît son nouveau roman, dans la collection ambivalente Interstices.

Huit collégiens arrachés à leur existence par une étrange institution

Silling. C’est le nom de ce lieu qui ne se situe pas, qui s’énonce seulement. Et c’est à Silling que se trouvent les huit collégiens mystérieusement enlevés.
Pourquoi ? Par qui ? Ces questions, tout le monde se les poses, sauf peut-être Duclos. Un ancien animateur radio qui reçoit depuis peu des chèques pour conter tout les dix jours des histoires étranges et horrifiques à des mystérieux « pensionnaires »… ceux de Silling.
Conteur de métier, ses histoires ne sont pas de celles où l’on s’évade et où l’on s’épanouit. Le registre des récits de Duclos est plus sombre, plus informe aussi. Toujours à la limite entre réel et étrange, entre hasard malheureux et destin funeste… ses histoires fascinent autant qu’elles laissent mal à l’aise.
Tout au long du récit, notre seul œil sur le monde est celui de Duclos, et parfois aussi celui de sa fille, Ninon.

Vous avez dit sadique ?

Évidement, le titre de l’œuvre de Jérôme Noirez n’est pas sans rappeler une autre œuvre : celle du Marquis de Sade : Les cent-vingt journées de Sodome, œuvre controversée où des hommes font subir à d’autres êtres humains de nombreux sévices et tortures.
De nombreuses références parsèmes l’œuvre, outre les 120 jours, on retrouve certains personnage, mais aussi et surtout le lieu : Silling (Château de Silling dans le roman de Sade).
Quand on débarque dans le Silling de Jérôme Noirez, on ne sait à quoi s’attendre… des enfants enlevés n’augure jamais rien de bon. Mais il semblerait que leur disparition ait un autre but que de les torturer…

Sous la direction de quelques adultes dont un violeur en série récidiviste et une femme qui a commis un infanticide, les jeunes adolescents n’ont qu’à bien se tenir. Silling devient alors au fil des pages un endroit encore plus brumeux et évanescent dont le but flou devient carrément opaque. Une chose est sûre, dans 120 jours, ils seront libres, comme le leur indique le panneau lumineux qui décompte les jours…
Ces enfants enlevés on chacun des traits de caractères très développés par l’auteur, poussant certains des aspects les plus noirs de la psychologie humaine.

Jérôme Noirez explore ici l’image de l’enfance sous tous ses aspects. Quand l’enfant devient adulte sans passer par la phase adolescente, quand les adolescents restent trop enfantins, ou encore quand les adultes régressent ou ne grandissent jamais… beaucoup de cas de figure sont possibles.

Une écriture étrange à laquelle on s’habitue sans mal

La plume de Noirez dans 120 journées est à la fois simple et étrange. Son expression est faite de phrases courtes qui s’imprègnent facilement dans la mémoire.
Alors que les chapitres se déroulant à Silling sont fait par un narrateur omnipotent, ceux de l’extérieur son quasiment tous écrits par Duclos. Les passages avec ce dernier sont parmi les plus plaisants. Son expressivité, sa façon d’aimer sa fille Ninon (qu’il surnomme « sa crapote ») sont autant de choses à savourer. Son quotidien même en devient passionnant.
Quand à ses récits à la frontière du réel et d’autre chose, ils sont encore plus fascinants, hypnotiques et noirs, laissant également une place non négligeable à la répugnance.

Fascinant et dérangeant, ce sont mes mots à retenir pour 120 journées. Très difficile à décrire dans son ensemble, foncièrement malsain et étrange, cette œuvre mérite toutefois le détour pour son style narratif original de qualité, mais surtout pour son ambiance glauque très bien retranscrite. Cependant, âmes sensibles (comme c’est mon cas), abstenez-vous, certaines sont franchement dures à lire…
A l’image de la collection Interstices, ce roman de Jérôme Noirez nous laisse confus de ne pas savoir où s’arrête la réalité et ou commence le… reste.

Chronique réalisée pour le site ActuSF

Chronique : Le dernier jardin – tome 1 – Ephémère

Le dernier jardin 01

Terrifiant et envoûtant, le monde de Lauren DeStefano vous fera voir « l’humain » sous un angle terrifiant…

Premier roman de l’américaine Lauren DeStefano, Ephémère est le premier tome de la série Le dernier jardin, publié aux éditions Castelmore. Sa jeune auteur nous dresse une dystopie effroyablement réaliste…surtout pour la gent féminine. Attention, l’addiction n’est pas loin.

