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Chronique : L’ère des miracles – Tomes 1 & 2

Une saga futuriste qui mélange grands mythes et fantastique dans un univers sf avec réussite. Mais…

Richelle Mead est une autrice américaine à l’œuvre très prolifique : Vampire Academy, c’est elle ! Mais également la saga Succubus, ou encore Cygne Noir

Avec sa série L’ère des miracles, l’autrice nous propose une œuvre ambitieuse et originale qui joue avec les légendes, les mythes et autres croyances. Un curieux mélange très efficace. Seul bémol et pas des moindres : la trilogie n’a que deux tomes de parus que ce soit en France ou en langue originale. La raison ? Les ventes pas assez conséquentes de la saga pourtant très bien accueillie par les lecteurs…

Des meurtres rituels comme début de piste

Tout débute avec une série de meurtres liés à des castes religieuses très différentes. Nous suivons Justin March, un enquêteur de génie – dont la psychologie altérée lui fait entendre des voix bizarres – qui a été exilé pour de mystérieuses raisons… mais les crimes qui sévissent sont si atypiques que l’on fait de nouveau appel à lui.

Pour assurer sa protection, une soldate nommée Mae Koskinena est mandatée, ce qui est vécu comme une punition pour la jeune femme.

Ce duo improbable va se glisser dans le microcosme des sectes religieuses, mais cela ne va pas se faire sans heurts. Un univers passionnant s’ouvre à vous…

Un univers dense et fascinant

Richelle Mead a une maîtrise en religion comparée, et ça se voit. Bien que les religions dont elle parle soient créés de toutes pièces, elle s’inspire très fortement des mythes et légendes de notre histoire. Vous le découvrirez au fil des pages… c’est de plus en plus en plus flagrant quand on avance dans l’intrigue.

Et cela jusqu’aux derniers chapitres où une belle révélation vous attend si vous ne connaissez pas sur le bout des doigts la mythologie… (en tout cas, je fus étonnée !).

Pour ce qui est de l’univers créé par l’autrice, il est très intéressant, dense et extrêmement cohérent. On sent que tout a été réfléchi de bout en bout et qu’elle n’a pas tout développé et qu’elle a encore de quoi nous immerger dans ce monde futuriste mais pétri de croyances ancestrales… Un paradoxe intéressant traité avec originalité.

Et le tome deux poursuit dans cette voie…

Le second tome poursuit les enjeux du premier avec une tension qui monte… surtout que certaines révélations nous font revoir notre façon d’appréhender les personnages. Et cela de façon radicale.

Cependant, j’ai abandonné la lecture de La couronne de l’Elue une fois que j’ai appris que cette trilogie n’en serait jamais une… En effet l’éditeur de Richelle Mead aux Etats-Unis a décidé de ne pas donner suite aux deux tomes car les ventes ne sont pas au rendez-vous malgré la qualité de l’œuvre. C’est franchement dommage et même regrettable que les fans de la série qui s’y sont engagés et l’ont appréciés soient abandonnés, surtout qu’il ne manquait qu’un seul volume.

C’est donc contrariée que j’ai décidé de laisser les personnages passionnants de Richelle Mead, de même que son univers… la frustration est grande.

Ainsi, la saga de L’ère des Miracles méritait le détour, ne serait-ce que pour ses thématiques rarement abordées en sf, mais l’arrêt brutal du cycle et rédhibitoire. C’est tellement dommage…

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Chronique : Mindjack – Tome 1 – Esprits libres

Une saga de romans young-adult qui mêle habillement fantastique et futurisme !

Susan Kaye Quinn est une autrice américaine très prolifique. En France, elle est publiée aux éditions MxM Bookmark. Sa série Mindjack est une trilogie, dont les deux premiers tomes sont d’ores et déjà parus chez MxM. La petite particularité de cet éditeur est qu’il s’agit d’ouvrages en impression à la demande. En général, vous devrez les commander en librairie, ils sont ensuite expressément imprimés pour vous chez le fournisseur et arrivent chez votre libraire préféré ! C’est encore une chaine particulière rarement utilisée, mais l’idée se développe chez plusieurs éditeurs (notamment pour des livres épuisés).

Dans un futur où plus personne ne peut garder ses secrets

Dans un avenir glaçant, l’humanité a évolué. Quand on atteint la puberté, on développe des capacités mentales devenues la norme : on entend les pensées de tout le monde et tout le monde entend les nôtre. Sauf les ratés, nommés les Zéros. Eux n’ont pas « évolué », ils ne trouveront jamais de travail gratifiant (ils sont réservés à tous les autres) et resterons à tout jamais des inadaptés. C’est le cas de l’héroïne de Mindjack : Kira. Elle a beau souhaiter de tout son cœur développer les fameuses capacités mentales qui lui permettraient de s’intégrer, rien ne vient. Et pour Kira, c’est de pire en pire : stress, tension, mise à l’écart… elle craint le pire pour son avenir, qui semble fichu avant même d’avoir commencé…

