Archives de l’auteur : Laura

Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 28 – Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants

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Sympathique, mais pas mythique ou du moins pas autant que les autres ouvrages de la saga du Disque-Monde. Le concept des rats devenus intelligents grâce aux déchets magiques de l’Université est fort sympathique, mais l’histoire même si elle est plaisante comporte selon quelques moments de creux où l’on s’ennuie. Mais d’un point de vue plus personnel, il y a aussi un personnage que je n’aime pas du tout dans l’histoire (Malicia).

Heureusement, il y a plus de bonnes nouvelles que de mauvaises, ne serait-ce que pour la sympathique référence au joueur de flûte de Hamelin, mais aussi pour une autre légende (qui n’en est pas vraiment une étant donné que l’on a des preuves de son existence) qui est fort intéressante et toujours non élucidée à notre époque (sans vous dire ce dont il s’agit, le sujet concerne les rats, je vos aide quand même pas mal là…).

Enfin, un autre côté intéressant est le fait que c’est la première fois dans un Pratchett que j’ai peur, que j’arrive à ressentir ce que le personnage ressent dans sa situation, et c’est très bizarre et génial en même temps. Merci à vous Monsieur Pratchett de m’avoir fait faire un petit bout de voyage dans les égouts d’une petite ville du Disque-Monde !

Chronique : La Tour Sombre – Tome 1 – Le Pistolero

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Ce premier tome parmi les sept composant la série de la Tour Sombre peux être considéré comme une grande introduction à l’univers de Roland, le Pistolero (le dernier de tous les pistoleros) et du mystérieux homme en noir…

Je dois avouer qu’à la fin du livre, j’étais intriguée, curieuse et toujours autant dans le flou. Eh oui, on ne sais pas grand chose sur cette Tour Sombre même après lecture du premier tome. L’homme en noir est toujours intriguant et le but du pistolero est encore moins compréhensible qu’avant, d’autant qu’il ne sais pas vraiment lui-même ce qu’il cherche si ce n’est qu’il doit absolument trouver la Tour, quitte à en mourir.

Je crois que pour se faire une vraie idée de l’œuvre qu’est la Tour Sombre, il faut continuer à suivre les traces du Pistolero, c’est pourquoi il va m’être dur de noter ce livre ou beaucoup de choses sont dites, mais pas assimilables tant que l’on a pas compris l’ouvre dans son ensemble.

Mais une chose est sûre, après lecture de ce premier tome on devient curieux, très curieux

 

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Actualité éditoriale : Lancedragon – Tome 1 – Dragons d’un crépuscule d’automne Nouvelle traduction chez Milady !

Eh oui eh oui, vous avez bien lu, La série des Lancedragon est en train d’être rééditée par le label Milady appartenant à… Bragelonne ! Les couvertures sont superbes, ont a enfin le droit à des illustrations dignes de ce nom pour les Lancedragon. Celle de Larris Elmore n’était pas mal non plus, mais la nouvelle est encore mieux !

Milady réédite donc le premier tome de la saga en version intégrale et avec une nouvelle traduction, ce qui peux être très très intéressant pour les fans, et les non fans ! Le seul « souci » est que le livre n’est édité qu’en grand format donc comptez 20€ pour l’acquisition de ce superbe livre, mais ça vaut peut-être le coup non ?

Voici la couverture du premier tome, ça donne envie non ?

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De plus, le label Milady réédite en format poche des grands succès de Bragelonne comme Légende David Gemmell, et bien d’autres. Pour le moment on compte donc 4 grand formats et 6 pochez édités, affaire à suivre…

Pour plus d’informations sur le label Milady, voici son blog sur fantasy.fr

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Chronique : La trilogie du Magicien Noir – tome 2 – La Novice

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Ce deuxième tome est encore plus fascinant que le premier : Sonea après avoir appris le Contrôle, devient novice au sein dela Guilde des Magiciens. Mais elle n’est pas une simple novice justement, premièrement ses pouvoirs magiques sont considérables et vont en grandissant ce qui laisse entrevoir sa future puissance, de plus c’est la première et seule élève de la Guilde à ne pas être issue d’une famille riche ou d’une Maison ce qui fait d’elle un vrai bouc émissaire pour ne pas dire une victime idéale (aussi bien par les élèves des Maisons que par les professeurs eux-même). De plus, compte-tenu de sa découverte sur le Haut Seigneur (il pratiquerait la magie noire, ce qui est interdit par la guilde car cette branche est on ne peux plus sombre et malsaine…) elle doit aussi faire attention à lui et ne pas attirer l’attention sr elle de peur qu’il ne découvre ce qu’elle sait sur lui… en somme Sonea subit énormément de pressions de tout côtés et doit tenir le coup.

Après tout, c’est la première fille tes Taudis à entrer dans la Guilde, elle doit donc être plus que parfaite pour qu’aucun reproche ne lui sois fais de par ses basses origines… c’est une lutte inégale des clans, mais qui pourrais permettre à d’autres enfants des Taudis d’entrer si elle se comporte bien.

Personnellement, je trouve que le personnage de Sonea est très courageux, et même un peu trop, ou du moins qu’elle est trop harcelée pour que ça paraisse réaliste. Le commanditaire de toutes ses persécution, Régin est un brin trop mauvais, le rendant vraiment sadique et même fou… c’est peut-être le cas.

Enfin, petit truc pour attiser les curiosités, Sonea va connaître le sentiment d’amour, « mais comment c’est possible? » me direz-vous, car il est vrai qu’elle n’a aucun ami au sein de la Guilde et qu’elle n’en sort pas… suspense, mais sachez que ce n’est pas une partie clé de l’ouvrage et qu’elle est courte, alors ne vous focalisez pas dessus !

En tout cas, bonne lecture ! je vous conseille ardemment ce livre qui est vraiment génial, tout ce précipite et je n’ose imaginer comment sera le troisième tome, qui sortira courant novembre 2008 en version reliée et donc moins chère que la brochée (20 € au lieu de 26 €).

 

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Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 3 – La huitième fille

lahuitiemefille.jpgAyant lu les Ch’tits hommes libre avant de m’attaquer à cet ouvrage j’y ait dénoté beaucoup de similitudes. La plus flagrante étant celle entre les deux personnages principaux : toutes deux des jeunes filles ayant une aptitude pour la magie. L’une par affiliation, l’autre par son destin. Une autres similitude étant, la présence d’une Mémé qui fait de la magie, qui impose le respect dans son village, qui a du charisme quoi !

Mais revenons-en à notre histoire… en commençant par le concept de délégation d’un magicien à une autre personne : un magicien quand il vient à mourir doit donner son bourdon au huitième fils du huitième fils (statistiquement, cela doit être assez rare pour ne pas avoir à choisir entre plusieurs huitièmes fils de huitièmes fils) sauf qu’ici le huitième fils est… une fille. Et il est IMPOSSIBLE qu’il puisse y avoir de femme mage…

Ainsi, c’est une lutte contre le sexisme dans le domaine de la haute magie qui s’engage. Pour les mages, les femmes ne sont pas faites pour la haute magie, seulement pour la sorcellerie qui est selon eux un art utile mais bien moins clinquant que le leur. C’est avec un superbe humour et un thème qui restera encore longtemps d’actualité que Pratchett nous conte les luttes de Mémé Ciredutemps qui veux rétablir une magie juste et équitable en faveur d’Eskarina (le la huitième fils fille de huitième fils) mais aussi de futures mages femmes potentielles.

Le personnage de Mémé Ciredutemps est vraiment génial, bourrue, campée sur ces positions, elles ne veux jamais avouer son ignorance et c’est ce qui fait sa force en plus d’être têtue comme une mule et puis… c’est une sorcière !

