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Chronique : Filles de Lune – tome 3 – Le Talisman de Maxandre

Filles de lune 03Une belle surprise que ce troisième tome !

Nous voici de retour dans le monde de la saga canadienne Filles de Lunes. Écrite par Elisabeth Tremblay, la série compte cinq tomes au total. La sortie de la série en poche continue donc avec une sortie tous les trois mois aux éditions Pocket et Pocket Jeunesse en simultané.

De retour sur Terre mais…

Nous retrouvons la jeune Naïla, Fille de Lune tout récemment investie de ses pouvoirs, et enceinte d’un tyran. Pour mettre un terme à cette condition non désirée, la jeune femme n’a d’autre choix que de retourner sur Brume (la Terre), seulement… elle s’est trompé de période et atterri en 1666.
L’époque n’est évidemment pas la plus propice pour mettre un terme à une grossesse, de même que pour accoucher, Naïla va donc devoir s’intégrer en territoire sinon hostile, du moins très suspicieux à son égard, car il est impossible pour elle de faire demi-tour… la sorcière des Cannac n’attendant que cela…

En parallèle à cela, la Talisman de Maxandre est toujours caché quelque part… et les alliés de Naïla ne sont malheureusement pas les seuls à vouloir mettre la main dessus. En effet, le pendentif renfermerait un pouvoir tel, qu’il pourrait changer le cours des choses pour son possesseur….

Une suite à la hauteur

Chose étonnante, cette série se bonifie grandement au fil des tomes alors que la plupart des séries perdent peu à peu de leur force. Beaucoup de révélations sont au rendez-vous et surtout de la magie, des intrigues cachées, de nouveaux personnages tout à fait effrayants (notamment les fameuses créatures prénommées ybis).
Le roman ne cesse d’alterner le point de vue de personnages majeurs du roman, ainsi suivons-nous le personnage d’Alix dans ses nombreux voyages et quêtes, Naïla sur Terre en train d’essayer de s’intégrer au mieux au mode de vie de l’époque, la sorcière de Cannac qui lutte pour conserver sa puissance et ses pouvoirs… et d’autres personnages plus obscurs, mais tout aussi dangereux.
Cette façon de mettre en scène le roman rend l’histoire très addictive, chaque fin de chapitre ou presque étant conclue par une chute ou une révélation.
Il faut toutefois avouer que certains rebondissements du style une nouvelle prophétie sont parfois un peu faciles (même certains personnages du roman le disent), mais on passe outre grâce à une belle intrigue. Nous faisons également le découverte d’autres mondes parallèles, et leur exploration est très intéressante.
Et chose positive, le personnage de Naïla est (enfin !) un peu plus indépendant et moins gémissant, appréciable.

Il est malaisé d’en dire sans partir dans de longues explications et descriptions qui défloreraient l’intrigue, je vous laisse donc découvrir ce troisième opus, qui selon moi est le meilleur pour le moment.
On attend la suite, Quête d’éternité en poche avec impatience. Sortie prévue le 17 janvier 2013.

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Chronique : Filles de Lune – tome 2 – La Montagne aux Sacrifices

Filles de lune 02Un second tome qui met enfin en lumière le monde de la Terre des Anciens…

Écrite par Elisabeth Tremblay, la série Filles de Lunes est un grand succès au Canada et en France. Constitué de cinq tomes au total, l’histoire nous raconte la vie de Naïla, une Fille de Lune d’exception censée ramener la paix sur la Terre des Anciens pour racheter les fautes de ses lointaines aïeules…

Un début de tome au quart de tour

Nous reprenons le récit juste après la fuite de Naïla d’un endroit où elle a été violée pendant de longues semaines, et à l’issue desquelles elle attend maintenant un enfant… l’homme qui l’a forcée à avoir une nouvelle descendance se prénomme le Sire de Cannac, il s’agit du frère jumeau d’Alix (le protecteur désigné de Naïla).

Cette grossesse non désirée de la part de la Fille de Lune semble être pour le Sire de Cannac et sa sorcière maléfique Mélijna un moyen d’atteindre les trônes perdus de Darius et d’Ulphydius si l’on se fie à une ancienne prophétie.

Naïla, toujours aussi perdue dans ce monde de fous, est censée se rendre à la Montagne aux Sacrifices afin d’obtenir tous les pouvoirs dû à son rang de Fille de Lune (ses pouvoirs potentiels doivent être encore plus puissants que la normale à cause de son ascendance avec la lignée maudite…). Cette grossesse non désirée est un poids de plus pour elle dans cette quête qu’elle ne comprend qu’à peine…

Aventure, courses-poursuites, révélations, magie et nouveaux personnages sont au rendez-vous pour un second tome bien meilleur et plus passionnant que le premier.

