Archives du mot-clé romance

Chronique : Doregon – Tome 1 – Les portes de Doregon

Doregon 01A la découverte d’un univers unique, fascinant, envoûtant.

Carina Rozenfeld est une auteur de fantastique de nationalité française. Elle a notamment écrit la série La quête des Livre-monde, paru chez Intervista qui a rencontré un beau succès (et qui devrait bientôt être réédité), Les clefs de Babel paru chez Soon (la collection SF ado de Nathan) qui a remporté de nombreux prix, ou encore Lucille et les dragons sourds chez Kryos.

Doregon, le monde imaginé et peint par une artiste

Mia est une jeune femme passionnée par la peinture. Elle suit des cours au Beaux-Arts ; son frère Moone quand à lui est un artiste-photographe réputé et reconnu, et sa mère disparue depuis longtemps a su elle aussi à sa façon lui transmettre cette passion.

Et la soirée de vernissage à laquelle on assiste nous lecteur, est déterminante : pour Mia, pour Moone, pour Josh, mais aussi pour Doregon… mais qu’est Doregon ? C’est simple, c’est le monde que Mia a inventé, dessiné et peint. Mais c’est en fait bien plus que l’univers qui sort de la tête d’une artiste de talent… Doregon existe et existait bien avant que Mia ne l’imagine, et ses tableaux sont en réalité des passerelles pour se rendre en Doregon…

Une intrigue fascinante, des personnages mémorables

Les portes de Doregon est un roman surprenant par bien des aspects : non contente de se réapproprier le genre fantastique, Carina Rozenfeld créé ici un univers tout à fait original.

Les mondes-passerelles ne sont pas nouveaux en soi, mais l’utilisation que l’auteur en fait, et l’explication du monde et de son agencement nous poussent à y voir un monde fouillé, très détaillé et totalement enchanteur.

Et même si au début du roman le lecteur a un peu de mal à se situer d’un point de vue chronologique, l’horreur de la situation ne tarde pas à être révélée. Car en plus de voyager entre les mondes, le temps est lui aussi une donnée malléable, d’ailleurs, les différentes parties sont distinguées selon leur chronologie : Partie 1 : Ce qui se passe, Partie 2 : Ce qui aurait dû se passer

En plus de cela, les personnages sont peu nombreux mais extrêmements fascinants, leur psychologie étant très « complexe » (quand je dis complexe, entendez très creusée et non pas compliquée).

Ainsi vous avez le personnage central, Mia, héroïne et victime à la fois. Josh, le petit ami de Mia, mais aussi bien plus que cela. Moone, le demi-frère de Mia, qui est à la fois la source de beaucoup de joies et de malheurs pour Mia de par ses ambiguïtés, c’est aussi le personnage le plus intéressant dans sa personnalité. Enfin, il y a Garmon, sorte de maître spirituel pour Mia, c’est lui qui fera son apprentissage du monde de Doregon.

Voilà pour les personnages humains, il reste juste une espèce dont nous n’avons pas encore parlé : les lymbiotes (terme créé par l’auteur, mélange du mot lynx et symbiote). Ces créatures étranges et uniques ont un don très spécial et peuvent se lier par l’esprit pour la vie avec un humain, et un seul, mais rares sont les élus à avoir cette chances.

L’univers quand à lui nécessiterai bien plus qu’une simple chronique pour le décrire et l’expliquer clairement, aussi je vous recommande plutôt de vous précipiter sur cet ouvrage qui mérite d’être connu, et qui se dévore littéralement. Bien que publié chez l’Atalante jeunesse, ce livre s’adresse à un public âgé d’au moins treize ans et plaira tout autant aux adultes.

Prochaine chronique sur la suite des portes de Doregon : La guerre de l’ombre ; quand au troisième tome : Les cracheurs de lumière, il devrait sortir au printemps 2012.

9.5/10

Chronique : J’ai embrassé un zombie (et j’ai adoré)

j'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré)Une romance pour ados des plus classiques…

Paru aux éditions Albin Michel dans la collection pour ados Wiz, voici le dernier livre de bit-lit en date chez l’éditeur. Mais cette fois, il n’est pas question de vampires et de loup-garous, les zombies prennent le pouvoir et les cœurs des adolescentes…

L’auteur Adam Selzer, s’est spécialisé dans la littérature pour la jeunesse (des jeunes lecteurs aux ados),. Il est originaire de Des Moines dans l’Iowa, le même endroit dans lequel se déroule le présent roman.

