Archives de l’auteur : Laura

Chronique Jeunesse : J’aime pas mon nom

j'aime pas mon nomVoici un tout petit livre pour la jeunesse (dès 8 ans) fort sympathique publié aux éditions Oskar Jeunesse. C’est l’histoire d’un petit garçon que s’appelle Nicolas ; ça va Nicolas, c’est un prénom sympa, presque passe-partout, sauf que son nom c’est Chiche, et que ça c’est beaucoup moins banal et surtout très embêtant. Nicolas n’arrête pas de subir les moqueries de ses camarades, « espèce de pois chiche ! », « t’es pas chiche ! », et autres blagues de gamins… et même sa maîtresse se joue de son nom en l’appelant « Mooooossieur Chiche ! ».

Mais cette fois c’est décidé, Nicolas en a marre et ne va pas se laisser marcher sur les pieds, c’est ainsi que pour se défendre il va passer à l’attaque, et ça ne sera pas forcément pour plaire à ses parents.

Ce tout petit livre (96 pages) m’a beaucoup plus, il apprend aux enfants à aimer leur nom même s’il peut-être étrange mais aussi à s’intéresser à ses origines, ses racines qui ont amené ce nom. Mais plus encore « J’aime pas mon nom » est un livre sur la tolérance, la solidarité et l’amitié (parfois improbable) qui bien que court et simple véhicule des valeurs intéressantes à traiter avec un enfant et qui change des livres proposés pour cet âge là, Foot 2 Rue, Star Wars et autres séries dites licences, à succès pas toujours très travaillées.

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Chronique : Fablehaven – Tome 2 – La Société de l’étoile du soir

fablehaven 02J’ai l’immense plaisir de vous présenter le second tome de la saga Fablehaven qui annonce des événements plus sombres encore que le premier. Attention, pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome et qui n’ont pas envie d’être spolié, je vous conseille de changer de page, ou d’aller voir l’article concernant le premier tome.

Précédemment, la réserve a été mise en danger par la libération de Muriel, une très dangereuse sorcière qui était prisonnière de Fablehaven, mais derrière cette tentative ce cachait aussi la Société de l’étoile du Soir qui commence à prendre de l’ampleur. Ont découvre que Fablehaven n’est pas la seule réserve de créatures magiques, qu’il y en a plusieurs à travers le monde. Mais dans ce second tome, son importance et sa différence par rapport aux autres sera expliquée.

Dans ce second tome, qui démarre sur les chapeau de roue, à l’école de Kendra et Seth mais pas de façon normale… un nouvel élève vient d’arriver dans la classe de Kendra, mais il est loin d’être normal, il est recouvert de pustules et de croutes écœurantes, a une langue noire et un sourire torve ça n’est pas un être humain mais un gobelin : une créature pleine de malice et de mauvaises intentions. Le problème c’est que tout le monde le voit comme un adolescent normal et même plutôt beau garçon, seule Kendra voit sa véritable forme, elle n’a plus besoin de boire de lait magique pour voir les créatures enchantée depuis qu’elle a été embrassée par les fées et bénie par leur reine.

Pour ce débarrasser de cette créature qui commence à leur empoisonner la vie en jetant par exemple un sortilège à une professeure, ils vont trouver le moyen de s’en débarrasser en volant une statuette : celle d’Olloch le Glouton, sorte de divinité sacrée pour les gobelins.

Cette statuette mystérieuse va se révéler déterminante pour la suite, mais je n’en dit pas plus. Sachez juste que cette fois la Société de l’étoile du Soir va tout faire pour voir s’écrouler la réserve de Fablehaven. Vous découvrirez de nouvelles créatures, telles que Le Sphinx, des narcoblix (créatures qui s’abreuvent du sommeil des gens) et autres monstruosités.

L’intrigue avance, fascine, jusqu’à la dernière page qui ne donne qu’une envie, se jeter sur le troisième tome, qui ne sort malheureusement qu’en octobre !

Encore une fois, la couverture est magnifique et recèle plein de mystères, elle représente la petite statuette d’Olloch le Glouton.

A lire dès 12 ans jusqu’à 3000 ans.

