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Actualité éditoriale : Trois nouveaux super-héros signés Stan Lee sortent aux éditions Emmanuel Proust

The Traveler 01

Il y a bien longtemps que les comics n’avaient pas connu de nouveaux super-héros signés par « The Man », Stan Lee, père de Spiderman, Hulk, Iron Man etc… Il revient en France avec trois nouveaux super-héros aux éditions Emmanuel Proust, chose plutôt inattendue quand on sait que beaucoup de « gros éditeurs » étaient eux aussi en compétition. Chaque album réunit quatre comics américains et comme toujours, le dessin est sublime à l’extrême.

C’est donc trois nouveaux héros qui rejoignent la communauté des Editions Boom ! (éditions Americaine des Comics de Stan Lee). Soldier Zero,The Traveller et Starborn, avec chacun son lot de pouvoirs et de complexes.

The Traveler – Tome 1 (sortie le 16 juin) : The Traveler est un héros plus complexe que les autres personnages Marvel. Son côté sombre est beaucoup plus exploité que chez les autres héros Marvel. Le pouvoir de The Traveler est à la fois génial est horrible : il peux ralentir et accélérer le temps mais aussi voir tout les futurs possibles d’un individu qu’il croise. Cette capacité le tourmentant sur ses actes passés, présents et futurs.

Starborn 01Starborn – Tome 1 (sortie le 16 juin) : Starborn est l’histoire d’un écrivain raté. Mais sa vie va se retrouvée bouleversée quand il se rendra compte que ce qu’il couche sur le papier prend forme dans la réalité. Autant dire que son roman d’invasion sur les extraterrestres va lui donner du fil à retordre…

Soldier Zero – Tome 1 (sortie le 7 juillet) : Soldier Zero était un homme tout ce qu’il y a de plus normal avant l’Accident. Maintenant, il est mi-homme mi-extraterrestre et il lutte autant contre les nuisibles que contre sa nature double : qui est-il vraiment ? lui-même ne le sait pas.

Chronique Jeunesse : Histoires bizarres de Balthazar – Tome 1 – Le terrible loup-garou

Histoires bizarres de balthazar 01Un roman pour la jeunesse à l’ambiance sombre et mystérieuse entre fantastique et piraterie

Premier roman d’une série jeunesse, les histoires bizarres de Balthazar sont publiées aux éditions Bayard Jeunesse. Son auteur, Chris Mould est d’origine anglaise.

Une maison lointaine en héritage…

Notre histoire commence un jour où le jeune Balthazar Clairon trouve au pas de sa porte une grosse clé en argent : c’est celle de la maison de son grand-oncle, décédé qu’il n’a jamais connu.
C’est ainsi qu’il se retrouve le propriétaire d’une immense maison sur la petite île de La Roche-Crampon sur laquelle il va devoir se rendre pour diverses raisons administratives. Balthazar laisse donc sa famille pour quelques semaines, lui qui n’a jamais quitté sa petite ville natale se trouve livré à lui-même.

Des habitants peu chaleureux et d’étranges instructions

A peine arrivé, Balthazar ressent déjà l’étrangeté de la petite ville La Roche-Crampon, les habitants sont étranges, peu loquaces et avant que le soleil se couche, tout le monde se précipite dans sa maison. Il semblerait qu’une fois la nuit tombée une créature carnassière rôde dans les rues… un loup-garou.
Dans le même temps, notre jeune homme découvre au fur et à mesure les objets laissés par son grand-oncle, dont certains semblent attiser les convoitises…

Beaucoup de mystères et d’aventures donc dans ce premier tome. Les histoires bizarres de Balthazar sont sympathiques et plairont sans aucun doute à tout jeune garçon dès l’âge de 9 ans. L’écriture de ce petit roman table sur le genre humoristique et décalé en mêlant intrigues donnant quelque chose d’original et de plaisant.

Les petites illustrations intérieures qui parsèment le roman sont jolies et agréables. Donnant aux personnages des visages anguleux et austères qui collent très bien à l’esprit du livre.
Cependant, on regrettera le manque de soin apporté à la couverture, d’un rouge vif avec des ombres peu esthétiques, il aurait été plus sympathique à mon avis d’utiliser une des illustrations intérieures.

