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Chronique : 0.4

0.4Une bizarrerie littéraire qui ne laissera pas indifférent

0.4 est le premier livre de Mike A. Lancaster publié en France dans la collection Blast (collection pour ados des éditions Nathan), cet auteur a été inspiré depuis son enfance par des lectures telles que les voyages de Gulliver ou encore les voyages extraordinaires de Jules Verne, et c’est donc tout naturellement qu’il s’est tourné vers les littératures de l’imaginaire.

Quatre personnes hypnotisées et une foule d’interrogations

Ils sont quatre, deux adolescents et deux adultes à être hypnotisés lors du spectacle annuel de la petite ville de Millgrove (mille habitants). Et ce sont les seuls à percevoir les changements qui ont eu lieu pendant leur hypnose, les gens sont devenus « différents »… à moins qu’ils n’aient pas quitté leur état de transe hypnotique ?

Un récit court, précis, haletant

Ce roman est en fait le témoignage sur cassettes d’un des quatre individus hypnotisées : Kyle. On ne sait pas vraiment à quelle époque se situe son témoignage, ni d’où proviennent toutes les petites annotations qui complètent les paroles de Kyle.

0.4 insideTout ce qu’on sait, c’est qu’apparemment, il s’est passé quelque chose de grave lors de la petite fête du village, quelque chose qui transfiguré Millgrove excepté « Les Quatre ».

Les chapitres sont courts, et jouent à fond la carte du suspense avec un découpage qui donne envie de se jeter sur le prochain. Et le pire c’est que plus on avance dans l’intrigue, moins on y comprend quelque chose, et quand on commence à ne serait-ce qu’envisager les faits, il se dessine un schéma inquiétant pour le lecteur… (voir aussi image ci-dessous).

Vous l’aurez deviné, 0.4 fait partie de ces livres peu descriptibles dans les faits mais qui donne envie de s’y plonger. Lire 0.4, c’est modifier la vision de notre monde d’une façon complètement surprenante, un voyage dont on ressort changé.

La suite de ce roman est parue en langue originale sous le titre 1.4, mais il semble qu’elle ne sera jamais traduite en France…

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Chronique : La cité de l’ombre – Tome 4 – Le diamant des ténèbres

la cité de l'ombre 04 - le diamant des ténèbresRemember, the city of Ember…

Quatrième et dernier tome de la série de Jeanne DuPrau paru en juin dernier aux éditions Folio Junior, le Diamant des ténèbres nous emmène à nouveau sur les traces de Doon et Lisa, quelques mois après le peuple d’en haut. Cette fois encore, les deux jeunes gens partent en quête de réponses sur leur monde, son passé et surtout son devenir.

Un manuscrit étrange

Tout commence avec une itinérante de passage dans la ville de Sparks : miséreuse et sans presque rien à échanger, son étal est triste à voir, elle possède si peu de choses qu’elle se voit obligée d’écourter la vente. Mais Doon aperçois un livre dans la carriole de l’itinérante et demande quel est son prix, cette dernière le lui cède pour bien peu au vu de sa valeur. Le titre de ce mystérieux livre : Pour les habitants d’Ember. Doon va alors tout faire pour déchiffrer le livre, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est-à-dire moins d’une dizaine de pages.

De retour dans la ville souterraine

Il devient clair que le livre découvert par Doon oblige à retourner dans l’ancienne citée, mais comment y retourner sans alerter les adultes ? Doon fait part à Lisa de sa découverte et la convainc de l’accompagner à Ember, pour le meilleur et pour le pire. Mais évidemment, la quête ne va pas se dérouler sans anicroches et Ember a bien changé en quelques semaines sans lumières…

Une intrigue un peu trop redondante ?

Comparé aux tomes précédents, Le diamant des ténèbres possède une intrigue moins intéressante. On retrouve les mêmes mécanismes qui avaient fonctionnés avec la Cité de l’ombre sans quasiment aucune nouveauté, c’est dommage. Bien sûr il y a de nouveaux personnages qui apportent un petit plus à l’intrigue, mais rien de franchement nouveau ne survient dans l’histoire en général. On a même parfois affaire à des passages un peu longs qui cassent le rythme du livre.

