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Chronique Jeunesse : Mes animaux zombies – Tome 2 – La revanche du chat fantôme

Mes animaux zombies 2Un nouvel animal décédé à aider !

Voici le second tome de la série anglaise Mes animaux zombies qui paraît en France chez Bayard Jeunesse. Après le gentil mais glouton hamster… place au mignon petit chat très peureux !

Les chats c’est sympa, mais là, c’est pas possible…

A peine remis de ses aventures avec un hamster mort-vivant, Joe doit déjà enchaîner les missions de sauvetage avec une nouvelle affaire : celle de Pelote. Qui est Pelote ? Il s’agit tout simplement de la petite chatte qui vient de trépasser (fort maladroitement il faut l’avouer).

Mais avant de quitter définitivement le monde des vivants, elle souhaite s’assurer que sa sœur ne sera pas victime du même type qu’accident qu’elle… et il n’ y a que Joe qui peut la voir et donc l’aider !

Les mêmes ressorts que le tome précédent, mais toujours plaisant

Les aventures de Joe et de Pelote ressemblent sensiblement à celles que nous avons pu découvrir avec Boulette. Les petits animaux morts-vivants ont chacun un trait de caractère plus ou moins désagréable, et avec Pelote, c’est la peur. En effet, la petite chatte est effrayée du moindre bruit, ce qui la rend complètement hystérique !

Et évidemment, un tel comportement ne va pas aider Joe, pour qui il est de plus en plus difficile de faire illusion auprès de sa famille.

Les dessins (très nombreux) de Simon Cooper sont toujours aussi sympathiques et collent vraiment au ton du récit. Le corps de texte est quant à lui assez gros afin de faciliter la lecture des jeunes lecteurs dès l’âge de 8 ans.

De plus certaines scènes ne sont pas écrites mais sont au format bande-dessinée, ce qui dynamise d’autant plus le texte.

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L’histoire de Pelote et ainsi sympathique et sans longueurs, mais on aimerait trouver un fil rouge un peu moins voyant. En effet, en dehors du fait que l’animal à sauver ait changé, les fils tirés par Sam Hay sont trop similaires à ceux du premier tome. Toutefois, l’intrigue est assez originale pour être soulignée, et surtout, je suis persuadée que cette petite saga plaira énormément aux enfants !

Affaire à suivre avec le troisième tome qui verra arriver un nouvel animal des Mes animaux zombies : un chien. Mais le meilleur reste à venir, car il y aura par la suite un poisson rouge, et une perruche !

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Chronique Jeunesse : Kaspar, le chat du Grand Hôtel

Kaspar le chat du Grand HotelUn récit jeunesse qui rend nostalgique de l’enfance et de nos lectures quand on est adulte… et qui est juste parfait quand on a neuf ans !

Michael Morpurgo est un auteur pour la jeunesse anglais extrêmement connu dans son pays d’origine, mais également en France.

Une grande partie de ses ouvrages sont régulièrement prescrits aussi bien dans les classes anglaises que françaises entre autres. Parmi ses incontournables, on peut citer Le roi Arthur, Robin des bois, Cheval de guerre, Le royaume de Kensuké ou encore Soldat Peacefull. Son œuvre est très diversifiée et nous emmène aussi bien dans la beauté de la jungle indonésienne que dans les horreurs de la guerre (Cheval de guerre, Loin de la ville en flammes).

Avec Kaspar le chat du Grand Hôtel, on découvre l’histoire d’amitié inattendue d’un jeune garçon travaillant comme groom et d’un chat aux allures royales à l’époque du Titanic. Les illustrations d’intérieur et de couverture sont quant à elles réalisées par Michael Foreman. Il a illustré de nombreux récits de Michael Morpurgo ainsi que des classique de Shakespeare ou encore Roald Dahl. Michael Foreman écrit également des romans pour la jeunesse.

Dans le Londres du début du XXème, dans le palace le Savoy

Nous sommes sur les traces de Johnny Trott (quel drôle de nom !), jeune orphelin travaillant comme groom à l’hôtel le Savoy. Poli, aimable et toujours souriant avec les riches clients de l’hôtel, Johnny n’a pourtant pas une vie facile… Mais elle va changer fondamentalement quand il va faire la connaissance de Kaspar, le prince des chats, qui accompagne la comtesse Kandinsky.