Une construction narrative bien mieux ficelée

Dans ce second tome, point de temps mort. En effet, entre la fuite de Naïla, les multiples quêtes d’Alix et les nouvelles rencontres, il devient difficile de s’ennuyer.

On retrouve toujours quelques erreurs de langage plus ou moins dérangeantes ainsi que des répétitions, mais l’écriture est moins choquante que dans le premier ouvrage.

Il devient difficile de résumer tout l’ouvrage tant il y a de nouveaux éléments, mais nous allons tout de même parler des principaux.

Nous faisons la découverte de nombreux sorciers et sorcières, qu’ils soient bons ou mauvais. Leur apparitions apporte un vrai plus à l’univers, de même que celle de gnomes. Elisabeth Tremblay a réussi à s’approprier à sa façon ses créatures souvent utilisées dans les mondes de fantasy.

On découvre également de nouvelles créatures, telles que les protecteurs de la Montagne aux Sacrifices, ou encore les ravels, des oiseaux dont l’espèce à quasiment disparu, les deux derniers représentants existants appartenant à Mélijna, la terrible sorcière des Cannac, le second est à Wandéline, une sorcière qui a aide autant que possible Naïla dans sa quête.

Des mondes parallèles à découvrir

La Terre des Anciens n’est pas le seul monde à découvrir, en effet il en existe en six autres mondes en comptant Brume, la Terre que l’on connaît : Elfré, Golia, Bronan, Mésa, Dual. Et seules les filles de Lunes peuvent prendre les passages entre les mondes, qui sont eux-mêmes bien cachés…

Cette perspective offre de nombreuses possibilités, d’autant que l’on commence à entrevoir des liens entre différents personnages et certains de ces mondes.

Parfois, les révélations sont un peu énormes, car on découvre que certains personnages sont des Elus aux pouvoirs extraordinaires, ou encore qu’une prophétie existait les concernant… mais malgré cela, l’histoire réussi à ne pas perdre de son intérêt.

En somme, ce second tome de la série mérite une conclusion plus positive que le précédent ouvrage. Effectivement, Elisabeth Tremblay réussit à nous captiver grâce à un univers relativement original. Elle reprend certains éléments qui font les bases d’une fantasy traditionnelle mais y ajoute sa touche personnelle.

Malgré un problème persistant au niveau de Naïla, que je perçois toujours comme trop indécise et réagissant mal aux situations, force est de constater que l’on arrive à passer outre pour ne se concentrer que sur l’intrigue qui prend de l’ampleur au fil des pages…

Un second tome très correct donc. Affaire à suivre avec le troisième opus : Le Talisman de Maxandre.

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Chronique : Filles de Lune – Tome 1 – Naïla de Brume

Filles de lune 01Un premier tome long à poser les bases d’un nouvel univers…

Filles de Lune est une série de fantasy en cinq tomes écrite par Elisabeth Tremblay, originaire du Québec. De nombreux épisodes de la vie de l’auteure lui ont permis de transposer son vécu dans ses romans. La série a connu un très grand succès au Canada, puis en France où elle est tout d’abord paru aux éditions de Mortagne (en 2010) avant de paraître en poche chez Pocket depuis mars 2012. La série réunit maintenant plus d’une dizaine de milliers de lecteurs.

Un passé mouvementé et sombre…

Naïla est une jeune femme que la vie n’a pas épargnée. A à peine vingt-cinq ans, elle a déjà été mariée, eu un enfant… et tout perdu. Des suites d’une terrible maladie, sa très jeune fille Alicia est morte, et son mari n’ayant pas supporté cette perte ce dernier a décidé de quitter lui aussi cette terre, laissant Naïla seule avec un désespoir toujours grandissant.

Au bord du gouffre, l’héroïne en devenir est loin d’avoir repris goût à la vie… pour tenir le coup elle s’accroche à ce qui lui reste de famille : sa tante. Naïla aide cette dernière à refaire de fond en comble sa maison ; se noyer dans les cartons et les travaux de gros œuvre est une façon pour elle d’oublier…

Mais cette plongée à corps perdu dans les vieilleries va engendrer de curieuses découvertes pour Naïla, notamment concernant ses origines… une mystérieuse dague, un acte de naissance étrange… la jeune femme veut des réponses, mais elle ne se doute pas de la portée de ce qu’elle va mettre à jour.

Un rythme lent, parfois même lassant

On peut qualifier ce premier tome d’introductif sans hésitation : il pose les (trop) nombreuses bases de l’univers dans un style lent et peu palpitant.

Là où le bât blesse, c’est en particulier au niveau de l’écriture. Pas toujours très claire, et surtout peu fluide, on se retrouve parfois avec beaucoup d’informations sans trop savoir qu’en faire. On assiste également à de nombreuses répétitions de phrases tout au long de l’ouvrage.