Les femmes sont l’avenir de l’homme

Le monde que Rhine connaît est très différent du nôtre. Nous ne savons pas à quelle époque se déroulent les faits, tout ce que l’on sait, c’est que l’homme à voulu « améliorer » les générations futures. Il a réussit. Il n’y a plus aucun virus, plus de maladie, de cancer.
Mais le prix à payer pour cette révolution biologique fut découvert trop tard, deux décennies plus tard : désormais tous les garçons meurent à l’âge de vingt-cinq ans, les jeunes femmes à vingt ans.
Ce bouleversement de l’espérance de vie va faire de la vie des femmes un véritable cauchemar. Enlevées de force et vendues comme épouses à de riches hommes, elles sont forcées à l’enfermement au nom de la survie de l’espèce. Et malheureusement pour Rhine, elle va faire partie des élues…

Un huis-clos magnifiquement angoissant

L’intégralité du roman se déroule dans la demeure où est enfermée Rhine avec deux autre jeunes filles. Elles vont toutes les trois être mariées et devenir alors des sœur-épouses et devoir honorer leurs devoirs conjugaux…
Difficile d’en dire plus sans en dévoiler trop, aussi allons nous nous concentrer sur le style du roman et ses personnages.

Écrit à la première personne par Rhine, elle incarne la féminité dans toute sa force et sa noblesse. Loin d’être prête à se soumettre à qui que se soit, elle essaye dès le premier jour de s’évader de sa prison dorée sans y parvenir… L’écriture, très fluide, nous fait partager les pensées de Rhine, ses sentiments versatiles envers ceux qui l’entourent, et ses désirs de vivre en liberté le peu de temps qu’il lui reste à vivre.

Mais l’histoire de notre héroïne ne serait pas aussi savoureuse sans la présence de ses deux sœurs épouses : Cecily et Jenna. Leur personnalité influence subtilement l’intrigue, laissant une Rhine et un lecteur perpétuellement sur le qui-vive.
Faux-semblants, jeux d’influence, récolte de faveurs auprès de leur époux, les jeunes mariées vont devoir composer afin d’être la favorite et ainsi avoir un peu plus de liberté…

En somme, Ephémère est une perle qui se dévore littéralement et réussit à faire naitre de fortes émotions à sa lecture. Sublimement terrible, le monde de Lauren DeStefano est à la fois dérangeant et fascinant pour la simple et bonne raison qu’il est très réaliste.
On n’attend qu’une seule chose, la suite, elle vient de sortir le 21 février dernier aux États-Unis. Patience donc, et très bonne lecture. Le tome 2, Fugitive, sortira le 17 août prochain.

Dans la même série (cliquez sur l’image pour lire la chronique) :

Le dernier Jardin 02

Chronique : Misery

MiseryVoici le premier livre de Stephen King que j’ai lu : et je n’ai pas été déçue. Nommé également le maître de l’horreur, Stephen King a un palmarès exceptionnel à son actif : Shining, Simetierre, La Tour Sombre, Le fléau… tous sont incontournables et beaucoup ont été adaptés au cinéma.

Misery nous emmène tout de suite dans le contexte, sans perte de temps, c’est direct, incisif, précis… et aussi horrible. C’est pourquoi il est très difficile de décrocher une fois que l’on a commencé ce livre, chaque page est un supplice pour le personnage principal, et aussi un peu pour nous, mais on ne peut s’empêcher d’être fasciné par l’horreur, omniprésente. Le pire c’est de se dire que ça se trouve, ya des personnes qui aiment tellement un écrivain qu’elle seraient capable de lui faire ça ! C’est d’autant plus horrible que c’est tout à fait plausible.

J’ai aussi eu la chance de voir le film qui est extrêmement fidèle au livre et je peux vous dire qu’il y a un moment dont vous vous souviendrai tout particulièrement, je vous en fait la promesse. Vous savez, le passage où Paul Sheldon se fait briser les jambes à la masse… c’est vraiment choquant, je crois qu’on imagine pas aussi pire que ce que l’on voit dans le film. En tout cas, les deux sont géniaux. Bonne lecture ou visionnage ! C’est à lire et à voir…