Grâce (ou à cause de Kaspar), Johnny va vivre des aventures aussi folles qu’inattendues qu’il raconte lui-même au jeune lecteur…

Un récit jeunesse universel qui laisse rêveur…

Dès les premières pages, on s’immerge dans une Angleterre Edouardienne aux allures merveilleuses. On à l’impression de vivre aux rythme des aléas de l’hôtel et de ses clients. Les serveurs qui s’affairent, le maître d’hôtel qui veille au bon fonctionnement de ce petit monde, le groom, petit rouage bien nécessaire à cette grande machine qu’est le Savoy… Tout y est fascinant, fourmillant.

Mais la découverte du quotidien de Johnny nous emmène bien plus loin que les limites du Palace, car le jeune homme a l’esprit aventureux et il ferait tout pour Kaspar le prince des chats ! De clandestin à bord du Titanic en passant par la découverte de la mythique ville de New York, les rebondissements sont omniprésents.

Et c’est ainsi que commence la vraie aventure. On part à la découverte de tout ce qui fait les symboles du début du XXème siècle : la disparition tragique du Titanic en est un des plus forts. Mais outre de belles aventures à travers ce personnage qu’est Kaspar, c’est également une belle histoire d’amitié entre Johnny et Lizbeth qui se noue au fil des pages. De bêtises en déconvenues, le duo n’en fait qu’à sa tête quitte à prendre tous les risques (en particulier Johnny qui a tout à perdre).

C’est donc un beau récit historique que nous offre Michael Morpurgo. Facile à lire, aux chapitres courts le roman est joliment illustré par Michael Foreman. On retrouve ses aquarelles douces à presque chaque page : doubles-pages pleines ou petites illustrations, elles sont très agréables et habillent parfaitement le texte.

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Si l’on est un enfant de neuf ans environ, c’est avec un plaisir immense que l’on lira les péripéties de Johnny. Et même si il a une vie difficile inhérente à son époque, on ne peut s’empêcher d’envier ses aventures ainsi que son courage. Un beau roman historique à lire et à relire qui a de quoi rendre rêveur…

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Chronique : Féline

FélineUn chat ne recherche pas l’affection de tout le monde ; seulement de ceux qu’il a choisi d’aimer – Helen Thomson

Premier roman de Hui-ryeong Bu à paraître en France, Féline nous conte l’histoire d’un chat des rues qui vit de nombreuses péripéties à travers les rues de Séoul. Traduit du coréen, l’ouvrage est paru en 2009 aux éditions Picquier Jeunesse, et pour le moment c’est le seul de l’auteur qui soit disponible en France. L’ouvrage est paru en Corée sous le titre original Koyangi Sonyeo.

Dans la peau d’un petit chat survivant seul dans les rues de Séoul…

Livré à lui-même, notre héros félin est plutôt mal en point : affamé, croisant souvent des matous bien plus gros et fort que lui, la survie est une lutte sans trêve. En effet, les quartiers abritant restaurants et marchés sont très prisés par tous, la loi du plus fort est ainsi la seule qui fasse foi dans ce monde de chats parallèle à celui des humains.

Mais la courte vie de notre chat héros (et errant) va se retrouver bouleversée par une rencontre inattendue avec une jeune demoiselle : le chat se sent attiré par elle d’une façon inexplicable. Cette fille qui hypnotise notre chat narrateur s’appelle Minyeong, elle vit avec sa grand-mère, est en plein âge ingrat et a une réputation plutôt mitigée au sein de ses camarades.

Pourquoi Minyeong recueille-t-elle tous les chats qu’elle croise sur son chemin alors que sa grand-mère ne tolère pas les animaux dans son appartement ? Et que fait-elle de tous ces chats accueillis chez elle et qui ne restent que quelques jours ? Cette attraction que ressent le chat est-elle une dangereuse erreur de jugement ou Minyeong mérite-t-elle vraiment que l’on s’attache à elle ?

Un récit à la tendre beauté…

Point besoin de toujours avoir une intrigue extrêmement développée pour créer un récit de qualité. Féline est un livre aussi charmant qu’efficace : attendrissant, parfois triste, souvent axé sur les sentiments et les ressentis de chacun.