Jusqu’à ce qu’elle découvre que ses capacités mentales commencent finalement à se développer – enfin ! – mais qu’elles ne sont pas exactement comme celles des autres… C’est le début d’une terrible course poursuite pour la jeune fille qui va devoir quitter sa maison et sa famille pour survivre… Elle n’est pas une Zéro, mais une Mindjack. Elle peut « hacker » l’esprit des gens et les manipuler…

Une dystopie plaisante qui sait malmener ses personnages

Si vous avez envie d’une histoire où l’héroïne traverse de nombreuses épreuves, vous êtes au bon endroit. Bien qu’assez classique dans son déroulement, Esprits Libres est un bon roman YA car il contient de nombreuses bonnes idées.

Pour ceux et celles qui ont aimé la saga Divergente, cela peut être une lecture plaisante. On y trouve un mélange de science-fiction, d’anticipation sociale et de thriller qui fonctionne très bien.

Et puis… vous aurez quelques surprises quant au déroulement de l’histoire, la jeune Kira va devoir se battre contre tout le système érigé depuis des décennies autour de la télépathie. Et une personne seule paraît bien faible face à une mécanique aussi écrasante… Mais les pouvoirs hors du commun de Kira pourront être le grain de sable qui changera les choses. Peut-être.

En somme, le premier tome de la saga Mindjack nous permet de passer un bon moment de lecture. Tous les ingrédients sont là pour que ça fonctionne !

Chronique : Ubik

Si vous n’avez encore jamais lu de roman de Philip K. Dick, Ubik pourrait bien vous faire basculer dans la réalité parallèle de cet auteur hors du commun !

Philip K. Dick. Son nom évoque quantité d’œuvres de toutes sortes, toutes incroyables, inclassables, mémorables. Que ce soit sous forme de nouvelle (il a en écrit une quantité incroyable) ou de romans, Philip K. Dick sait créer un monde bien à lui. Sa façon d’écrire, sa simplicité mélangée à une idée de génie font toujours mouche.

J’ai lu des dizaines de ses nouvelles, dont certaines m’ont marquées pour le reste de ma vie : Souvenirs à vendre, Un jeu guerrier, Nouveau modèle, ou encore L’imposteur… pour ne citer qu’elles. Nombre d’entre elles ont d’ailleurs été adaptées au cinéma : Minority Report, Impostor, Total Recall

Ubik était ma toute première incursion dans ses romans. Et je pense que cet ouvrage est la quintessence même de son style et des sujets qui sont si chers à Philip K. Dick. L’altérité, la perception de la réalité déformée par le prisme de son auteur…

Quand on sait qu’en plus Ubik n’était même pas considéré par son créateur : « Je commençais vraiment à me répéter. Il devenait évident que […] je n’avançais plus. Ubik a été une tentative désespérée pour progresser » (source : Simulacres et illusions, monographie dirigée par Richard Comballot aux éditions ActuSF, une vraie bible sur l’œuvre de Philip K. Dick).

Un roman psychédélique où il faut adhérer au parti de ne rien comprendre…

Dès les premières pages, les enjeux nous dépassent. Il est question de moratoriums Suisses, de précogs qui voient l’avenir mais ne peuvent le changer, de psis, d’agents disparus qui deviennent dangereux…

Ce n’est pas grave. On prend une ample respiration et on se laisse porter par la vague d’imagination de Philip K. Dick. Il faut lâcher prise… et si vous y réussissez, vous allez vous régaler. Et vous prendre un véritable parpaing littéraire tellement c’est fou.

… et lire à travers les lignes pour comprendre le tableau d’ensemble

J’ai déjà lu pas mal de classiques de sf qui forcent le lecteur à accepter des postulats fous : Neuromancien (que j’ai trouvé illisible et qui a inspiré Matrix notamment), du Dan Simmons avec Hypérion

Mais avec Philip K. Dick il faut encore plus lâcher prise. Accepter le fait que l’on ne comprend rien, mais que peu à peu, ça va venir. Ou pas. Car comme toujours avec cet auteur, on ne sait jamais vraiment ce qui relève du vrai ou du songe…

Impossible d’en dire plus à ce stade, car Ubik est difficile à résumer. Mais il est question d’une bataille d’entreprises recrutant des psis (des hommes et des femmes aux pouvoirs hors du commun), de jeu de pouvoirs, de la vie après la mort…

Et puis, ce titre : Ubik. Que signifie-t-il ? Pourquoi un nom aussi bizarre ? Pourquoi est-ce si important d’en avoir ? Vous en saurez plus, mais il vous faudra être patient.e.s car la réponse n’est pas pour tout de suite.

Ainsi, malgré quelques exigences en début d’histoire, Ubik se lit étonnamment bien. Très bien même. Si vous n’avez jamais lu de livre de cet auteur avant, je vous conseille toutefois de découvrir son œuvre par le biais de ses nouvelles (la plupart sont chez FolioSF et J’ai Lu), qui sont incroyablement percutantes.

