Chronique : The Memory Book

the-memory-book Un roman touchant de simplicité qui vous rendra ému… jusqu’aux larmes

Paru en mai 2016 aux éditions Lumen, The Memory Book est un roman de l’américaine Lara Avery. Il s’agit d’un one-shot (comprenez par-là qu’il n’y aura pas de suite). C’est son tout premier ouvrage à paraître en France.

Une maladie comme ennemi et l’espoir pour le vaincre

Sammie est une ado comme tant d’autres, avide de vivre, riant, partageant ses secrets avec ses ami(e)s… Mais quand la maladie de Niemann-Pick de type C s’annonce, c’est quelque chose qu’elle veut garder pour elle. Sammie ne veut pas de traitement de faveur ou de regards emplis de pitié. seule sa famille le sait et l’entoure… et commence déjà à penser au « pire ».

Mais, ce que Sammie veux, c’est finir major de sa promotion et entrer à l’Université, à New York, et rien, pas même cette maladie ne l’en empêchera. Mais les quelques signes ténus du mal qui la ronge font peu à peu leur place dans son quotidien et entravent l’objectif de la jeune fille. Sammie combattra-t-elle son mal ? Sa famille l’aidera-t-elle dans ses rêves d’université et de nouveau départ ? L’amour pourrait-il l’aider à trouver un point d’encrage vers la guérison ? Voici le journal de Sammie, celui qu’elle écrit pour ne pas oublier, celui qu’elle dédie à son « futur moi ».

Un roman sous forme de journal intime qui nous fait passer par tout un éventail d’émotions

Quand on lit ce genre de livre, il ne faut pas être trop à fleur de peau. C’est le genre de roman qui touche, viscéralement. De plus, les chapitre étant extrêmement courts, on lit à une vitesse phénoménale cette histoire captivante. Et on assiste impuissants aux différents symptômes de cette maladie fort méconnue qui s’installe peu à peu en Sammie.

Le côté journal rend la narration très vivante, Lara Avery a réussit à rendre son héroïne réelle, vibrante. On a vraiment la sensation de vivre sa vie à travers les lignes, on se sent totalement impliqué, investi. C’est extrêmement réussi.

La façon dont l’auteur traite l’évolution de la maladie par rapport au quotidien et aux objectifs de Sammie est parfaite. En particulier la scène où elle doit présenter sa partie argumentaire lors d’un concours de débat (les débats, c’est la passion de Sammie… et elle doit faire bien entendu appel à sa mémoire). Mais le passage qui m’a le plus marquée est celui où elle doit se rendre à une fête… je n’en dit pas plus.

Les personnages sont au final très peu nombreux dans ce roman, ce qui aide encore plus à s’y attacher, à les aimer. J’ai un petit faible pour l’un d’entre eux, à l’image de Sammie.

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En somme, The Memory Book est un superbe roman. Loin du pathos et du misérabilisme ; on est dans le vrai, avec la vie ses tracas, ses erreurs… en bref, c’est un livre plein d’humanité. C’est aussi un roman remarquable qui permet de découvrir et de se sensibiliser à une maladie fort méconnue, et cela, c’est très bien également.

Je vous le conseille vivement si vous voulez un roman frais, drôle et sérieux à la fois et si vous n’avez pas peur à l’idée de verser quelques larmes… ou un torrent. A lire dès l’âge de 14 ans.

Pour aller plus loin : Pour en savoir plus sur la maladie de Niemann-Pick de type C (très différente des types A et B), je vous conseille les sites Orphanet et Wikipédia.

Une réflexion au sujet de « Chronique : The Memory Book »

  1. Mallou14

    Mon dernier livre lu et mon dernier coup de coeur ! J’ai vraiment adoré ma lecture, c’est touchant, vrai et bouleversant. C’était plutôt un torrent de larmes à la fin que j’ai versé ^^

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