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Chronique BD Jeunesse : Zita la fille de l’espace – Tome 2

Zita la fille de l'espace 2Zita, le retour de l’héroïne de l’espace !

En un seul volume, la petite Zita est devenu un personnage attachant sinon incontournable de la maison d’édition Rue de Sèvres. Ce second tome est la suite directe de ses aventures, qu’il faut absolument lire dans l’ordre pour en apprécier toute la teneur. La série Zita, fille de l’espace est une trilogie signée par l’américain Ben Hakte.

Passionnant, entraînant

Pas de repos quand on est une héroïne au grand cœur qui traverse les galaxies et les systèmes solaires. Cette fois-ci, sa réputation la précède et Zita est demandée PARTOUT. Toutes les planètes se l’arrachent avec chacune son lot de problèmes à résoudre… Mais l’une d’elles en particulier semble au bord de l’extinction si Zita ne fait rien ! Seul problème, la vraie Zita a disparu et a été « échangée » par une fausse, robotique à l’insu de tous… Même ses amis n’ont rien vu…

Zita insideToujours aussi efficace et drôle

Ce second tome des aventures de la petite terrienne fonctionne aussi bien que le premier. On y retrouve tout ce qui fait une très bonne bd pour la jeunesse : de l’action, une bonne dose d’humour, et des dessins vifs aux couleurs chatoyantes…

On retrouve les personnages auxquels on s’était rapidement attachés dans le premier tome. On découvre quelques secrets bien cachés dans le passé de Pipeau… et de Mulot (que je trouve toujours aussi mignon). Tout cela sans oublier le robot un peu vif N°1 (qui ressemble énormément au Pokémon Voltorbe) dont les répliques sont rares mais toujours percutantes. Mais de nouveaux personnages font également leur entrée dans l’intrigue, des bons comme des beaucoup plus dangereux…

Et puis, chose intéressante, la petite Zita ne sera pas une héroïne bien longtemps dans cette histoire car elle est quasiment hors-la-loi tout au long de l’aventure !

Pour cette suite, c’est encore un sans faute ! A conseiller absolument aux enfants qui débutent la lecture et qui ont pris un peu d’assurance : la fin de CP et le CE1 sont les classes idéales pour se lancer dans cette lecture.

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En somme, on ne peut que vous conseiller vivement cette série de bd dont le troisième et dernier tome est d’ores et déjà paru. Il n’y a plus qu’une seule chose à souhaiter, que Ben Hakte régale ses jeunes lecteurs (et moins jeunes) avec de nouvelles aventures…

Concours : Trois exemplaires dédicacés de L’œil de Chaac à gagner !

L'oeil de ChaacPremier roman d’Emma Lanero, voici… L’oeil de Chaac ! Il vient tout juste de paraître dans la merveilleuse et vibrante collection Électrogène des éditions Gulf Stream. Pour faire honneur à cette belle nouveauté, les éditions Gulf Stream et la Bibliothèque de Glow s’associent pour mettre en jeu trois exemplaires. Et en plus, ces copies mises en jeu sont dédicacées, génial, n’est-ce pas ?

Tout ce que je puis vous dire, c’est que cette nouveauté est extrêmement tentante… et la couverture est juste sublime ! Tout cela sans parler du résumé et de la bande-annonce de livre (ci-dessous)… Pour tenter sa chance, rien de plus simple ! Il vous suffit de commenter cet article entre le 26 février et le 6 mars prochain. Que les dieux mayas soient avec vous !

Le concours est terminé ! Merci à tous de votre participation… et bravo aux gagnants : Furiae, Marion et xafred.

Présentation de l’éditeur :

Fin du IXe siècle. Une sphère mystérieuse envoyée par Chaac, le dieu de la Pluie, déclenche des cataclysmes qui mettent fin à la civilisation maya et à ses sacrifices sanguinaires. 2005. Keith, un délinquant irlandais exilé au Venezuela, part à la recherche de cette sphère avant qu’elle ne tombe entre de mauvaises mains : celles de Gabriel Keane, un collectionneur véreux et narcissique, susceptible de déclencher une nouvelle fois la puissance destructrice de Chaac. Guidé par un ancien chamane, Keith voyage jusqu’au Guatemala en compagnie de l’intuitive et énigmatique Kaya, dans une quête initiatique dont les enjeux le dépassent. Une quête qui lui ouvre peu à peu les yeux sur les forces mystiques régissant la Nature.

