Chronique Jeunesse : L’anti-magicien – Tome 2 – L’Ombre au Noir

La suite des aventures que vivent les exilés Kelen, Rakis et Furia… pour le meilleur et pour le pire !

Sorti en France il y a maintenant plus d’un an, le second tome de l’Anti-magicien est paru aux éditions Gallimard Jeunesse sous le titre L’ombre au noir. Depuis, les tomes trois et quatre sont parus en librairie, et la saga n’est pas encore terminée…

Le moment de faire le point ?

Kelen a fuit sa patrie à la fin du premier tome, chose que nous n’aurions pas pu imaginer… Et maintenant que c’est chose faite, il faut à Kellen trouver un but à son existence tout en restant pour toujours un paria. Recherché par les plus puissants mages Jan’Tep, le jeune homme n’a pas fini de fuir les problèmes… et il en arrive de nouveaux durant son exil sous la forme d’une charmante jeune femme… 

Une saga aux personnages toujours aussi truculents

La qualité première de cette saga de fantasy atypique – outre son univers – ce sont ses personnages hauts en couleurs que l’on suivrait au bout du monde. En particulier Furia l’indépendante Argosi et Rakis le terrible chacureuil. Ce sont eux qui font l’âme de cette saga, plus encore que son héros, Kellen qui parfois suit simplement le mouvement.

La couverture française est très belle, mais celle en version originale n’a rien à lui envier…

Grâce à ce trio détonnant, on passe un merveilleux moment de lecture entre action, suspense et magie, sans oublier l’humour, pierre angulaire des romans de la saga. C’est ainsi que l’on découvre le nom véritable de Furia : Chemin de la Pâquerette Sauvage, ça en jette carrément… non ? Rakis n’a pas fini d’en rire en tout cas… 

L’intrigue est encore une fois parfaitement menée, nous entraînant sur des chemins insoupçonnés et intéressants pour la suite de l’histoire… dans une ville ou sévit une épidémie d’Ombre au noir (impossible d’en dire plus !). Sébastien De Castell semble savoir où il va et comment y aller, ce qui nous donne une intrigue de grande ampleur parfaitement cohérente. 

On en apprend un peu plus également sur ce que c’est qu’être un Argosi, sans pouvoir en dévoiler plus, leur rôle m’a fait penser à celui d’un personnage important dans l’Assassin Royal, une phrase en particulier notamment. 

De plus, il y a un soupçon de romance parfaitement dosé qui correspond parfaitement aux premiers émois amoureux… 

Mais ce que j’aime le plus dans cette saga, c’est que tous les codes sont cassés. Rarement un héros ado est autant malmené par son auteur, et c’est d’autant plus appréciable car on ne peux prédire la suite. Et c’est ce que l’on demande à un roman, non ? Nous transporter et nous surprendre…

Affaire à suivre de très près donc avec le troisième tome de la saga : L’ensorceleuse.

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