Archives de l’auteur : Laura

Chronique : UNICA

UnicaUnica est un court roman absolument déroutant. A la fois dans une science-fiction familière mais aussi nouvelle, Unica est un petit O.V.N.I. que j’ai beaucoup apprécié. Le thème : la pédophilie sur internet, la cyberpédophilie si vous voulez.

Une institution a été créé pour pallier à ces images immorales naviguant sur le net : Cyber. Avouez que ça vous rappelle quelque chose, non ? Minority Report ? la police du futur ? je trouve qu’il y a un lien entre les deux romans, d’autant plus que l’auteur l’affirme à moitié avec une citation de Philip-K. Dick en début de page « Flow my tears, the policeman said.« 

L’histoire d’Unica est d’abord celle d’un jeune cyber policier : Herb Charity, parmi les meilleurs traqueurs de cyberpédophiles de la toile. Comment en est-il arrivé à ce niveau ? Je vous laisse le découvrir pour ne rien gâcher des diverses surprises du livre, sachez seulement que son histoire est d’une tragédie passionnante. Ainsi, tout les jours il traque les pédophiles du net, jusqu’au jour ou ces derniers sont déjà punis par autre chose que la loi : Unica.

Qui est Unica ? Cela aussi je vous laisse le découvrir, mais sachez que l’on ne s’ennuie pas une seule fois dans ce livre. Chaque page est sujet à découvertes, suppositions, révélations !

Le personnage d’Herb Charity est très intéressant, on ne sait pas vraiment quelles sont ses orientations morales et sexuelles de façon claire. Ce qui en fait quelqu’un d’imprévisible et captivant.

De plus, ce livre mélange allègrement le polar et la science-fiction, ce qui n’est aucunement déplaisant. Vous n’aurez pas de pause avant la fin, pour votre plus grand bonheur, j’en suis sûre ! Et heureusement que ce livre est sorti chez Livre de Poche, car sinon beaucoup seraient passés devant sans même y jeter un coup d’œil, au moins la couverture interpelle et pousse notre curiosité jusqu’à lire la quatrième de couverture…

Ce livre a reçu le Nouveau Grand Prix de la Science-Fiction Française 2008 : « Le Déjeuner du Lundi est une institution littéraire, amicale et faiblement gastronomique qui se réunit depuis plus de quarante ans dans un restaurant italien proche de la place St Sulpice. Son règlement, fort strict, est de ne pas en avoir. Tout auteur, éditeur, amateur ou même non lecteur de science-fiction peut y prendre place ». 

10/10

Chronique Jeunesse : Edgar Destoits – Tome 2 – L’étrange Affaire du Crâne d’émeraude

Edgar Destoits 02Que du bonheur ! Pour les fans de Paul Stewart et Chris Riddell, mais aussi pour tous les fans du genre fantastique avec de magnifiques illustrations pour s’évader…

L’univers de cette nouvelle série change par rapport aux précédents où il y avait des créatures bizarres, des crapoteux, des trolls des bois, ou encore des dragons. Ici, rien de tel : l’atmosphère est celle d’une ancienne Angleterre tout à fait charmante. Bien sûr, tout n’est pas normal, il y a du mystère et de la magie sous des apparences on ne peux plus banales… un collège par exemple dans ce livre.

Mais je n’en dirait pas plus sur l’intrigue, tout est dans le titre sans y être (ahah ! perdu ?).

Pour moi, ce livre a été l’occasion de redécouvrir, mais aussi de découvrir l’univers que ce sont forgés ces deux auteurs. C’est agréable de les lire toujours avec autant d’intérêt et de les voir à l’aise dans ce nouvel univers. Et même si c’est Edgard Destoits le personnage phare de la série, ce n’est pas lui qui m’a le plus marquée, mais Mei Ling une fille de blanchisseur. Elle est captivante autant par sa beauté (l’illustration est d’une finesse parfaite) que par sa morale et son savoir sur les anciennes sciences comme le Yinchido; ce qui en en fait un personnage à suivre de près ! En espérant de tout cœur la revoir dans les prochains tomes !

