Histoires de Fantômes est un recueil de nouvelles des plus étranges et des plus terrifiantes…. Le bruissement discret de feuilles d’automne qui réveille le narrateur peut sembler quelque peu dérisoire, mais la façon dont ces nouvelles sont écrites donne bien a chair de poule ! Le livre contient 10 nouvelles notées et expliquées ci-dessous.
Le balayeur (de A.M. Bunage) : Cette nouvelle est une de celles qui fait vraiment peur. Tout est dans la description des bruissements des feuilles… et dans votre imagination ! C’est donc une excellente nouvelle qui mérite la note de 9,5/10 pour cette réussite.
Harry (de Rosemary Timperley) : Magnifique écriture et histoire, mais la tristesse de cette nouvelles sur la fin est accablante. Il est ici question d’une petite fille qui parle à un ami imaginaire ; du moins, c’est ce que ses parents croient. En réalité, elle parle au fantôme de son défunt frère… 8/10
W.S. (de L.P. Hartley) : W.S. ou comment un écrivain au talent fabuleux plonge dans la folie, à cause d’un fantôme ? ou d’autre chose ? 7,5/10
La boutique du coin (de Cynthia Asquith) : Pour moi, cette nouvelle restera la meilleure du recueil. Pleine de poésie, de générosité et de malheurs mélangés. Sublime par l’ambiance intimiste de la fameuse Boutique du Coin, nous sommes plongés dans sa chaleur. Il s’agit bien sûr une fois encore d’un fantôme comme sujet de l’histoire, mais aussi de souvenirs liés à des objets de la boutique. 10/10
Rencontre à Noël ( de Rosemary Timperley) : Là encore, une preuve de génie dans l’écriture de cette histoire se fait sentir. En effet, on ne parvient pas réellement à savoir qui est qui avant la fin de cette mystérieuse narration… étrange et fascinant : 9/10
Dans le métro (de E.F. Benson) : De toutes les nouvelles, celle-ci est la moins attrayante selon moi. Tout d’abord, elle met quelques pages avant de démarrer réellement, ensuite elle n’accapare que très peu l’intérêt dans sa suite. L’histoire est celle d’un homme qui conte à ses amis proches comment il a été confronté au surnaturel et pourquoi il y crois désormais. Mais ses amis ne le croient pas, ainsi l’homme va-til faire une petite démonstration… 4/10
Elias et le Draug (de Jonas Lie) : Voici l’étrange histoire d’une famille sur laquelle le malheur va s’abattre (par la faute d’un manque de respect envers les créatures du folklore local, ici le Draug). Vraiment sympathique, cette nouvelle change radicalement de celles lues précédemment d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un fantôme ici. Pour conclure c’est une nouvelle intéressante bien que trop tragique pour moi. 6/10
Compagnes de jeu (de A.M. Burrage) : Une histoire très belle, mais qui a le don de faire froid dans le dos plus par des absences de bruits que par leur présence ! Ainsi découvrons-nous les fantômes de petites filles mortes il y a des décennies de cela, et seules une autre petite fille (bien vivante celle-là) peut les voir et les entendre. Nouvelle mélancolique et profondément attachante. 8/10
Sur la route de Brighton (de Richard Middleton) : Une autre histoire où l’ambiguïté règne jusqu’à la fin : qui est donc le fantôme de l’histoire ? Ce sont les meilleures selon moi ; ces nouvelles qui ne jouent pas sur la peur, mais sur le mystère ! 8,5/10
La couchette du haut (de Francis Marion Crowford) : Si vous cherchiez une histoire pour avoir vraiment peur, il est clair que votre bonheur sera complet avec La couchette du haut. En effet, la couchette du haut de la cabine n°105 à le don de tuer tout ceux qui y ont dormis, y compris ceux de la couchette du dessous. Ainsi, tout le monde propose à notre « héros » qui va prendre cette cabine d’en changer. Mais celui-ci ne l’entend pas de cette oreille et va mener l’enquête sur le mystérieux occupant de la couchette… il faut avouer que l’écriture est sublime et nous montre toute l’horreur de l’histoire, la peur s’est réellement emparée de moi lors de la révélation de « l’occupant » de la couchette du haut ! 8/10
En bref, un très bon recueil de nouvelles, d’autant plus qu’il est présenté par un maître du genre fantastique : Roald Dahl. De plus, les illustrations ajoutent vraiment à la poésie et à la beauté lugubre de ce livre.
Note Globale : 8/10
J’avais lu ça quand j’avais pas douze ans, je l’avais adoré mais j’avais oublié le titre du recueil… Grand merci à toi, je l’ai enfin retrouvé 🙂
Ah et j’avais vraiment adoré Le Balayeur. Il faudra que je relise tout ça.
franchement je l avait acheter avc mn argent de poches et je le regretter ceter nul a sens dormir dsl si je vs vexe mais malheureusement c est la realiter en plus l ecrivain et orriblement moche mdr !!!!!!!!!!
Selene ! Une faute d’orthographe par mot et tu te permets de critiquer le génie ! Quelle cruche tu fais !
c tres interessant les histoire de ROSEMARY