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Chronique : Belladonna – Tome 1

Chronique d’un roman fantastique qui avait tout pour me plaire mais qui fut une déception…

Adalyn Grace est une autrice américaine qui a connu le succès avec deux séries : la duologie All the stars and teeth et la trilogie Belladonna. Tous ses romans sont publiés chez De Saxus, l’éditeur au jolis livres reliés.
Mais même si l’écrin de Belladonna est magnifique, qu’en est-il du texte ?

Un pouvoir unique, tel une malédiction

Signa, orpheline seulement après quelques mois de vie, a maintenant 19 ans. Elle a été ballottée dans nombre familles d’accueil… et cela à cause d’une chose toute simple : elle tue (malgré elle) ceux qui ont sa garde. Et sa dernière mère adoptive acariâtre et atroce ne fera pas exception, elle qui l’a surtout gardée pour sa fortune à gérer plus que par amour sincère… Mais chose inattendue, alors qu’elle subit un déclassement systématique depuis qu’elle est adoptée, la nouvelle famille lointaine qui la prend sous son aile est richissime. Peut-être Sygna va-t-elle enfin trouver un endroit où elle sera aimée pour elle-même ?
Cette fois-ci, Signa va devoir faire très attention à ne tuer personne, y compris sa cousine à la santé très fragile qui est déjà aux portes de la mort… mais comment maîtriser un pouvoir dont on ignore le fonctionnement depuis presque deux décennies ?

Gothique et sombre à souhait

L’atout principal de Belladonna, avant tout autre chose, c’est son atmosphère. A la fois feutrée et très obscure, c’est un régal de lecture. On se croirait juste à côté de Signa, en trait de savourer une ambiance délétère et sublime.

Cependant, malgré une idée originale quant à la conception des pouvoirs obscurs et empoisonnés de Signa, l’intrigue se tient assez mal. Trop longue, trainant en longueur, dotée de personnages tous plus énigmatiques les uns que les autres (mais pas passionnant malgré leurs nombreux secrets), l’histoire flétrit au fil des chapitres.

Le premier tiers du roman se lit fort bien, mais après, c’est assez emmêlé, le rythme déjà assez lent devient encore plus étiré… Passée la seconde moitié, la lecture devient encore plus laborieuse alors que l’on voit déjà se profiler beaucoup d’éléments décisifs de l’intrigue.
De plus, les personnages ont beau être peu nombreux (une dizaine), ils sont très faciles à confondre. J’ai eu beaucoup de mal à chaque fois à déterminer qui était qui et quels étaient les enjeux de chacun… Pour ce qui concerne Signa, notre héroïne, elle m’a laissée totalement indifférente. Je n’ai eu que très peu d’affect pour sa personne, de même que pour sa quête de rédemption face au mal qu’elle sème.

Autre point négatif, je n’aime pas quand les auteurs.ices mettent un cliffangher pour relancer leur roman aux deux dernières pages du livre. Et c’est bel et bien ce qui se passe dans Belladonna. Là où l’histoire s’essoufle durant le dernier tiers, l’autrice nous relance dans le vif de l’intrigue avec un nouveau personnage. Oui, on sait que ça va devenir intéressant, mais je trouve ce genre de schéma narratif assez malhonnête. Car clairement, le roman aurais pu être plus court. Peut-être même qu’il n’était pas nécessaire d’en faire une trilogie ?

Ce premier tome était donc une déception, et j’en suis la première déçue… Belladonna reprend les codes du roman gothico-fantastique sans parvenir à tenir son intrigue par la même occasion. Dommage que le déséquilibre soit si net…

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Chronique ado : D’or et d’oreillers

Flore Vesco a encore frappé ! Après L’estrange Malaventure de Mirella, De cape et de mots et encore plein d’autres, la voici de retour pour un roman encore une fois génial. Plus mûr, plus réfléchis et tout simplement magnifique à découvrir, il nous parle de liberté, de recherche de soi, des premiers émois, d’exploration sensuelle et d’emprise. Et d’amour, sous quantité de formes… dont certaines terrifiantes.