7/10

Chronique Jeunesse : Les orangers de Versailles

orangers de versaillesOh que j’ai aimé ce livre qui nous plonge sans distinction d’âge dans le monde Louis XIV et de sa cour (et de ses secrets…). Il nous conte l’histoire d’une petite fille de jardinier du Roi qui va être parmi les plus proches servantes de la Marquise de Montespan. Avouez que l’ambiance de l’époque déjà est attirante, et l’est encore plus quand c’est Annie Pietri qui nous fait découvrir les dessous de cette période.

Notre petite fille de jardinier qui n’a que 14 ans va devoir répondre à tout les désirs de la Marquise, aussi excentriques soit-ils. Pendant son temps libre elle se ballade dans les jardins à qui elle confie tout : ses bonheurs mais aussi ses soucis et les complots qu’elle découvre en servant les gens de la cour…

Sachez que ce livre ne requiert aucun âge maximum pour être lu, et c’est tant mieux. Le personnage de Marion est absolument charmant malgré tout ce qu’elle doit supporter de la part des autres femmes de chambres et servantes, mais aussi de certains gens de la cour… Mais ce pour quoi Marion est la plus douée, c’est la conception des parfums, qu’elle va se mettre à créer pour la Marquise, à sa plus grande joie. Ce don pour les odeurs me fait vraiment penser au Parfum de Süskind.

Chronique : La Trilogie de Bartiméus – Tome 1 – L’Amulette de Samarcande

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Nous somme ici plongés dans notre monde, celui du XXI ème siècle, à la différence que… la magie est une chose courante. La société est divisée en deux parties ; l’une étant celle des magiciens (souvent riches, et ayant un certain pouvoir), l’autre étant représentée par les plébéiens (ce sont les gens ne connaissant pas la magie, dénigrés par les magiciens). Bien entendu, les plébéiens envient la position avantageuse des magiciens, et les magiciens, avides de pouvoir se « chamaillent » entre eux, ces chamailleries leur coûtant parfois la vie.

C’est donc dans ce monde que se trouve Nathaniel, un jeune garçon doué, apprenti magicien. Pour se venger d’un affront commis par Simon Lovelace, celui-ci va risquer beaucoup plus que ce qu’il pensait… ainsi, il demande à un Djinn de voler l’Amulette de Samarcande. Il se retrouve alors piégé dans les problèmes de politique et de pouvoir qui confrontent les magiciens entre eux, mais aussi dans les luttes contre les plébéiens jaloux…

Voila de façon assez concise la situation telle qu’elle nous est présentée par Jonathan Stroud au début de ce livre. Adressé à la base à un public jeune (entre 11 et 15 ans), il est je trouve très intéressant par son concept. Car la source de pouvoir magiques dans ce monde n’est autre que les créatures invoquées par les magiciens eux-même. C’est à dire que les magiciens n’ont pas de réels pouvoirs, leur puissance se constate au type de créature invoquée. Par exemple, un magicien ne pouvant invoquer qu’un simple gobelin sera écrasé par la puissance de celui qui invoquera un affrit (ou effrit). De plus, on y apprend beaucoup de chose sur les propriétés des différents objets magiques existant. Saviez-vous qu’une amulette a uniquement un pouvoir protecteur alors que le talisman lui, à un pouvoir offensif ?

Au niveau des personnages, les deux principaux sont donc Nathaniel, le jeune magicien surdoué en herbe, et Bartiméus, un djinn puissant, mais qui comme tout le djinn essaye de se soustraire aux invocation de son maître (car les invocations obligent les créature du Bas-Monde à venir sur Terre, mais elles ne le font bien sûr pas de bon cœur…). Enfin, le mode d’écriture est intéressant, on passe de chapitre en chapitre de Nathaniel à Bartiméus. Mais quand nous suivons Nathaniel, nous le voyons d’un point de vue extérieur, alors que pour Bartiméus, c’est lui-même qui écrit l’histoire (et qui met un grand nombre d’annotations en bas de pages pour nous expliquer divers propos).

