Encore une fois, voici du lourd dans le domaine de fantastique jeunesse avec le septième tome des Chroniques du bout du monde de Stewart et Riddell (mais qui est en fait le premier tome de la saga si l’on se réfère à la chronologie de la saga).
C’est donc un nouveau cycle de 3 tomes qui s’offre : Le Cycle de Quint, un jeune garçon pirate du ciel depuis sa plus tendre enfance, et pour cause, son père est LE pirate qui règne en maître sur la Falaise et son ciel. Le cycle commence très bien, on y (re)découvre la magnifique ville flottante Sanctaphrax dans toute sa splendeur d’antan. Et déjà à cette époque, la ville était pleine de machinations et de complots pour le pouvoir. Tout commence très vite : on est littéralement « poussé » dans cet univers absolument hallucinant par sa richesse d’idées et de concepts farfelus.
Ainsi suivons-nous nos deux héros : Quint et Maria, que tout sépare et qui pourtant vont être amenés à travailler ensemble pour leur bien commun et surtout pour celui de Sanctaphrax. Vous allez donc au gré des occasions, vous balader, errer, dans cette ville-rocher : ainsi certains recoins vous seront révélés, cela pour votre plus grand plaisir mais aussi votre plus grande terreur… mais je ne vous en dit pas plus… le nid de pierre (noyau du rocher constituant la ville flottante) est particulièrement effrayant avec ses tunnels mouvants et trompeurs.
En bref, une histoire toujours aussi bien ficelée que dans les précédents, pas de redondance, pas d’ennui, des illustrations toujours aussi magnifiques et d’un détail époustouflant. Je n’ait plus qu’à vous souhaiter une excellent voyage au bout du monde !