Archives de l’auteur : Laura

Chonique : Je ne pense qu’à ça

je ne pense qu'a çaJe ne pense qu’à ça : au titre on se dit, que c’est un livre sur le sexe pour les ados, eh bien oui…et non. Avant de parler de sexe, ce livre parle d’identité, d’intégration, en particulier pour les homosexuels (homme ou femme, comme vous le verrez). Je trouve d’ailleurs très bien qu’un livre pour la jeunesse (dès 11-12 ans) soit sorti sur ce thème délicat dans les écoles entre élèves (dont la violence des paroles peut en marquer certains à vie).

C’est ainsi que l’on suit le parcours d’Ismaïl, aussi bien dans sa tête que dans son corps, il évolue : mais vers quoi ? il ne le sait pas lui-même. Tout ce qu’il sait, c’est qu’un des garçons de sa classe le traite de pédé à tout bout de champs, alors forcément Ismaïl se pose des questions, doute de lui-même… une vraie torture pour un ado, qui se cherche déjà à la puberté.

Heureusement, il sera aidé par ses parents, mais aussi par une de ses profs à affronter le problème, même si les obstacles sont nombreux sur son chemin…

En conclusion, je trouve parfait ce livre pour tout ado qui se poserait des questions, ou qui se sent mal dans sa peau par rapport à sa sexualité encore non définie. Le thème abordé est difficile, mais les mots écrits par Karim Ressouni-Demigneux coulent de source, sans choquer, et son réconfortants, rassurant. Pour ce qui est de la taille du texte, rassurez-vous, un enfant de 11 ans n’aura aucun mal à lire le livre, le texte est écrit très gros, et une page sur deux est illustrée par Monike Czamecki, qui fait des choses très contemporaines, mais qui collent parfaitement au livre en mélangeant dessins simples et symboliques et collages.

8/10

Chronique Jeunesse : Contes afro americains – Frère Lapin prend le frais

frere lapin prend le fraisBienvenue dans le monde merveilleux des contes, et plus particulièrement dans celui des Afro-Américains qui sont particulièrement…rafraîchissants. Certains sont là pour nous conter l’origine des animaux et de particularités physiques, d’autres nous expliquent pourquoi la vie est ainsi faite.

Au rendez-vous : beaucoup d’humour, beaucoup plus que dans les contes déjà présentés dans la collection des Contes du Monde de l’école des loisirs. Mais aussi un œil très critique sur le monde : le racisme (quelques histoires parlent d’esclavage, qui était encore monnaie courante pour les Noirs à l’époque), la différence homme-femme… etc.

Etant donné qu’il y a 14 contes, je ne vais pas vous les décrire tous, mais vous faire une petite sélection de mes préférés (vous trouverez la liste des contes du recueil à la fin de l’article, après le sondage).

Comment le serpent a obtenu ses sonnettes : Un conte très intéressant et très drôle où un serpent qui en a assez de se faire écraser par tout le monde demande à Dieu de faire quelques rectifications sur son espèce pour qu’elle puisse se défendre. Le tout illustré de façon très harmonieuse avec l’esprit du conte.

Ce qui est arrivé à l’Oie : Ce conte n’est rien de moins qu’une métaphore du système judiciaire américain à l’époque où les noirs n’avaient aucun droit. L’histoire commence sur un lac, où une oie nage tranquillement jusqu’à ce que le renard l’attrape et lui dise qu’elle est sur son lac et qu’il va la manger. Mais l’oie ne l’entend pas de cette oreille et demande un procès… sauf que tout les membres du tribunal sont des renards… d’où cette triste conclusion « Maintenant, mes enfants, écoutez-moi bien, quand tout les gens du tribunal sont des renards, il n’y a pas de justice pour les Noirs ».

Comment les femmes ont pris le pouvoir : Pleine d’humour jusqu’au bout, ce conte au titre très explicite est un régal de malice. Les jeunes garçons et les hommes risquent juste de ne pas trop aimer cette conclusion. La force des hommes ne sert pas à grand-chose devant la malice des femmes…

Big Sixteen et le diable : Cette histoire-légende issue du folklore afro-américain a pour but d’expliquer aux enfants la présencedes feu-follet dans les marais, sur les lacs ou encore dans les cimetières. Selon le pays on croise Jack O’Lantern en Angleterre, des âmes en peine en France et… Big Sixteen, celui a qui l’on a refusé l’enfer, aux Etats-Unis.