Chronique : Le chat qui venait du ciel

Le chat qui venait du cielUn roman tout en douceur… qui fait l’éloge des chats

Véritable classique de la littérature nippone, mais aussi ouvrage de fonds absolument incontournable aux éditions Picquier, voici le seul roman paru en France de Takashi Hiraide.

Très largement autobiographique, vous suivrez dans ce court roman le quotidien d’un couple qui se prend d’affection pour Chibi, le petit chat des voisins.

Un chat dans le jardin…

Le narrateur vit avec sa femme dans une charmante petite maison, dans la banlieue. Ils ont la chance d’y être locataires car l’atmosphère de leur lieu de vie est exceptionnelle. Leurs voisins possèdent un très beau jardin qui participe à cette impression.

Pour avoir le privilège de vivre ici, dans ce havre de paix parfait pour l’écriture, il faut avant tout remplir deux conditions : ne pas avoir d’enfants ni d’animaux. Cela tombe bien, car ils n’ont ni l’un ni l’autre et n’en ressentent pas le besoin.

Mais un jour, alors que tout semble calme, un petit chat va faire irruption dans leur vie ainsi que celle de leurs voisins. En effet, Chibi (ainsi qu’ils le surnomment) va leur montrer qu’il est possible de se prendre d’affection pour un chat à un point incommensurable.

…. puis dans la maison

Petit à petit, Chibi fait son nid, prend ses aises. La lente mais tangible installation du petit chat se fait par petits signes.

Ici, point d’action ni de suspense : il faut laisser le temps au temps, apprécier la nature et sa beauté. Il en est de même pour Chibi. On appréciera ce livre non pas pour son intrigue, mais pour son ambiance et la façon dont les sentiments de chacun pour ce chat sont décrits. Ainsi, c’est très contemplatif et d’une douceur sans pareille.

Le moindre petit événement en dehors du rituel inscrit par Chibi est un véritable chamboulement pour le narrateur et sa femme, et on se prend à s’inquiéter tout comme eux. …..

Comme très souvent dans la littérature nippone, ce roman est empli de douceur, de beautés simples. Je pensais que cette lecture m’avais fait simplement plaisir sur le moment, mais sans plus, mais… le temps à changé mon avis sur cette œuvre. Je suis comme son auteur, je repense à sa rencontre avec le chat avec mélancolie, presque tristesse. Au final, il s’agit d’un très bel ouvrage, absolument intemporel qui s’installe dans votre esprit pendant, mais surtout après la lecture…

Chronique : Bird Box

Bird Box pocheUn roman horrifique sur une chose mystérieuse qui rend fous ceux qui la regardent… partout à travers le monde. Un thriller fantastique dont l’ambiance est à couper au couteau.

Josh Malerman est un auteur de nationalité américaine, Bird Box est son tout premier roman, mais il a également écrit quelques nouvelles. Outre son art de manier la plume, Josh Malerman est également le chanteur du groupe de rock The High Strung.

Par ailleurs, les droits d’adaptation cinématographiques ont été vendus et Bird Box devrait arriver dans les salles obscures dans un avenir proche…

Une horreur indicible se cache sur la terre et dans le ciel

Quelle qu’elle soit, une chose rôde depuis quelque temps sur la Terre. Tout à commencé par un cas isolé, puis un autre, quelque temps après. Quelque chose à l’extérieur rend fous les gens ; à tel point qu’ils se mettent à tuer tous ceux qui sont proches d’eux puis se suicident dans un bain de sang inouï.

D’un coup, ce genre d’événement s’est généralisé très rapidement. Les cas de folie se sont déclarés en quantité exponentielle, les survivants on commencé à s’organiser, à masquer leurs fenêtre, à bander leurs yeux… Qu’est-ce donc qui rend les gens fous à la seule vue de cette chose ? Les animaux sont-ils atteints ? Ou est-ce seulement l’espèce humaine ? Quel avenir peut donc se profiler pour les survivants de cette folle pandémie ?