Le personnage de Naïla est assez paradoxal : tantôt attachante grâce à son histoire et son vécu, elle peut également être extrêmement démunie, la rendant plaintive et même exaspérante aux yeux du lecteur. Jamais sûre d’elle, toujours en train de s’interroger, mais rarement sur les bonnes choses, Naïla n’a pas vraiment les qualités d’un personnage charismatique et mémorable…

La jeune femme découvre malgré tout qu’elle est une fille de Lune, et que cela implique beaucoup de choses, dont une en particulier, elle doit accomplir son destin. Ce dernier passe par un monde parallèle dénommé la terre des Anciens où couve une guerre d’envergure autour de trônes mystérieux. Naïla est ainsi censée réparer les torts de ses aïeules en arrêtant cette quête insensée des trônes qui dure depuis de nombreux siècles, mettant en danger de nombreux peuples issus de différents mondes…

On peut découper le roman en deux parties distinctes, la première moitié est la plus monotone, à l’image de la vie de Naïla, la seconde devient plus intéressante car on suit la jeune femme dans un monde dont elle ignore tout.

Ce voyage dans une autre dimension arrive à la moitié de l’ouvrage, et soyons honnêtes, c’est à partir de ce passage que l’histoire devient plus intéressante.

Un univers intéressant, mais développé trop rapidement

Le point fort de l’univers de filles de Lune est également sa faiblesse, en effet l’univers imaginé par Elisabeth Tremblay est intéressant mais elle nous inonde de tant d’éléments en peu de temps qu’il est malaisé de tout intégrer.

Il est donc difficile de s’attacher à ce nouvel univers, ce qui est dommage car les idées sont là, mais distribuées de façon éparses, sans réelle logique.

Dans la fameuse seconde moitié du roman, on découvre un des personnages secondaires qui va prendre de plus en plus de place au fil des tomes, il s’agit d’Alix, le protecteur désigné de Naïla. Rarement de bonne humeur, toujours désagréable avec Naïla, le jeune homme est un magicien accompli en plus d’être un très beau représentant de la gent masculine. Mais son rôle de protecteur (Cyldias est le terme exact) n’est pas clair, car il semble que le jeune homme n’en veuille pas, mais sans que le lecteur aie un début d’explication bien clair…

En conclusion, ce premier tome de la série Fille de Lune laisse très mitigé. D’un côté nous avons un personnage principal peu attachant dont la personnalité laisse perplexe à certains moments ; de l’autre nous découvrons univers qui même s’il n’est pas toujours bien développé donne vraiment très envie d’en savoir plus, en particulier à la fin de l’ouvrage où beaucoup d’éléments se bousculent. Affaire à suivre avec le second tome de la série : La Montagne aux Sacrifices.

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF

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Chronique : Le livre de Saskia – tome 1 – Le Réveil

Le livre de Saskia 01

Un récit pour ado qui séduit vite son lecteur grâce à univers bien pensé et… angélique.

Premier roman de la française Marie Pavlenko, le livre de Saskia est paru aux éditions Scrinéo Jeunesse dont le second tome vient d’ailleurs de paraître. Ce premier opus, qui s’intitule Le Réveil, nous conte l’histoire d’une jeune fille, Saskia, adolescente sans problèmes particuliers, vite attachante qui a été découverte abandonnée en Inde puis amenée en France par sa mère adoptive.

Il y a eu beaucoup de livres sur les anges ces derniers mois chez différents éditeurs : Hush Hush, Halo etc… mais celui-ci mérite une attention particulière.

Dans le quotidien de Saskia

Bonne élève, drôle, heureuse de vivre, Saskia vient de changer d’école pour passer sa terminale à Buffon. Depuis sa plus tendre enfance, elle sait que sa mère n’est pas sa vraie mère et qu’elle a été adoptée, et cela dans d’étranges circonstances.

Quand on l’a trouvée, elle portait déjà bébé cette pierre qui ne la quitte jamais depuis, sans cette dernière elle se retrouve perdue et complètement démunie… et autre chose étrange, ça pierre « chauffe » ou « refroidit » selon les circonstances, comme pour la prévenir d’un danger. Mais elle fait partie de son quotidien, et donc ne s’est jamais vraiment posé de questions la concernant.

Mais un jour où Saskia se retrouve presque seule dans une rame de train et que sa sécurité est en danger, elle croise le chemin de Tod, un garçon mystérieux qui va la sauver. Depuis, ce dernier la suit partout, jusque chez elle. Il est dans le même établissement qu’elle, mais en tant que pion. Tod n’est pas à proprement parler dangereux, mais le fait qu’il suive Saskia partout où elle se rend devient vite très dérangeant pour elle, et sa quête de réponses se trouve devant un mur.

Et la chose va encore se compliquer quand elle va être également suivie par une nouvelle élève qui débarque dans sa classe : Mara.