Autre petit point noir dans ce roman, le ton un peu trop positiviste et plein de bons sentiments poussés parfois jusqu’à l’extrême pour certains personnages.

Mais ce dernier tome ne nous laisse tout de même pas en reste au niveau des révélations, car on saura enfin ce qu’a découvert Monsieur McCoy, un personnage du troisième livre, l’oracle de Yonwood, ou encore quel est ce mystérieux diamant des ténèbres, et enfin quelle est donc cette ville magnifique que voit Lisa en rêve depuis des années… et quelques autres choses encore.

Ce dernier tome est donc assez inégal, il est à lire pour avoir le fin mot de l’histoire, et non pas pour son intrigue qui est assez légère.

En conclusion, la quadrilogie post-apocalyptique de Jeanne DuPrau vaut le détour, c’est un énorme coup de cœur, en ce qui concerne les trois premiers tomes, complètement immersifs. Il n’y a plus qu’à espérer que d’autres ouvrages de l’auteure verront le jour en France, c’est tout le mal que l’on lui souhaite !

Chronique : Idlewild – Tome 1

idlewild 1Un univers déroutant qui ne convainc qu’à moitié…

Idlewild est le premier tome d’une trilogie parue dans la récente collection Nouveaux Millénaires des éditions J’ai Lu, qui réunira ses publications SF grand format. La suite de la série est prévue pour la fin de l’année, puis début 2012 pour le troisième tome. Son auteur, Nick Sagan n’est autre que le fils de Carl Sagan, l’éminent scientifique qui a initié le programme SETI consistant à rechercher de possibles vies extraterrestres et qui était également l’auteur de nombreux ouvrages, dont Contact, qui a inspiré le film éponyme.


Un début d’histoire franchement étrange

Tout commence dans un champ de citrouilles. Un jeune homme y est allongé. Il ne se souvient plus de rien sauf de trois choses : on a essayé de le tuer, que Lazare est mort et qu’il a tué Lazare. À partir de ces faits, le personnage part en quête de son « moi », de ses souvenirs.

Mais le personnage principal n’est pas seul, il vit avec neuf autres adolescents de son âge. Leur présence, que l’on pourrait croire capable d’aider l’amnésique, est tout le contraire. Plus il en apprend, moins les réponses sont évidentes.

Ce début d’histoire est hautement captivant, mais la suite devient beaucoup trop décousue et déconcertante. On passe parfois du coq à l’âne sans grande logique, et même si certains éléments sont expliqués dans la suite des événements, le lecteur est trop balloté d’événements inexpliqués en situations bizarres.

Des mystères qui s’imbriquent dans un univers virtuel…

Difficile d’en dire plus sur l’intrigue sans en révéler trop, mais le livre fourmille de bonnes idées plus ou moins bien exploitées.
Les personnages sont traités avec efficacité et profondeur, mais ça ne suffit pas à rehausser la qualité du roman. Trop d’éléments sont insérés au décor sans justifications. Les amateurs de cyberpunk s’y retrouveront sans peine mais pour les autres, il restera difficile d’appréhender un univers aussi foisonnant et heurté.
Autre élément dérangeant : l’écriture. Trop « jeune », elle donne l’impression de vouloir séduire un lectorat adolescent, sans y réussir. On a donc parfois affaire à de la vulgarité un peu trop facile qui tombe dans les clichés de « l’adolescent rebelle » envoyant tout valser et qui refuse toute forme d’autorité.

Où s’arrête le virtuel ? Où commence le réel ?

Le fond de l’histoire est bel est bien la quête de réponses sur la réalité. Où commence-t-elle dans ce monde si étrange, surréaliste ? En ce sens, le roman fait beaucoup penser aux œuvres de Philip K. Dick qui avaient elles aussi pour fond la frontière entre réalité et virtuel, là où commencent les hallucinations. Car on ne sait pas toujours à quoi Nick Sagan nous confronte : folie ? rêves ? spéculations du personnage ? certitudes ? paranoïa ?
L’intrigue de base est donc bien plus compliquée qu’il n’y paraît. C’est d’ailleurs la force de l’histoire. Le chevauchement des faits et des éléments permettent d’entrevoir toute l’horreur d’une situation obscure mais encore très nébuleuse par bien des aspects.