A travers le point de vue de Malorie, une survivante, découvrez la Terre telle qu’elle était avant ces funestes circonstances et surtout… bien des années après. Qu’est devenue notre société face à un tel phénomène ? A-t-elle seulement survécu ? Et si oui qu’en reste-t-il ?

Bird Box orbitEnfin un thriller bien sombre qui joue efficacement avec les codes de l’épouvante

Dès les premières pages, Bird Box nous captive par son ambiance et ses nombreux mystères. Entrecoupée de flash-back, l’histoire nous entraîne dans les méandres de la pensée humaine à travers l’esprit de Malorie : à la fois dans le passé, où elle tente de survivre alors qu’elle est enceinte, et dans le présent où elle a si peur de perdre ses enfants qu’elle ne leur a jamais donné de prénom.

Cette femme courageuse et vulnérable à la fois a des réactions tout à fait réalistes. Nous pourrions être à sa place, et réagir tout comme elle : entre peur et interrogations continuelles.

L’autre point fort de ce sombre récit, c’est la psychologie des personnages. Ils ont beau être peu nombreux, ils sont extrêmement cohérents, flippants (pour certains), et bien décrits. Les nombreuses scènes d’enfermement entraînent des malaises qui vont crescendo, d’autant plus quand de nouveaux personnages débarquent.

Quant à la réaction de folie causée par ces mystérieuses présences à l’extérieur, l’auteur sait entretenir le mystère sans trop entrainer de frustration. Il nous pousse à nous interroger également sur des choses auxquelles nous n’aurions pas pensé au premier abord… C’est bien machiavélique, très retors et carrément fou par moments, en bref c’est délectable et parfois un peu sanglant !

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D’une douce folie, Bird Box est un roman sombre, dérangeant et très mystérieux. Vous n’aurez pas les réponses à toutes vos interrogations, mais qu’importe. Ce roman noir et post-apocalyptique est une petite merveille qui se hisse sans peine dans mes coups de cœur. A lire et à méditer, c’est un magnifique roman à la fois poétique et implacable qui mérite d’être découvert.

Chronique : King’s Game – Tome 2 – King’s Game Extreme

King's Game 02Toujours aussi sanglant et sur le fil… avec quelques bonnes révélations en prime !

King’s Game est un véritable phénomène éditorial au Japon : d’abord un roman (écrit sur téléphone portable), puis un manga à succès, la saga n’a pas fini de fasciner.

A la fois sanglante et psychologique, cette saga en cinq tomes n’a pas fini de surprendre, la preuve avec un second opus sous haute tension où Nobuaki remet le couvert pour… un second jeu du Roi dans sa toute nouvelle classe !

Une malédiction dont il est impossible de se défaire

Nobuaki Kanazawa (oui, c’est également le nom de l’auteur !) est le seul survivant du jeu du Roi. Il avait un ultime choix à faire en gagnant : signer pour un nouveau jeu du Roi ou mourir, tout simplement. Le chois de Nobuaki fut donc de vivre, et de lancer malgré lui un nouveau jeu du Roi dans la classe qu’il vient tout juste d’intégrer… Comme dans le précédent tome, il ne faut surtout pas se fier aux apparences !

Plus accrocheur et explicatif que le premier tome

Pour ceux qui auraient été quelque peu frustrés du manque d’explications du premier opus (comme moi), vous trouverez ici une partie des réponses. En effet, on commence à apercevoir les ramifications de l’intrigue, ainsi que ses sources dans le passé…

En ce qui concerne l’intrigue générale et le jeu du Roi en lui-même, il se déroule de façon très similaire hormis quelques petites différences. La première, c’est que le jeu du Roi pour cette seconde édition est beaucoup plus ardu. En quelques heures, c’est l’hécatombe dans la classe de première du lycée de Gokô. L’histoire de King’s Game Extreme se déroule ainsi en seulement cinq jours.

Le second point à souligner, c’est que la chose inutile à n’absolument pas faire est différente du premier tome… ce qui ajoute un peu de piquant à l’intrigue ! D’autant qu’elle est extrêmement difficile à trouver.