En conclusion, le premier tome de cette nouvelle série annonce des lectures sympathiques pour les jeunes garçons, où ils croiseront pirates, monstres, mystères et aventures. A suivre avec la sortie du second tome dans quelques mois.

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Chronique Manga : Beelzebub – Tome 1

Beelzebub 01Comment élever le fils du diable ?

Beelzebub est un nouveau shônen complètement déjanté écrit par Ryuhei Tamura, né d’un délire entre l’auteur et son responsable éditorial. Un manga qui démarre à cent à l’heure où l’humour loufoque croisé au fantastique donne une œuvre détonante.

Le fils du diable t’a choisi

Tatsumi Oga, plus communément appelé le « fou furieux », est LA terreur d’un des pires lycées du Japon. Il est cruel, violent et n’a aucune compassion… Mais les choses vont changer le jour où il tombe sur le corps d’un homme qui s’ouvre littéralement en deux avec à l’intérieur… un bébé.
Car Oga a été choisi pour faire l’éducation du fils du Diable (prénommé en fait Kaiser de Emperana Beelzebub IV), et cet enfant est destiné par la suite à détruire l’humanité. C’est une offre que l’on ne peut refuser, sous peine de mort immédiate. Et qui de mieux qu’Oga pour élever un tel être ?
C’est donc malgré lui qu’Oga se retrouve à élever un enfant tout en préservant sa réputation de « racaille », ce qui n’est pas une mince affaire, car beaucoup pensent que sa nouvelle situation de père est l’occasion de l’évincer…

Beelzebub 01 insideUn manga au rythme effréné

Beelzebub démarre en trombe pour ne laisser aucun instant de répit au lecteur. Suite à cette « adoption » arrive un autre personnage tout aussi important que le bébé : Hilda, une jeune servante démoniaque qui ne vit que pour assister le jeune démon. Son rôle est aussi très important, car elle va seconder Oga dans ses débuts de « jeune père adoptif ».

Mais Hilda et Oga n’en mènent pas large, c’est ainsi que l’on apprécie tout l’humour de ce shôjo. Des questionnements de couches pour bébé démoniaque en passant par des problématiques d’éducation sur le fait de se battre, rien ne nous est épargné.

Peut-on échapper à son destin ?

Le personnage d’Oga, sous ses airs de grosse brute, recèle une personnalité bien plus profonde qu’il n’y paraît. Il prend très au sérieux son rôle de mentor et de père, cela à un point tel qu’il va remettre en question certains de ses traits de caractère dans le but de changer son destin et celui de l’humanité… Mais il est difficile de changer toute une vie d’habitudes.

D’autant que la promiscuité d’Oga avec le bébé lui donne des pouvoirs et des comportements parfois imprévus… Les éditions Kaze nous offrent ici un très bon premier tome à l’humour décalé et efficace, l’histoire est prenante, l’intrigue efficace, vivement la suite !

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF

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GENRE : Japon, Mangas
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Chronique : Nightshade – Tome 1 – Lune de sang

nightshade tome 1  Et si tout ce que vous connaissiez devait être remis en question ?

Premier roman de l’auteur américaine Andréa Cremer, Nightshade est une nouvelle série fantastique (et dystopique) qui a toutes les chances de fonctionner auprès des adolescentes fans de bit-lit. On pourrait le comparer un peu trop aisément à Twilight car on y trouve beaucoup de similitudes : histoire d’amour impossible, monde des humains et du paranormal ne devant se mélanger sous aucun prétexte, ambiance tournant autour du monde du lycée…etc. Mais Nightshade est plus creusé, en particulier sur la dynamique entre les personnages et leurs attributs.

Une adolescente comme les autres…ou presque.

Aux yeux de tous, Calla semble être une jeune fille des plus normale, très jolie, mais rien d’extraordinaire mais elle a une petite particularité : elle peut se transformer en louve, et c’est l’Alpha (la femelle dominante) de sa meute. Et surtout, elle est promise à l’Alpha d’une autre meute.
Mais, vous vous en doutez, ça ne peux pas être aussi simple : Calla va faire la rencontre inopinée d’un jeune humain prénommé Shay qui va découvrir son secret…et troubler Calla bien plus qu’il ne faudrait, surtout qu’elle est déjà promise à un autre.