9/10

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Chronique : Lord of Burger – Tome 1 – Le Clos des Epices

Lord of burger 01Il faut avouer que quand j’ai vu la couverture de Lord of Burger, je n’ai pas été particulièrement tentée de le lire, le dessin est joli, mais on ne sait pas trop à quoi s’attendre, de la BD ? du manga ? les deux, un mélange raté ? Et puis finalement, j’ai franchit le pas, j’ai lu Lord of Burger… et j’ai aimé !

Il est vrai que j’adore les livres qui traitent du monde dur de la cuisine, de la gastronomie, de l’élite, mais que je n’avait pas vraiment croisé quelque chose de tel auparavant.

Lord of Burger est une histoire de famille qui tourne autour d’un restaurant : Le Clos des Epices. Très huppé, le restaurant fonctionne bien, trois étoiles au guide Michelin, son chef, le grand chef Alessandro Capresse vient de décéder, mystérieusement enfermé dans ses propres frigos. Pour Ambre, qui venait de partir au Japon, c’est une tragédie. Quand à Arthur, il ne s’entendait plus vraiment avec leur père à cause de son travail… au Fast-Do.

Le problème, c’est qu’il laisse ses deux enfants, Arthur et Ambre livrés à eux même pour prendre la relève du restaurant… et rembourser l’emprunt de leur père qui s’élève à plus de 3 millions d’euros ! Les ennuis s’enchaînent donc pour nos deux héros qui veulent sauver le restaurant.

Lord of burger 01 insideLord Of Burger est un bd-manga qui a de grandes qualités, tout d’abord, de belles planches en couleur (et quelles couleurs !), mais aussi et surtout un effet manga très rafraîchissant (eh, oui, c’est fait par des français, et c’est bien), quand à l’humour, il fait son effet avec efficacité.

En bref, j’ai passé un agréable moment, en particulier au niveau des cheminements dans les fourneaux, mais aussi au Japon, avec Ambre qui veut devenir l’apprentie d’une grande saga dans l’art du sabre (d’où la couverture d’une fille avec un sabre et des fruits empalés dessus, qui peux paraître déconcertante).
Je suis curieuse de voir la suite, qui se prénommera Cook and Fight, pas de date de sortie annoncée pour le moment, je vous tiendrez au courant. En attendant, vous pouvez toujours visiter les sites d’auteurs, ou le site officiel !

Liens : Site Officiel de Lord of Burger

Blog d’Alessandro Barbucci, un des illustrateurs (quelques roughs du tome 2 sont d’ailleurs consultables en avant-première, de quoi se régaler avant la sortie papier!

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Chronique manga : L’île de Hôzuki – Tome 1

L'ile de Hozuki 01Dans une atmosphère en huis-clos à la Shutter Island (sur une île, dans une ambiance mystérieuse et lugubre), un frère et une sœur orphelins sont envoyés dans un centre de réadaptation sur l’île de Hôzuki. Il y a peu de personnes qui vivent sur l’île, quelques enfants n’ayant pas eu de chance dans la vie comme eux, et une poignée de un à trois adultes selon les périodes. Ils ne sont donc pas plus d’une dizaine sur l’île en tout.

Tout pourrait aller bien si seulement quelques heures après leur arrivée, un élève les ayant abordés les prévient : il ne faut rien dire, rien révéler de ses pensées aux adultes, qui sont des ennemis des enfants sûr l’île, et qui apparemment complotent contre eux., la preuve, c’est que ceux qui ont trop parlés ont disparus…

Ainsi commence l’intrigue de ce seinen de Kei Sanbe vraiment très particulier. A réserver à un public averti (dès 15 ans environ, pour cause de scènes parfois violentes, et certaines suggestives sur le plan sexuel, mais l’œuvre ne tourne pas autour de ça), l’île de Hôzuki ravira les amateurs de mangas mélangeant intrigues, mystères, révélations malsaines le tout sur fond d’horreur. Le trait, et le style graphique du manga sont agréables à l’œil et collent vraiment bien à l’atmosphère ambiante, en particulier les expressions du visages qui sont très travaillées, donnant parfois l’impression qu’un personnage a plusieurs facettes. De révélation en indices, ont commence à comprendre toute l’horreur de cette histoire, et la possible existence d’un mystérieux fantôme de petite fille qui aide les enfants.

