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Actualité éditoriale : Pépix, la nouvelle collection d’ouvrages jeunesse 100% française

Logo_PepixQuand une nouvelle collection arrive en librairie, la moindre des choses est de fêter dignement cet événement ! Et c’est ce que nous faisons en vous présentant la collection Pépix, le nouveau bébé de Sarbacane qui a tout pour plaire aux jeunes lecteurs et qui recèle quelques avantages de poids. La collection débarque en librairie le 5 mars prochain avec deux premiers ouvrages… alors soyez prêts, en attendant, présentation !

Pépix 44Les deux premiers ouvrages de la collections paraissent en mars il s’agit de Sacrée souris de Raphaële Moussafir (auteur du roman Du vent dans mes mollets) et de L’ogre au pull vert moutarde de Marion Brunet (auteur de Frangine chez Exprim’).

Le premier point fort de la collection Pépix réside en la personne même des auteurs : ils sont français, et c’est un vrai engagement (parfois difficile pour les éditeurs) que de faire de l’édition avec des auteurs made in france . En effet, quand on fait de la traduction, la prise de risque est bien moindre, l’éditeur ayant pu voir le succès de la série dans son pays d’origine.

Le second point fort qui nous séduit tout autant est que Pépix tend à avoir un ton dans le style des livres anglo-saxon (sans tomber dans la simple imitation) tout en gardant une un ton français au niveau de la malice et du ton.…….

Pépix (3)Troisième élément de poids, chaque ouvrage regorgera de nombreuse illustrations en noir et blanc (une quarantaine en moyenne par livre) pour rassurer le jeune lecteur tout en le faisant entrer dans un « vrai » roman à l’intrigue plus longue que ce qu’il a déjà pu lire avant.

Enfin, les couvertures des livres sont belles, attractives et, absolument séduisantes pour les jeunes lecteurs : tout est réunit pour être sous le charme. De plus, chaque ouvrage possède de jolis rabats, les rendant plus beaux et qualitatifs. Ce sont de véritables petits livres-objets qui sauront faire aimer le livre en tant que tel aux jeunes lecteurs.

Pour vous faire patienter et vous présenter au mieux la collection voici les résumés des deux premiers ouvrages à paraître en mars :

Sacrée sourisSacrée souris de Raphaële Moussafir :

Comment Léonore, une petite souris – mais vraiment supra-minus –, est devenue LA petite souris, celle qui te refile un billet contre une dent de lait. À l’origine, Léonore n’était pas la plus travailleuse des souris : elle était même super douée dans l’art de faire semblant de débarrasser la table. Elle vivait avec ses parents et sa soeur dans le Grand Grenier du Château Grandiose, comme tout son peuple… mais le jour où la Reine des souris meurt, les laissant toutes à la merci des RATS, il faut bientrouver une solution.

La solution : un palais fortifié. Un palais bâti… avec des dents de lait !

….

L'ogre au pull vert moutardeL’ogre au pull vert moutarde de Marion Brunet :

Abdou et Yoan vivent dans un foyer pour enfants. Oui, ces enfants dont personne ne veut… ceux qui n’ont « pas d’avenir », comme le répète l’horrible Directeur du foyer. Heureusement, les deux copains ont de la ressource ; et quand ils découvrent que le nouveau veilleur de nuit, ce bonhomme énorme, très très costaud et très très laid, est un OGRE, ils ripostent. Pas question de se laisser croquer comme des cookies !

Et puis, au fait : qui sait si cet ogre n’a pas quelques points communs avec eux ?

Pépix (8)

Chronique Jeunesse : Journal d’un chat assassin

Journal d'un chat assassin 01gLes confessions d’un chat aux intentions louables, mais incomprises par ses maitres…

Écrit par Anne Fine il y a de cela presque vingt ans, le journal d’un chat assassin est un véritable best-seller, que soit en France où dans son pays d’origine, la Grande-Bretagne.

Anne Fine est une auteur jeunesse à l’imagination débordante, outre les nombreuses aventures qu’elle a fait vivre à son chat tueur (Le chat assassin, le retour, La vengeance du chat assassin, le noël du chat assassin…), elle a également écrit Comment écrire comme un cochon ou encore Le jeu des sept familles.