La remise en question d’un formatage créé depuis la naissance

Il faut avouer que l’histoire en elle-même n’a rien de spécialement original, mais la façon dont elle est traitée est intéressante.
Calla vit donc en tant qu’humaine, mais avec les systèmes instaurés par le mode de vie des loups. Elle vit avec sa « meute » (sa famille) et est promise au mâle le plus fort d’un autre groupe de loups, Ren, pour préserver la lignée pure et forte. Elle n’a donc aucun choix, pas de libre arbitre.
C’est en ça que son personnage est intéressant, petit à petit Calla va se poser des questions sur sa nature, son but dans la vie, la pression faite sur cette union, ses désirs, etc… et bien qu’un peu trop fleur bleue par bien des côtés, on se laisse prendre par l’histoire, qui ne tourne pas uniquement autour de ce triangle amoureux.

Un univers régi par une foule de règles injustes

Les règles sont édictées par les Gardiens, ce sont eux qui décident des unions, des lignées à créer et de bien d’autres choses encore. Ils sont supérieurs en tous points aux hommes-loups, dont ils sont les maîtres : ce sont eux qui leur offrent protection, mais aussi le confort d’une belle maison, d’une éducation élitiste en échange de quelques « menus » services.
Certains Gardiens profitent d’ailleurs un peu trop de leur statut d’intouchable, ce que Calla commence d’ailleurs à remettre en question trop ouvertement…

En somme, Nightshade est un roman agréable, mais pas marquant. Il plaira aux lectrices aimant les histoires d’amour impossibles sur fond de fantastique. Sa force réside surtout dans le système des castes créées et tous les engrenages « politiques » et sociaux qu’elles impliquent. Je suis tout de même curieuse de lire la suite qui sortira certainement en fin d’année, le titre de ce second opus : Wolfsbane.

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Chronique : C’était demain

C'était demainA la poursuite de Jack l’éventreur…en 1979…à San Francisco.

Publié pour la première fois en France en 1981 aux éditions Seghers dans la collection Les fenêtres de la nuit, C’était demain fut adapté à la même période sur grand écran par Nicholas Meyer et il est possible que le lecteur connaisse mieux le long métrage de 1979 que le livre dont il fut inspiré.
Les éditions Mnémos rééditent aujourd’hui ce titre de Karl Alexander situé à la frontière des genres : mélange de polar et de steampunk, C’était demain est un roman aussi plaisant qu’inattendu.

Tout commence avec H.G. Wells…

Le héros de ce roman n’est autre que le célèbre auteur de science-fiction H.G. Wells, connu pour ses titres qui comptent parmi les précurseurs de la littérature fantastique et de science-fiction : La Machine à voyager dans le temps, La Guerre des mondes, ou encore L’Île du Docteur Moreau.

Le roman débute en Angleterre avec une scène glauque et effroyable : l’un des meurtres de Jack l’éventreur en direct, rien n’étant épargné au lecteur.
Au même moment dans la ville de Londres, à quelques pâtés de maison de là, Mr Wells a décidé de montrer le résultat d’années de recherches et de travaux à un cercle de vieux amis : la machine à explorer le temps. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu, et Mr Wells se retrouve malgré lui à San Francisco en 1979, à poursuivre le tueur qui terrorise le Londres de son époque.

Un anachronisme vivant à notre époque

Comment se fait-il que la machine passe de Londres à San Francisco ? L’explication (assez technique) nous est donnée par le biais des pensées d’un Wells tout aussi surpris que nous. La première partie du roman est donc celle de l’initiation. Les deux ennemis vont devoir apprendre et s’adapter très vite à ce nouveau monde qui est le nôtre.
L’humour est omniprésent dans le début du roman. H.G. Wells découvre de nouvelles technologies. Tout l’émerveille, l’éblouit. Le lecteur passe un très bon moment en découvrant le monde à travers les yeux d’un homme du XIXe/début du XXe siècle. Les situations sont ainsi parfois très cocasses et ce petit soupçon d’humour que l’on retrouve à travers tout le livre est très plaisant.