Si vous souhaitez absolument découvrir Philip K. Dick par le biais de ses romans, Ubik sera parfait !

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Chronique : Lotto Girl

Une dystopie engageante… qui n’a pas su contenter mes attentes de grande amatrice du genre…

Lotto Girl est un roman paru chez Casterman en septembre 2017. Il était à sa sortie un enjeu assez important de l’éditeur. Georgia Blain était quant à elle une autrice australienne qui commençait à monter, mais qui s’est malheureusement éteinte à l’âge de 52 ans des suite d’un cancer du cerveau.

Son roman, Lotto Girl est le premier à paraître en France, mais elle a écrit huit romans ainsi que des nouvelles.

Une vie aseptisée pour la crème de la génétique

Le futur : les états n’existent plus et ont été remplacés par des entreprises tentaculaires qui ont tous les droits. Si vous travaillez pour une corporation riche et prospère, vous ferez partie de l’élite, et votre vie n’en sera que plus facile… Mais si vous travaillez pour une société moindre, c’est tous les aspects de votre vie qui seront concernés : vous aurez un appartement miteux, vivrez dans un endroit pollué faisant baisser votre espérance de vie… et vous n’aurez pas le droit de faire appel à BioPerfect pour manipuler les cellules de votre futur enfant.

Sauf si il a été « élu » à la loterie. Faisant de lui un lotto boy ou une lotto girl. Vous pouvez alors choisir si votre progéniture sera douée en sciences, ou si son caractère sera plus sociable que la norme… Vous pouvez également décider d’en faire un leader, ou un artiste doté de l’oreille absolue… Tout est dans les gènes, il suffit de manipuler le brin d’ADN qui vous intéresse, et BioPefect s’occupe de TOUT.

Pour les plus riches, pas besoin de loterie, car bien entendu, ils ont les moyens et ne se privent pas de doter leurs enfants de tous les attributs possibles et imaginable. Comme dans une version futuriste et effrayante des trois bonnes fées qui offrent leurs dons à la princesse Aurore dans La belle au bois dormant

C’est dans ce monde effrayant que nous suivons la jeune Fern, lotto girl qui vit dans un lieu aseptisé et surprotecteur : Hapston. Elle y est élevée à développer ses dons avec d’autres enfants issus de la loterie, mais également avec des enfants issus de familles riches…

Une base solide et intéressante, mais un développement totalement chaotique

Les idées de Georgia Blain sont assez intéressantes et posent le décor d’un univers unique. Mais cela n’a pas suffit à rendre l’histoire de Lotto girl captivante comme d’autres dystopies ont pu le faire.

On navigue entre passé et présent, dans deux lieux très différents : Hapston, le lieu surprotégé et une sorte de camp de travail pour les rebus de la société.

On nous lance des postulats, des enjeux que l’on ne comprend pas du tout avant un long moment… Et tout cela nous emmenant à quoi ? Tout n’est pas clair dans ce roman malgré de bonnes idées, d’autant que Fern est un personnage qui manque d’une identité forte. Elle n’est pas charismatique, trop passive parfois, emplie de regrets mais ne passant jamais à l’action… ça la rend assez terne.

…..

Il y a malgré tout quelques réflexions intéressantes dans le roman, mais pas de là à en apprécier la globalité. Trop flou par moments, pas assez développé à d’autres, Lotto girl est un livre qui avait de bonnes qualités au départ, mais elles sont très vite éclipsées par les défauts (trop nombreux) du reste… Dommage, ça aurait pu être d’envergure, mais il y a eu un raté…

Pour les curieux.ses l’ouvrage est adapté dès l’âge de 14 ans environ.

Interview d’Antonin Atger pour son roman Interfeel

Son livre sort dans une petite dizaine de jours aux éditions Pocket Jeunesse (ou PKJ pour les intimes), et il a l’ait tout simplement génial. Poussée par la curiosité et par un gentil mail de l’auteur suite à un article mentionnant les nouveautés PKJ pour 2018, voici une petite interview d’Antonin Atger qui nous présente donc son premier ouvrage : Interfeel.

Glow : Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de La Bibliothèque de Glow ?

Antonin Atger : Je suis un (jeune !) auteur, résidant à Lyon. J’adore la lecture depuis toujours, l’écriture aussi. J’aime raconter des histoires pour faire rire, émouvoir et réfléchir. Je trouve que les trois se marient très bien !

Glow : Comment est née l’idée d’Interfeel ?

Antonin Atger : La création de cette histoire est un peu particulière : il existait un concours d’écriture organisé par la plateforme d’écriture WeLoveWords, en partenariat avec la maison d’édition Pocket Jeunesse. Il fallait proposer une histoire se déroulant dans le futur, avec pour sujet principal l’idée d’un réseau social ayant pris le contrôle de la planète. De là est né l’idée d’Interfeel ! J’ai postulé, et j’ai eu la chance de remporter ce concours dont le prix était un contrat à compte d’éditeur chez Pocket Jeunesse.