Les histoires d’amour, c’est pour les autres…

…c’est du moins ce que pensait la jeune Alley qui déteste les couples et les histoires d’amour langoureuses en général. Elle cultive ses passions : la bonne musique, se moquer des autres, être cynique au possible et écrire des articles assassins dans le journal local de sa ville : Des Moines. D’ailleurs, cette ville, Alley n’en peut plus et c’est pour ça qu’elle n’est pas tombée amoureuse ni même sortie avec beaucoup de garçons : elle veut à tout prix « s’échapper » de cette campagne où il n’y a rien à faire et trouver LE grand amour dans une ville où les grattes-ciel seraient plus qu’un bâtiment de quatre étages…

Mais notre ado grinçante va déchanter un soir de concert en rencontrant un jeune homme beau, sombre, séduisant, à la voix profonde et envoutante, et elle va bien entendu tomber sous le charme du bel inconnu. Tout ce dont elle se moquait chez les couples va désormais s’appliquer à elle pour le meilleur et pour le pire…

Beaucoup de déjà vu…

Le titre séduisant de l’ouvrage pouvait donner à penser que l’on tomberait sur un livre humoristique qui se moque des histoires d’amour mais c’est en fait le contraire. On tombe malheureusement dans les clichés de la romance ado sans grands rebondissements, dommage quand on voit le potentiel « drôle » qu’aurait pu avoir cette histoire.

Ce roman pour ados séduira toutefois toutes les jeunes filles qui ont soif d’histoires d’amour avec un grand A sinon, passez votre chemin.

Chronique : Sans âme – Tome 1 des aventures d’Alexia Tarabotti

alexia tarabotti 01Un curieux mélange de bit-lit et de steampunk fort convaincant.

Le monde déjà bien rempli de la bit-lit va devoir faire place à une nouvelle héroïne au charisme certain et à la langue acérée : Alexia Tarabotti avec Sans-âme, premier tome d’une série de cinq tomes à la frontière entre le roman historique et la bit-lit avec un soupçon de steampunk.

Un personnage haut en couleurs

Alexia Tarabotti est une jeune femme anglaise de bonne famille, plutôt jolie, mais beaucoup trop forte tête pour être bonne à mariée, sa famille a d’ailleurs décidé de la « mettre de côté » et de penser à ses deux sœurs bientôt bonnes à marier.

Officiellement vieille fille pour la bonne société anglaise, Mlle Tarabotti a une autre particularité : elle est sans-âme ; c’est-à-dire que dès qu’une créature surnaturelle la touche, cette dernière redevient ce qu’elle était avant d’être transformée, ainsi si un vampire ou un loup-garou s’avise de la toucher, il redevient un humain le temps du contact.

Ce don très secret va sauver la vie d’Alexia Tarabotti et par la même occasion la mettre en danger après l’attaque inopinée d’un vampire…

L’univers du fantastique renouvelé

Gail Carriger a le mérite d’avoir créé sa propre sphère de l’imaginaire plutôt que de s’inspirer d’idées déjà exploitées. Ainsi les vampires ont un système social nommé « ruches » que l’on peu assimiler aux meutes chez les loups-garous, ces éléments étant le nerf de l’enquête.

La petite dose de steampunk distillée tout au long du roman est originale et plaisante, c’est un genre que l’on ne s’attend pas à rencontrer dans la bit-lit.

Les éditions Orbit semblent désormais habituées aux mélanges originaux de genres, elles avaient déjà édité il y a quelques mois Danny Valentine, une série de bit-lit et de science-fiction.

Une écriture sympathique mais parfois répétitive

On appréciera certainement plus ce roman pour son intrigue que pour son écriture, qui sans être mauvaise est parfois « radoteuse ». On rencontre un peu trop souvent des débuts de phrases telles que « Mlle Tarabotti », et surtout le fait que cette chère demoiselle est une vieille fille bel et bien finie sur le plan sentimental.

Hormis ces quelques détails, le style et le ton du roman sont plus qu’agréables avec un petit grain de folie rendant le tout fort distrayant.

En somme, ce premier tome des aventures de Mlle Tarabotti est une bonne introduction à un univers insolite qui fera passer un bon moment à tout amateur de fantastique, de romance… et aux autres !

Chronique : Evernight – Tome 1

evernight 01Une histoire d’amour impossible sur fond de vampirisme…

Premier tome d’une trilogie de bit-lit pour adolescentes, Evernight est le croisement improbable entre la romance de Shakespeare et la légende des vampires.