Écrit du point de vue du chat, nous vivons ce récit original à travers ses peurs et ses désirs. C’est une Corée du Sud à la fois urbaine et naturelle que nous découvrons grâce à ce récit. Ses parcs, ses rues marchandes et ses dangers d’un point de vue félin…

Le récit en devient trop court… on aurait adoré se plonger un peu plus dans ce pays exotique dont on sait si peu de choses. Féline est un roman jeunesse parfait pour faire découvrir à des lecteurs d’environ 11 ans une nouvelles culture, en particulier culinaire ! En effet, le chat errant et narrateur n’en finit pas de nous conter les différents mets que l’on consent à lui donner… et certains ont l’air délicieux : Kimbap, kimchi ou encore ramen vont devenir des nouveaux mots indispensables !

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En conclusion ce court roman est à conseiller sans bornes : de l’exotisme asiatique tout en restant dans un univers très familier, le mélange est parfait. Le tout sans oublier la légère partie fantastique… il ne faut pas oublier que notre narrateur est un chat tout de même !

Chronique Jeunesse : Journal d’un chat assassin

Journal d'un chat assassin 01gLes confessions d’un chat aux intentions louables, mais incomprises par ses maitres…

Écrit par Anne Fine il y a de cela presque vingt ans, le journal d’un chat assassin est un véritable best-seller, que soit en France où dans son pays d’origine, la Grande-Bretagne.

Anne Fine est une auteur jeunesse à l’imagination débordante, outre les nombreuses aventures qu’elle a fait vivre à son chat tueur (Le chat assassin, le retour, La vengeance du chat assassin, le noël du chat assassin…), elle a également écrit Comment écrire comme un cochon ou encore Le jeu des sept familles.

En 2011, l’école des Loisirs a d’ailleurs fait une intégrale des aventures du chat assassin regroupées sous le titre Le grand livre du chat assassin. Les illustrations sont quant à elles signées par Véronique Deiss.

Mais ce n’est pas ma faute, je suis un chat !

Le chat de la famille est un véritable carnassier : tous les animaux qui passent près de lui meurent, plus ou moins mystérieusement… mais ce qu’ignorent ses maître, c’est que le plus souvent, ça n’est pas lui le tueur de toutes ces créatures !

« Allez-y, donnez-moi une fessée ! J’ai rapporté une souris morte dans leur merveilleuse maison. Je ne l’ai même pas tuée. Quand je suis tombé dessus, elle était déjà morte. Personne n’est en sécurité par ici. »

Le journal de ce fameux chat se découpe en chapitres, ces derniers correspondant à chaque jour de la semaine. Et plus le temps passe, plus les animaux qui meurent sont gros, jusqu’à aller à un lapin ! Mais est-ce vraiment notre antihéros de chat qui a tué Thumper, le chat du voisin ? Ça paraît gros, mais tout accable le pauvre matou !

Diary of a killer cat 01Désopilant de bout en bout

La force du récit d’Anne Fine réside dans sa prose courte et efficace. On s’amuse de ses tournures de phrases, de sa malchance, mais aussi de la famille qui s’occupe de lui et qui ne le croit nullement quand il fait tout pour prouver son innocence.

Drôle du début à la fin, le texte n’est pas le seul coupable de cette réussite. En effet, les illustrations très parlantes et imagées de Véronique Dreiss y sont également pour beaucoup.

Le journal d’un chat assassin est un grand classique de la littérature jeunesse et on comprend très vite pourquoi dès que l’on débute sa lecture. L’histoire est simple mais pas simpliste, l’humour y est aussi percutant qu’un chat tombant sur un moineau et les illustrations complètent ce sentiment d’humour absurde si plaisant.

Un classique à découvrir ou à relire, dès l’âge de 6-7 ans environ. Les enfants pourront le lire seuls dès la fin du CP.

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Chronique : L’école des chats – Tome 2 – Le cadeau magique

ecole des chats 02Second tome de la saga, et déjà on s’essouffle ; toujours à la recherche de « l’élu » de la prophétie, nos chats essayent de rendre tant bien que mal l’aventure captivante. On reste dans l’expectative tout le long du livre, et même si c’est censé convenir à un enfant de 9 ans, je ne trouve pas l’histoire satisfaisante.

L’aventure  avance tout de même, avec quelques découvertes intéressantes, comme par exemple la découverte des circonstances de la naissance d’une mandragore (sorte de plante douée de vie et de parole, son cri ayant la  propriété de tuer), elle naît à partir d’une pousse de ginseng vieille de plus de 1000 ans ! Du moins dans la légende asiatique, car son origine mystérieuse varie selon les pays et les mythologies…

On découvre aussi un peu plus les différentes magies qui existent, et comment nos chats vont les faire plier à leur volonté…ou non. L’école des chats quand à elle est encore pleine d’énigmes, mais pas de quoi rendre fou de curiosité.