Glow : Pouvez-vous nous en faire une présentation ?

Antonin Atger : L’histoire se passe, donc, dans le futur. Un nouveau réseau social, Interfeel, a vu le jour. Ici, on ne partage pas d’image, de musique ou de vidéo, mais les émotions. Chaque personne possède une puce dans l’oreille gauche, qui lui permet de partager ce qu’elle ressent avec les autres. Tristesse, joie, tout est perçu.

Le monde entier a adopté ce nouveau réseau. Il y a eu plusieurs avantages : fin des quiproquos, fin des mensonges… mais la conséquence la plus importante est la suivante : comme les émotions sont perçues par tout le monde, plus personne n’a d’émotions authentiques. Tout est contrôlé, et les gens vont automatiquement réprimer leurs émotions les plus « fortes », ou les plus sombres, pour ne pas faire de remous.

Nathan a 16 ans. Il a toujours vécu avec Interfeel, ça lui semble pour lui aussi naturel que de respirer. Il n’imagine pas quitter le réseau, et regarde d’un œil étrange les rares personnes qui refusent de l’utiliser.

Mais un jour, un évènement tragique va se passer devant ses yeux… et il ne va rien ressentir. Il va comprendre que ce n’est pas normal, que quelque chose ne va pas avec Interfeel. Il va commencer à enquêter, et ce qu’il va découvrir…

Glow : Avez-vous prévu plusieurs tomes ou est-ce un roman unique ?

Antonin Atger : Il est tout à fait possible de faire plusieurs tomes, c’est ce que je souhaite !

Glow : A quelle date sortira-t-il en librairie ?

Antonin Atger : Le 7 juin 2018.

Glow : A quel genre peut-on apparenter Interfeel ?

Antonin Atger : C’est un roman d’anticipation, qui est un sous genre de la Science-Fiction.

Glow : Quel a été votre dernier coup de cœur livresque en date ?

Antonin Atger : J’ai une petite passion pour le Japon, et j’ai dernièrement lu Tokyo Vice, qui est l’autobiographie d’un américain, Jake Adelstein, ayant travaillé comme journaliste au Japon, et qui a couvert toutes les activités illégales des Yakuza.

Une plongée glaçante dans la face caché du pays du soleil levant !

Retrouvez Antonin Atger sur :

Actualité éditoriale : Les nouveautés qui nous attendent chez PKJ pour 2018

Les éditions PKJ font partie des maisons majeures sur lesquelles il faut toujours avoir un œil, notamment en ce qui concerne le young-adult, où ils ont le don de pressentir les tendances… Et cette année encore, il y a de très belles choses qui nous attendent et qui risquent encore de nous faire craquer !

L’horloge de l’apocalypse de Lorris Murail – parution le 5 avril 2018

Lorris Murail est un des rares auteurs français chez PKJ, il s’était déjà fait remarquer avec son roman Douze ans, sept mois et onze jours (inspiré de Walden, un classique écrit par Thoreau). Avec L’horloge de l’apocalypse, Lorris Murail signe un roman aux allures de fin du monde…

Et cette fameuse horloge existe ! Plus on se rapproche de minuit, plus l’apocalypse, la fin de tout, se rapproche. Cette horloge de la fin du monde sert à mesurer le degré de danger avant la fin de l’humanité. Pour vous donner une idée de sa signification, l’horloge est actuellement à 23h58… Elle s’est notamment rapproché de minuit suite aux agissements et aux déclarations de Donald Trump. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’article wikipédia ici.

C’est dans cette ambiance extrêmement tendue politiquement et socialement que Lorris Murail a décidé d’écrire. D’autant que l’intrigue prend place au cœur de l’Amérique profonde… En bref, ça a l’air excellent.

Présentation de l’éditeur :

Un roman sur l’Amérique d’aujourd’hui, entre critique de Trump et pamphlet contre les climatosceptiques

En cavale malgré elle, Norma, dix-neuf ans, abandonne tout pour se cacher dans une tiny house au fin fond du désert d’Arizona. À sa charge, Liz, sa nièce de huit ans qu’elle doit protéger. Pour survivre, elle trouve un boulot de serveuse dans le diner du coin. Alors que Norma peine à s’acclimater à sa nouvelle vie et aux habitants agressifs de la région, elle découvre un mystérieux canal radio. Elle se met alors à écouter en boucle un certain OT, jeune animateur qui mêle blues, anti-trumpisme et prêches apocalyptiques sur le dérèglement climatique et la fin du monde…

Dys sur 10 de Delphine Pessin – parution en juin 2018

Un roman positif et original sur le thème de la dyslexie, il y en a déjà eu (notamment chez Castelmore), mais celui-ci est un énorme coup de cœur des éditeurs. Il y aura une publication du roman avec la typographie traditionnelle, une autre version spéciale pour les personnes dyslexiques, et une version audio sera également disponible !