Seul petit élément parfois peu réaliste, c’est le personnage de Natsuko. Trop ambivalent et retors, tout est « trop » chez elle. Le reste de la classe de Nabuoki est assez cohérente, malgré certains comportements un peu trop fleur bleue à mon goût, mais c’est assez japonais que de retrouver de beaux sentiments innocents (et parfois naïfs) face à l’adversité…

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Alors, bien entendu, tout n’est pas entièrement expliqué dans ce second tome de la saga, mais l’histoire commence à prendre sens. D’autant plus que la fin de l’ouvrage est à rendre fou ! Et on a envie que d’une chose… découvrir en hâte la suite !

Mais il va falloir prendre son mal en patience car le troisième tome se déroule 33 ans avant King’s Game, dans le village ou tout à commencé sous le titre King’s Game Origin. La suite directe de King’s Game Extreme est prévue pour le mois d’avril prochain, il s’agit de King’s Game Spiral

Chronique Jeunesse : La Sorcitresse

La SorcitresseUne fusion entre une super maitresse et une terrible sorcière… ça donne la Sorcitresse !

Elle vient tout juste d’arriver en librairie, elle est terrifiante, elle a mauvaise haleine, mais elle est aussi gentille et prévenante… voici la Sorcitresse ! A l’écriture, nous retrouvons Philippe Arnaud à qui on doit d’autres romans chez Sarbacane. Au dessin, découvre le coup de crayon de Joëlle Dreidemy qui a créé une sorcitresse aussi réussie qu’effrayante…

Deuxième-Chance, l’école où il ne fait pas bon être…

Bienvenue dans l’école de redressement pour enfants Deuxième-Chance, rebaptisée Double-Peine par tous les enfants. Elle possède son lot de surveillants aussi méchants qu’insipides, des élèves mauvais, des souffre-douleur… et de terribles professeurs !

Mais quand arrive une toute jolie et gentille maîtresse, la vie des élèves de Double-Peine va quelque peu s’adoucir… jusqu’à ce que la terrible sorcitresse la remplace une semaine sur deux !

Un univers et des dialogues accrocheurs

L’histoire de cette si gentille et adorable maitresse qui a les allures d’une princesse selon Charlotte et qu’elle qualifie de bellifique devient vite mystérieuse. En effet, avec une régularité confondante, la magnifique et si douce maitresse disparait. Lors de ces phases d’absence, c’est une terrible femme aux allures de sorcière qui la remplace : haleine atroce, ongles crochus à l’extrême, injuste au possible avec les bons élèves, presque douce avec les teignes… Autant dire que la remplaçante de la maitresse est très largement impopulaire !

L’univers créé par Philippe Arnaud est fort bien réussi. On s’immerge sans peine dans l’ambiance créée, et surtout les dessins de Joëlle Dreidemy sont parfaits, ils on tout pour plaire. Entre réalisme et merveilleux sur fond de quotidien de cour d’école, on se lance avec plaisir dans cette nouvelle aventure proposée par la collection Pépix.

L’histoire de cette sorcière aux allures ténues d’enseignante est entrainante pour des enfants dès l’âge de 9 ans. On appréciera particulièrement les dessins faits de la Sorcitresse. Ils sont franchement terribles (rien que la couverture donne une idée de sa repoussante allure…) et parfois effrayants. Pour la petite anecdote, les premières illustrations de la sorcitresse étaient bien plus épouvantables, tellement efficaces que l’illustratrice a du les remanier pour faire un peu moins peur aux lecteurs…

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En somme, vous l’aurez deviné, La Sorcitresse est un conte contemporain efficace qui a toutes les chances de plaire aux jeunes lecteurs. Entre humour et frayeurs, imaginaire et normalité le tout est rondement mené ! Cela sans oublier des dialogues bien sympathiques et de petits personnages fort attachants…

Chronique : La Marque des Anges – Tome 1 – Fille des Chimères

La marques des anges 1Une fantasy urbaine extraordinaire et subjuguante

La marque des anges est le nom d’une trilogie ambitieuse est sublime écrite par l’américaine Laini Taylor. En France, ce sont les éditions Gallimard qui en assurent la publication. Fille des chimères en est le premier tome. L’ouvrage a été élu Meilleur Roman Jeunesse 2011 par le Publishers Weekly.