L’exploitation des personnages et peut-être, par contre, légèrement trop stéréotypée. Wells est le gentil « type », qui ne veut de mal à personne, qui croit en la bonté de l’âme humaine au plus au haut point. Sa bonne humeur et sa naïveté sont d’ailleurs parfois incroyables. Mais il est très attachant, et on ne peut s’empêcher de désirer la réussite de la mission qu’il s’est imposée : ramener Jack l’éventreur à Londres, en 1893, et le remettre à la justice. On peut d’ailleurs s’amuser du contraste avec le personnage réel, quand on sait que Wells, dans son dernier ouvrage (L’Esprit au bout du rouleau) montrait un certain cynisme en évoquant l’idée que remplacer l’espèce humaine par une autre forme de vie ne serait pas une si mauvaise idée.
Jack l’éventreur lui, est aussi légèrement stéréotypé, trop exploité d’un côté « maléfique ». Dans les scènes en aparté avec le meurtrier, il est question de Satan qui guide ses pas et de dialogue avec l’entité maléfique qui l’aide à accomplir sa destinée : semer le chaos et la désolation.
Ce contraste trop marqué entre les protagonistes rend l’histoire un peu trop légère, prévisible : un des rares points négatifs.

Une escalade vers l’affrontement ultime

Comme on peut s’en douter, le jeu du chat et de la souris que mènent Wells et L’éventreur se termine en affrontement ultime : celui du Bien contre le Mal. Tous les éléments techniques concernant la machine (donnés au début du roman) sont en fait des pièces à ajouter au puzzle du dénouement final. Prévisible, ce dernier laisse un léger regret au lecteur : celui de deviner sans mal la fin.
Ainsi, C’était demain peut être considéré comme un ouvrage de référence non pas pour son scénario, mais pour son caractère uchronique original et son personnage principal complètement utopiste et attachant.

Ce roman est une lecture plaisante, enrichissante, à avoir absolument dans sa bibliothèque. Fan ou pas du genre, c’est à lire sans limite d’âge ou de goût ! Chronique réalisée pour le site ActuSF

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Chronique Jeunesse : Belladonna Johnson parle avec les morts – Tome 1

belladonna johnson 01Une histoire de fantômes peu convaincante…

Premier roman d’Helen Stringer paru en France, Belladonna Jonhnson parle avec les morts est le début d’une nouvelle série fantastique pour la jeunesse.

Une famille très étrange…

Belladonna vit avec ses parents, comme n’importe quel enfant de son âge… sauf qu’ils sont déjà morts depuis des années dans un accident de la route. En fait, Beladonna a un don qui se transmet de génération en génération : elle a le pouvoir de voir et de converser avec les morts. Mais ça n’a pas que des avantages, surtout quand un fantôme qui hante un château depuis des générations lui demande de retrouver l’Enchanteresse…

Un univers sympathique…

L’univers de l’histoire est agréable, on y retrouve deux jeunes héros, un soupçon de mythologie, des énigmes, un mystère à élucider…en somme tous les éléments sont réunis pour plaire à public « jeunesse » dès 10-12 ans.
Quelques bonnes idées sont exploitées, par exemple celle des moyens de passage entre différentes dimensions et la façon de les déceler.

…mais une intrigue trop banale

L’imperfection majeure de ce roman est certainement son côté trop simpliste, trop « enfant ». Il manque petit quelque chose à Belladonna Johnson pour être un bon roman. C’est peut-être pourquoi on ressent un certain décalage par rapport à la cible de lecteurs que s’est fixé Albin Michel Wiz sur sa collection.

En conclusion, c’est une histoire sans originalité, qui n’est ni bonne ni mauvaise. On aurait apprécié une intrigue un peu plus fouillée, même si l’histoire annonce un second tome avec une trame de fond, il manque « le truc » qui donne envie de lire ce futur second opus. Dommage pour cette collection qui publie en général de bons titres.

GENRE : Fantasy, Jeunesse
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Chronique : Instinct – Tome 1

instinct tome 1Les anthropes sont parmi nous !

Instinct est le premier tome d’une nouvelle série pour ados qui mélange efficacement thriller et fantastique. Vincent Villeminot, son auteur, nous offre ici son premier roman destiné aux 13 ans et plus, paru aux éditions Nathan le 7 avril dernier. Un accident qui va bouleverser notre futur héros.

Tim est un jeune garçon tout ce qu’il y a de plus normal, il a déjà ses rêves, ses projets d’explorations et d’archéologie avec son frère, une famille unie… mais tout va éclater en morceaux à cause de l’Accident. Tim perd toute sa famille, mais pire, il ne sait pas s’il en est le responsable ou non, car juste après (ou avant ?) l’accident, il s’est transformé en grizzli et a perdu une partie de sa mémoire… c’est ainsi qu’il arrive entre les mains du Pr McIntyre.

Un Institut singulier pour une histoire originale

Tim va alors être pris en charge dans l’Institut, qui regroupe d’autres personnes « comme lui » qui ont le don de se transformer en un animal. D’étranges recherches y sont faites sur les anthropes et leurs pouvoirs…

Dans cette ambiance singulière et pesante commence Instinct. Beaucoup d’interrogations sont soulevées dans ce premier tome : comment devient-on un anthrope ? Comment est déterminé l’animal en lequel on se transforme ? Qui sont ces mystérieux individus qui chassent les anthropes comme s’ils étaient des animaux et dans quels but ?
Certaines trouveront un début de réponses, pour les autres il faudra attendre.

Parallèlement, aux recherches le Tim va devoir s’intégrer à l’Institut et va donc se retrouver avec deux colocataires qui vont devenir bien plus que ça au fil des pages et des événements…

A la vie à la mort

Autre point fort du roman, l’amitié indéfectible qui lie nos trois « héros » envers et contre tout. Ils sont un peu le reflet de ce que toute jeune personne rêverait d’avoir : vivre avec ses amis, partager des moments forts, intenses, avoir des liens au delà de la confiance même, si j’avais quelques années de moins, je me serai identifiée avec plaisir !

Un clin d’œil à une autre série ?

Instinct  m’a rendu nostalgique d’une autre série : Animorphs. Mais oui, souvenez-vous de cette saga pour la jeunesse, parue aux éditions Folio Junior dans les années 97-2001, désormais épuisée. Elle racontait l’histoire d’adolescents qui se transformaient en animaux à volonté dès l’instant où ils avaient eu un contact avec l’animal.
Alors, Mr Villeminot, connaissez-vous la série Animorph, et si oui, y a-t-il un clin d’œil à cette dernière ?

En conlusion Instinct est un bon livre à lire dès l’âge de 12-13 ans. Mélange de genre efficace qui rencontrera certainement son public, rendez-vous le 25 août 2011 !

Chronique : Sans âme – Tome 1 des aventures d’Alexia Tarabotti

alexia tarabotti 01Un curieux mélange de bit-lit et de steampunk fort convaincant.

Le monde déjà bien rempli de la bit-lit va devoir faire place à une nouvelle héroïne au charisme certain et à la langue acérée : Alexia Tarabotti avec Sans-âme, premier tome d’une série de cinq tomes à la frontière entre le roman historique et la bit-lit avec un soupçon de steampunk.

Un personnage haut en couleurs

Alexia Tarabotti est une jeune femme anglaise de bonne famille, plutôt jolie, mais beaucoup trop forte tête pour être bonne à mariée, sa famille a d’ailleurs décidé de la « mettre de côté » et de penser à ses deux sœurs bientôt bonnes à marier.

Officiellement vieille fille pour la bonne société anglaise, Mlle Tarabotti a une autre particularité : elle est sans-âme ; c’est-à-dire que dès qu’une créature surnaturelle la touche, cette dernière redevient ce qu’elle était avant d’être transformée, ainsi si un vampire ou un loup-garou s’avise de la toucher, il redevient un humain le temps du contact.

Ce don très secret va sauver la vie d’Alexia Tarabotti et par la même occasion la mettre en danger après l’attaque inopinée d’un vampire…

L’univers du fantastique renouvelé

Gail Carriger a le mérite d’avoir créé sa propre sphère de l’imaginaire plutôt que de s’inspirer d’idées déjà exploitées. Ainsi les vampires ont un système social nommé « ruches » que l’on peu assimiler aux meutes chez les loups-garous, ces éléments étant le nerf de l’enquête.

La petite dose de steampunk distillée tout au long du roman est originale et plaisante, c’est un genre que l’on ne s’attend pas à rencontrer dans la bit-lit.