Un mystérieux beau et riche parti cherche à l’amour…

Voici commence l’intrigue de ce roman, quand on découvre que le plus richissime des partis de la région cherche à prendre femme. Et immédiatement, c’est l’effervescence dans la maison Watkins. C’est dans cette demeure que vivent trois sœurs à marier avec leur mère… et donc trois chances de faire véritablement fortune !
Mais le lord qui cherche à se marier a une demande plutôt étrange… chaque postulante doit rester dormir une nuit, une seule dans son château. Pourquoi donc ? En voudrait-il à la vertu des demoiselles qui cherchent à le conquérir ? Ou est-ce autre chose ?

Mystérieux, gothique et passionnant

Dès les premières pages, j’ai adoré l’ambiance à la fois sombre et étrange de ce roman. On sent qu’il se passe des choses bizarres au domaine du beau et jeune Lord Handerson, mais impossible de savoir quoi ni d’en deviner la teneur… C’est ainsi qu’à travers les yeux de Sadima, une simple servante, on va peu à peu s’immiscer dans les quelques failles qui sévissent.

D’or et d’oreiller est un roman pour les adolescents atypique et fort plaisant qui saura charmer par différents aspects. Tout d’abord, comme toujours avec Flore Vesco, l’écriture est travaillée à l’extrême et pourtant d’une fluidité confondante. De plus, comme d’habitude elle s’amuse des mots avec quantité de palindromes, anagrammes et autres formules lettrées.

Autre trait particulier du roman, bien qu’il y ait uniquement des métaphores sur le sujet on parle par moment de plaisir. Sensuel, méconnu et presque interdit (pour l’époque où se déroule le roman) traite de masturbation féminine, de découverte du corps mais cela avec un « doigté » recherché et très imagé. Je trouve ça bien que le sujet soit évoqué car il est extrêmement rare de lire quoi que ce soit là-dessus dans la littérature ado. Encore une fois, quand c’est masculin en général c’est normal, mais la même chose au féminin n’est jamais mentionné ou même imaginable. Flores Vesco s’affranchit totalement de ce qu’on peut lire et ouvre sa propre voix/e et elle a bien raison.

Mais le plus plaisant selon moi, c’est la façon qu’on a de glisser du roman historique au gothique puis au fantastique qui est extrêmement réussie. Si vous arrivez à deviner ne serait-ce qu’un quart de l’intrigue, je vous tire mon chapeau. C’est tellement déstabilisant et inattendu que je ne vois pas comment vous pourriez trouver le pot aux roses !
Pour ce qui est de l’ambiance et du style, D’or et d’oreillers est à classer pile entre Les Hauts de Hurlevent d’Emily Brönte et Frankenstein de Mary Shelley. Il n’y a pas de monstre ni de fantôme, mais tout réside dans l’atmosphère et l’époque…

Ainsi, c’est encore une texte de très bonne facture que nous offre ce roman de l’autrice française. Pour le moment, je n’ai eu que des coups de cœur concernant ses écrits… C’est rare, aussi je vous conseille vivement de vous pencher aussi bien sur D’or et d’oreillers que sur le reste de ce qu’elle a écrit ! Belle découverte à vous. Dès 15 ans environ.

Chronique : Heurs et malheurs du sous-majordome Minor

Un roman gothique un peu fou, ce qui ne l’empêche pas d’être génial et extrêmement bien écrit, et traduit… Une belle découverte !

Troisième roman du canadien (côté anglophone) Patrick deWitt à paraître en France, Heurts et malheur du sous majordome Minor est un inclassable à découvrir.

Personnellement, je l’ai découvert avec cette nouveauté, mais d’autres l’avaient déjà remarqué grâce à son excellent Les frères Sister (actuellement en cours d’adaptation par Jacques Audiard). Il a également écrit Ablutions : notes pour un roman. Tous ses ouvrages sont chez Actes Sud en grand format, et Babel en poche.