Dans un lycée aux allures sinistres…

L’ambiance a le mérite d’être bien retranscrite : Bianca, jeune fille d’une quinzaine d’année débarque dans l’institut d’Evernight. Ecole pour jeunes gens issus de familles aisées, Evernigh est une académie existant depuis des siècles ; longs couloirs de pierre, alcôves sombres, grande salle remplie de vitraux : l’ambiance gothique est là et ça fonctionne.

Ce qui marche un peu moins en revanche, c’est la romance entre Bianca et Lucas. Beaucoup trop prévisible et surtout peu creusée le « flirt » des deux jeunes gens entre vite dans le stéréotype de l’histoire d’amour compliquée avec un incessant jeu du chat et de la souris…

Le chamboulement d’une vie bien réglée

En milieu de récit, un tournant décisif dans l’histoire survient pour Bianca. Il aurait pu rendre le roman beaucoup plus passionnant si seulement ce virage avait été traité de façon plus judicieuse. Toutefois on se laisse entraîner par cette découverte avec plus ou moins d’enthousiasme.
Sans être extrêmement développée, l’intrigue est là, et on a quand même envie de connaître le fin mot de l’histoire…

En conclusion, Evernight est un roman à l’atmosphère sympathique mais à l’histoire décevante car trop prévisible et attendue. Malgré ces quelques gros défauts, l’histoire se laisse lire. Cette romance gothique plaira aux amatrices de vampires et de passions, mais sans laisser une trace marquante dans l’esprit du lecteur…

PS : Le gros défaut du livre est pour moi sa couverture, elle donne à la conception un côté « amateur » et surtout ne donne pas envie d’être curieux quand à l’histoire…dommage.

Chronique Jeunesse : L’enfant du cimetière

l'enfant du cimetièreUn roman pour la jeunesse qui laisse très mitigé…

Tout commence dans un cimetière, des cris troublent le repos des morts… un bébé a été abandonné parmi les sépultures. Les fantômes des âmes qui y reposent décident alors de garder l’enfant et de l’élever après un vote. Les années passent, et le bébé Yoann est devenu un jeune garçon d’une douzaine d’années… sa vie est calée en fonction de celle des non-vivants : il dort le jour et vis la nuit, les seuls amis qu’il ait sont des fantômes et leur compagnie lui suffit amplement… mais le cimetière va bientôt connaître de grands troubles car la ville veux en détruire en partie. Ainsi commence l’aventure de Yoann qui va être découvert par les vivants et délogé de force de son cimetière…

L’idée d’un enfant qui vit dans un cimetière me semblait fort intéressante à condition de bien la traiter, ce qui n’est pas le cas ici. La vie de Yoann parmi les morts est sympathique mais ne fait pas rêver. Ce qui gêne dans cette histoire, ce sont les événements qui s’enchaînent sans queue ni tête : un jour Yoann croise une belle jeune fille fantôme, et il décide que c’est l’amour de sa vie. Les descriptions et l’écriture sont trop amateurs pour que l’on rentre dans l’histoire et on a parfois affaire à des dialogues mal construits et peu compréhensibles.

Certains éléments sont trop inspirés de choses déjà faites, en particulier pour les personnages des Maires fantômes, l’un plutôt gentil et l’autre étant son contraire qui font clairement penser au personnage du Maire de l’étrange Noël de Monsieur Jack avec son double caractère : l’un méchant et grimaçant et l’autre sympathique et souriant.

L’intrigue est vite bouclée elle aussi, on aurait apprécié un peu plus de développement sur les sentiments de Yoann quand il se retrouve confronté au monde des « Vivants » en étant mis dans orphelinat. Le tout se termine sans grosse surprise pour le lecteur, même si l’épilogue n’est pas trop mal.

En conclusion, l’enfant du cimetière n’est pas un livre qui marquera, il pourra être sympathique aux yeux d’un enfant de 8-9 ans mais il y a tellement de livres plus intéressants pour cet âge !

Chronique : La prochaine Fois

la prochaine foisOui, je sais, certains adorent Marc Levy, d’autres trouvent que ça n’est pas de la littérature mais plutôt du genre Harlequin… les deux avis sont facilement adoptables il est vrai, mais Marc Levy a un petit quelque chose qui fait que personnellement, j’adore ses débuts de roman mais suis ensuite énormément déçue par ses fins. La question est donc : Avez-vous aimé ou au moins apprécié La Prochaine Fois ? Étant donné que vous ne pouvez pas me répondre directement (mais vous êtes bien sûr invités à laisser votre avis par le biais des commentaires) je vais donner mon avis : oui mais… non !