Chose rare, l’auteure (et professeure de métier) qui avait proposé son texte à plusieurs éditeurs a finalement été sélectionnée par deux d’entre eux. Elle a dû donc choisir entre PKJ et un autre… mais c’est PKJ qui a gagné au final !

Quoi qu’il en soit, ce roman a l’air génial, et vu la façon dont en parlaient les éditeurs, ce doit être une petite pépite…

Interfeel de Antonin Atger – parution en juin 2018

Le contexte de publication de ce roman est un peu particulier car Interfeel est le premier roman gagnant du concours d’écriture organisé par PKJ (sur le site We Love Words). Les thèmes principaux y sont les réseaux sociaux, l’aventure, l’amitié…

Pas encore de résumé pour le moment, mais cette mystérieuse phrase d’accroche sur la couverture : Et si le monde entier avait accès à vos émotions ? 

Difficile donc d’en dire plus pour le moment, mais ça me fait fortement penser à Sentiment 26 de Gemma Malley dans la présentation en ce qui concerne les émotions. A voir donc !

L’Oracle (devenu La mémoire des couleurs) de Stéphane Michaka – parution courant 2018

Stéphane Michaka est un auteur français qui avait été fortement remarqué lors de la parution de sa duologie Cité 19. Il revient en 2018 avec L’oracle, dont la présentation est très mystérieuse !

On sait juste pour le moment qu’il est question d’une société parfaite. Un jeune homme en est violemment exclu et catapulté sur la Terre. Il a 90 jours pour devenir un humain, trouver l’âme sœur et empêcher une catastrophe. C’est « tout » !

Impossible d’en savoir plus, mais ça a l’air très original… à confirmer à la lecture bien sûr. Mais vu le passé de l’auteur, ça risque d’être un bon cru.

Les gardiens des secrets de Trenton Lee Stewart – parution le 19 avril 2018

Si vous connaissez la série jeunesse Le Mystérieux Cercle Benedict parue chez Bayard Jeunesse il y a quelques années, cette nouvelle série du même auteur devrait vous plaire… En tout cas, la couverture est sublime et donne diablement envie !

Il s’agit du premier tome d’une série qui en comptera deux. Aux États-Unis, ce sont plus de 400 000 exemplaires de vendus, c’est dire l’engouement qu’il y a autour de cette saga.

A découvrir entre 9 et 11 ans environ.

La princesse et l’alchimiste de Amy Alward – parution en mai 2018

ALORS, ce roman a l’air d’être le plus génial et le plus déluré du programme PKJ !

C’est l’histoire d’une princesse… qui boit un filtre d’amour… qui ne lui était absolument pas destiné ! Elle tombe alors immédiatement amoureuse… d’elle-même. C’est ainsi que le roi et la reine lancent une sorte de concours pour trouver l’alchimiste qui délivrera la princesse de cette potion terriblement efficace. Avouez que la présentation est terriblement tentante quand même.. non ?

Personnellement, je mise tout sur cette parution, qui je pense sera un futur coup de cœur. Le côté inattendu, surprenant, et totalement hors des sentiers battus me plaît énormément. Reste à voir si le traitement de l’histoire elle-même est aussi bon qu’il en a l’air. Pour info, il s’agit du premier tome d’une trilogie.

Lunes d’ivoire de Julie Eshbaugh – parution en juillet 2018

Alors, pour le moment, on sait très peu de choses à propos de Lunes d’ivoire pour le moment. Tout ce que je puis vous dire, c’est qu’il s’agit d’une romance se déroulant durant la préhistoire.

Il est vrai que c’est une période qui est rarement traitée en littérature qu’elle soit ado ou adulte.Il faut croire que ça n’attire pas les éditeurs, ou les lecteurs… et pourtant !

Comme j’avais adoré la saga Les enfants de la Terre de J.M. Auael (d’ailleurs chez Pocket !), j’ai un très bon à priori sur cette saga. Il s’agit d’un premier tome.

Nevermoor de Jessica Townsend – parution en ???? 2018

Si il n’y avait qu’un seul roman jeunesse à retenir durant la prestigieuse Foire de Francfort, c’est bien CE roman. Il était extrêmement convoité par nombre d’éditeurs, tous pays confondus. La bataille a été âpre pour obtenir ce texte…

Les droits ont d’ores et déjà vendus dans plus de 25 pays, et pour les éditions PKJ c’est le lancement de l’année.

L’ouvrage paraîtra au dernier trimestre 2018.

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Et aussi dans le courant de l’année 2018 il y aura

     

Chronique : Une histoire des abeilles

Un magnifique roman initiatique qui nous fait traverser les époques au travers d’un thème central et vital : la (sur)vie des abeilles, mais également des hommes. 

Premier roman de la norvégienne Maja Lunde à paraître en France, Une histoire des abeilles est paru lors de la rentrée littéraire 2017. L’ouvrage est édité par Les Presses de la Cité.

Ce roman est un énorme best-seller en Norvège et en Allemagne et il est en cours de traduction dans une trentaine de pays ! C’est un véritable phénomène éditorial encore méconnu en France… mais qu’il faut absolument découvrir… Chronique d’un coup de cœur mémorable.

Trois personnages centraux, trois époques…

Le 19ème siècle en Angleterre, notre époque aux États-Unis et le futur en Chine, en 2098. Trois histoires qui n’ont font qu’une et dont le socle commun sont les abeilles. Une idée étrange ? Pas tant que ça quand on sait que la pollinisation que réalisent à longueur de temps les abeilles est la clé pour avoir des fruits et certains légumes… Sans elles, point de pollen qui circule, point de pollinisation et donc pas de fruit.

La question, c’est comment ces trois destins vont-ils être liés par Maja Lunde ? C’est là que la magie de l’auteure norvégienne opère… Préparez-vous  à être charmé !

… une histoire fédératrice et passionnante

Si vous recherchez un roman qui vous transporte, des personnages forts et attachants, une intrigue creusée… vous êtes au bon endroit.

A la fois fable écologie, roman d’anticipation, roman historique, Une histoire des abeilles traite de très nombreux sujets. Dans un style extrêmement fluide, avec des personnages tellement attachants qu’il est impossible de ne pas les aimer, on se plonge corps et âme dans cette histoire pas comme les autres.

On apprend énormément de choses sur les abeilles, leur mode de vie, leur fonctionnement… Par exemple, l’histoire de la fabrication des ruches telles que nous les connaissons aujourd’hui n’a pas été simple. Tout est histoire d’écartement (au millimètre) pour que les abeilles construisent leurs rayons d’une certaine manière et aucune autre… C’est passionnant.

Et cette histoire « du futur », en Chine où toute la population passe son temps à polliniser à la main les arbres avec un petit balai… Cela a déjà lieu dans certaines régions en Chine (même si ce n’est pas nécessairement dû à la disparition des abeilles, l’auteure a dû s’inspirer de ce fait relayé dans les médias). On les surnomme les « hommes/femmes-abeille », car ils passent leurs journées à faire le travail des abeilles… notamment dans le Sichuan (cf article du Monde : http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/23/dans-les-vergers-du-sichuan-les-hommes-font-le-travail-des-abeilles_4405686_3244.html).

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C’est ainsi que ce roman nous transporte : en créant avec un talent inouï une intrigue au travers de différents siècles ayant toutes en commun les abeilles. Plus qu’un roman, c’est une fable écologique et un récit initiatique mêlés…

C’est tout simplement mémorable. A mettre dans votre bibliothèque à côté des feel-good book et des romans emplis d’élan et de grandeur… Car Une histoire des abeilles a beau parler d’un sujet très sérieux et nous faire découvrir des personnages constamment mis à l’épreuve, on se sent bien en le lisant. Tout simplement.

Chronique : La Faucheuse – Tome 1

Ce roman destiné aux adolescents n’est ni plus ni moins qu’une révélation. Neal Shusterman nous avait déjà habitué à d’excellents romans, mais avec La Faucheuse il atteint son paroxysme. Tout est mythique dans ce livre : l’intrigue, le système imaginé, les personnages, les répliques… UN GRAND MOMENT DE LA LITTÉRATURE DE L’IMAGINAIRE (ados, ou non).

Neal Shusterman est un auteur que j’adore depuis de très nombreuses années. Sa saga Les fragmentés avait été pour moi une révélation. C’était beau, fort, marquant… Je ne pensais pas que cet auteur réussirait à réitérer l’exploit, et c’est pourtant ce qu’il a fait avec La Faucheuse

Le glanage, une nouvelle façon de mourir pour remplacer la mort naturelle

L’homme a défié la nature. Il ne peut plus mourir, se rajeunissant régulièrement. Les grands-parents ont à nouveau des enfants, parfois en même temps que les leurs, devenus grands. La technologie a supplanté tous les problèmes liés à la mortalité. Le suicide n’existe plus, les accidents mortels non plus… l’homme a éradiqué la mort.

Mais ce bénéfice incroyable pour l’humanité a ses travers : la population mondiale est bien trop importante du point de vue des ressources. La planète à ses limites, et malgré la gestion parfaite de l’IA surpuissante qu’est le Thunderhead, il est nécessaire de limiter la population humaine. Le concept de mort n’existant plus, il y a désormais le glanage.

Seuls les Faucheurs sont habilités à glaner. Pour se faire, ils doivent respecter de nombreux quotas, être totalement impartiaux, ne jamais pencher vers quelque idéal que ce soit…

Un exercice difficile, c’est pour cela que le recrutement des faucheurs est extrêmement pointu. Comme vous allez le voir pour Citra et Rowen, deux adolescents qui n’ont rien demandé et qui n’ont absolument pas souhaité être apprenti-Faucheurs : ça tombe bien, c’est le premier critère pour en devenir un. Mais il n’y a qu’une seule place de Faucheur à prendre… Et si ils prenaient goût à leur apprentissage ?

