Chronique Jeunesse : Joe Millionnaire

Joe MillionnaireUn renouveau dans la littérature jeunesse est en marche avec David Walliams.

Publié dans la nouvelle collection d’Albin Michel, Witty, Joe Millionnaire est le second livre de l’anglais David Walliams paru en France. Cet auteur porte plusieurs casquettes, outre l’écriture, il est également comédien et est apparu dans de nombreux films (Stardust, Cours toujours Denis, Tournage dans un jardin anglais…) et a également fait des spectacles humoristiques.
Enfin, vous allez très vite vous en rendre compte… l’univers de David Walliams a un humour et une écriture très similaire à celle d’un autre auteur anglais de talent qui fut le père de nombreux rêves d’enfants : Roald Dahl.
Et pour pousser la ressemblance encore plus loin, les illustrations de Joe Millionnaire sont signées par Tony Ross, que l’on peu considérer comme le digne successeur de Quentin Blake, l’inséparable illustrateur de Roald Dahl. Préparez-vous, car ce nouveau duo de la littérature jeunesse a un bel avenir devant lui.

Que faire quand on a déjà tout ?

Joe est un garçon riche. Non. Extrêmement riche. Extrêmement suprêmement riche. Et ce grâce au papier toilette. Oui, vous avez bien entendu. Le père de Joe a fait fortune grâce à une révolution du papier toilette à l’échelle mondiale.
C’est ainsi que depuis ses 8 ans, Joe ne connaît pas l’envie ou le désir de posséder quelque chose ; il a déjà tout. Du moins, tout ce qui peut s’acheter… car Joe a beau être gâté, il est seul et désespère d’avoir un jour un ami, un vrai.

Drôle, fun et déjanté.

Il fait bon de renouer avec des romans légers sur la forme mais toutefois assez sage sur le fond. L’histoire de Joe est extraordinaire, attachante. Sa quête d’amitié ne se faisant pas sans heurts. L’écriture de David Walliams (et sa traduction) fait merveille avec son lot d’expressions et de malices.
Les personnages sont très vite identifiables avec chacun un plus ou moins gros défaut. Bob et sa gourmandise, Le père de Joe et sa façon de dépenser outrancièrement, la cantinière vénale à souhait…

La morale de cette histoire, vous l’aurez certainement compris, est que l’on ne peut pas tout acheter avec de l’argent, quelle que soit la somme. L’amitié, l’amour ou même le respect des autres ne se monnaie pas.
Alors, oui, la morale est bien gentillette et un peu simple, mais l’histoire est drôle et efficace, on se régale ! Parfait pour les garçons et les filles qui ont envie de rire et de s’émerveiller dans l’univers un peu fou et surtout merveilleux de David Walliams.

Cette première lecture d’un ouvrage de David Walliams donne très envie de se plonger dans ses autres œuvres telles que Le jour où je me suis déguisé en fille (Gallimard Jeunesse), ou encore Monsieur Kipu, qui sortira très prochainement dans la collection Witty. Un futur classique de la littérature jeunesse de demain fort sympathique.

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