Eh oui réponse mitigée, désolée. En effet, je dois avouer avoir adoré le cadre et l’ambiance du livre : le lieu (où se déroule la majorité de l’œuvre) Londres, recèle un charme certain, et la clé de voute de l’œuvre, son thème : la peinture. C’est une plongée vertigineuse dans un monde très fermé que celui de l’art qui nous est offert à travers une quête de tableaux, et une quête de l’amour par la même occasion, ne l’oublions pas.

Il faut avouer que pendant les trois quarts du roman j’étais vraiment dedans, mais vers la dernière partie, Marc Levy a réussi à se saboter tout seul. Je ne vous en dit pas plus, mais je trouve cette fin beaucoup trop tirée par les cheveux et surtout trop niaise… et le dernier chapitre aurait pu ne pas exister, cela aurait été tout aussi bien je trouve.

Pour conclure, ce Marc Levy se lit bien, et même très bien, mais on reste déçu par un manque de nouveauté dans les idées de l’auteur…

AUTEUR :
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

Chronique : La Trilogie du Magicien Noir – Tome 3 – Le Haut Seigneur

magicien noir 03Surprenant ; c’est le mot qu’il convient de donner à ce troisième et dernier opus. En effet, même si son début est vraiment long à démarrer (une première moitié difficile à digérer par un manque d’action et de révélations) la seconde moitié en vaut largement la peine et se lit à la vitesse grand V.

Tout s’enchaîne et tout va pour le pire dans cette seconde partie, cela autant pour Akarin, Sonea et la Guilde elle-même. La magie Noire (ou Haute Magie comme elle était appelée par les anciens) devient indispensable à la Guilde pour combattre les bannis Sachakiens, mais hélas elle ne dispose ni de la volonté de s’en servir (la magie Noire ayant été bannie du royaume il y a longtemps de cela, elle en est devenu un tabou majeur de leur société) ni du moyen de l’employer pour réussir… les mages noirs Sachakiens ne sont qu’une dizaine mais chacun est plus puissant que la Guilde entière réunie… avouez que la situation rend curieux de voir la suite des événements !

En somme, Trudi Canavan, une fois encore, tire très bien les ficelles de l’intrigue, et possède le prestige de s’être créé un univers bien à elle, avec ses propres lois et peuples qui change un peu des stéréotypes des mondes de la Fantasy et du fantastique : et ça fait du bien !

Le seul petit hic (hormis un début un peu longuet) est la fin : je n’arrive pas à dire si je la trouve géniale, ou tordue, ou si je la déteste… mais elle est intéressante, c’est certain ! Quoi qu’il en soit, Trudi Canavan a une écriture fascinante, il n’y a plus qu’à espérer que d’autres de ses écrits seront édités en français par Bragelonne ou Milady, qui sait ?

7.5/10

AUTEUR :
GENRE : Fantasy
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

Chronique : Les enfants de la Terre – Tome 2 – La Vallée des Chevaux

Les enfants de la terre 02Si vous avez aimé le premier tome de la saga, je pense que la suite vous fera au moins autant plaisir ! Divisé en deux énormes parties, le livre a beau être volumineux, il n’est jamais ennuyeux !

Pour vous retracer l’histoire, à la fin du premier tome, Ayla est bannie du Clan par Broud, qui vient de succéder à Brun son père et ancien chef de la tribu.

Ainsi, Ayla est obligée d’abandonner son fils, ses amis, et tout ceux qu’elle aime dans le clan à cause de la haine d’un seul envers elle. Elle part donc va devoir prendre sa nouvelle vie en main. Seule, elle va devoir subvenir à ses besoins. 

Ainsi, elle va devoir trouver une grotte où passer l’hiver et surtout : un nouveau but dans sa vie, sous peine de dépérir. Le nouveau but qu’Ayla s’est fixé sera de retrouver « les Autres », ces gens qui sont comme elle.

Voici le début de l’histoire du second tome en espérant que l’envie de lire est là. Vous verrez la lutte quotidienne d’Ayla pour survivre en chassant seule, de plus, ses affinités avec les animaux se sont énormément développée et la sauverons plus d’une fois.

Mais le meilleur de ce livre reste pour moi la découverte de son propre peuple et ses nouveaux sentiments face à « l’émissaire ».

La saga des Enfants de la Terre nous prouve qu’elle n’est pas simplement une belle histoire, mais aussi des années d’études et de documentations faites par J.M. Auel qui a réussit à nous donner un mélange de plaisir et de culture sur notre histoire.