Surprenant, inattendu, inclassable, voici les quelques adjectifs qui nous viennent à l’esprit pour vous présenter ce roman que nous avons tout simplement dévoré…

Prague, une ville qui est le théâtre de choses étranges et… surnaturelles

Tout débute avec un personnage qui devient vite emblématique, un personnage que l’on a envie de suivre partout, dont les moindres faits et gestes nous intéressent : Karou, dix-sept ans, étudiante de dessin vivant à Prague. Elle vit à Prague, a les cheveux bleus, un air mystérieux et de nombreux secrets… voilà comment la décrire succinctement. Mais elle est beaucoup plus que cela… sauf qu’elle ne sait pas elle-même qui elle est…

Elle ne le sait pas encore, mais sa quête légitime de vérité et de réponses vont la mener vers de très nombreux dangers où la magie sera très présente… Mais aussi d’autres formes d’envoûtement plus anciennes et plus hasardeuses…

Avec elle, nous allons arpenter le vieux Prague et découvrir tout un monde caché juste devant nous… enfin, juste derrière une simple porte pour être plus précis.

Un air de déjà lu ? Et bien non !

Aux premiers abords, la présentation que nous venons faire de cet ouvrage peu sembler très classique, voir ressassée… il n’en est rien. Fille des chimères a beau avoir une accroche extrêmement classique, son développement nous éloigne bien vite des intrigues cousues de fil blanc.

C’est complexe, beau, et même un peu torturé parfois, mais c’est avant tout génial. Le système magique créé par l’auteur (dont on ne peut pas trop développer le fonctionnement pour préserver le piquant) est très intéressant et recèle de nombreuses nuances.

La marques des anges 1 VO Daughter of smoke and boneUne magie nouvelle et originale

Tout se base sur les vœux. Cela peut aller du vœu basique pour changer sa couleur de cheveux à des vœux beaucoup plus chers pour apprendre d’autres langues ou même acquérir des capacités extraordinaires…

Il y a différentes « monnaies » de vœux, les voici par ordre d’importance (du moins cher au plus onéreux) : le scoubi, le ching, le baraka, le gavriel et enfin le bruxis. Quant à savoir d’où leur pouvoir est tiré, c’est une toute autre affaire… Ce sont ces vœux qui vont faire prendre à l’histoire toute son ampleur et qui rendent l’univers de Karou si beau et terrible.

C’est ainsi beaucoup de notions magiques nouvelles à découvrir, fascinantes sans être complexes. De secrets, de connaissances à avoir. Tout un nouvel univers merveilleux à assimiler avec toutes ses nuances et ses étrangetés… et c’est mené de main de maître !

Un roman que l’on ne veut quitter sous aucun prétexte

Fille des chimères réunit tout ce que l’on a envie de lire dans un roman young-adult de qualité : une intrigue solide, des surprises qui le sont vraiment, un suspense efficace, des personnages crédibles et vivants. La magie qui est au cœur de l’intrigue tient la route et surtout participe efficacement aux nombreux développements de l’histoire. Enfin, il y a une partie romance qui même si elle n’est pas extrêmement présente dans la première moitié de l’ouvrage prend gentiment de l’ampleur jusqu’à devenir passionnante et insoutenable.

Une grande partie du récit se déroule dans la ville de Prague, en République Tchèque, et une chose est certaine : vous tomberez amoureux de la ville à travers les descriptions de Karou. Vieilles bâtisses, bâtiments en pierre de toute beauté, ambiance surannée et nocturne…

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Vous l’aurez aisément compris : pour moi, cette saga pour les adolescents est donc tout simplement géniale ! Il ne vous reste plus qu’à vous précipiter chez votre libraire pour vous la procurer. Elle vaut vraiment le détour et mérite d’être découverte. Il faut la prendre comme une petite pépite cachée dans l’énorme (sur)production littéraire.

Le seul problème avec ce genre de roman, c’est la difficulté que l’on a à quitter les personnages et l’univers tout entier du livre… Le livre est tellement passionnant qu’on le dévore et que… c’est déjà fini ! Prochainement, la chronique du second tome : Revenante.

Chronique : Wizards – Tome 2 – Le sacrifice

Wizards 02Suite des aventures de Kit et Nita… en territoire marin !

Diane Duane est une auteur américaine reconnue dans le domaine de la littérature jeunesse et ado. Sa série Wizards y est une référence pour tous les professionnels du livre. D’ailleurs, Wizards est la saga conseillée par un grand nombre de bibliothécaires aux États-Unis quand les enfants ont terminé les Harry Potter.