En conclusion, c’est un livre qui m’a agréablement surprise, car quand j’ai vu que le personnage de Nathaniel avait des airs d’Artemis Fowl, j’ai eu peur, n’ayant pas aimé du tout la série d’Eoin Colfer. Je met donc une bonne appréciation à ce livre, en espérant que la suite sera aussi rafraichissante.

Chronique : 10 façons d’assassiner notre planète

10 façon assassiner notre planète originalCe livre pour jeune public (environ 11 ans) est on ne peut plus pertinent dans l’état actuel de l’Écologie, et ce au niveau mondial. La démarche est simple : 10 auteurs nous content chacun une catastrophe de type « post-apocalyptique » (l’auteur ne nous raconte pas l’événement apocalyptique en lui-même mais ce qui arrive après, ce qui est d’autant plus marquant et percutant). On passe de la pandémie à la guerre contre les robots intelligents, sans oublier la fameuse et incontournable explosion nucléaire.

Chaque nouvelle est précédée d’un petit en-tête d’une page environ dans lequel l’auteur détaille l’une des facettes de la crise écologique qui nous est contemporaine : il nous explique ainsi pourquoi son récit n’est peut-être pas aussi surréaliste que l’on pourrait le croire… de quoi faire froid dans le dos ! Mais peut-être de quoi réveiller les consciences, et ce quel que soit l’âge. Dans tous les cas, il ne faut pas vous attendre à des happy-end : c’est une vision froide et dure de notre futur qui nous est ici contée…

  • GlaciationLe petit lapin tondu (Danielle Martiginol) : Cette nouvelle est absolument géniale, je crois que c’est la meilleure de celles présentées dans ce recueil.
  • Innondations Aquella (Donald A. Wollheim) : Très bien faite elle aussi, cette nouvelle nous montre ce que pourrait bien devenir notre planète si toute les glaces fondaient, quelle serait la vie après la catastrophe, et comment cacher cet horrible secret : la honte d’avoir ainsi ruiné notre planète…

  • Pollution Les Oiseaux (Thomas Disch) : L’histoire est belle, mais trop poignante pour moi : je l’ai trouvée d’une horrible tristesse. Au moins, elle a le mérite de marquer les esprits…

  • 10 façon d'assassiner notre planeteSurpopulationDans le silence du soir (Lee Hoffman) : La meilleure nouvelle après celle de la glaciation, même si elle reste un peu dure à encaisser. Le problème de la surpopulation n’est pas celui auquel on penserait spontanément, mais il reste un cas relativement intéressant à traiter. Cette nouvelle suscite en effet de nombreuses interrogations, telles que : « Que serait une société qui limite le nombre de naissances ? » en y apportant une réponse claire et précise : « Quelque chose d’horrible en n’en pas douter… » Et pourtant, il nous est possible actuellement de citer l’exemple de quelques pays comme la Chine, où la politique d’État a entrainé une vague massive d’infanticides en supprimant des avantages aux familles possédant plus d’un unique enfant… Des plus horribles, n’est-ce pas ?

  • Guerre AtomiqueLe jour de lève (Robert Bloch) – Cette nouvelle retranscrit avec beaucoup de précision l’horreur que pourrait engendrer une guerre nucléaire. Cependant, malgré le caractère très envisageable d’une telle tragédie, elle reste malheureusement cloitrée à une description : l’intrigue est quasi-inexistante, et l’histoire possède quelques incohérences qu’il est ma foi difficile d’ignorer.

  • Disparition de la faune et de la floreHomo Jardinus (Christophe Lambert) : Drôle et alarmante à la fois : un « petit vieux » d’Angleterre se retrouve surpris un matin par la disparition d’un carré de son gazon ! Histoire à suivre…

  • Maladies, pandémies, manipulations génétiquesDans le regard des miens (Pierre Bordage) : Un thème des plus intéressant, un réel talent d’écriture : ce texte est un mélange réussi de peur, d’horreur et de compassion, réalisé à partir de l’un des aspects les plus graves de la bêtise humaine : notre manie de jouer avec les lois de la nature… Généticiens, gare à vous !!!