  • Pourquoi Frère Alligator a la peau rugueuse
  • Comment le raton laveur a eu de la viande pour son dîner
  • Comment le serpent a obtenu ses sonnettes (voir plus haut)
  • Ce qui est arrivé à l’Oie (voir plus haut)
  • L’Eglise divisée
  • Le mot inventé par le diable
  • Comment Nehemiah a gagné sa liberté
  • Frère Lapin prend le frais
  • Le fermier et le serpent
  • Comment les femmes ont pris le pouvoir (voir plus haut)
  • Comment Bill-des-Chemins-de-Fer s’est poursuivi lui-même jusqu’à la maison de sa petite amie
  • Les grands marais du Congaree
  • Tous les enfants de dieu avaient des ailes
  • Big Sixteen et le diable (voir plus haut)
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : La Route (Prix Pulitzer de la Fiction 2007)

la routeUn roman touchant où l’humanité se délite dans un monde en ruines…

Vous aimez les mondes apocalyptiques ? Les cendres et la poussière agglutinée sur des maisons en ruines et autres choses désolées ? La route est un roman fait pour vous.

Nous sommes aux États-Unis, après un cataclysme inconnu (bombe atomique ? météorite ? mystère, les débats sont ouverts…) tout ce que l’on sait, c’est que l’on suit un père et son fils, poussant un caddy, ils sont apparemment les seuls survivant de ce monde mort et désolé… leur objectif : atteindre la mer, et surtout survivre.

Trouver de la nourriture est très difficile, il fait froid, et il faut se cacher de ses créatures étranges qui rôdent la nuit… l’atmosphère est très tendue, les rencontres terrifiantes, au point d’en oublier parfois de respirer. De plus, Cormac McCarthy a trouvé un merveilleux moyen de faire passer toute la lourdeur de la situation grâce a des dialogues indirects, réduits au strict minimum mais qui sont plus qu’éloquents.

Beaucoup de mystères donc dans ce roman, qui pourrait ouvrir lieu à de nombreuses discussions et questions très intéressantes, enquêtez entre les lignes est passionnant. Que s’est-il réellement passé sur Terre, ou du moins aux États-Unis ? Est-ce global ? Et si cette tragédie n’avait lieu que sur le continent Américain ? Où sont passés tout les autres êtres humains, et si il en reste, comment font-ils pour survivre ? (quelques débuts de réponses sont apportés dans le roman…).

C’est donc à un bon petit livre que nous avons affaire, je vous le conseille donc, il ne plaira certainement pas à tout le monde de par sa dureté et son étrangeté, mais vaut le coup d’être lu. Même si la fin est un peu bâclée pour moi…

 

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Chronique : Méto – Tome 2 – L’île

meto 02Nous voici à nouveaux emportés dans le monde cruel et curieux de Méto. Attention, pour ceux qui n’auraient pas encore lu le premier tome, les lignes suivantes pourraient compromettre le plaisir de la lecture.

Certains enfants de la Maison ont réussis à s’évader, mais ce à un prix qui n’aurait jamais dû être. Ils font enfin la connaissance des Oreilles Coupées, qui vivent eux aussi sur l’île, un « peuple » bien mystérieux, qui vit aux crochets de la Maison en lui volant des vivres, et toutes sortes d’outils leur permettant de survivre…

Dans ce second tome, Yves Grevet nous offre une horrible mise en abime : La Maison (lieu dur, cruel), autour de laquelle vivent les Oreilles Coupées (peuple cruel qui tire ses origines de la Maison, ils sont bien plus cruels que ceux qui faisaient régner l’ordre dans la Maison) tout ce petit monde complètement déréglé étant abrité par l’île. Mais qu’y a-t-il après l’île, c’est la question que tout le monde se pose et que l’auteur ne nous laisse qu’imaginer pour le moment… est-ce que en dehors de l’île les autres humains sont cruels entre eux sans raison ? brutaux ? violents ? ou au contraire, derrière l’île se cache un paradis ?

De toutes ces interrogations, nous sont égrenées les réponses au fil des pages, de façon souvent subtile, entre les lignes, l’auteur nous manipule comme les César de son livre. L’intrigue est passionnante, d’autant plus que l’on commence a brosser nous-mêmes un portrait du monde extérieur.

J’ai donc beaucoup aimé aussi se second tome, mais légèrement moins que le premier, car l’atmosphère pesante que l’on y trouvé est ici remplacée par quelque chose de plus vaste, qui m’a moins passionnée. A part ça, « L’île » se lit très vite, à l’instar de « La Maison », c’est vraiment le seul gros défaut de l’œuvre : ça se dévore !

J’ai vraiment hâte de lire la suite (qui devrait sortir au premier trimestre 2010), et aux vues des nombreux prix qu’a reçu ce livre, je suis loin d’être la seule, nous sommes légion. J’espère vous avoir donné envie de lire cette saga qui n’imite rien, qui s’est créé une atmosphère a elle seule, et c’est de plus en plus rare et appréciable, la preuve que toutes les idées n’ont pas encore vu le jour !

8/10

Chronique : Méto – Tome 1 – La Maison

meto 01Le monde de Méto, c’est un vrai OVNI, ça ne ressemble a rien de ce que j’ai pu lire avant, c’est étrange, dangereux… et fascinant. Le monde de Méto est très restreint : c’est La Maison, où sont enfermés 64 enfants surveillés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Que font-ils ici ? Pourquoi sont-ils ici ? Tout autant de questions sans réponses que de plus en plus d’enfants de la maison vont se poser, dont notre jeune ami Méto.

Ce premier tome de la trilogie se déroule dans la Maison, du monde extérieur nous ne savons absolument rien, le lecteur est lui aussi prisonnier de la Maison. Tout ce que l’on sait, c’est que les enfants doivent suivre des cours, faire du sport, et ne pas poser de questions, et surtout Ne Pas Grandir. Ceux qui grandissent sont bannis à tout jamais de la Maison, mais personne ne sait ce qu’ils deviennent alors…

Je ne saurais que vous conseiller ce roman jeunesse pour ses nombreux attraits : un concept plus qu’original, unique. Des intrigues de tout côtés, et des règles imposées par la Maison qui sont très étranges (comme par exemple celle qui oblige les élèves a ne manger une bouchée que toutes les 50 secondes, et le pire c’est qu’il doit y avoir une raison, même si on ne sait pas encore laquelle), ou encore pourquoi n’y a-t-il aucun être féminin dans la Maison…? Tout ces mystères s’additionnent pour donner un tableau vraiment étrange mais envoûtant. Plus l’intrigue avance, plus les indices  sont nombreux, mais moins on comprend car il ne semble pas y avoir de logique pour le moment. Je pense surtout que les deux tomes qui vont suivre vont être très explosifs au niveau des révélations, comme le promet la fin de ce premier tome d’Yves Grevet !

Vous trouvez la couverture étrange ? Peu attrayante ? Eh bien tant mieux ! Elle retranscrit parfaitement l’ambiance d’étrangeté, d’étouffement de ce huis-clos, de plus, l’armure que porte notre personnage de couverture se trouve expliquée plus tard dans le livre : elle est due à un sport très violent pratiqué par les élèves de la Maison : l’inche.

Je n’ai plus qu’à vous conseiller de lire ce livre, et ce dès l’âge de 13 ans, ça sera parfait, les adultes vont aussi adorer, le seul défaut du livre, c’est qu’il se lit très vite, et que la série n’est pas encore finie, le troisième et dernier tome devrait paraître l’année prochaine… en tout cas, ça peut faire un chouette cadeau de noël, surtout que Syros vient de sortir un petit coffret collector avec les deux volumes.