En 2011, l’école des Loisirs a d’ailleurs fait une intégrale des aventures du chat assassin regroupées sous le titre Le grand livre du chat assassin. Les illustrations sont quant à elles signées par Véronique Deiss.

Mais ce n’est pas ma faute, je suis un chat !

Le chat de la famille est un véritable carnassier : tous les animaux qui passent près de lui meurent, plus ou moins mystérieusement… mais ce qu’ignorent ses maître, c’est que le plus souvent, ça n’est pas lui le tueur de toutes ces créatures !

« Allez-y, donnez-moi une fessée ! J’ai rapporté une souris morte dans leur merveilleuse maison. Je ne l’ai même pas tuée. Quand je suis tombé dessus, elle était déjà morte. Personne n’est en sécurité par ici. »

Le journal de ce fameux chat se découpe en chapitres, ces derniers correspondant à chaque jour de la semaine. Et plus le temps passe, plus les animaux qui meurent sont gros, jusqu’à aller à un lapin ! Mais est-ce vraiment notre antihéros de chat qui a tué Thumper, le chat du voisin ? Ça paraît gros, mais tout accable le pauvre matou !

Diary of a killer cat 01Désopilant de bout en bout

La force du récit d’Anne Fine réside dans sa prose courte et efficace. On s’amuse de ses tournures de phrases, de sa malchance, mais aussi de la famille qui s’occupe de lui et qui ne le croit nullement quand il fait tout pour prouver son innocence.

Drôle du début à la fin, le texte n’est pas le seul coupable de cette réussite. En effet, les illustrations très parlantes et imagées de Véronique Dreiss y sont également pour beaucoup.

Le journal d’un chat assassin est un grand classique de la littérature jeunesse et on comprend très vite pourquoi dès que l’on débute sa lecture. L’histoire est simple mais pas simpliste, l’humour y est aussi percutant qu’un chat tombant sur un moineau et les illustrations complètent ce sentiment d’humour absurde si plaisant.

Un classique à découvrir ou à relire, dès l’âge de 6-7 ans environ. Les enfants pourront le lire seuls dès la fin du CP.

AUTEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique Jeunesse : Monsieur Kipu

Monsieur KipuUne amitié aussi attachante qu’odorante…

 Dernier roman en date de David Walliams, Monsieur Kipu est sorti en librairie en août dernier. L’ouvrage est destiné à des jeunes lecteurs dès l’âge de 9 ans environs, comme tous les titres de la collection Witty. Il a déjà écrit Joe Millionnaire, Mamie Gangster et un autre est paru en Folio Junior : le jour où je me suis déguisé en fille.

Dans Monsieur Kipu, on découvre l’amitié peu probable d’une jeune fille et d’un clochard, le tout illustré par le fameux Quentin Blake, l’homme qui a illustré les romans de Roald Dahl et dont la patte est inimitable.

La mystérieuse vie de Monsieur Kipu

Vivant dans une famille sans problèmes, Chloé se sent toutefois à l’étroit entre une petite sœur à qui l’on passe tout et une mère exigeante qui se soucie peu d’elle. Sa vie n’est pas horrible, mais pas heureuse non plus, alors pour s’évader, Chloé écrit des histoires, toutes plus folles les unes que les autres. Mais un jour, c’est à la vie de Monsieur Kipu (est-ce d’ailleurs son vrai nom ?) qu’elle va s’intéresser.

Mais quelle vie a bien pu avoir Monsieur Kipu avant d’être ainsi collé à son banc, flanqué de son chien ? Cette question, la jeune Chloé se la pose tous les matins en passant devant le vieil homme pour aller à l’école, à l’arrière de la voiture. Mais un jour… elle décide de faire un pas vers cet homme aussi mystérieux qu’hirsute et… odorant.

Une amitié improbable

Les journées passent et une amitié aussi touchante qu’étrange naît entre les deux personnages que tout oppose. Il faut l’avouer, avoir un ami qui pue a certains avantages, on a plus besoin de faire la queue au Starbucks par exemple.