  • Guerre avec les machines Que la lumière soit (Horace B. Fyfe) : Sujet récurrent, repris tellement souvent qu’il en est usé, cette nouvelle a beaucoup de mal à accrocher son lecteur. Malgré un réel talent de plume pour la description, l’auteur n’a pas fait de moi sa plus grande fan…

  • Guerre avec les insectesLe Sacrifié (Philip K. Dick) Sortez les insecticides, nous sommes envahis !!! Cette excellente nouvelle à pour thème principal nos invisibles compagnons aux pattes multiples : les insectes. En effet, ces derniers, de par leur nombre, leur capacité d’organisation, leur rapidité de propagation et de reproduction, auraient le potentiel requis pour dominer le Monde et renverser l’espèce humaine. Il ne reste plus qu’à nos chers scientifiques à trouver comment leur injecter l’idée…

  • Les déchets La grande Décharge (Rita Kraus) – Les chiffres sont les suivants : « Chacun d’entre nous produit en moyenne 400 kg de déchets par an. Nos poubelles s’enflent de plus en plus avec des produits au packaging plus élaboré plus coûteux et plus volumineux…en France, ce sont ainsi 865 millions de tonnes de déchets qu’il faut gérer chaque année… » Vous ne rêvez pas, nous avons ici à faire à une nouvelle parlant d’amour ! Un amour si fort qu’il peut briser les barrières. Sauf qu’ici, la barrière est juste constituée de… quelques milliers de tonnes de déchets !

Chronique album jeunesse : Les recettes des Drôles de Petites Bêtes

recettespetitesbetes.jpgL’univers de la cuisine mélangé à celui des petites bêtes est une association aussi originale que pertinente. J’entends par là que l’image des petites bêtes ne pâti pas de ce qui aurait pu passer pour un « coup de commerce ». Non, l’idée est sympathique et plaisante.

Les recettes quand à elles sont pour le moins originales et complétées par des illustrations fort rigolotes qui font le charme des petites bêtes. Ce livre donne vraiment envie de cuisinez, et ceci quel que soit l’âge. Et puis, il pourrait bien faire s’éveiller la passion de la cuisine aux plus jeunes.

Voici une toute petit liste sur la petite trentaine de recettes (elles sont triées par saison dans le livre) qui s’y trouvent :

  • Lait de poule de Pâques
  • Soupe de fruit rouge au sirop d’hibiscus
  • Melon mozzarella
  • Poires aux berlingots
  • Oeufs au plat à la coque

Bon appétit avec cette farandole de douceurs concoctées par nos petites bêtes. En tout cas, je trouve que ça fais une superbe idée cadeau pour n’importe quel âge.

AUTEUR :
GENRE : Jeunesse
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique Album Jeunesse : Pourquoi la carapace de la tortue ?

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Cette petite histoire a pour origine un conte Guyanais, les illustrations sont signées Benjamin Lacombe. Elle nous explique la solidarité, celle des tortue en particulier. Ce conte explique aux tout petit pourquoi la carapace de la tortue n’est pas lisse mais pleine de dessins, de rayures et autres traces de la vie… Une belle et courte histoire avec de illustrations vraiment très jolies.

D’un point de vue de la mise en page, cet album est très original. Vous avez les doubles page avec uniquement les illustrations, et l’histoire se trouve à la fin du livre, ce qui donne une troisième feuille sur la droite permettant d’avoir un beau panorama sur les illustrations et de conter l’histoire en même temps. Il est adapté aussi à la lecture en public, l’histoire peu se plier avec uniquement les dessins côté public, et uniquement le texte côté lecteur/conteur. Vraiment pratique pour les bibliothèques !

TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Ne le dit à personne…

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Ne le dit à personne d’Harlan Coben, cela vous dit peut-être quelque chose ? Le livre a connu un succès considérable et a même été adapté en film. L’histoire est prenante dès la première page, mais s’essoufle sur un bon quart… La femme de David Beck, morte depuis 8 ans ressurgi dans un mail qui lui ai adressé, il la voit dans une vidéo en direct prouvant qu’elle est vivante ! En sois, le concept est intéressant, il est juste dommage que parfois l’histoire soit un peu trop irréaliste ou niaise.