Tod et Mara la protègent de quelque chose, mais de quoi ?

Un roman fichtrement immersif

Le livre de Saskia est écrit de façon simple, avec un vocabulaire fluide qui fait que l’on entre très vite dans l’intrigue. La première partie du roman est très « banale », mais jamais ennuyeuse, racontant la vie quotidienne de Saskia. Les descriptions des lieux et des personnages sont très bien maîtrisées, facilitant la possibilité de s’attacher à ces derniers. Les mystères n’arrêtant pas de s’ajouter, on ne peu qu’être happé par l’intrigue.

Saskia, qui est loin d’être bête et pleurnicharde comme le sont parfois certaines héroïnes de romans pour ados, on a ici affaire à une héroïne forte qui malgré ses interrogations et ses peurs va au-delà des apparences.

Quand au personnage de Tod, c’est Le beau gosse par excellence, et même s’il en joue, sa beauté ne fait pas tout ; son personnage est extrêmement intéressant et il joue beaucoup de l’ambiguïté avec la pauvre Saskia. Mara, l’antithèse de Tod est également pleine de mystères et peu causante sur la situation elle-même.

La seconde partie du roman est beaucoup plus axée fantastique au fil des pages. Le livre de Saskia aborde ensuite un vocabulaire angélique créé de toutes pièces par son auteure, et ce sans nous perdre en grandes descriptions. Une incursion en terre fantastique réussie donc.

Le seul point noir selon moi est le dénouement de fin du premier tome, où l’on fait certaines révélations et où l’on tombe parfois dans le cliché. Mais le récit reste toutefois assez original dans sa globalité.

Alors, je ne vous en dirais pas plus concernant l’intrigue sous peine de vous gâcher un peu de plaisir, le mieux serait encore que vous lisiez le livre de Saskia. Pour son originalité, son écriture et pour ses héros à la personnalité bien campée. Et puis, c’est aussi la preuve si il en est besoin que le fantastique français a de beaux jours devant lui. Vivement la suite avec le tome deux : L’épreuve.

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF

Chronique : Le pacte des immortels – Tome 1

Le pacte des immortels 01Sur les traces d’adolescents pas si banals que ça…

Publié aux éditions Castelmore (collection de Bragelonne dédiée au public adolescent) en septembre dernier, Le pacte des immortels est le premier tome d’une série fantastique ayant pour thème de fond les demi-dieux.
L’auteur Eric Nylund n’en est pas à son premier coup d’essai et à notamment publié de nombreux romans pour la licence Halo, adaptation du jeu vidéo éponyme. Il a également écrit d’autres romans fantastiques, mais aucun n’a encore été traduit en France à ce jour.

Une enfance d’un ennui…mortel

Fiona et Eliot, jumeaux, sont deux adolescents comme les autres ou presque. Ils n’ont jamais connu leurs parents et vivent avec leur grand-mère et leur arrière grand-mère dans une atmosphère des plus pesantes. Sans cesse sollicités par leur grand-mère, leur vie se partage entre un petit boulot dans une pizzeria et des cours à domicile extrêmement exigeants.
De plus, leur vie est régie par de nombreuses règles « stupides » : interdiction d’écouter de la musique ou de toucher à un instrument. Pas de produits d’hygiène extravagants. Pas de dés, interdiction de lire des livres traitant de choses imaginaires…etc.
Fade, leur vie l’est certainement. Sans aucune place à la spontanéité également. Mais les choses vont changer à partir du jour de leur quinzième anniversaire… ils vont enfin découvrir la raison d’une telle protection, les ayant poussé à n’avoir aucun ami ou goût de leur âge.

C’est ainsi que leur famille qu’ils croyaient disparue va ressurgir, ils vont ainsi découvrir qu’ils sont les descendants d’une lignée très particulière, et pour cause, elle est immortelle. Mais en plus de cela, il semblerait qu’une seconde famille veuille prouver ses liens de sang avec les jumeaux… de nombreuses interrogations et conflits en perspective.

Une aventure sympathique qui en rappellera d’autres

Pour le premier tome d’une nouvelle série, Le pacte des immortel est très agréable, même si l’on reste dans du déjà-vu. On ne peut s’empêcher de voir un léger écho à la série jeunesse Percy Jackson pour la découverte par les héros de leurs ascendants surnaturels, mais avec ici un côté un peu plus mature, plus adolescent dans les problématiques.

La première partie du livre est selon moi la plus intéressante. L’atmosphère feutrée dans laquelle évoluent nos deux personnages principaux est tout à fait particulière et privilégiée pour le lecteur. On ressent même cette envie de la laisser intacte, de ne pas voir tous ces bouleversement entrer dans leur vie, et dans notre lecture.