Pour conclure, l’île de Hozuki est un bon manga à découvrir, d’autant que même si l’intrigue semble nous être révélée partiellement dès le premier tome, on sent qu’il y a une autre raison à cette disparition d’enfants en chaîne sur l’île. Affaire à suivre dans le second tome…

Cette courte série horrifique sera bientôt bouclée, elle ne comprendra que 4 tomes (le dernier sortant le 14 octobre 2010). 

AUTEUR :
GENRE : Horreur, Mangas
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Les termes du monde du manga expliqués

card_captor_sakura04Pour ceux qui ne connaissent pas forcément l’univers du manga, une petite présentation des différents genres est tout indiquée.

On peux répartir les mangas en cinq grandes catégories (il existe beaucoup de sous-catégories, mais elles sont de peu d’intérêt à ce niveau-ci).

  • Le Shônen : Mangas dont la cible sont les jeunes garçon (environ de 10 à 15 ans), ils traitent souvent de combats, de quêtes, d’aventure et transportent le lecteur dans un autre monde, souvent fantastique. Exemple : Fullmetal Alchemist, DragonBall, Naruto.

  • Le Shôjô : Manga dont la cible sont les  jeunes filles et adolescentes, ils parlent souvent de sentiments, de liens, d’histoires d’amour improbables qui se créés, mais aussi de mégie et de quêtes. L’univers est plus terre à terre au niveau des sentiments, mais reste souvent dans le genre fantastique comme par exemple avec Card Captor Sakura (qui appartient lui même à un genre à part, le Magical Girl). Dans le genre réaliste, il existe Nana, fortement centré sur les sentiments  et encré dans notre monde à nous.

  • Le Seinen : Mangas pour jeunes garçons adultes et adultes, souvent se sont des mangas policier tournant autour d’une intrigue bien ficelée ex : MPD Psycho, Pluto, L’île de Hozuki… mais il existe aussi des Seinen plus centrés sur des tranches de vies, ou sur l’histoire du Japon ex : Le pavillon des hommes. Le genre humoristique et décontracté n’est pas en reste non plus avec par exemple le manga What’s Michael ?.

  • Le Josei : Manga destiné au jeunes femmes et adultes, souvent centré sur les interactions entre les personnages, des histoires de famille, de mystère et de romance. ex : Le Sablier, La pavillon des hommes.

  • Le Hentai : Hentai veux dire pervers en japonais, vous devinez donc aisément de quel genre de mangas il peut s’agir. Certains sont très centrés sur l’acte en lui même, ex : Ma Femme est une étudiante. D’autres servent de livres éducatifs pour les adolescents ex : Step Up Love Story.

Bien entendu, il n’est pas toujours facile de classer les mangas par genre, certains peuvent très bien se lire aussi bien par les hommes que les femmes, mais cette classification peux servir à ceux qui se sentent un peu perdu dans ce monde de bulles en constant développement. Mais pour les curieux et curieuses, un conseil, ne vous cantonnez pas à un genre en particulier, vous passeriez à côté de nombreux plaisirs de lecture !

Chronique : Rouge

rouge_cashore

Pour ceux qui ont aimé Graceling, Rouge est le livre de fantasy incontournable à lire cet été. L’histoire de Rouge se passe dans le même monde que Graceling mais dans deux « royaumes » différents, chacun ignorant l’existence de l’autre.

Dans le monde des Graceling, ceux-ci sont dotés d’un pouvoir unique, mais extraordinaire (cf article Graceling), dans le monde de Rouge, les Graceling n’existent pas, ils sont même inconnus ; à leur place, il y a ce que l’on appelle les « monstres », des être humains ou des animaux très reconnaissables à la couleur de leur peau qui peut-être rouge vif, bleu profond, ou encore violette… et leur pouvoir est d’avoir un incroyable ascendant sur les être normaux, les hypnotisant et pouvant les contrôler grâce à leur charisme.