Au moins vous ne serez pas en manque d’action : tout s’enchaîne, un homme qui a une petite vie bien tranquille depuis la perte de sa femme va faire l’impensable pour faire en sorte de le revoir. Il ne doutera pas une seule fois de la véracité de cette vidéo. La course effrénée pour la vérité débute, mais tout est contre David Beck la police, puis le FBI, mais aussi d’autres personnes… mais les questions que l’on se pose sont nombreuses et ne sont complète qu’à la dernière page… pourquoi Elisabeth a-t-elle été tuée il y a 8 ans ? Pourquoi ressurgit-elle maintenant ? mais surtout, pourquoi voulais t-on la tuer ? elle qui était une femme sans histoires à la vie douce et paisible, tout comme son mari…

Ce livre a des poins forts tels que certains passages vraiment chargés d’émotions qui m’ont beaucoup serré le coeur, comme l’arbre encoché chaque année par le couple où ls se rendent chaque année, uniquement pour célébrer leur premier baiser… mais aussi, le fait que l’on ne sais pas tout jusqu’à la fin alors que l’on crois tout savoir, la chute est excellente car en fait, la seule chose que l’on sait c’est que l’on ne sait rien. Mais il aussi des soucis de taille : une écriture assez « brute » sans réels passages de réelle beauté, ce qui encore plus dommage dans une histoire où il est question d’amour. Une trop grosse avalanche d’aventures », on se croirait dans une mauvaise version de Bilbo le Hobbit où tout nous tombe dessus sans dessus-dessous…

Conclusion, sujet intéressant mais histoire très peu mise en valeur par l’écriture et l’agencement du tout.

AUTEUR :
GENRE : Policier
TRANCHE d´ÂGE : ,

La petite mariée (suivi de nuage et soleil)

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Voici un petit livre qui se lit très vite et qui coûte peu cher (seulement 2 euros, dans la collection « folio 2€ ») et qui est vraiment magique, du moins pour la première nouvelle « Le petite mariée ». L’histoire est celle d’une enfant, pleine de joie de vivre qui se voit demandée en mariage. Elle perd alors la flamme qui la rendait désirable pour l’homme qui l’a épousée. Elle, ne comprend pas ce que sa belle-famille attend d’elle. Mais son mari, qui l’aime éperdument veut, lui, répondre à tout ses désirs et caprices afin que sa joie de vivre et sa flamme se rallume, et peut-être même, de l’amour pour son mari… ce qui n’est pour le moment pas le cas…

Cette première nouvelle est absolument sublime, la fin ma fait pleurer tellement elle était belle, les mots si bien choisis… un vrai trésor de larmes et de joie tout à la fois !

La petite mariée : 10/10

Nuage et soleil : 5/10

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CITRIQ

GENRE : Littérature

Chronique : Trois pépins du fruit des morts

ppinsfruitdesmorts.jpgC’est le premier roman de Mélanie Fazi que je lis après m’être plongée dans ses nouvelles avec Serpentine. Et je doit avouer avoir préféré les nouvelles.

Le roman nous parle du mal-être de l’adolescence tout en mélangeant le monde de la mythologie grecque avec ses dieux. La jeune fille mal dans sa peau est bien entendue recluse, mise à l’écart part ses camarades de classe. Son univers est tout entier consacré à sa passion pour la mythologie grecque, elle rêve de faire partie de ce monde où dieux et humains s’entrecroisent, se mélangent, passent de la mortalité à l’immortalité…

La légende traitée et approfondie dans ce roman est celle de Perséphone, la mortelle enlevée par Hadès, le dieu des enfers. Pour plus de détails sur cette l’histoire : Légende de Perséphone.

Un jour, la déesse viens rendre visite à Anabelle à la sortie de l’école, une rencontre improbable se fait : une déesse ayant besoin d’une mortelle pour vivre et une mortelle ayant besoin d’une déesse pour oublier sa vie…le roman est beau et certains passages sont vraiment beaux et poétiques et d’autres horribles tout en étant beaux (comme l’histoire de l’enlèvement de Perséphone raconté par celle-ci). En résumé, l’écriture est vraiment sublime, mais l’histoire m’a moins plu même si elle est originale.

AUTEUR :
GENRE : Fantastique
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,