Les éditions Orbit semblent désormais habituées aux mélanges originaux de genres, elles avaient déjà édité il y a quelques mois Danny Valentine, une série de bit-lit et de science-fiction.

Une écriture sympathique mais parfois répétitive

On appréciera certainement plus ce roman pour son intrigue que pour son écriture, qui sans être mauvaise est parfois « radoteuse ». On rencontre un peu trop souvent des débuts de phrases telles que « Mlle Tarabotti », et surtout le fait que cette chère demoiselle est une vieille fille bel et bien finie sur le plan sentimental.

Hormis ces quelques détails, le style et le ton du roman sont plus qu’agréables avec un petit grain de folie rendant le tout fort distrayant.

En somme, ce premier tome des aventures de Mlle Tarabotti est une bonne introduction à un univers insolite qui fera passer un bon moment à tout amateur de fantastique, de romance… et aux autres !

Actualité éditoriale : Harry Potter, le livre pop-up !

Harry Potter pop-up bookSorti le 10 mars 20122 aux éditions Fetjaine, voici le livre pop-up de la saga Harry Potter qui reprend les scènes les plus emblématique des livres et des films, du chemin de Traverse en passant par l’école des sorciers Poudlard ce livre est un vrai petit bijou pour les yeux.

Quelques jours après sa vente seulement, il est déjà en rupture chez l’éditeur, mais n’ayez point d’inquiétude il sera certainement réédité. En attendant voici une petite vidéo de l’édition anglaise, en tout point pareille que la française. Bon visionnage !

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GENRE : Fantasy, Jeunesse
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Chronique Jeunesse : Blood Ninja – Tome 1 – Le destin de Taro

blood ninja 01Et si tous les ninjas étaient des vampires ?

Premier roman de Nick Lake traduit en France, Blood Ninja est un roman d’aventure se déroulant en plein Japon féodal. Surprenant par bien des aspects et très singulier, le premier tome de cette trilogie annonce une bonne série à suivre de près.

Un concept original et crédible

Le postulat de départ est simple : tout les ninjas sont des vampires, c’est d’ailleurs pour cela que ces individus peu recommandables n’effectuent leur missions qu’aux heures les plus sombres de la nuit.

L’histoire de Taro commence dans un petit village de pêcheurs sans prétentions… mais la paix qui y règne va être troublée par une série de meurtres inexpliqués dans la région ; c’est ainsi qu’un soir Taro doit prendre la fuite. Sans savoir pourquoi il est menacé, il va devoir suivre le mystérieux Shusaku à travers le Japon. C’est le début d’une quête pour Taro, celle un objet sacré qui pourrait changer la donne, mais aussi et surtout une quête identitaire…

Une écriture incisive au service d’une histoire captivante

Blood Ninja porte très bien son nom (même si le titre peut rendre sceptique, il ne faut pas s’y arrêter), nombre de scènes sont rudes, violentes et surtout saignantes mais cette brutalité sert le roman sans le dénaturer (à l’image du Clan des Otori de Lian Hearn). Nick Lake a su trouver le bon dosage entre l’idée de violence que l’on peut se faire des vampires et le monde feutré et retenu des ninjas. L’intrigue est quand à elle surprenante à bien des occasions.

Des personnages dépeints avec art

Bien qu’il soit le personnage central de cette histoire, Taro n’est pas nécessairement le plus intéressant. Shusaku, son maître ou encore les sœurs orphelines ont une personnalité bien plus creusée et intéressante à jauger et décrypter. Ce premier tome n’est qu’une présentation de ces derniers, qui réservent encore nombre de surprises.

Bood Ninja est donc un bon livre pour la « jeunesse », dès 13 ans jusqu’à beaucoup plus grand. A lire avec grand plaisir quand on a soif d’aventures, de batailles et de sang. Affaire à suivre de très près avec un tome deux prévu pour la fin de l’année : La vengeance de Sire Oda.

Petit « défaut » à noter, les non-initiés devront rechercher par eux-mêmes la signification et la connotation de certains mots tirés du japonais tels que : ama (pêcheuses de perles japonaises), shogun (signifie général, c’est un titre désignant le dirigeant du Japon ; à ne pas confondre avec l’empereur qui a plus un rôle symbolique visant à conserver les traditions).