Voici le petit dernier de Carina Rozenfeld aux éditions Syros dans la collection Soon. L’auteure française a en ce moment une actualité foisonnante avec la sortie en septembre dernier du premier tome de Phænix (collection R/Robert Laffont) et en novembre la réédition complète de sa série La Quête des Livres-Mondes (l’Atalante Jeunesse).
Avec Moi je la trouve belle, Carina Rozenfeld nous offre un court roman sur la différence et l’acceptation de l’autre…
Etranges voisins Slibuths…
Les Slibuths sont les amis des Terriens depuis de très nombreuses années, mais cela n’empêche pas les moqueries. Ainsi les Terriens font-ils souvent des blagues sur leur étrange physionomie : leur queue, leurs grands yeux… bien qu’en générale sans conséquences, cet amusement général sur leur physique mine certaines relations d’amitiés… et d’amour.
En effet, le jeune Alex est dans une classe un peu spéciale où des échanges culturels avec les Slibuths de son âge sont effectués.
Or, Alex est amoureux de sa binôme, Myrlwen, mais quand il voit les moqueries de ses camarades face au Slibuths, ce dernier fait semblant d’être de leur avis au lieu d’avouer ses vrais sentiments…
Une courte leçon de vie sur l’être et le paraître
Sans être moralisateur, ce court texte donne matière à réfléchir aux jeunes lecteurs entre 8 et 10 ans. Bien écrit, et à l’univers clair et original, Moi, je la trouve belle est un parfait texte sur l’intégration et l’acceptation des autres qui est facilement transposable à des situations actuelles.
On y retrouve la même trame que le précédent livre de l’auteur dans la même collection, à savoir comment assumer sa différence ; A la poursuite des Humutes, lui était centré sur l’acceptation de soi.
Comme souvent dans la collection Soon, ce texte est aisément exploitable par les professeurs, mais aussi par les parents. Sympathique et agréable à lire, il peut également être un bon texte pour initier les jeunes lecteurs à la science-fiction.