Mais évidemment cette entente idyllique ne sera pas sans heurts, d’autant que la maman de Chloé veux tout sauf voir sa fille fréquenter « ce genre de personne ».

David Walliams nous offre encore une fois dans ce roman une autre manière de voir les choses, de changer de perception. En effet, qu’est-ce qui interdit aux gens de parler aux pauvres dans la rue ? De se lier d’amitié avec eux ? De s’intéresser à leur histoire ?

Comme dans Joe Millionnaire, l’auteur nous illustre parfaitement le pouvoir néfaste des préjugés. Alors qu’ils étaient positifs dans son premier roman (les gens sachant que Joe était riche voulaient profiter de sa gentillesse), ils sont ici négatifs avec Monsieur Kipu.

Encore un enchantement pour notre âme d’enfant

Lire du David Walliams, c’est comme du Roald Dahl : il n’y a pas d’âge pour l’apprécier. Ça n’est pas parce qu’un ouvrage est estampillé jeunesse qu’il faut passer à côté. Les messages que veux nous faire passer l’auteur sont universels, et une nouvelle fois, l’écriture est un véritable plaisir. La traduction, avec tout ce qu’elle comporte de jeux de mots et de subtilités est très bien accomplie.

Petite anecdote sympathique, pour ceux qui auraient lu Joe Millionnaire, vous assisterez à un crossover avec le personnage de Raj, le vendeur de denrées « à peines mâchouillées » et de foules d’autres choses inutiles que l’on peut trouver dans une épicerie telle que la sienne. Ainsi le retrouve-t-on avec son sempiternel besoin de faire du profit sur tout et n’importe quoi, y compris un kit d’écriture Tortues Ninjas.

Encore une réussite, toujours aussi fun et déjanté, on se plaît à replonger dans l’ambiance des romans de notre enfance. Les jeunes lecteurs se plairont à découvrir des personnages attachants et drôles à la fois. Réalistes, souvent justes dans leur façon d’être, ces derniers nous permettent une joyeuse plongée dans l’enfance avec son innocence et sa soif de découvertes. A mettre entre toutes les mains dès l’âge de 9 ans !

8/10

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TRANCHE d´ÂGE :

Chronique Jeunesse : Les petits monstres – Tome 1 – Embrouilles et dragons

Les Petits Monstres 01

Une nouvelle série de premières lectures pour la jeunesse sous le signe des monstres… reste à savoir si elle est convaincante.

Paru aux éditions Castor Poche dans la collection Cadet, les Petits Monstres est la nouvelle série fantastique pour les 7-9 ans. Résolument fantastique, l’imaginaire n’est qu’un prétexte à faire découvrir aux jeunes lecteurs certaines notions de la vie telles que l’honnêteté, l’amitié, etc…
L’écriture est assurée par Fabrice Colin, auteur français connu et reconnu dans son domaine, il a surtout écrit pour les adultes et les adolescents. Ses titres les plus connus pour ne citer qu’eux sont Le projet Oxatan, La malédiction d’Old Haven, La fin du monde, Dreamamericana…
Les illustrations sont quand à elles signées par Gérald Guerlais, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art (ENSAAMA). Il a déjà participé à l’illustration d’un ouvrage pour la jeunesse : Les trois microbes, aux Editions de la Balle.
Pour découvrir plus précisément son œuvre : http://www.geraldguerlais.com

Dans le royaume de Tenebria…

…vivent les petits monstres. Dans un grand manoir pour eux tous seuls : le manoir Darkshire.
Ils sont comme tous les enfants normaux, ont les mêmes envies, font les mêmes bêtises. Leur seule originalité étant d’avoir un attribut complètement fantastique. En effet, être une enfant vampire n’est pas ce que l’on peut appeler quelque chose de courant !
Les petits monstres sont quatre : Cassandra (la vampire), Valentin (le fantôme), Jack (le squelette) et Oliver (le démon).
Evidement, chacun a son petit travers, comme leurs aventures vont nous l’illustrer…

Un premier tome qui  laisse assez mitigé

Tout commence avec un exposé à rendre et un œuf de dragon découvert près du manoir. Valentin le fantôme découvre un œuf de dragon près du manoir et décide de le présenter à sa classe pour son exposé… en enjolivant un peu les choses… C’est à cause de ce premier mensonge que les mésaventures des petits monstres…

Une histoire sympathique mais bien trop remplie de bons sentiments qui prend parfois les enfants pour des niais. Trop moralisatrice avec des phrases parfois un peu réchauffées, on aurait préféré un peu plus de spontanéité dans les dialogues.
Les particularités monstrueuses des jeunes personnages ne sont malheureusement pas exploitées, ce qui est également dommage.