Chronique : L’école des chats – Tome 1 – La grotte de Cristal

ecole des chats 01Je vous présente aujourd’hui un livre de type fantastique pour la jeunesse qui est très original  de par son origine : la Corée. La culture de l’auteur, très différente de celle de l’occident apporte une foule de nouveautés à notre imagination en grande partie grâce à la mythologie asiatique.

Tout commence par une lettre postée par un chat…quoi de plus normal ? Vous découvrirez alors beaucoup de secrets gardés jalousement par les chats comme pourquoi au bout d’une quinzaine d’années les chats s’en vont de chez les humains, vous apprendrez aussi comment vous servir de la magie de cristal et plein d’autres choses encore…

Ce premier tome offrira donc à ceux qui commencent à être familiers de la lecture (dès 9 ans), un univers en marge du notre, avec une philosophie de vie différente (notamment la notion de bien et de mal qui sont intimement liés) d’autant que le livre est parsemé d’un nombre impressionnant d’illustrations de type asiatique pour agrémenter le tout.

Je dirais donc que pour des enfants de 9 ans, ce livre est parfait, mais attention ceux qui ont un peu plus de 11-12 ans risquent de s’ennuyer ferme car même si l’histoire et son concept sont sympathiques on a encore affaire à une énième prophétie à réaliser…

PS : Petit « hic », le premier tome de la série n’est plus disponible à la vente, si vous souhaitez vous procurer ce livre, il vous faudra acheter le livre qui regroupe les trois premiers tomes de la série pour la modique somme de 12€.

Chronique : Graceling

GracelingBonjour et bienvenue dans les Sept Royaumes, un monde imaginaire avec ses paysans, ses guerriers, ses espions et ses…Graceling. Mais qui sont les Graceling ? Ce sont des êtres exceptionnels qui se caractérisent par des yeux vairons et  la maîtrise ultime d’un domaine défini arbitrairement par leur nature. Celui de Katsa, notre héroïne, est l’art du combat à son plus haut niveau, la rendant quasiment invincible ; mais d’autres ont hérités de compétences moins utiles pour les seigneurs et les rois, comme par exemple la pêche…

Quand commence notre voyage, nous sommes aux côtés de Katsa, en pleine mission délicate : comment faire évader un prisonnier sans que quiconque ne le voie et sans tuer un seul geôlier ? Je ne vous en dis pas plus sur le début de l’intrigue qui se poursuit tout le long du roman, nous faisant traverser  les Sept Royaumes…

Alors que dire de « Graceling » ? Honnêtement, c’est un très bon roman de Fantasy Epique, on ne s’ennuie pas une seconde, les personnages sont très intéressants de par leur interactions et les rebondissements nombreux. L’aventure est là, et on y participe en enquêtant en même temps que Katsa au fil des pages… Bien entendu, il y a de la romance dans l’air, on s’en serait douté, mais heureusement ça n’est pas niais, et ça fait même plutôt plaisir à lire d’autant que le chemin pratiqué par nos héros est loin d’être le plus simple.

En conclusion, c’est un bon roman à mettre entre toutes les mains dès l’âge de 13-14 ans, et même si par certains côtés le roman donne l’impression d’être écrit pour des ados, il restera très intéressant pour des adultes grâce à l’imagination de Kristin Cashore qui a vraiment développé un beau système de magie. Espérons que cette incursion dans les Sept Royaumes ne sera pas la dernière, comme le laisse présager Fire, un autre roman de l’auteure publié uniquement en langue anglaise pour le moment. Affaire à suivre.

Pour découvrir les autres romans publiés par Orbit, une nouvelle maison d’édition spécialisée dans la littérature fantastique qui vient de naître il y a à peine un mois en France : Site Officiel d’Orbit France.

9/10

EDITEUR :
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Chronique : Trilogie de Bartiméus – Tome 3 – La Porte de Ptolémée

bartiméus 03Attention à toutes et à tous, voici venue la fin de la Saga de Bartiméus de Jonathan Stroud qui a frappé très fort avec ce dernier tome. Tout s’enchaîne, se précipite et s’entremêle…les plébéiens sont de plus en plus immunisés face à la magie et ses diverses manifestations, les magiciens quand à eux sont en mauvaise posture, Nathaniel y compris, car nombreux sont ceux à vouloir a chute.