Pour résumer, les mêmes éléments qui ont fait le succès du premier livre de Kristin Cashore sont réunis à nouveau : une femme forte tête, une héroïne ayant un don, va se voir manipulée, puis va bouleverser les conventions et protéger les êtres auquel elle tient. Une fois encore, une dose de romantisme se fait sentir, mais elle n’est pas pour déplaire, bien au contraire !

Voilà, tout est  dit pour ce nouveau livre de Cashore, en espérant qu’elle en publiera un autre bientôt, avec pourquoi pas, cette fois, une rencontre détonante entre les deux royaumes et leur « créatures » respectives : Les Graceling, et les Monstres !

PS : Rouge existe aussi dans une autre édition, celle d’Hachette Jeunesse (tout comme Graceling), parue à la même date que l’ouvrage de chez Orbit : en voici la couverture. Cette couverture-ci est très belle je trouve, d’autant plus d’ailleurs que celle de Graceling était particulièrement inesthétique (voire seconde image ci-dessous)et donnait peu ou pas envie de lire, sans parler de l’erreur de cible au niveau du lectorat, qui destinait l’oeuvre à un public pré-ado.

8/10

Chronique Jeunesse : L’agenda

L'agendaQue feriez-vous si vous trouviez l’agenda/journal intime d’une jeune fille ?

Tout commence dans un collège, quand un élève tombe par hasard au CDI sur un agenda abandonné. Au début, il se dit qu’il vaut mieux signaler l’objet perdu, mais la tentation est trop forte : il ouvre l’agenda, qui ressemble à un mélange de journal intime et de livre d’or : et là c’est la surprise, plein de mots de dizaines de personnes différentes, des messages d’amitié, à coup sûr c’est l’agenda d’une personne populaire.

C’est ainsi que notre « héros curieux » va mener l’enquête pour savoir à qui appartient cet agenda…

Ce livre est très surprenant par l’histoire de vie qui s’y étale au fil des pages, des signatures, des rendez-vous de l’agenda. Mais la cerise sur le gâteau, c’est vraiment la fin, totalement imprévue qui explique beaucoup de choses sur le contenu de cet agenda mystérieux.

La fin ne laisse pas indifférent, certains seront déçus d’autres bouleversés, quoiqu’il en soit l’ »Agenda » est un très beau livre sur la famille et les blessures que celle-ci peut rencontrer comme la perte d’un être cher, mais aussi sur l’intimité que les jeunes peuvent étaler dan leur agenda qui parfois peut porter préjudice quand ils tombent entre des mains maladroites ou malintentionnées, malheureusement je ne puis vous en dire plus sans dévoiler l’histoire. A vous de vous faire votre propre avis, en sachant que ce livre vaut le détour.

TRANCHE d´ÂGE :

Japan Expo du 1er au 4 juillet 2010 !

Japan Expo 2007Eh oui, bientôt la Japan Expo, l’événement incontournable pour tout fan du Japon qui se respecte. Réunissant aussi bien de la littérature japonaise, que des mangas ou encore des livres de cuisines et des formations culinaires (comme par exemple les formation au « bento », sorte de petite boîte souvent utilisé par les étudiants japonais pour manger le midi).

Il y aura donc certainement à l’événement les édition Ankama, Kurokawa, Kana, Pika (avec l’annonce d’un successeur pour Death Note : Liar Game qui sort le 30 juin en France), Delcourt et bien d’autres encore dont je reparlerais une fois Japan passée.

Mais il n’y a pas que des livres à la Japan Expo, sont aussi présents des stands de jeux vidéo, d’habillements typiquement japonais, de cosplay, des initiations à la langue, et quantité de concours, tels qu’une compétition pour le meilleur carnet de voyage,pour les chanceux qui se sont déjà rendus au pays du soleil levant.

Affaire à suivre donc très prochainement sur le blog, à très bientôt !

Lien : Site officiel de la Japan Expo

Chronique : The Agency – Tome 1 – Le pendentif de jade

the agency 01Un très bon début de série policière aux élans féministes plaisants

Bienvenue à Londres, à l’époque des gentlemens et des jeunes filles de bonne société. Dans cet univers convenable et plein de paillettes se cache un univers beaucoup plus dur : celui de Mary, une jeune orpheline, condamnée à être pendue pour tentative de cambriolage. Mais elle va être sauvée in extremis par une société un peu particulière…The Agency, qui ne recrute que des femmes, afin d’en faire des espionnes au service de la couronne, si bien entendu, elles y consentent.