Si vous ne connaissez pas encore Patrick deWitt, c’est une magnifique occasion de faire connaissance avec sa plume aiguisée…

Une histoire incroyable dans un pays inconnu, dans une région qu’on ignore…

La vie de Lucien Minor est bien fade, il ne lui arrive jamais rien de notable, lui qui vit encore chez sa mère. Il aimerait bien que quelque chose lui arrive, n’importe quoi ! Tout pourvu qu’il fasse des choses, qu’il vive… Ses souhaits vont rapidement être exaucés puisqu’en quelques pages à peine, le voici jeté de chez lui par sa propre mère et lancé à l’aventure. Il réussi à se faire embaucher dans le labyrinthique château von Aux en tant que sous-majordome. Cette fonction n’existe pas, mais qu’importe !

C’est ainsi que débutent les très étranges mais fascinantes aventures de ce jeune homme à qui rien n’est jamais arrivé mais où tout peux survenir à chaque instant…

Un roman débridé, malin et inclassable

Lucien Minor est quelqu’un qui voudrait qu’il lui arrive quelque chose. Et autant dire que du début à la fin, il ne manquera pas d’aventures ! Ce roman est aussi inclassable que génial à découvrir… Et surtout, la traduction de Philippe Aronson nous donne un texte superbe ! On sent que le travail a été soigné pour cet ouvrage où chaque mot, chaque tournure, ont été choisis en connaissance de cause.

Et justement, l’écriture, parlons-en ! Les dialogues sont géniaux, et même exquis. Je pense notamment à la scène de ménage autour d’un malheureux fromage, qui lut à haute voix est encore plus savoureux… Mais ce n’est pas tout, même ce qui est censé être triste ou un peu sombre devient drôle sous la plume de Patrick deWitt. Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde de réussir un tel exploit.

Outre la narration, l’intrigue en elle-même est géniale et sort complètement des sentiers battus. Ce qui se fait en littérature est en général plus convenu, et dans un univers moins étrange que celui qui nous est proposé ici. Et justement, c’est cela qui est génial. Je suis ravie de voir que ce roman trouve sa place en littérature dite « blanche » et non pas de genre chez l’éditeur. Cela veux dire que la frontière entre les genres s’efface, et c’est plus facile à conseiller que quand c’est estampillé « étrange » ou « imaginaire ». Le roman n’est pas clairement fantastique, mais pas non plus réaliste… On navigue entre deux eaux tout au long du roman, et cette incertitude, cette ambiance étrange n’est pas pour déplaire, au contraire !

Parmi les nombreux points positifs de cet ouvrage, on peut enfin nommer le décor. Un magnifique château qui surplombe une la petite ville. Un domaine où l’on doit ABSOLUMENT fermer la porte de sa chambre à clé le soir sous peine de subir des événements très malencontreux… Des maitres à moitié fous et des majordomes qui en voient de toutes les couleurs… On plonge entre fantasmagorie et historique, sans oublier une bonne dose d’humour.

……….

En somme, ce roman est un véritable coup de cœur. J’ai découvert plus qu’un roman génial grâce à cette lecture car Patrick deWitt est un auteur dont la découverte m’a grandie. J’espère sincèrement que ce roman vous plaira autant qu’à moi… C’est une merveille de bizarreries et d’humour ! Si l’on croise l’univers de Tim Burton et de Charles Dickens, on pourrait bien obtenir l’univers si particulier de Patrick deWitt !

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Chronique manga : La tour fantôme – Tome 1

La tour fantôme 01Un nouveau seinen aux allures gothiques et mystérieuses…

Le premier tome de la Tour fantôme est paru en mars 2014 aux éditions Glénat. Depuis, ce sont déjà cinq tomes qui sont parus. Au Japon, huit tomes sont déjà parus et un neuvième arrivera bientôt…

L’illustrateur et scénariste se nomme Taro Nogizaka, il est connu pour avoir réalisé les dessins du manga Team Medical Dragon. Avec La Tour fantôme, c’est une ambiance morbide teintée d’étrange qui vous attend…

Le manga s’inspire d’un roman japonais intitulé Yūrei-tō (écrit par Edogawa Ranpo) lui-même inspiré d’un ouvrage de la britannique Alice Muriel Williamson : Une femme dans le gris (non paru en France, titre original : The lady in gray).