La seconde partie quand à elle est beaucoup plus rythmée, laissant les pièces se mettre en place. A la fois révélatrice mais aussi plus classique, on retrouve ce que l’on a déjà pu voir dans de nombreux ouvrages avec les fameuses épreuves du feu que doivent surmonter les héros pour prouver leur valeur.
La mythologie a dans ce roman une place de choix car de nombreuses références y sont faites, (grecque et médiévale particulièrement) plus ou moins explicitement. D’ailleurs, certaines interdictions incompréhensibles de la grand-mère trouvent leurs explications dans cette seconde partie.

En conclusion ce premier tome est appréciable mais laisse encore beaucoup de points obscurs à éclairer (peut-être trop ?), en particulier en ce qui concerne « l’autre famille » qui revendique aussi les liens de parentés avec les jumeaux. On en sait très peu sur leurs motivations ainsi que sur le fameux Pacte…

Affaire à suivre de très près avec le second tome de la série qui sortira le 9 mars 2012 et s’intitulera Arrêt de mort. Saluons au passage la très jolie couverture de l’ouvrage signée Miguel Coimbra.

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Chronique : Les chroniques de Kane – Tome 1 – La pyramide rouge

Kane chronicles 01 - La pyramide rougeDe retour dans le monde urbain et mythologique de Rick Riordan.

Rick Riordan est un auteur américain mondialement connu depuis quelques années grâce à sa série Percy Jackson (5 tomes) qui se base sur la mythologie grecque tout en se déroulant à notre époque.

Publié aux éditions Albin Michel Wiz, La pyramide rouge est le premier tome des Chroniques de Kane, calquée sur le même principe et se déroulement également dans notre époque, la seule grosse différence étant que c’est aux dieux égyptiens que l’on à affaire et qu’il n’y a pas un héros, mais deux : Sadie, et Carter Kane.

Mythologie, option égyptologie

La vie n’est pas simple quand on est fils d’égyptologue, c’est en tout cas ce que vous dira le jeune Carter, quatorze ans, qui traverse le globe et vit avec son père depuis sa plus tendre enfance.

Mais la vie déjà très mouvementée de Carter va l’être encore plus lors du réveillon de Noël, la seule date de l’année où il peut voir sa sœur Sadie (12 ans), avec qui il s’entend plus que moyennement. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et la soirée de Noël va se conclure par une réunion de famille au British Muséum où leur père à décidé de faire exploser la Pierre de Rosette afin d’y libérer quelque chose… mais tout ne va pas se passer comme prévu, et ils vont devoir fuir très vite les étranges créatures qui sont à leur poursuite.

Un retour plaisant dans le monde de Rick Riordan

Après sa série à succès Percy Jackson, qui parlait des anciens dieux grecs et de leurs prophéties, nous passons au monde plus mystérieux et méconnu de l’Egypte ancienne. On y découvre les origines de la création du monde pour les égyptiens : Geb (la terre) et Nout (le ciel) ont eu pour enfants Osiris, Isis, Nephtys, Seth et Horus.

Jusque là tout va bien, mais les relations familiales dans la mythologie égyptienne sont parfois un peu complexes et il faut avouer qu’un petit guide introductif aurait été apprécié pour ceux qui la découvrent. Mais l’enchantement opère toutefois, avec une aventure et un humour à la hauteur. On se retrouve embringué dans une histoire de lutte contre le Mal qui n’est peut-être pas si évident à vaincre. Nos deux jeunes héros vont devoir apprendre à maîtriser les pouvoirs qui s’offrent à eux, et surtout tenir le coup face aux révélations.

Sadie et Carter sont tout deux très attachants, mais la force des personnages de Riordan est certainement de rendre les héros très secondaires parfois plus charismatiques que ceux en tête. Pour ceux qui n’y connaissent rien en mythologie égyptienne, n’ayez crainte, vous ne serez point perdus. L’auteur prend son temps pour expliquer les enjeux et le rôle de chacun dans l’intrigue, et il le fait bien : l’Egypte aura beaucoup moins de secrets pour vous après la lecture de la pyramide rouge.

La magie est bien plus prépondérante dans cette série : il existe celle des hiéroglyphes, très puissante, qui permet d’agir sur l’environnement quand on sait les maîtriser. Il y a également la magie de divination, très rare et peu expliquée. On découvre également les ouchebti, des figurines magiques faites de cire ou d’argile qui s’animent si l’on procède correctement, leur magie est peu expliquée, mais elle donne envie d’en savoir plus…

Autre petite chose sympathique, bien que très brève (elle tient en une seule phrase au début du roman), il y a un petit clin d’œil fait à la série Percy Jackson quand nos héros se retrouvent à Manhattan. Espérons qu’il y aura d’autres crossovers plus développés par la suite, c’est une idée qui pourrait être exploitée.