En somme Idlewild est un roman intriguant, déroutant. Trop peut-être. Il laisse un goût amer en guise de conclusion. Quoi qu’il en soit, le roman, sans être extraordinaire, donne tout de même envie de connaître sa suite, Edenborn, à paraître en novembre. Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF

 

Chronique : La planète interdite

la planete interditeUne ode à la nature dans le plus pur style planet-opera

Laure-Marie Lapouge est journaliste et écrivain, son premier livre paru fin 2010 est un roman historique pour adulte : Moi, Ghisla, sœur de Charlemagne.
La Planète Interdite, qui vient de paraître en mars aux éditions Albin Michel Wiz est son premier roman jeunesse et SF, son titre n’est pas sans rappeler celui de l’ancien film de science-fiction qui raconte lui aussi l’histoire d’une planète hostile aux visiteurs, un joli clin d’œil.

A la conquête de l’univers

L’humanité a colonisé toutes les planètes possibles de tout les systèmes solaires, toutes sauf une : Bérénice. Une planète qui regorge de richesses que l’homme n’attend que d’exploiter, creuser, fouiller, sonder… sauf que Bérénice a été classée comme étant interdite d’accès par des explorateurs il y a plusieurs centaine d’années… pourquoi ? C’est ce que va tenter de découvrir le scientifique Justin Mac Lir.

Parallèlement, Bérénice est une planète bel et bien habitée, par des humains qui plus est, mais ils ignorent tout de la station spatiale qui flotte au-dessus de leur tête et du possible danger qu’elle représente pour eux et leur terre.

Le choc de deux univers hétérogènes

Le monde de Mac Lir reprend tout les codes de la science-fiction traditionnelle : hautes-technologies, voyages interstellaires, conquête de galaxies lointaines, opérations visant à prolonger sa durée de vie…
L’univers de Bérénice et de ses habitants en revanche, est tout le contraire : on se retrouve dans un monde typé fantasy : des territoires découpés en royaumes, des êtres humains normaux en majorité et d’autres aux pouvoirs hors du commun, un monde peuplé de créatures étranges…

La rencontre de ces deux univers disparates ne va pas se faire sans heurts…

Un monde trop foisonnant

Les personnages de Bérénice sont nombreux, presque trop, on aurait apprécié un résumé de ces derniers avec leur noms et leur affiliation à la fin du livre pour savoir qui est qui. Car entre Findchoen, Rahel, Glanis Dilshad et bien d’autres encore, il est difficile pour le lecteur de s’y repérer sans s’emmêler rapidement les pinceaux.
Mais cette faiblesse aurait tout aussi pu devenir une force quand on mesure l’ampleur de l’univers que l’auteure a créé.

Un récit plein d’enseignements

Cette mystérieuse planète où tous les explorateurs qui y ont posé le pied disparaissent sait se rendre intéressante sinon captivante. A l’image du roman Les yeux d’opale qui lui aussi avait pour sujet la confrontation de deux univers dissemblables, la planète interdite a des accents écologistes où il est question de respect envers la nature et ce qu’elle peut nous offrir. On y retrouve l’élément clé de tout planet-opéra : la planète interdite est un personnage a part entière… vous verrez dans quelle mesure.

En somme, la planète interdite est un roman sympathique qui sans être marquant fera passer un bon moment, son intérêt réside surtout dans le côté « initiation » à la science-fiction pour de jeunes lecteurs dès l’âge de 12 ans. Cet article a été rédigé pour le site ActuSF

 

Chronique : Les yeux d’Opale

les yeux d'opaleUn livre qui n’a rien à envier aux grands auteurs de science-fiction et de fantasy.