Une TUERIE

C’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour décrire La Faucheuse. Ce roman est d’une telle densité, d’une telle intelligence, que les superlatifs manquent. C’est fin, malin, les dialogues sont d’une justesse inouïe…

Et dès le début, on est pris par la scène d’ouverture. Elle est d’une sobriété et d’une violence extrêmement percutante. C’est paradoxal, mais c’est l’image exacte que m’ont donnée les premières pages de ce roman totalement inclassable.

Les deux apprentis-faucheurs, Citra et Rowan sont géniaux. Extrêmement attachants, terriblement influençables et pourtant si déterminés, ils sont un concentré de fragilité et de force.  Chacune de leurs réflexions, buts, sont terriblement humains, même dans les pires situations. Mais il y a encore mieux qu’eux : Maître Faraday. Sa droiture et son dévouement pour son travail en fait un modèle pour ses pairs. Il manie les armes tout comme sa langue avec dextérité… C’est l’un de mes personnages préférés.

Tout au long de ce roman de plus de 500 pages (que l’on ne voit pas défiler), nous découvrons les différent « types » de Faucheurs, et comment donner la mort peut devenir un art… Certains y excellent, d’autres n’y voient qu’un moyen d’assouvir des travers malsain. Car les Faucheurs ont un code d’honneur, et il est très intéressant. Vous aurez tout le roman pour découvrir les différents « courants de pensées » des Faucheurs.

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Mélangeant philosophie, réflexion, action, suspense, La Faucheuse est un roman qui détonne à tous les niveaux. Parfait pour ceux qui souhaitent s’attacher comme jamais à des personnages charismatiques que l’on a envie de suivre jusqu’à la mort…

Chronique : Good morning, midnight

Un roman inclassable qui nous laisse imaginer comment finirait l’humanité, et ce n’est pas dans le bruit et la fureur… mais dans un long silence radio.

Premier roman de l’américaine Lily Brooks-Dalton à paraître en France, voici Good Morning, Midnight paru en janvier 2017 aux Presses de la Cité. Il nous conte l’histoire d’un homme isolé de tout en Antarctique et qui semble être le seul être humain restant sur Terre, mais qui a la tête tournée vers les étoiles depuis toujours… En parallèle, un vaisseau est en route pour rentrer sur Terre mais ne sait pas ce qu’il l’attend au retour.

Portrait de rares survivants

A la suite d’une guerre, ou d’un incident biologique, ou nucléaire, ou autre chose… il semblerait que l’humanité soit en voie d’extinction. Du moins, c’est ce que les indices laissent penser. Ainsi, découvrons-nous Augustin, le seul homme encore vivant sur Terre à l’âge de quatre-vingt ans. Scientifique de renom, il a toujours étudié les étoiles, la physique et était prisé par les plus grandes universités à travers le monde entier… Mais il est désormais seul, lui qui a eu quantité de femmes dans sa vie et de gens qui le sollicitaient, le voilà en Antarctique à survivre de viande séchée. Et il est avec une petite fille de huit ans environ, qui a été oubliée durant l’évacuation… une charge supplémentaire qu’il na jamais souhaitée, lui qui a abandonné femme et enfants il y a des décennies pour sa passion envers les corps étoilés… Quel avenir pour ce duo improbable isolé de tout ?

Pendant ce temps, la navette l’Aether est en chemin vers la Terre depuis de longs mois. Mais depuis quelques semaines, impossible pour eux de joindre quelqu’un sur Terre. Que s’y est-il passé ? Pourrons-t-ils à nouveau fouler la terre ferme ? L’humanité s’est-elle éteinte ? Ce qui est curieux, c’est que les radios semblent fonctionner et qu’il n’y a simplement personne pour répondre… Qu’a-t-il bien pu se passer ?

Une histoire originale qui nous propose la fin possible de l’humanité

L’idée d’origine de Good Morning, Midnight est très intéressante. Un huis-clos sur Terre et dans l’espace, on découvre la psychologie de personnages que rien n’a préparé à cela, même le plus intense des programmes spatiaux. Isolement, interrogations, torture psychique, ressassement du passé, chacun est livré à lui-même dans cet avenir proche au silence assourdissant.

Que s’est-il réellement passé ? Ce n’est pas l’objet premier de ce livre que de répondre à cette question. Le but premier de Good Morning, Midnight est plutôt de nous proposer une version réaliste (et mystérieuse) de ce que pourrai être la fin de l’humanité…

Chaque chapitre alterne entre le point de vue d’Augustin, sur Terre et celui de Sully, une brillante astronaute de retour vers la Terre avec ses collègues. Chacun à leur manière doit faire face à ses erreurs, ses actes manqués et autres regrets qui ne manquent pas de ressurgir face à la solitude et l’excès de temps libre.

