Chronique : Les Autodafeurs – Tome 2 – Ma soeur est une artiste de guerre

Les autodafeurs 02Un second tome sanglant et explosif !

Marine Carteron est l’heureuse auteur d’une série détonante : Les Autodafeurs. Le premier tome est paru en mai dernier, et le second tome vient tout juste de paraître en octobre 2014. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa série a su séduire très rapidement aussi bien les libraires que les blogueurs…

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce second tome est très largement à la hauteur de l’attente !

Un complot 2.0 d’ordre mondial

Suite logique et immédiate du premier tome, on retourne sans difficulté dans l’intrigue. Les problèmes de Gus et Césarine ne font que commencer : leurs grands-parents sont morts en essayant de protéger des éléments clés de la Confrérie. Leur mère est dans le coma, et Gus est sous surveillance policière par le biais d’un bracelet électronique.

Dire que contrecarrer les plans des Autodafeurs va être compliqué relève de l’euphémisme…

Le complot visant la maîtrise des connaissances au niveau mondial a débuté, et même si la lutte semble inégale, elle nous réserve quelques surprises. Il se pourrait bien que la Confrérie possède quelques armes secrètes qu’elle ignore elle-même, notamment en la personne de Césarine ou encore de Néné…

Les Autodafeurs CésarineVous pensez-être prêts ? Rien n’est moins sûr !

Une fois le tableau de la situation dressée, place à l’action et aux révélations. Espionnage, biologie de pointe, piratage informatique, chantage, tous les moyens sont bons pour Gus, Césarine et Néné. Si vous pensez avoir tout lu, vous êtes bien loin du compte car de belles surprises nous sont concoctées dans ce second tome. Impossible de s’ennuyer une seule seconde, chaque phrase est soit drôle, soit terriblement efficace, l’écriture étant l’énorme point fort de Marine Carteron.

Si vous vous demandez d’où sort le titre original de ce second tome : Ma sœur est une artiste de guerre, il vous faudra chercher du côté du grand stratège Chinois de la guerre Sun Tzu. En effet, Césarine ne jure plus que par L’art de la guerre, dans lequel elle retrouve toute sa logique, y allant continuellement d’une citation chaque fois parfaite pour la situation.

Et cet art de la guerre va être fort nécessaire dans cet opus car tout s’accélère : fini les entraînements au dojo et place aux vrais combats. De même, vous êtes prévenus, mais cette fois-ci, le sang va couler…

Encore et toujours, les parties écrites par Césarine sont selon moi les meilleures. D’une logique implacable et d’une sensibilité inattendue, la jeune fille va faire montre de sentiments inconnus d’elle auparavant. Encore une fois, elle réussi à nous surprendre et à nous faire sourire grâce à sa façon de voir les choses. Son monde est d’une beauté simple, et elle fera tout pour le préserver. Et c’est celle qui fait le moins l’exposition de ses sentiments qui justement va nous en communiquer perpétuellement.

« Sara faisait une grande maison qui souriant avec deux bonhommes très moches sous un énorme soleil qui souriait. […] Comme ce n’était pas très logique, je lui ai expliqué que ce n’était pas possible parce que le soleil était une étoile […] et donc qu’ils ne pouvaient pas sourire. »

Ceci n’est qu’un petit extrait, mais voici la teneur des pensées qui traversent quotidiennement Césarine. C’est beau et touchant.

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Mais ce second opus, c’est également des scènes plus intenses, plus violentes aussi bien physiquement que verbalement (Gus accuse le trop-plein d’émotions et d’injustices). En bref, cette suite est une petite perle explosive à ne manquer sous aucun prétexte ! Courage et patience pour le troisième tome prévu au printemps 2015.

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