Pour conclure, ce tome est sympathique, mais tout juste, on est pas près de s’évader vers un autre monde avec… mais ça reste correct pour 9 ans ; c’est simple et original, et les illustrations qui parsème l’œuvre sont belles.

Chronique Jeunesse : Apolline et le chat masqué

apolline et le chat masquéApolline et le chat masqué est le premier livre réalisé uniquement par Chris Riddell (illustration et histoire) que je lis, est il n’est pas mal du tout ! Il nous raconte avec humour et et tendresse les aventure d’Apolline, une petite fille qui vit seule chez elle avec une créature des marais de Norvège ; Mr Munroe, une boule de cheveux longs dont on n’aperçois à peine les yeux.

Pourquoi Apolline vit-elle seule me direz-vous ? Eh bien pour la simple et bonne raison que ses parents sont des explorateurs, qu’ils font des fouilles à travers le monde et ne peuvent pas consacrer leur temps à leur chère fille. Mais ça ne les empêche pas de prendre soin d’elle malgré la distance. Ainsi, tout les jours des entreprises de service sonnent à la porte d’Apolline : « Le Dragon Souriant (pliage des vêtements) », « Smith et Smith (techniciens et rapetasseurs d’oreillers et tireurs de rideaux) », « 1000 Watts (Changeur d’ampoules électriques) » sont autant d’entreprises qui prennent soin d’Apolline y compris la « Compagnie Un repas comme à la maison ».

Mais Apolline ne passe pas son temps à la maison, du moins pas tout le temps. Sa passion est de résoudre des énigmes, et elle est très forte pour ça Apolline. L’affaire qui l’occuperas ici est celle de mystérieux vols et de chiens disparus… quel est le lien ? Apolline vous le dira !

Sachez en tout cas que j’ai beaucoup apprécié ce livre pour sa beauté autant au niveau du toucher (papier épais, couverture cartonnée avec un de jolies dorures et un glaçage sélectif) qu’au niveau visuel (illustrations en noir et rouge clair) et textuel : Chris Riddell ne sait pas uniquement faire de beaux dessins, il peux aussi nous créer une histoire vraiment sympathique avec des personnages attachants.

Apolline est bien sur le personnage maître de la série (un autre livre est prévu Apolline et le fantôme de l’école, qui est déjà sorti en Angleterre sous le titre Ottoline goes to school), mais Monsieur Monroe, son inséparable compagnon, est pour moi encore plus attachant qu’Apolline. Il fait montre d’une grande affection pour Apolline et lui autorise même à lui brosser les cheveux (chose qu’il déteste le plus au monde). Il l’a connu toute sa vie, puisque c’est lui qui la gardait déjà quand elle était encore un bébé.

Ainsi Chris Riddel nous donne plusieurs choses précieuses dans un livre : l’humour, l’attachement, la notion d’amitié, et la confiance. Vivement la suite, et bonne lecture pour tous !

Note : 9.5/1

Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 28 – Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants

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Sympathique, mais pas mythique ou du moins pas autant que les autres ouvrages de la saga du Disque-Monde. Le concept des rats devenus intelligents grâce aux déchets magiques de l’Université est fort sympathique, mais l’histoire même si elle est plaisante comporte selon quelques moments de creux où l’on s’ennuie. Mais d’un point de vue plus personnel, il y a aussi un personnage que je n’aime pas du tout dans l’histoire (Malicia).

Heureusement, il y a plus de bonnes nouvelles que de mauvaises, ne serait-ce que pour la sympathique référence au joueur de flûte de Hamelin, mais aussi pour une autre légende (qui n’en est pas vraiment une étant donné que l’on a des preuves de son existence) qui est fort intéressante et toujours non élucidée à notre époque (sans vous dire ce dont il s’agit, le sujet concerne les rats, je vos aide quand même pas mal là…).

Enfin, un autre côté intéressant est le fait que c’est la première fois dans un Pratchett que j’ai peur, que j’arrive à ressentir ce que le personnage ressent dans sa situation, et c’est très bizarre et génial en même temps. Merci à vous Monsieur Pratchett de m’avoir fait faire un petit bout de voyage dans les égouts d’une petite ville du Disque-Monde !