7/10 

AUTEUR :
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Twilight – Tome 1 – Fascination

twilight 01Voici le premier tome de la quadrilogie à succès Twilight qui nous conte l’histoire d’amour entre une jeune fille et un vampire à notre époque. Le concept évoque déjà par trop de côtés la série  Buffy contre les vampires : une jeune fille qui déménage dans une petite ville où tout le monde se connait, sa rencontre avec de « gentils » vampires, et son amour pour l’un d’eux… disons en tout cas que le début n’est pas foncièrement original.

Heureusement, le livre démarre très rapidement, et l’on a au final pas le temps de s’ennuyer.

En effet, même si il y a tout de même pas mal de passages un peu trop fleur bleue à mon goût, l’intrigue est bien ficelée et nous happe rapidement ! (l’histoire d’amour étant le centre névralgique de la série, on risque de se lasser assez vite si l’on est pas fan du genre romance).  Heureusement, il n’y a pas que ça : vous trouverez aussi pas mal d’action et de suspense pour animer efficacement le tout. Il faut avouer que l’on est à cran, surtout à la fin du livre, qui se dévore littéralement !

Pour finir, je ne saurais pas vous dire encore mon réel avis sur la série, il faut que je la continue, c’est certain. Beaucoup de questions restent en suspend et l’on ne peux pas s’empêcher d’en savoir plus… prochaine étape donc : Tome 2, Tentation !

En attendant, vous pouvez toujours aller voir le film Twilight (adaptation de ce premier tome) qui vient de sortir le 7 janvier dernier et qui est très fidèle au roman. Par ailleurs, la bande-son est franchement sympathique !

Pour ceux qui sont curieux, voici un lien qui vous permettra de lire les 40 premières pages de l’œuvre en toute légalité : lien twilight.1 sur Calaméo.

Twilight blancs collector poche

…..

Depuis la rédaction de cet article en 2009, beaucoup de versions différentes de Twilight sont parues chez Black Moon et au Livre de Poche. Il y a notamment la version du 10ème anniversaire de la saga paru chez Black Moon en octobre 2015.
Mais la plus belle de toutes les versions selon moi est la publication de la saga dans une version d’un blanc immaculé au Livre de Poche. Cette réédition épurée est magnifique, et reprend les couvertures originales, seul le fond change en passant du noir au blanc. Autre détail de qualité, les ouvrages ont la tranche peinte en rouge, ce qui rend le tout très beau. Bref, pour moi, c’est LA version ultime de Twilight à avoir quand on est fan de la série, d’autant qu’elle est en poche !

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Les Chevalier d’Emeraude – Tome 1 – Le Feu Dans le Ciel

Les chevaliers d'émeraude 01Il faut avouer que quand j’ai entendu parler pour la toute première fois des Chevaliers d’Émeraude, j’étais quelque peu sceptique, mai finalement, malgré quelques stéréotypes, la saga est tout de même très prenante !

En effet, l’histoire commence par LE problème fondamental : la lutte entre le bien et le mal, qui va l’emporter ? (pour le moment, ce qui est dommage dans le livre, c’est le fait que la frontière entre les deux camps soit aussi bien tracée, mais je n’en suis qu’au troisième tome !). Voilà le contexte : un roi-insecte essaye d’envahir le Royaume d’Enkidiev depuis des siècles sans y parvenir et cela grâce aux Chevaliers d’Émeraude. Jusque là, rien de bien extraordinaire je vous l’accorde.

Mais heureusement, la saga des Chevaliers d’Émeraude, ça n’est pas que ça. Il y a tout un mélange assez bien dosé d’aventure, de magie, de réflexion stratégique, d’amour… mais aussi : de diplomatie, de courage, de mystères qui nous torturent l’esprit. Ce qui fait que les livres sont vraiment envoûtants.

Au départ (dans ce premier livre), les Chevaliers ne sont que sept, mais suite à leur adoubement, ceux-ci vont avoir la responsabilité de jeunes écuyers qui deviendront à leur tour Chevaliers au bout de quelques années. Le plus intéressant du livre étant les personnages, qui au fil de l’histoire sont vraiment bien creusés et parfois complexes, et ça c’est absolument génial à découvrir.

Bien sûr, l’histoire ne serait pas vraiment complète sans une petite prophétie, mais je ne vous en dit pas plus là dessus. Sachez en tout cas que dans ce premier tome, il n’est pas encore question de guerre, il s’agit principalement des préparatifs du décor, d’une présentation des personnages, du royaume… bref, un voyage très plaisant !

Note : 8/10

GENRE : Fantasy
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :