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Suite et fin de la grande saga préhistorique les enfants de la Terre… le 24 Mars 2011 !

Les enfants de la terre 06Neuf années après la sortie du dernier tome, l’auteure américaine passionnée de préhistoire J M Auel revient pour poser l’ultime pierre de la saga des Enfants de la Terre : Le pays des grottes sacrées, aux éditions Presses de la Cité.

On ne l’attendait pas, et voila que la saga préhistorique contant les aventures d’Ayla et de Jondalar débarque dans les librairies le 24 mars. Pour les fans de la saga (dont je fais partie) c’est une très agréable surprise. Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette série, c’est l’occasion de la découvrir. Il y a en tout six tomes en grand format et neuf tomes en format poche aux éditions Pocket (voir liste ci-dessous)

Rendez-vous donc dans les librairies le 24 mars 2011 pour une sortie mondiale, rien que ça.

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Chronique Jeunesse : L’enfant du cimetière

l'enfant du cimetièreUn roman pour la jeunesse qui laisse très mitigé…

Tout commence dans un cimetière, des cris troublent le repos des morts… un bébé a été abandonné parmi les sépultures. Les fantômes des âmes qui y reposent décident alors de garder l’enfant et de l’élever après un vote. Les années passent, et le bébé Yoann est devenu un jeune garçon d’une douzaine d’années… sa vie est calée en fonction de celle des non-vivants : il dort le jour et vis la nuit, les seuls amis qu’il ait sont des fantômes et leur compagnie lui suffit amplement… mais le cimetière va bientôt connaître de grands troubles car la ville veux en détruire en partie. Ainsi commence l’aventure de Yoann qui va être découvert par les vivants et délogé de force de son cimetière…

L’idée d’un enfant qui vit dans un cimetière me semblait fort intéressante à condition de bien la traiter, ce qui n’est pas le cas ici. La vie de Yoann parmi les morts est sympathique mais ne fait pas rêver. Ce qui gêne dans cette histoire, ce sont les événements qui s’enchaînent sans queue ni tête : un jour Yoann croise une belle jeune fille fantôme, et il décide que c’est l’amour de sa vie. Les descriptions et l’écriture sont trop amateurs pour que l’on rentre dans l’histoire et on a parfois affaire à des dialogues mal construits et peu compréhensibles.

Certains éléments sont trop inspirés de choses déjà faites, en particulier pour les personnages des Maires fantômes, l’un plutôt gentil et l’autre étant son contraire qui font clairement penser au personnage du Maire de l’étrange Noël de Monsieur Jack avec son double caractère : l’un méchant et grimaçant et l’autre sympathique et souriant.

L’intrigue est vite bouclée elle aussi, on aurait apprécié un peu plus de développement sur les sentiments de Yoann quand il se retrouve confronté au monde des « Vivants » en étant mis dans orphelinat. Le tout se termine sans grosse surprise pour le lecteur, même si l’épilogue n’est pas trop mal.

En conclusion, l’enfant du cimetière n’est pas un livre qui marquera, il pourra être sympathique aux yeux d’un enfant de 8-9 ans mais il y a tellement de livres plus intéressants pour cet âge !

Chronique : Loup, y es-tu ?

loup y es tuOu comment réviser ses classiques après un bon petit dépoussiérage.

Henri Courtade signe ici un premier roman très engageant avec « Loup y es-tu ? », il est Biologiste au centre hospitalier de Pau.

Le monde, de nos jours : quatre jeunes femmes sont des légendes de contes de fées qui s’ignorent et vivent le plus normalement du monde… mais les choses vont changer quand une femme puissante prénommée Von Sydow décide de se débarrasser d’elles une bonne fois pour toutes : cette femme n’est autre que la cruelle reine du conte Blanche-Neige et les quatre jeunes femmes la mettant en danger par leur existence sont la Belle au Bois Dormant, Cendrillon, Blanche-neige et le Petit Chaperon rouge.

Littéralement dévoré, ce livre est une très agréable surprise dans le domaine de la fantasy urbaine. Pour en avoir lu plusieurs, c’est le premier qui a le mérite d’avoir des personnages qui sortent de l’ordinaire. Ici nos héroïnes le sont malgré elles alors que le genre nous a surtout habitué a des chasseuses de démons et magiciennes qui n’ont besoin de personne pour réussir leur mission.
Ce livre a l’avantage de parler à tous et ne nécessite pas d’être initié à un genre particulier pour l’apprécier pleinement. Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans le vif de l’action, on est immergé par les aventures (et mésaventures pleines d’humour noir. D’ailleurs la place qu’a l’ironie dans ce roman est géniale, les mésaventures provenant des contes originaux sont transformés de façon très « actuelle » pour nos princesses.

L’action ne désemplit pas, et la plume d’Henry Courtade nous transporte dans notre monde à la fois familier et très influencé par les contes. Ainsi, la seconde guerre mondiale serait due à la méchante sorcière de Blanche-neige. Cendrillon est une jeune demoiselle un peu frivole qui n’aime que danser et faire la fête (et qui participera même à une émission de téléréalité) et la Belle au bois dormant est une jeune femme mariée qui part en Afrique faire de l’humanitaire. Mais le meilleur, c’est le petit Chaperon Rouge, un personnage qui est loin d’être une princesse, mais dont les dons sont insoupçonnés… c’est en fait une très grande créatrice de mode prénommée Virginia Woolf.

