Les confessions d’un chat aux intentions louables, mais incomprises par ses maitres…
Écrit par Anne Fine il y a de cela presque vingt ans, le journal d’un chat assassin est un véritable best-seller, que soit en France où dans son pays d’origine, la Grande-Bretagne.
Anne Fine est une auteur jeunesse à l’imagination débordante, outre les nombreuses aventures qu’elle a fait vivre à son chat tueur (Le chat assassin, le retour, La vengeance du chat assassin, le noël du chat assassin…), elle a également écrit Comment écrire comme un cochon ou encore Le jeu des sept familles.
En 2011, l’école des Loisirs a d’ailleurs fait une intégrale des aventures du chat assassin regroupées sous le titre Le grand livre du chat assassin. Les illustrations sont quant à elles signées par Véronique Deiss.
Mais ce n’est pas ma faute, je suis un chat !
Le chat de la famille est un véritable carnassier : tous les animaux qui passent près de lui meurent, plus ou moins mystérieusement… mais ce qu’ignorent ses maître, c’est que le plus souvent, ça n’est pas lui le tueur de toutes ces créatures !
« Allez-y, donnez-moi une fessée ! J’ai rapporté une souris morte dans leur merveilleuse maison. Je ne l’ai même pas tuée. Quand je suis tombé dessus, elle était déjà morte. Personne n’est en sécurité par ici. »
Le journal de ce fameux chat se découpe en chapitres, ces derniers correspondant à chaque jour de la semaine. Et plus le temps passe, plus les animaux qui meurent sont gros, jusqu’à aller à un lapin ! Mais est-ce vraiment notre antihéros de chat qui a tué Thumper, le chat du voisin ? Ça paraît gros, mais tout accable le pauvre matou !
La force du récit d’Anne Fine réside dans sa prose courte et efficace. On s’amuse de ses tournures de phrases, de sa malchance, mais aussi de la famille qui s’occupe de lui et qui ne le croit nullement quand il fait tout pour prouver son innocence.
Drôle du début à la fin, le texte n’est pas le seul coupable de cette réussite. En effet, les illustrations très parlantes et imagées de Véronique Dreiss y sont également pour beaucoup.
Le journal d’un chat assassin est un grand classique de la littérature jeunesse et on comprend très vite pourquoi dès que l’on débute sa lecture. L’histoire est simple mais pas simpliste, l’humour y est aussi percutant qu’un chat tombant sur un moineau et les illustrations complètent ce sentiment d’humour absurde si plaisant.
Un classique à découvrir ou à relire, dès l’âge de 6-7 ans environ. Les enfants pourront le lire seuls dès la fin du CP.