Mais même si je trouve l’idée d’origine du roman géniale, son développement m’a beaucoup moins séduit. En effet, le rythme du roman est très lent. On sent que c’est volontaire de la part de l’auteure pour instaurer ce sentiment de solitude, mais c’est tout de même gênant. Trop de longueurs, de descriptions, de ressassements pour moi.

La seconde partie du roman est un peu plus vivante, mais pas non plus très dynamique. Je pense que c’est plus un format novella qui aurait convenu à cette histoire. Le format roman oblige l’auteure a étirer plus que nécessaire le fil de son histoire, ce qui créer de grosses longueurs… J’ai toutefois trouvé l’écriture et l’ambiance générale du roman très bien faites, mais ce n’est pas suffisant pour tenir un lecteur.

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Ainsi, ce roman renferme une très belle histoire, emplie de mélancolie, d’amour et de sciences, mais il y a bien trop de longueurs pour l’apprécier pleinement. Un texte plus court aurait donné davantage de force au message de Lily Brooks-Dalton, c’est dommage. On retiendra donc une belle histoire, une intrigue originale et douce mais sans grande force narrative au final. Dommage, cela aurait réellement pu être un coup de cœur pour moi car tout ce que j’aime était réuni : un mélange d’anticipation sur fond de fin du monde et de sciences, que demander de plus ?

 

Chronique : L’effet ricochet

Un roman d’anticipation qui mélange efficacement suspense et manipulation génétique

Il est sorti en février 2017 chez Seuil Jeunesse, voici l’un des derniers romans en date de la géniale Nadia Coste (j’ai perdu mon objectivité en lisant Le Premier chez Scrinéo).

L’effet Ricochet, c’est l’histoire de l’humanité qui a perdu le moyen de procréer naturellement et qui a du trouver une solution pour le moins extrême : le clonage.

Au cœur d’une famille des années 2074

Malou est une adolescente de 16 ans tout à fait normale. Comme tout le monde de nos jours (en 20174), elle est née grâce au clonage. Elle ressemble donc traits pour traits à sa mère, tout comme ses sœurs, dont elles sont également la copie conforme. Donc, tout se passe bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce que… Malou se rende compte qu’il y a un petit grain de sable dans l’engrenage si parfait qui compose sa famille. En effet, elles ont toutes eue les mêmes accidents au même âge. Tout commence avec un bras cassé, mais d’autres « accidents » sont à venir. Il semblerait que les blessures et accidents corporels de leur mère se répercutent sur les trois sœurs, au même âge…

Comment expliquer ce phénomène, et surtout comment l’arrêter ? Les trois sœurs sont-elles les seules à subir cette anomalie ?

Une idée brillante mise au service d’une intrigue efficace !

Autant le dire d’emblée, L’effet ricochet est une petite réussite à mettre entre toutes les mains dès l’âge de 12 ans environ. Il y a tout pour plaire/captiver les lecteurs : de l’action, de la réflexion, de la documentation sur la génétique, les sciences, des personnages forts…

Encore une fois, Nadia Coste sait proposer un roman efficace et malin à ses lecteurs. Elle a toujours une idée de base très forte qu’elle réussit à développer très efficacement. L’effet ricochet ne fait donc pas exception et tient toutes ses promesses.

La seule remarque je pourrais faire serait à propose de la conclusion, que j’ai trouvé légèrement trop rapide. Comme si l’auteure n’avait plus le temps (la place ?) de clore correctement son roman.

En dehors de cela, c’est un sans fautes. C’est une lecture parfaite pour les ados et les préados, ça donne matière à réflexion, c’est intéressant… Et ça ferait même une super idée pour un film sous haute tension je trouve ! (oui, je m’emballe, mais l’idée est si bien trouvée et traitée que ça mérite qu’on s’y penche).

Malou est une ado du futur très crédible, aux sentiments forts, on s’attache très vite à elle et à son étrange destin génétique.

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Si vous recherchez pour vous (ou à offrir) un roman jeunesse et ado qui propose une histoire originale et bien traitée, L’effet ricochet est le roman parfait. C’est à découvrir dès l’âge de 12 ans environ, peut-être même avant pour ceux qui aiment la lecture.

Je vous laisse, je vais maintenant me pencher sur un autre roman de la même auteure (chez le même éditeur) : L’Empire des auras, j’espère qu’il est tout aussi bien !

 

PS : Je dois avouer avoir vraiment eu du mal à apprécier la couverture, que je trouve trop rébarbative. L’idée du visuel dupliqué est très bonne, mais l’illustration, les couleurs choisies ne donne pas quelque chose d’avenant. Quand ont sait à quel point le visuel est important (encore plus en jeunesse), c’est dommage… Mais cela reste mon avis très personnel.