Un jeune homme sans perspectives d’avenir et une étrange malédiction

Quand débute cette nouvelle histoire, nous découvrons le jeune Taïchi Amano, un garçon feignant sans aucune volonté ni ambition. Cloîtré perpétuellement chez lui, ce dernier ne fait que lire et relire sans fin des magazines pornos gores. Autant dire que quand Taïchi est forcé de sortir pour payer son loyer, cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas vu la lumière du jour…

Mais en ce jour de sortie exceptionnelle, des personnes inattendues vont croiser la route de Taïchi : une ancienne camarade d’école sur laquelle il flashait il y a longtemps, ainsi qu’un jeune homme mystérieux aux allures de majordome androgyne nommé Tetsuo qui l’aborde pour le lancer dans une mystérieuse chasse au trésor…

Cette proposition de chasse au trésor est fort alléchante pour Taïchi qui se lance facilement dans l’aventure malgré ses questionnements. Mais avant de parvenir à la fortune promise, il va falloir résoudre le mystère la tour fantôme où se ballade le fantôme d’une vieille femme assassinée par sa petite-fille qui ne semble pas vouloir quitter les lieux.

C’est pour cela que les gardiens de la tour se succèdent les uns après les autres, trop terrifiés pour rester longtemps. Et autre mystère : les aiguilles du cadran ne bougent plus depuis cet atroce meurtre où la vieille femme a été sauvagement attachée aux aiguilles de l’horloge il y a des années de cela… Le secret et le trésor ne seront pas percés à jour facilement, c’est une certitude.

La tour fantôme 01 insideSombre et sanglant à souhait

Ce tome d’introduction ne fait qu’effleurer l’intrigue complexe de ce nouveau seinen, mais il est assez prometteur. L’ambiance immédiatement très mystérieuse et sombre nous plonge parfaitement dans une atmosphère que l’on imagine à terme parfaitement glauque.

On sent que la psychologie des personnages nous promet de belles surprises, pour le moment, c’est évidemment très diffus car en plein développement. Mais, ces derniers promettent de belles surprises en termes d’horreur.

Si vous êtes friands de scènes quelque peu sanglantes, de suspense et d’ambiances gothiques, cette nouvelle série pourrait vous plaire. Mais aussi et surtout, les dessins de Taro Nogizaka sont d’une fine beauté qui offre un réel plaisir de lecture. Loin des dessins parfois plus grossiers de certains mangas, on découvre ici un coup de crayon fin et recherché.

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A lire et à découvrir dès l’âge de 15 ans environ. Pour tous les fans de secrets, de fantômes et d’imaginaire urbain, ce tome introductif est une jolie promesse qui ne demande qu’à être confirmée par la suite.

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Actualité éditoriale : Splintered, une trilogie qui s’inspire directement d’Alice au pays des merveilles

Splintered 01 VOPetite présentation d’une série ayant un fort lien avec l’univers d’Alice au pays des merveilles, mais attention, elle n’est cependant pas parue en France pour le moment.

Écrite par A.G. Howard, Splintered est une série américaine qui comporte pour le moment deux tomes et un tome passerelle (il s’agit d’un tome 1,5). Nous retrouvons une réécriture d’Alice au pays des merveilles dans un style gothique et contemporain.

Le premier tome de la série s’intitule Splintered, le second Unhinged, et le court écrit qui se déroule entre les deux The Moth in the Mirror. Le troisième tome n’est pas encore paru, mais nous savons déjà qu’il s’intitulera Ensnared et paraîtra en janvier 2015 aux États-Unis.

Quatrième de couverture : Un premier roman éblouissant qui capture à merveille la folie grotesque d’un monde souterrain mystique, ainsi que la découverte de l’amour et de l’indépendance. Alyssa Gardner entend les murmures des insectes et des fleurs, tout comme sa mère qui a été placée en hôpital psychiatrique quelques années auparavant. Elle est victime d’une malédiction qui s’est abattue sur sa famille il y a longtemps et dont le premier membre affecté s’appelait Alice Liddell. Qui n’est autre que la petite fille qui a inspiré Alice au pays des merveilles à Lewis Carroll.