Le seul reproche que l’on pourrait faire à cette nouvelle série et de rester dans les sentiers battus de Percy Jackson. On y retrouve le schéma qui a fait le succès de la précédente série : héros ayant une affiliation avec les dieux, une prophétie, un ennemi à contrecarrer par tous les moyens. On aurait apprécié un peu plus de prise de risque et d’originalité au niveau de l’intrigue et de son déroulement.

Malgré tout, on est sous le charme des personnages, de leur humour mordant, de ces nouvelles légendes que l’on découvre, de cette magie égyptienne fort bien pensée.

La pyramide rouge est donc un très bon roman jeunesse malgré quelques petites longueurs. On se replonge avec un immense plaisir dans le monde riche et créatif de Rick Riordan qui a réussi à renouveler avec de bonnes idées son concept de dieux mythologiques dans un monde contemporain.

La suite des Chroniques de Kane dans le second tome, prévu pour 2012 : Le trône de feu. Et saluons au passage la très belle couverture signée John Rocco.

8/10

Chronique : Wings – Tome 1

Wings 01Des pétales dans le dos pour ailes…

Premier roman d’Aprilynne Pike publié en France aux éditions Pocket Jeunesse, Wings est le premier tome d’une trilogie de fantasy urbaine féerique. L’ouvrage avait déjà été édité en français aux éditions Ada qui est une maison d’origine québécoise et dont les titres sont donc très peu connus du grand public.

Aprilynne Pike est américaine, elle a suivi des études de création littéraires avant d’écrire son premier roman, Wings qui fait partie de la sélection des Best-Sellers du New-York Times en 2009.

Une vie des plus normales…en apparence

La jeune Laurel a une vie d’adolescente des plus banales, et même si ce n’est que depuis peu qu’elle va au collège avec d’autres jeunes de son âge, elle s’intègre rapidement.

Avant d’entrer au collège, ses parents lui avaient fait suivre des cours particulier à domicile à cause de sa « fragilité ». En effet, Laurel a des habitudes de vies différentes des ados normaux. Premièrement, elle ne mange jamais de viande, ne boit jamais de lait et ne supporte pas le sel. Les seuls aliments qu’elle supporte sont les fruits et les légumes. Deuxièmement, elle supporte très difficilement l’enfermement et ressent toujours le besoin d’être proche de la nature.

Et enfin, Laurel a une fleur … qui pousse sur son dos, pile entre ses deux omoplates.

Une intrigue classique mais efficace

Soyons clairs tout de suite, Wings n’est pas le roman de l’année mais c’est un bon livre. Le personnage de Laurel est fragile et attachant sans être niais. La découverte des capacités étranges de Laurel est assez originale, et le choix d’en faire un être végétal et féerique change du sujet habituel des vampires ou des anges, ce qui est appréciable. Bien entendu, étant un roman destiné aux adolescents (et évidemment très ciblé sur les filles), on ne perd pas de vue les préoccupations dues à cet âge : amitié, amour, conflits, tout les ingrédients sont là pour dévorer les pages unes à unes.

L’intrigue, bien que très simple dans sa construction et ses révélation est tout de même très plaisante. D’autant que l’évidente « amitié » entre Laurel et David ne peut pas s’éterniser sans y mêler des sentiments amoureux forts complexes.

Mais cette romance, bien qu’elle soit importante ne prend pas toute la place et laisse une large place au fantastique pour s’épanouir. Le plus agréable dans ce roman étant d’avoir affaire à une vraie recherche d’univers. Le monde des fées, son organisation, ses croyances, ses enjeux y sont expliqués et développés, servant l’histoire de façon satisfaisante.

En conclusion le premier tome de la trilogie Wings est un bon livre qui, sans être extraordinaire, fera passer un très bon moment aux lectrices adolescentes. Et comme il reste de nombreuses questions sans réponses, c’est avec impatience que l’on attendra la suite des aventures de Laurel. La suite Wings II, paraitra en juin 2012.

 

Chronique : Prophétie – Tome 1 – Le maître du jeu

prophétie - tome 1 - le maitre du jeuUne prophétie Maya pour ultimatum…

Premier tome d’une trilogie très attendue au tournant, Prophétie, Le Maître du jeu est un roman destiné aux jeunes lecteurs dès l’âge de 11 ans. Bayard jeunesse est un de ces éditeurs qui nous surprend par ses façons de mettre en avant un livre. Après Cathy’s Book, un des premiers livres interactifs publié en France qui avait rencontré un succès fulgurant, ou encore Skeleton Creek, sorti en début d’année qui proposait au lecteur de regarder des vidéos au fur et à mesure des chapitres, Prophétie se propose d’être un livre-objet, car il sera fourni avec un plateau de jeu maya et parallèlement, un site web sera ouvert pour jouer en ligne avec ledit plateau sur prophetie-lelivre.fr.