Alors si vous cherchez une longue série de romans fantastiques aux inspirations magiques, préparez-vous… car Wizards est composé de 10 tomes !

De belles vacances en perspective

Tout semblait bien commencer pour Nita et Kit. Les vacances s’annonçaient géniales, les parents de Nita ont réussi à louer une magnifique maison en bord de mer et ont accepté d’emmener Kit avec eux. Les deux adolescents avaient donc de superbes vacances en prévisions… Sauf que la magie s’en est mêlée en la personne d’une baleine blessée.

En effet, l’Océan est en danger, et à travers lui, tout une partie des Etats-Unis au bas mot. Et bien entendu le timing est extrêmement serré, et le Pouvoir Solitaire est derrière tout cela…

Les abysses de l’Hudson comme théâtre de l’intrigue

Plus prenant que le premier tome, Le sacrifice se déroule quasi exclusivement dans les profondeurs marines et traite de l’art de la métamorphose…  Moins centré sur les formules et le système magique de l’univers de Diane Duane, on entre très rapidement dans le vif de l’action ! Le premier opus était celui de la formation et de l’apprentissage, le second sera celui de la confirmation et du don de soi… l’ouvrage portant très bien son nom.

Même si il s’agit d’un roman destiné à la jeunesse, ont sent que les personnages de Kit et Nita gagnent en maturité. Ils sont plus posés, plus responsables grâce à leurs pouvoirs et aux responsabilités qu’ils impliquent… et ce n’est que le début. D’ailleurs, l’une de leurs réactions va être géniale face au problème quotidien qui consister à concilier vie normale et missions magiques.

L’intrigue a beau être assez probable, on prend plaisir à découvrir un nouvel univers imbriqué dans celui déjà créé. Il en est de même en ce qui concerne les personnages. On se prend à s’attacher en particulier à l’un des plus ambivalents et dangereux : Ed, un terrible requin à la voix froide et distante. Il fait peur, mais il fascine… on aimerait d’ailleurs en savoir plus sur lui et son histoire.

Bref, plus on avance dans l’histoire, plus certains protagonistes donnent envie que l’histoire s’intéresse plus densément à eux. .

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Wizards 01En somme, c’est un univers plus riche que nous propose Diane Duane à travers le second tome de sa saga. Il est plus intéressant et plus dynamique, cela laisse augurer de bonnes choses pour la suite !

J’avoue être très curieuse de découvrir le troisième tome qui cette fois-ci se déroule dans l’espace sous le titre L’éveil. Et un nouveau personnage pas encore assez exploité arrive : Dairine, la petite sœur vive et casse-cou de Nita !

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Concours : Trois exemplaires du premier tome de Tellucidar à gagner !

Tellucidar 1Voici le tout premier de concours de l’année 2016 sur le site avec un magnifique partenariat avec les éditions Scrinéo !

Bienvenue dans le monde de Tellucidar, la nouvelle saga de l’auteur français Jean-Luc Marcastel. Si vous ne connaissez pas encore cet auteur français, c’est l’occasion. En effet, Jean-Luc Marcastel a une imagination foisonnante, une plume passionnante et des intrigues toujours bien ficelées ! Il a notamment écrit : Le dernier hiver, Louis le Galoup (5 tomes), Les enfants d’Erebus, Frankia ou encore Praërie.

Pour participer : Ce sont ainsi trois exemplaires qui sont mis en jeu par les éditions Scrinéo et La Bibliothèque de Glow, et pour tenter sa chance, rien de plus simple !

Il vous suffit de commenter cet article entre le 10 et le 18 février. La liste des gagnants sera révélée sur la page Facebook du site ainsi que sur cet article. Bonne chance à tous !

Concours terminé ! Bravo aux gagnants : Fistone Book, Marine V et audrey4764

Présentation de l’éditeur :

Et si le monde, notre monde, n’était pas comme nous le croyons… C’est ce que va découvrir Lucas, un jeune homme de 15 ans dont le père, géologue, a disparu en sondant une grotte pour le compte de la Tellcorp, la société qui, depuis, révolutionne le monde grâce au Tellurium, un minerai miracle… Mais d’où provient le Tellurium ? La Tellcorp dit-elle toute la vérité ? Ne cache-t-elle pas un formidable secret ?