Quelques idées intéressantes sont tout de même à noter au niveau de la fabrication du livre et de sa façon d’apporter du vocabulaire aux jeunes lecteurs. Le livre possède des rabats, et sur l’un d’eux se trouvent des mots qui ne sont pas nécessairement connus par les très jeunes lecteurs, le tout avec une petite illustration.
Sur l’autre rabat se trouve une très jolie carte du monde de Ténébria, qui donne tout de même envie de découvrir un peu plus cet univers.

Ce premier tome laisse donc un sentiment de déception à la conclusion de sa lecture, impression d’autant plus marqué du fait que le graphisme du livre dans son ensemble est très attrayant. Reste à voir si la suite de la série sera plus originale et saura sortir des sentiers battus.

Chronique : Seul dans la ville (entre 9h00 et 10h30)

seul dans la ville entre 9h00 et 10h30Après la trilogie Méto, Yves Grevet reviens en force avec un roman policier bien ficelé et inattendu…

Yves Grevet est un auteur français à qui l’on doit la trilogie d’anticipation Méto, véritable petit bijou de la littérature jeunesse et adolescente. Cette année, il revient chez Syros pour un roman policier original où l’enquête est basée sur les copies de français d’une classe de lycée qui aurait été témoin malgré elle d’un meurtre pendant une expérience littéraire…

Un concept original et un format d’écriture très… interactif

Entre la copie d’élève pas très bien écrite et la page web avec avatar personnalisé, Yves Grevet jongle entre divers codes connus qui n’ont aucun secret pour les jeunes.
Ainsi ce livre policier très particulier est en fait la réunion des copies de tous les élèves de la classe d’Erwan (héros et jeune enquêteur de cette aventure) qu’il a assemblées clandestinement ; copies d’ailleurs parsemées de remarques et corrections souvent pleines d’humour du professeur.

Les policiers piétinent, Erwan avance

Le point fort de ce roman est son concept plus que son intrigue en elle-même. Le personnage d’Erwan est sympathique, facilement identifiable par tout jeune garçon (ou fille) de 11 ans.
Le côté très « banal » de l’enquête qui baigne dans une atmosphère « scolaire » aide aussi grandement à cette identification par le lecteur : quel jeune n’a jamais rêvé de faire une enquête sur un mystère concernant son entourage ?

Notre enquêteur en herbe va ainsi braver nombre d’interdits pour trouver des indices là où la police n’a pas la moindre piste. Le lecteur est complètement assujetti par l’intrigue dont les mailles se resserrent de plus en plus au fil des pages pour arriver à l’horrible conclusion.

En somme ce dernier roman en date d’Yves Grevet plaira très certainement à tout les jeunes lecteurs dès l’âge de 11 ans. C’est un bon premier roman à proposer pour initier au genre policier. Pour les adultes, l’intrigue sera certainement moins sensationnelle que pour le cœur de cible mais il fait partie des livres à lire ne serai-ce que pour son concept qui apporte vraiment quelque chose au genre du policier jeunesse, et fait donc partie des indispensables.

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Chronique jeunesse : Le collier de rubis – Tome 1 – L’espionne du Roi Soleil

L'espionne du Roi-SoleilSi vous avez lu et aimé les Orangers de Versailles du même auteur (Annie Piétri), ce roman historique aura de grandes chances de vous plaire aussi.