Les auteurs de Prophétie des auteurs qui n’en sont pas à leur premier roman : Mel Odom a écrit de nombreux livres pour des licences telles que Hellgate ou encore Diablo ; quand à Jordan Weisman, il n’est autre que le créateur du concept de Cathy’s Book.

Une mystérieuse boite de jeu maya.

Nathan, un jeune garçon d’une douzaine d’années a une vie un peu particulière, même avant son aventure. Il vit avec son père, son oncle et sa cousine qu’il déteste, il n’a jamais connu sa mère, morte en le mettant au monde. Son père exerce le métier d’archéologue, il est fasciné par tout ce qui date de plus de cinq-cents ans, mais ignore totalement son fils. Nathan ne sait pas grand-chose de sa mère à part le fait qu’elle avait des origines maya, et qu’elle l’avait désiré de tout son cœur.

Mais l’aventure commence vraiment lors d’une soirée comme les autres, où Nathan est dans sa chambre, il entend soudain un cliquetis régulier qui proviens de la chambre de son père… c’est ainsi qu’il trouve une boite jeu maya, et une photo de sa mère avant sa naissance et qu’il fait la rencontre…d’un ancien dieu maya : Kukulkan.

Ce dernier lui propose un défi simple qu’il n’a pas le droit de refuser : jouer contre lui pour sauver une humanité qui selon le dieu perd ses valeurs ; Nathan doit lui prouver par sa façon de jouer, et de penser, que l’homme mérite d’être sauvée… mais difficile de jouer à un jeu dont on ignore les règles…

Un roman jeunesse ficelé comme un policier

Prophétie est bien entendu un prétexte pour traiter d’une thématique d’actualité : selon le calendrier maya qui s’arrête le 21 décembre 2012, l’humanité est censée connaître un grand bouleversement. Et ce fil conducteur nous permet de découvrir la culture Maya, peu exploitée dans la littérature jeunesse et fort intéressante, en particulier en ce qui concerne les traditions et sa mythologie. On aurait d’ailleurs aimé en savoir un peu plus sur cette culture méconnue, avec pourquoi pas, un petit dossier de quelques pages à la fin du livre comme ça se fait parfois.

En ce qui concerne les fils de l’intrigue, Prophétie est clairement un roman policier à la base, même s’il utilise également les archétypes d’un roman fantastique : prophétie, élu, etc. D’ailleurs, ce côté enquête est plutôt réussi, et sans être extrêmement élaboré, il conviendra parfaitement à la cible, entre 10 et 14 ans.

En somme, Prophétie – le maître du jeu est un bon premier tome dont on espère une suite au  moins aussi bonne. Le plus, étant bien entendu le plateau de jeu fourni avec le livre, qui permettra aux jeunes femmes de prolonger l’aventure après sa lecture. Il semblerait aussi que le lecteur puisse « dépasser » le stade de l’enquête atteind par Nathan en jouant en ligne sur le site prophetie-lelivre.fr.

Affaire à suivre pour la suite, qui verra le jour en cours d’année prochaine, pour un final avant la fin du monde…

7/10

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Chronique : Moi, Jennifer Strange, dernière tueuse de dragons

Moi jennifer strange derniere tueuse de dragonsDernier roman pour ados paru dans la collection Territoires paru en juin, Jennifer Strange est le petit dernier de l’auteur anglais et un peu fou Jasper Fforde.

L’écrivain, plus connu pour sa série pour adultes de cinq livres Thursday Next chez 10/18 avec l’affaire Jane Eyre ou encore Sauvez Hamlet !, s’essaye maintenant à la littérature pour un public plus jeune mais qui plaira tout autant aux plus grands.

Dans un monde où la magie se meurt…

Jennifer Strange, orpheline et directrice suppléante d’un des derniers établissements de magie l’Agence d’Arts Mystiques Kazam va voir son destin légèrement bouleversé. En moins d’une semaine, elle va connaître plusieurs demandes en mariages, aura des t-shirt et des mugs à son effigie, sera élue femme de l’année par Mollusque-Dimanche et bien d’autres choses encore…

L’univers dans lequel évolue notre héroïne ressemble beaucoup à celui que nous connaissons, à la différence près que la magie existe, même si celle-ci tend à disparaître.

Pour survivre, l’établissement que gère Jennifer est obligé d’effectuer des travaux de réparation par magie ou encore des livraisons de repas à domicile par tapis volant pour maintenir à flot l’Agence des Arts Mystiques, véritable refuge pour les derniers magiciens du pays.

C’est ainsi que dans ce monde des plus banals, l’existence et le sens de la vie de Jennifer vont changer grâce à une mystérieuse prophétie.

Délicieux, mordant, indispensable

Jennyfer Strange, dernière tueuse de dragons peu sembler très banal dans sa quatrième de couverture ou dans son illustration de couverture mais on est bien loin des classiques de la fantasy traditionnelle.