Les Yeux d’Opale c’est d’abord un choc entre deux univers : le monde d’Opale, avec ses royaumes, ses complots, ses créatures merveilleuses ; et le monde d’Onyx peuplés par des humains complètement dépendants des I.A. (Intelligences Artificielles) où le libre-arbitre n’existe plus. Deux mondes que tout oppose en somme ; l’un merveilleux et fantastique, l’autre futuriste, parfait, contrôlé.
Sur la planète Opale, dans le royaume de Kindar, la princesse Héléa prend la relève sur le trône suite au décès simultané de son père et de son frère, mais son autorité est fortement contestée au sein de son propre peuple, car c’est une chimar, une mutante…

Sur le monde d’Onyx, tout est parfait : les robots sont entièrement au service des humains, ils veillent à tout pour leur propre sécurité. Du contrôle du trafic routier à la régulation des naissances, les I.A. sont omniprésentes, mais depuis un certain temps un groupe d’humains s’en inquiète et veut quitter à tout jamais cette planète Angus fait partie de ces derniers.

Ainsi commence le roman foisonnant d’idées de Bénédicte Taffin avec une question : va-t-elle réussir à mêler deux genres très disparates sans créer une cacophonie de personnages ayant des enjeux complètement différents ? La réponse est oui elle y parvient, et même très bien. En tout, il y a plus de quatre-vingt personnages (heureusement listés à la fin du livre avec une courte description), mais « seulement » une vingtaine d’essentiels à l’intrigue.

Parmi les références de l’auteur, on sent l’influence d’Isaac Asimov avec ses I.A. incapables de blesser un être humain mais jamais on ne tombe dans l’imitation. On ne peux également s’empêcher de penser à la romance de Ténébreuse de M.Z. Bradley, dont l’auteure avoue s’être également inspirée, ainsi que La Ballade de Pern d’Anne McCaffrey . Ce qui fait la force de ce roman, c’est qu’elle a su innover dans des genres où beaucoup de choses ont déjà été faites et où il est difficile de ne pas tomber dans la caricature.

Les yeux d’Opale fait se poser des questions sur notre propre monde, par exemple vis-à-vis de notre dépendance aux technologies, ou encore sur la nature humaine quand elle se trouve face à des opportunités pouvant mettre en danger les autres. Un premier roman coup de cœur dont j’attends la suite avec impatience. Chronique réalisée pour le site Actu SF.

Chronique : Genesis

genesis pole fictionL’utopie est-elle possible ?

Qui n’a jamais rêvé d’une société parfaite ? D’un monde sans haine ni violence ? C’est ici ce que nous propose Bernard Becket avec un roman post-apocalyptique décapant. On y découvre une nouvelle forme d’organisation de la société humaine où les hommes et les femmes ne se croisent quasiment jamais, où les enfants sont séparés de leurs parents et où il faut une autorisation de l’état pour en avoir.

C’est dans ce nouveau monde que vit Anaximandre, une jeune fille qui postule à l’Académie. Qu’est-ce que l’Académie ? Qu’y fait-on ? Nous ne le savons d’ailleurs pas vraiment avant d’atteindre la dernière page. Tout ce que l’on sait, c’est qu’Anaximandre doit passer un test oral de plus de 5 heures afin de savoir si elle mérite ou non d’y entrer.

C’est ainsi qu’au fur et à mesure des heures de l’examen on découvre des pans entier de notre histoire future, et certains sont terrifiants, il y aurait eu une guerre atomique, puis des virus se propageant partout à travers le monde… mais Genesis est plus qu’un simple petit roman post-apocalyptique, c’est aussi un essai sur l’intelligence artificielle et toutes les questions que ça implique. Mais sans en ajouter, sachez que rien n’est révélé totalement jusqu’à la dernière heure, puis la dernière page… et même la dernière phrase.

A la fois essai, nouvelle et court roman, Génésis séduira les fans d’anticipation, ceux qui aiment les surprises en cascade, mais aussi les curieux qui se posent des questions sur les sciences et la philosophie.