C’est dans cette ambiance très joyeuse qu’est à nouveau invoqué notre djinn préféré : Bartiméus, toujours flanqué de son cynisme habituel et de sa mauvaise volonté face à ses maîtres. Mais ce troisième tome est très différent sur bien des points, il est synonyme d’espoir aussi bien pour l’humanité que pour tout les démons invoqués à travers les siècles… et une chose très intéressante nous est offerte à nous, lecteur : le passé de Bartiméusoù l’on comprend certaines de ses actions dans les précédents tomes, et aussi son caractère aussi pessimiste envers la nature humaine…

Beaucoup travaillé au niveau de la psychologie de nos trois personnages principaux : Kitty, Nathaniel, Bartiméus, ce dernier livre est pour moi le meilleur, de par ce qu’il apporte comme messages, d’autant que l’on peux transposer certains faits à notre monde actuel : les richesses aux mains d’une toute petite minorité et la lutte pour la survie pour les autres etc… Bien entend, il y a certains éléments qui sont prévisibles et j’ai justement eu peur que l’auteur tombe dans quelque chose de trop « banal », mais il a réussi un magnifique tour de force pour sa fin de saga qui pour moi est parfaite. Une fois fini, ce livre donne un sentiment d’espoir, et fait réfléchir.

En conclusion, un très bon livre pour une très bonne saga qui mérite d’être lue. Espérons que l’auteur a fait quelque chose d’aussi original et intéressant avec sa nouvelle saga elle aussi chez Albin Michel Wiz : Les Héros de la Vallée.

 9.5/10

GENRE : Fantasy
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Chronique BD : Découpé en tranches

découpé en tranchesVoici un petit article sur un Album de Zep beaucoup moins connu que ses Titeuf, et qu’Happy Sex, sorti il y a peine quelques jours et qui connaît un grand succès dans les librairies, je vous présente : Découpé en tranches, pour un public adolescent ou adulte.

Zep réussi à nous parler de sujets graves tout en nous faisant tristement sourire grâce à une auto-vivisection, on y rencontre ses rêves, ses joies, ses déprimes à travers de courts chapitres divers et variés (rock, pluie, carnets…) avec des interludes complètement fofolles (les chapitres Pouvoirs Extraordinaires).

Ces pans de vie sont savoureux, se lisent et se relisent indigestion, c’est un bon moyen de découvrir cet auteur d’un autre point de vue, avec ses désillusions et ses rêves perdus… un bon livre. Il existe deux versions de cet ouvrage, l’une en format album à 13€, l’autre en poche chez Points à 7€.

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Chronique : Trilogie de Bartiméus – Tome 2 – L’oeil du Golem

bartimeeus02Voici le second tome de la Trilogie de Bartiméus, une très bonne saga bourrée de magie et d’humour. Nous nous retrouvons avec Nathaniel (ou plutôt John Mandrake maintenant), le personnage principal du premier tome, mais quelques années plus tard. Le jeune homme, suite à ses actes héroïques du premier tome, est monté en grade au sein du Ministère et a maintenant beaucoup d’ennemi au sien de celui-ci… d’autant plus que la Résistance des plébéiens prend de l’ampleur mettant en fâcheuse posture les Magiciens d’Angleterre.

Honnêtement, j’ai été surprise que l’auteur arrive à se renouveler avec autant d’aisance autant au niveau de l’imagination et de l’utilisation de la mythologie à son profit qu’avec les petites piques et annotations de Bartiméus qui ont un effet monstre.

Encore une fois, on découvre certains pans de la mythologie tel que la création d’un golem ou comment survivre à un sort mortel à tous alors que l’on est même pas magicien… Et surtout, ce deuxième tome tourne non plus autour de deux personnages comme dans le premier (Nathaniel et Bartiméus) mais de trois…

Pour conclure, on ne s’ennuie pas, on est happé par la lecture et ça fait vraiment plaisir. Que dire de plus à part lisez-le ! A bientôt pour la critique du troisième et dernier tome.