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Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 4 – Mortimer

mortimer.jpgEncore un superbe Pratchett, où l’on ne s’ennuie pas du début à la fin. L’humour est toujours aussi présent, voire plus, l’histoire est absolument captivante. Et oui, car la Mort va engager un apprenti et le recrutement et la formation dudit apprenti ne sont pas de tout repos…

Dans ce livre ont découvre plusieurs choses dont le personnage de la Mort, qui n’est pas curieux de savoir comment elle « vit » ? On découvre aussi son serviteur et… une autre personne habitant chez elle, ne disons rien pour conserver un peu de surprise amusée.

Comparé au premier et au second tomes (La huitième couleur et le huitième sortilège) il est beaucoup mieux au niveau de l’histoire, plus vivante, plus Pratchett quoi !. Je vous conseille donc ce Pratchett, comme les précédents c’est un petit bijou !

C’est pas sorcier, Harry !

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Ce livre de Gordon Zola a bénéficié d’un bouche à oreille plus que positif de la part du public, on pouvait donc s’attendre à quelque chose de bien, non ?! Eh bien de mon avis, ce livre n’est gère passionnant… l’humour est présent, et même un peu trop ce qui est en fait quelque chose de lourd à digérer même si parfois on peu rire un peu. Je trouve que l’histoire est ennuyeuse, peu entraînante…

L’histoire est sensée relater la révolte des sorciers qui en ont marre que les « poildus » se moquent d’eux à travers les livres du petit sorciers écrits par Bowling (vous l’aurez compris, il s’agit de Rowling…) ainsi pleins d’événnements mystérieux surviennent à travers le monde. C’est dommage, le thème aurait pû être intéressant si l’humour lourd n’avait pas primé sur la qualité d’écriture.

Le seul côté intéressant du livre sont les passages concernant la mythologie grecque qui apportent une culture relative à celui ne connaissant pas ces mythes et légendes.

Pour conclure, vous l’avez compris, je ne vous conseille pas ce livre pour vous divertir car il faut vraiment se forcer à s’intéresser à « l’intrigue »…

Note : 3/10

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GENRE : Fantasy, Humour

Chronique : Annales du Disque-Monde – Tome 30 – Les Ch’tits hommes libres

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Ce livre de Pratchett a une particularité, il est destiné aux adultes ET aux enfants, ayant la forme d’un conte de fée. Comme d’habitude, l’auteur ne tari pas sur les références diverses et variées, la plus visible étant celle au Monde de Narnia. Car l’histoire est celle d’une jeune fille dont le frère (qui adore les sucreries…) a été kidnappé par la méchante sorcière qui possède le pouvoir de contrôler les éléments du froid. Ça n’est pas quelque peu ressemblant ça ?!

L’histoire est donc le périple de Tiphaine qui va sauver son frère, mais les ressemblances s’arrêtent là, et entre dans un humour génial à la Pratchett comme on les adore ! Ainsi, les personnes que sont les Ch’tits hommes libres plus communément appelés les Nack Mac Feegle pas plus haut qu’une pomme, mais aussi forts que plusieurs hommes ! Ils vont l’aider en mémoire de sa grand-mère, Mémé Patraque pour laquelle ils avaient un grand respect. Tiphaine accepte leur aide avec réticence au début, mais ne peux s’empêcher de s’attacher à eux.

De plus, le personnage de Tiphaine poursuit une quête plus grande que celle de sauver son petit frère, qu’elle n’aime en fait pas beaucoup du tout. Elle veux devenir une sorcière, et fera tout pour y arriver, en allant à l’école des sorcières selon les dires d’une vraie sorcière avec chapeau pointu compris… mais ça c’est une autre histoire, celle de la suite de ce livre : Un chapeau de Ciel.

Ni rwa ! Ni rime ! Ni djeus ! Ni maets ! Fini de s’faire avwar !

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Chronique Manga : Gunnm – Tome 1

gunnm 01Un des meilleurs mangas de Sf et de Mecha

Gunnm est une série manga créée par Yukito Kishiro, ce tome-ci est le premier de la première série qui est composée de 9 tomes au total. Elle est parue pour la première fois en France en 1999. Des années plus tard, l’auteur a décidé de renouer avec sa série à succès en créant un autre cycle : Gunnm Last Order qui est composée actuellement de 19 tomes.