En ce qui concerne l’âge de lecture, il est difficile d’en donner un à ce livre si particulier ; mais je le conseillerais aux adolescents dès 15-16 ans et aux adultes sans modération.

Chronique : Ciel ! Encore un prof extrarrestre ! (série des profs extraterrestres Tome 2)

ciel ! encore un prof extraterrestre !Second tome de la quadrilogie loufoque de Bruce Coville, vous n’êtes pas prêts de vous ennuyer avec cette fois-ci en narrateur : Duncan. Duncan, c’est la brute typique du collège qui vous tabasse à la récré tout simplement parce que vous avez des lunettes ou que vous lisez un livre…malheureusement pour lui, ses activités vont vite cesser : Duncan a peur qu’il n’y ait un autre extraterrestre que celui qui a été démasqué dans le premier tome. Ainsi notre brute va mener l’enquête, mais elle va s’avérer difficile, personne ne le croit quand il parle de ses doutes et sa turbulence légendaire ne vas rien faire pour arranger son cas…

Encore une fois, j’ai beaucoup aimé ce livre de Bruce, même si ça n’est pas encore le meilleur de la série. Mais le suspense est toujours au rendez-vous ainsi qu’un certain humour à la Coville. Les mêmes éléments qui ont fait la réussite du premier tome sont réunis, mais sans donner un sentiment de répétition, ouf ! C’est donc sans arrières pensées que je vous conseille ce livre jeunesse (dès 11 ans) si vous arrivez à vous le procurez, car comme pour le premier, ce livre est épuisé chez l’éditeur.

7/10

Chronique : UNICA

UnicaUnica est un court roman absolument déroutant. A la fois dans une science-fiction familière mais aussi nouvelle, Unica est un petit O.V.N.I. que j’ai beaucoup apprécié. Le thème : la pédophilie sur internet, la cyberpédophilie si vous voulez.

Une institution a été créé pour pallier à ces images immorales naviguant sur le net : Cyber. Avouez que ça vous rappelle quelque chose, non ? Minority Report ? la police du futur ? je trouve qu’il y a un lien entre les deux romans, d’autant plus que l’auteur l’affirme à moitié avec une citation de Philip-K. Dick en début de page « Flow my tears, the policeman said.« 

L’histoire d’Unica est d’abord celle d’un jeune cyber policier : Herb Charity, parmi les meilleurs traqueurs de cyberpédophiles de la toile. Comment en est-il arrivé à ce niveau ? Je vous laisse le découvrir pour ne rien gâcher des diverses surprises du livre, sachez seulement que son histoire est d’une tragédie passionnante. Ainsi, tout les jours il traque les pédophiles du net, jusqu’au jour ou ces derniers sont déjà punis par autre chose que la loi : Unica.

Qui est Unica ? Cela aussi je vous laisse le découvrir, mais sachez que l’on ne s’ennuie pas une seule fois dans ce livre. Chaque page est sujet à découvertes, suppositions, révélations !

Le personnage d’Herb Charity est très intéressant, on ne sait pas vraiment quelles sont ses orientations morales et sexuelles de façon claire. Ce qui en fait quelqu’un d’imprévisible et captivant.

De plus, ce livre mélange allègrement le polar et la science-fiction, ce qui n’est aucunement déplaisant. Vous n’aurez pas de pause avant la fin, pour votre plus grand bonheur, j’en suis sûre ! Et heureusement que ce livre est sorti chez Livre de Poche, car sinon beaucoup seraient passés devant sans même y jeter un coup d’œil, au moins la couverture interpelle et pousse notre curiosité jusqu’à lire la quatrième de couverture…

Ce livre a reçu le Nouveau Grand Prix de la Science-Fiction Française 2008 : « Le Déjeuner du Lundi est une institution littéraire, amicale et faiblement gastronomique qui se réunit depuis plus de quarante ans dans un restaurant italien proche de la place St Sulpice. Son règlement, fort strict, est de ne pas en avoir. Tout auteur, éditeur, amateur ou même non lecteur de science-fiction peut y prendre place ». 

10/10