Une fois encore, on se retrouve au Château de Versailles à l’époque de Louis XIV, dit le Roi-Soleil. Notre histoire commence dans une famille bourgeoise, celle des Maison-Dieu. Tout va de mal en pis depuis la mort du chef de famille, et leur oncle en profite pour essayer d’obtenir leur biens par tout les moyens possibles, aussi divers que cruels…la situation étant d’autant plus horrible que cet individu a le Roi de son côté, il est donc lavé de tout soupçon.

Mais heureusement, les deux jeunes jumelles Maison-Dieu ne laisseront pas leur oncle dilapider leur argent et faire de malheureux chantages, même si pour cela elles vont devoir prendre d’énormes risques.

Encore une fois, l’atmosphère et l’ambiance de l’époque sont magnifiquement retranscris (surtout au niveau des descriptions et des symboliques de certaines salle de Versailles, ou de l’utilité de certaines pièces…), même les légendes urbaines nous sont ici racontées. Pour ceux qui voudraient donc découvrir cette époque sans avoir à ouvrir un livre d’histoire, c’est le livre idéal : culture historique et suspense lié aux intrigues de château et de cour…génial.

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Chronique Jeunesse : Le livre dont vous êtes la victime

le livre dont vous etes la victimeLe livre dont vous êtes la victime d’Arthur Ténor (auteur prolifique dans le domaine de la littérature jeunesse) est tout simplement prenant et suis un rythme effréné. La semaine commence normalement pour Alex, un adolescent comme tous les autres. Sauf qu’un matin il entend des camarades de classe parler d’une nouvelle boutique qui se serait installée dans la ville… une librairie.

Mais cette librairie est d’un genre plutôt particulier : elle est spécialisée dans la littérature de l’horreur et du fantastique, de plus l’ambiance du magasin est plus que glauque et le libraire fiche franchement la trouille… Alex étant amateur de grands frissons, les livres vends lui plaisent beaucoup jusqu’à ce qu’il achète un livre très très spécial…

Maintenant parlons du livre en lui-même, honnêtement, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre de la part d’Arthur Ténor n’ayant encore jamais lu une de ses œuvres, et je suis agréablement surprise. L’écriture est simple mais très rythmée, et je trouve que cette histoire-ci fait beaucoup penser aux livres Chair de Poule de R.L. Stine que j’adorais. J’inscrirais donc ce livre dans la même lignée.

Dans ce livre, j’ai particulièrement adoré les références d’Arthur Ténor aux Livres dont vous êtes le héros, dont il a créé l’antithèse avec les « livres dont vous êtes la victime » utilisant le même système de renvoi des pages que l’original (ex : Si vous souhaitez ouvrir cette porte, rdv en page 79, si au contraire vous préférez continuer tout droit, rdv en page 50). Tout le long du livre, ça n’est donc qu’une succession de choix fais par Alex, à la différences que s’il fait une erreur, il la paye très cher.

De plus, second élément clé qui m’a fait apprécier l’ouvrage ; le libraire : l’auteur fait parler son personnage du métier de libraire avec passion, et ça se sent : « je suis un amoureux des livres, comme tous les libraires, je pense. Et cela suffit à ma satisfaction de savoir ma clientèle envoutée par ce que je lui vends ». En bref, un bon est court roman à lire dès 11 ans pour avoir quelques frissons une fois la nuit tombée !

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Chronique jeunesse : Une incroyable histoire

une incroyable histoireJ’ai le plaisir de vous présenter un petit roman policier pour la jeunesse (dès 10 ans), très simple et parfait pour initier au genre… Tout commence quand Buddy voit ses voisins du dessus assassiner quelqu’un, le jeune garçon va donc essayer de prévenir ses parents mais ces derniers ne le croient pas, leur fils étant habitué aux affabulations.

C’est ainsi que débute pour Buddy une lutte pour la vérité. Ce roman est très bien écrit et je trouve qu’il est tout indiqué pour ceux qui n’aiment pas particulièrement lire : un début qui happe le lecteur dans l’aventure, et un suspense bien ficelé qui dure tout le long du roman.

Très court, le livre ne fera pas non plus peur par son épaisseur, en bref, tout est réuni pour donner envie de lire aux plus réticents, mais aussi pour faire découvrir le policier à ceux qui aiment déjà !

9/10

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