Chronique : La Trilogie de Bartiméus – Tome 1 – L’Amulette de Samarcande

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Nous somme ici plongés dans notre monde, celui du XXI ème siècle, à la différence que… la magie est une chose courante. La société est divisée en deux parties ; l’une étant celle des magiciens (souvent riches, et ayant un certain pouvoir), l’autre étant représentée par les plébéiens (ce sont les gens ne connaissant pas la magie, dénigrés par les magiciens). Bien entendu, les plébéiens envient la position avantageuse des magiciens, et les magiciens, avides de pouvoir se « chamaillent » entre eux, ces chamailleries leur coûtant parfois la vie.

C’est donc dans ce monde que se trouve Nathaniel, un jeune garçon doué, apprenti magicien. Pour se venger d’un affront commis par Simon Lovelace, celui-ci va risquer beaucoup plus que ce qu’il pensait… ainsi, il demande à un Djinn de voler l’Amulette de Samarcande. Il se retrouve alors piégé dans les problèmes de politique et de pouvoir qui confrontent les magiciens entre eux, mais aussi dans les luttes contre les plébéiens jaloux…

Voila de façon assez concise la situation telle qu’elle nous est présentée par Jonathan Stroud au début de ce livre. Adressé à la base à un public jeune (entre 11 et 15 ans), il est je trouve très intéressant par son concept. Car la source de pouvoir magiques dans ce monde n’est autre que les créatures invoquées par les magiciens eux-même. C’est à dire que les magiciens n’ont pas de réels pouvoirs, leur puissance se constate au type de créature invoquée. Par exemple, un magicien ne pouvant invoquer qu’un simple gobelin sera écrasé par la puissance de celui qui invoquera un affrit (ou effrit). De plus, on y apprend beaucoup de chose sur les propriétés des différents objets magiques existant. Saviez-vous qu’une amulette a uniquement un pouvoir protecteur alors que le talisman lui, à un pouvoir offensif ?

Au niveau des personnages, les deux principaux sont donc Nathaniel, le jeune magicien surdoué en herbe, et Bartiméus, un djinn puissant, mais qui comme tout le djinn essaye de se soustraire aux invocation de son maître (car les invocations obligent les créature du Bas-Monde à venir sur Terre, mais elles ne le font bien sûr pas de bon cœur…). Enfin, le mode d’écriture est intéressant, on passe de chapitre en chapitre de Nathaniel à Bartiméus. Mais quand nous suivons Nathaniel, nous le voyons d’un point de vue extérieur, alors que pour Bartiméus, c’est lui-même qui écrit l’histoire (et qui met un grand nombre d’annotations en bas de pages pour nous expliquer divers propos).

En conclusion, c’est un livre qui m’a agréablement surprise, car quand j’ai vu que le personnage de Nathaniel avait des airs d’Artemis Fowl, j’ai eu peur, n’ayant pas aimé du tout la série d’Eoin Colfer. Je met donc une bonne appréciation à ce livre, en espérant que la suite sera aussi rafraichissante.

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