Splintered 02 Unhinged VOAlyssa est peut-être folle, mais elle ne laisse rien paraître, pour le moment en tout cas. Alors que la santé mentale de sa mère va en s’aggravant, elle réalise que ce qu’elle pensait n’être que de la fiction est en fait une réalité bien plus terrifiante.

Le vrai pays des merveilles est un monde bien plus sombre et cruel que ce que Lewis Carroll avait laissé transparaître. Afin de réparer les erreurs d’Alice et sauver sa famille, Alyssa devra réussir une série de tests : par exemple vider un océan rempli des larmes d’Alice, réveiller un thé peu animé, et dompter un sauvage bandersnatch [1] . Elle devra également décider à qui elle peut faire confiance : Jeb, son séduisant meilleur ami qu’elle aime secrètement, ou le sexy et tortueux Morpheus, son guide dans le pays des merveilles, qui travaille peut-être à de sombres desseins…

[1] Note du traducteur : Terme repris de la traduction proposée par Henri Parisot dans Jabberwocky :

« Prends garde au Jabberwock, mon fils!
A sa gueule qui mord, à ses griffes qui happent!
Gare l’oiseau Jubjube, et laisse
En paix le frumieux Bandersnatch! »

….

Splintered 01,5 VOPas de date de sortie en France pour cette série aux couvertures magnifiques et au résumé tentant pour le moment… Mais il était nécessaire de parler de cette série, le site ayant toute une page consacrée à Alice au pays des merveilles et aux ouvrages qui en sont dérivés… Espérons qu’elle intéressera sous peu un éditeur de chez nous !

Merci à Erwan Devos et Hermine Hémon pour leur précieuse et belle traduction de la quatrième de couverture du premier tome.

Chronique Manga : Full Moon – tome 2

Full Moon 02Un second opus qui ne convainc toujours pas…

Deuxième tome de la série Full Moon parue chez Kazé dans la collection Shônen en août dernier, nous retrouvons les sœurs Mei ainsi que Sleep Gelotte pour de nouvelles missions et découvertes dans le monde obscur de l’exorcisme et de ses démons.

A la recherche d’une mystérieuse organisation

Nous retrouvons ici tous les personnages du premier tome, plus un nouveau un peu particulier, car il s’agit d’un démon qui a gardé sa conscience humaine : Orda. Quasiment immortel, ce dernier ne vit plus que pour retrouver l’obscure confrérie qui l’a transformé sciemment en monstre… et fait maintenant équipe avec la jeune Sleep Gelotte.

Quand aux sœurs Mei, elles poursuivent leurs pérégrinations de villages en villages avec plus ou moins de succès, jusqu’à ce qu’elles fassent la rencontre d’une étrange petite fille qui a le pouvoir de faire parler les peluches…

Toujours pas d’engouement pour la série

Les chapitres se suivent et se ressemblent, chaque équipée croisant un démon ou un cas un peu particulier et mystérieux, le résolvant et s’en allant vers une autre bourgade. La trame de la série semble être pour le moment la recherche par Orda des individus qui sont à l’origine de ses souffrances, et qui transforment régulièrement des innocents en démons ou autres créatures des ténèbres dans un but inconnu.

On retrouve les mêmes schémas de construction que dans le premier tome sans grande évolution de l’histoire. Pas de nouvelles informations, peu d’action, le tout donnant un manga assez plat et sans saveurs.

Il est vrai qu’il y a eu beaucoup de sorties de mangas dans la veine gothique et baroque, tels D. Gray-Man, Black Butler ou encore Soul Eater qui ont rencontrés un succès certain. La série Full Moon fait partie des héritiers de ce succès, mais sans la qualité des œuvres dont elle s’est inspirée.

En conclusion, ce second tome est d’un niveau équivalent au précédent : des personnages sans grand charisme, une histoire qui ne se suffit pas à elle-même. Full Moon aura bien du mal à séduire les lecteurs pour le moment, trop de déjà-vu et peu de rebondissements.

En conclusion Full Moon est une série qui donne pour le moment une impression plus que moyenne et qui ne laisse pas de souvenir impérissable…

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