Jasper Fforde prend ici un malin plaisir à s’approprier les ficelles du genre tout en recréant un univers passionnant. A la fois critique de la société actuelle (pression et pouvoir des médias, guerre pour les richesses…) et parodie de la fantasy, Jennifer Strange est un petit bijou inattendu et rafraichissant.

Rempli de répliques cultes, telles que l’explication du nom de l’épée Exorbitus, ou la rencontre du sortilège centenaire de « l’élan transitoire », ou encore la découverte des Quarkon, créatures étranges et mystérieuses fort attachantes, il est difficile de ne pas être séduit par un humour aussi mordant et décalé.

Une chronique serait trop courte pour vous décrire la richesse de cet univers et son fonctionnement. Le mieux, c’est de le lire, de se faire son propre avis, car c’est un livre qui vaut le détour.

–          Comment as-tu été choisi pour Kazam ?
–          J’ai passé un examen avec cinq autres garçons, a répondu Grizz.
–          Et alors ?
–          Je l’ai raté.

Chronique : L’élu de Milnor – Tome 1 – La fuite

l'elu de milnor 01 - la fuitePremier ouvrage de l’auteur française Sophie Moulay, l’Elu de Milnor est un roman de fantasy destiné à la jeunesse publié aux éditions Oskar Fantasy en janvier dernier, et c’est un premier tome.

Destiné à des lecteurs âgés entre onze et quinze ans, on y trouve tous les éléments de base qui font d’un livre qu’il est efficace : personnages à la fois identifiables et très marqués, intrigue classique mais originale en même temps, un début prometteur…

Dans le royaume fantastique de Milnor…

Ici vit le jeune Almus, l’Elu découvert par les Sages il y a plus de onze années et désigné par l’Oracle. L’Elu, sur la foi d’une prophétie est le seul être à pouvoir affronter l’Ennemi, une entité inconnue et mystérieuse.

Almus vit donc dans un cocon où il doit ingurgiter le plus de livres concernant toutes les formes de magie, la faune et la flore du Royaume et une foule d’autres choses encore.

Mais tout ne va pas se dérouler selon les plans des Sages, quand, lors de la démonstration annuelle des pouvoirs de l’Elu, ce dernier est désigné comme un imposteur : Almus n’est pas l’Elu, il n’est rien. C’est ainsi que rejeté par sa famille d’adoption, Almus quitte tout ce qu’il a connu pour partir rejoindre sa famille qu’il a si peu connu…

Un roman à la fois traditionnel et nouveau

Il est évident que des histoires d’élu dans la fantasy (et d’autres genres d’ailleurs), ça n’est pas nouveau. Mais ce qui est cocasse ici, c’est que l’Elu de notre roman, voit dès le début son destin basculer, et est révélé comme n’étant rien d’autre qu’un jeune homme ordinaire.

Cette approche différente (et un peu narquoise ?) des ficelles du genre donne tout son intérêt au livre. Car là on un croyais assister à une énième histoire, on se retrouve avec un ex-Elu errant. Et c’est ainsi que l’on part d’aventures en incidents : voyages en mer, brigands de toutes sortes croisés en chemin, créatures dangereuses, mais aussi amitié avec des personnages tous très attachants.

Petit à petit, Almus arrive à s’entourer de personnes aux personnalités et aux compétences très diverses : il y a Pil, le jeune ex-voleur, Noir-Cœur, l’apprenti assassin à l’humour mordant, mais aussi Mira, une jeune voyante. Je trouve que le personnage de Noir-Cœur est le plus intéressant de tous, sa noirceur et sa personnalité à la fois agréable en font quelqu’un d’intriguant… et de séduisant. Le jeune Pil, empli de vulnérabilité, touche la corde de la tendresse que l’on ne peut qu’avoir en découvrant un jeune garçon ayant eu une vie aussi cruelle : il a été vendu comme esclave par ses propres parents. La jeune Mira, quand à elle, est une jeune fille capricieuse mais intéressante, seul petit bémol en ce qui la concerne, je trouve son entrée dans le groupe un petit peu trop « artificielle », tout comme celle de Noir-cœur d’ailleurs. Leur venue est justifiée, mais de façon un peu trop expéditive.

Hormis cette petite remarque, l’Elu de Milnor est un bon livre pour initier à la fantasy. L’histoire est sympathique : ni trop classique,  ni trop originale. Les personnages sont identifiables sans soucis, et surtout la conclusion de ce premier tome est très bien pensée. Un ouvrage à conseiller aux jeunes dès onze ans qui veulent tester une « première lecture fantasy », et à ceux qui aiment déjà le genre.

Le second tome devrait voir le jour dans pas si longtemps, déjà écrit, et maintenant en correction sur le bureau de l’éditeur ; à suivre bientôt donc !

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