La Décharge et Zalem ou l’Enfer et le Paradis…

L’univers de Gunnm est un futur post-apocalyptique dans une ambiance mecha et cyberpunk très séduisante. L’univers de l’histoire nous fait supposer une catastrophe écologique due à l’homme (climat, pollution…) même si l’on en sait pas plus sur le sujet.

Gunnm nous raconte l’histoire d’un robot nommé Gally, retrouvé par un habitant de la Décharge qui va la réparer, la soigner et s’en occuper comme d’un enfant. Mais Gally ne tarde pas à voler de ses propres ailes en retrouvant des bribes de son passé par le biais de l’art du combat, chose pour laquelle elle était apparemment créée à la base…

Parallèlement à l’histoire de Gally, c’est aussi le passé de deux peuples qui nous est racontée : celui de la Décharge, le monde de la Terre dans le futur, et celui de Zalem la ville au-dessus du ciel qui est une vraie utopie vivante et dont tout ceux vivant dans la Décharge rêvent.

Ainsi, le premier tome pose l’univers, son fonctionnement et ses horreurs cachées. La première partie nous montre Gally et la découverte de son nouveau corps qu’elle avait perdu. La seconde partie est consacrée à la redécouverte psychique des sens de Gally, avec sur fond des combats entre ceux essayant de créer une hypothétique vie calme et rassurante et ceux voulant régner sur la Décharge par la terreur.

….

L’histoire est intéressante, ce premier tome nous fait plonger sans l’univers de Gunnm de façon directe, puissante et entraînante, le tout avec des dessins que je trouve superbes et d’une finesse très esthétique qui fait rêver !

On attend avec curiosité et impatience l’adaptation promise par James Cameron depuis maintenant près de 8 ans… sortie prévue en 2017, à surveiller de près sous le titre Battle Angel (MAJ du 10 février 2019 – lire la chronique de l’adaptation cinématographique ici). Il y a déjà eu un anime au format film il y a de cela plus de 20 ans, mais il ne reprenait la série que dans ses très grandes lignes. Bref, vous devez lire les mangas avant de vous lancer dans le visionnage de toute adaptation de cette saga géniale.

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Chonique : Days

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Days est un livre très prenant par son originalité, d’habitude on parle de mégastore mais là c’est carrément un gigastore, et il est même fait mention du terastore ! C’est pourquoi je l’ai lu en quelques jours, on très vite entraîné par la vague du gigastore Days avec les différents personnages ayant chacun un rôle dans la vie du magasin et la magasin étant la vie de chacun, le livre nous montre une vision du consumérisme assez effrayante dans un style cyberpunk (c’est à dire qu’il critique la société actuelle tout en écrivant une histoire pouvant être réalité dans un futur proche).

Ainsi, vous avez les personnages qui ne se connaissent pas au début de la journée qui seront amenés a avoir des interactions entre eux, et certaines moins plaisantes que d’autre. On croise une femme qui a économisé plus de 5 années avec son mari pour obtenir un compte chez Days (eh oui, le gigastore n’est pas ouvert à tous, il faut un minimum de capitaux…), un employé de chez Days blasé de son travail de Fantôme qui veux quitter le gigastore avant de devenir fou… mais aussi les roi de l’empire Days les sept frères de Septimus Day, le créateur de ce royaume de la consommation où tout s’achète.

Ce qui m’a vraiment plu dans ce livre, c’est la démonstration des extrêmes possibles du comportement humain, ses limites et ses pouvoirs à les repousser, cela aussi bien dans un but de préservation du bien, que dans les des situations amenant aux pires horreurs…en bref, je trouve ce livre vraiment intéressant dans son concept et en même temps horrible : fascinant.

Le seul bémol sera la fin, que je trouve un peu plate et qui peut-être se morfond un peu trop dans le sordide et l’horreur du futur, à chacun de voir… en tout cas, bienvenue dans un genre à part et très intéressant de la SF : l’apocalypse sociale.