Un roman jeunesse où les femmes sont à l’honneur

A cette époque machiste, le statut d’une femme ne vaut pas grand-chose, elle doit surtout se contenter d’être jolie et de plaire à ses messieurs. Saviez-vous par exemple qu’à cette période, si une femme écrivais un livre, les droits ainsi que l’argent gagnés ne lui revenaient pas, mais étaient remis à son mari, qui en disposais selon son bon vouloir.

Une enquête en huis-clos

L’Agency est une société secrète qui lutte aussi contre la position de la femme dans la société, à sa manière. Le fait d’introduire des femmes espionnes est tellement improbable pour la majorité des gens, qu’elles peuvent exercer leurs activités avec un minimum de sécurité.

C’est ainsi que Mary, élevée selon des préceptes de courage et d’honnêteté va finalement accepter de rejoindre l’Agency pour sa première mission. Elle va devoir s’infiltrer dans une famille bourgeoise afin de découvrir quelle est la source de leurs revenus aussi élevés et de plus en plus « suspects ».

Mais au fil des pages, une autre enquête vient se superposer à celle déjà en cours… celle des origines de Mary qui fera des rencontres plus qu’inattendues…

Premier tome d’une série d’enquêtes, à l’image d’Enola Holmes chez le même éditeur, Le pendentif de jade annonce une bonne série à mettre entre toutes les mains (surtout féminines, il faut l’avouer) dès 12-13 ans. Car en plus d’en apprendre plus sur la société de l’époque, l’enquête est bien menée, et réserve quelques bonnes petites surprises. En somme, un moment fort sympathique à passer en compagnie de notre nouvelle héroïne : Mary, ou Miss Quinn.

 

Chronique : Intuitions

intuitionsUn très bon thriller psychologique pour ados.

Imaginez que vous pouvez connaître la date de mort de toutes les personnes que vous regardez dans les yeux. Un pouvoir terrible n’est-ce pas ? Et bien c’est celui que possède Jem, une adolescente dite « à problèmes » dont la mère est morte d’overdose, et qui a été trainée d’une famille d’accueil à une autre.

A cause de son pouvoir (qui fait beaucoup penser au manga Death Note), Jem fait tout pour ne pas s’attacher aux gens, voir la date de leur mort l’empêche de créer des liens, car elle sait que tout a une fin, comme pour sa mère. Mais un jour, un curieux garçon, Spider, un grand black dégingandé gentil, plein d’innocence, bien qu’il n’ait pas une vie facile non plus, va lever les barrières que Jem s’était juré de ne jamais abaisser. Mais elle va malgré tout s’attacher à Spider, même si la date de sa mort est prévue dans quelques mois à peine…

Mais ça n’est que le début de l’histoire, car en plus de tout ça, Jem va se retrouver pourchassée par la police avec Spider, uniquement parce qu’elle a remarqué que tout les gens autour d’elles portaient tous la même date de mort et qu’elle a fuit…

Intuitions est un roman vraiment très prenant dès les premières pages, même si il s’essouffle quelque peu au milieu lors de la course poursuite, la fin du roman rattrape largement ce défaut. Beaucoup d’action, de révélations, et un très beau passage chargé de passion qui m’a beaucoup plu.

Mais le passage magistral, c’est vraiment la fin ainsi que son épilogue : une fin ouverte aux questions, et l’annonce d’une suite…, (pourquoi pas, même si un seul livre aurait suffit au plaisir), en espérant qu’elle soit aussi passionnante que ce premier livre. En résumé, un livre pour adolescentes bien sympathique, malgré certains défauts, à ne pas élargir à un lectorat adulte, car un peu trop fleur bleue par certains côtés.

Ce roman est paru sous le titre original Numbers, qui je trouve fait un peu moins simplet qu’Intuitions, quand à la couverture, bien qu’elle soit esthétique, je trouve qu’elle fait un peu trop classique, dommage aussi.