Quand une foreuse tout droit sortie d’un film d’anticipation crève le gazon du stade où son père disparu lui a donné rendez-vous en pleine nuit par un énigmatique message, et que s’en extirpe deux passagers, dont une jeune fille aux cheveux blancs, aux yeux violets, l’univers de Lucas bascule. Cette jeune fille se nomme Korè Attawhakan, dernière représentante de la famille royale de Panshir, une cité située… Au cœur de la terre. Car là, à quelques kilomètres sous nos pieds, ne se trouve pas seulement du magma ardent, mais un autre monde, un monde éclairé par un soleil intérieur, où la nuit n’existe pas, un monde où des humains issus de civilisations disparues, grecques ou précolombiennes, vivent en symbiose avec les descendants des dinosaures… Mais un monde dont le temps est compté. Tellucidar. Aurez-vous le courage de tourner la page et de les accompagner ?

Chronique : Un stagiaire presque parfait

Un stagiaire presque parfaitQui a dit que les récits policiers ne pouvaient pas être drôles ? Qui ?

Paru en grand format sous le titre Guide de survie en milieu hostile chez Sonatine, ce roman de Shane Kuhn a été réédité en poche aux éditions 10/18 sous le nouveau titre Un stagiaire presque parfait. Il s’agit actuellement du seul roman de l’auteur paru en France.

Quand l’âge de la retraite sonne pour John Lago

Il a été stagiaire de très nombreuses fois, mais curieusement, là où il passe certains trépassent… John Lago est tout sauf un stagiaire, et son nom n’est qu’un écran de fumée pour les plus curieux. John est un tueur à gage. Il a commencé aux alentour de douze ans, et maintenant qu’il approche doucement des vingt-cinq, se faire passer pour un gentil petit stagiaire devient de plus en plus compliqué.

La retraite est donc la prochaine étape pour John Lago, mais il lui reste à accomplir une toute dernière mission, un peu corsée, mais pas beaucoup plus que d’habitude. C’est à cette occasion qu’il va nous conter son parcours et sa mission actuelle en parallèle. Pour vous, les futurs stagiaires sous couvertures, voici un guide de survie qui pourrait bien pour sortir de situations fort compromettantes !

Hilarant et plein d’action, le tout avec une écriture complètement déjantée !

Il faut l’avouer, l’intérêt principal de cette lecture n’est pas (pour moi) son intrigue (bien ficelée par ailleurs), mais son écriture totalement mordante. C’est drôle, osé, parfois cru… en bref un vrai régal !

« Tu as déjà entendu parler des ninjas. Et si tu te bidonnes à la simple mention de ce nom, c’est parce que tu es un crétin d’Occidental persuadé que tout ce qui vient d’autres cultures peut être résumé en quelques blagues dans un talk-show de deuxième partie de soirée… »

Les délires de John Lago ainsi que ses nombreuses références cinématographiques (en particulier les films de gangsters, mais sans oublier Pretty Woman ou encore Eternal Sunshine of the Spotless Mind) sont aussi pertinentes qu’amusantes.

« Ca va, moi aussi, j’ai vu Le Ninja de Beverly Hills avec Chris Farley. Le ninjutsu, ça fait marrer les gens, mais si tu n’es pas complètement demeuré, tu devrais savoir qu’il n’y a pas de quoi rigoler. »

Tout l’écriture est ainsi : très orale, emplie de références contemporaines et surtout, extrêmement vivante. Pour faire simple, c’est génial.

Et qu’en est-il de l’intrigue alors ? Si vous avez soif de quelques fusillades, beaucoup de surprises et un soupçon de trahisons, vous êtes au bon endroit. L’histoire est bien ficelée, tient bien la route et se lit avec curiosité. Le tout est vif, sans temps mort, et surtout rempli de bonnes répliques qui mériteraient toutes d’être dans un bon film.

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Vous l’aurez compris, être un « stagiaire », et être mandaté par une compagnie très spéciale pour éliminer certaines personnes, ça n’est pas de tout repos ! Un stagiaire presque parfait est ainsi un excellent roman qui fait un beau mélange de genres. Humoristique, suspense, un peu de romance (mais pas trop !), c’est juste parfait et indispensable.