Pour conclure, Loup, y es-tu ? est une découverte fort plaisante à faire que l’on aime le fantastique ou non. Une belle initiation au fantastique si l’on ne connait pas le genre. Cette chronique a été réalisée pour ActuSF.

Chronique : Les yeux d’Opale

les yeux d'opaleUn livre qui n’a rien à envier aux grands auteurs de science-fiction et de fantasy.

Les Yeux d’Opale c’est d’abord un choc entre deux univers : le monde d’Opale, avec ses royaumes, ses complots, ses créatures merveilleuses ; et le monde d’Onyx peuplés par des humains complètement dépendants des I.A. (Intelligences Artificielles) où le libre-arbitre n’existe plus. Deux mondes que tout oppose en somme ; l’un merveilleux et fantastique, l’autre futuriste, parfait, contrôlé.
Sur la planète Opale, dans le royaume de Kindar, la princesse Héléa prend la relève sur le trône suite au décès simultané de son père et de son frère, mais son autorité est fortement contestée au sein de son propre peuple, car c’est une chimar, une mutante…

Sur le monde d’Onyx, tout est parfait : les robots sont entièrement au service des humains, ils veillent à tout pour leur propre sécurité. Du contrôle du trafic routier à la régulation des naissances, les I.A. sont omniprésentes, mais depuis un certain temps un groupe d’humains s’en inquiète et veut quitter à tout jamais cette planète Angus fait partie de ces derniers.

Ainsi commence le roman foisonnant d’idées de Bénédicte Taffin avec une question : va-t-elle réussir à mêler deux genres très disparates sans créer une cacophonie de personnages ayant des enjeux complètement différents ? La réponse est oui elle y parvient, et même très bien. En tout, il y a plus de quatre-vingt personnages (heureusement listés à la fin du livre avec une courte description), mais « seulement » une vingtaine d’essentiels à l’intrigue.

Parmi les références de l’auteur, on sent l’influence d’Isaac Asimov avec ses I.A. incapables de blesser un être humain mais jamais on ne tombe dans l’imitation. On ne peux également s’empêcher de penser à la romance de Ténébreuse de M.Z. Bradley, dont l’auteure avoue s’être également inspirée, ainsi que La Ballade de Pern d’Anne McCaffrey . Ce qui fait la force de ce roman, c’est qu’elle a su innover dans des genres où beaucoup de choses ont déjà été faites et où il est difficile de ne pas tomber dans la caricature.

Les yeux d’Opale fait se poser des questions sur notre propre monde, par exemple vis-à-vis de notre dépendance aux technologies, ou encore sur la nature humaine quand elle se trouve face à des opportunités pouvant mettre en danger les autres. Un premier roman coup de cœur dont j’attends la suite avec impatience. Chronique réalisée pour le site Actu SF.

Chronique : Hier tu comprendras

hier tu comprendrasUn jeu de piste à l’envers, une histoire des plus inattendues.

Premier roman de Rebecca Stead publié en France, Hier tu comprendras (titre original : When you reach me) a connu un grand succès outre-Atlantique avec plus de 240 000 ventes aux Etats-Unis et a remporté la Newbery Medal 2010 (prix de littérature jeunesse décerné par l’association des bibliothèques américaines). Voilà pour le palmarès de ce livre original et captivant.

L’incroyable histoire de Miranda commence le 29  avril 1980, le jour où sa mère est invitée au jeu télévisé la Pyramide des 20 000 dollars animée par Dick Clark. Cette invitation est la dernière « preuve » dont elle avait besoin pour croire à l’incroyable… car quelqu’un qu’elle ne connaît pas le lui avait prédit il y a des mois par le biais de petits papiers disséminés dans ses affaires. Pourquoi ? Dans quel but ? Que de questions qui demeureront sans réponses jusqu’à la dernière page… Un jeu de clés, des papiers, des petits pains… autant d’indices sensés sauver la vie du meilleur ami de Miranda, mais comment et quand ?

Hier tu comprendras est un OVNI, une sorte d’inclassable bizarre et génial. Plus on avance dans l’histoire et plus on a cette envie de savoir qui nous tenaille. Les indices et pistes semées sont de plus en plus déconcertants. Originalité, le thème et fil rouge de l’oeuvre : le temps qui passe pour chacun, sa perception, la relativité, avec une citation d’Einstein qui illustre parfaitement cette histoire : « Le bon sens est l’ensemble des préjugés acquis par un individu avant l’âge de dix-huit ans ».

Mais loin d’être une histoire scientifique, ce roman est une enquête traitée à l’envers, une histoire commencée par la fin. Il est ici question d’amitié garçon-fille et des problèmes qu’elle peut engendrer. Un livre original qu’il faut lire pour s’évader loin, très loin et réfléchir à nos perceptions du temps.

Chronique : Inconnu à cette adresse

inconnu a cette adresseUn roman épistolaire court et percutant aux prémices de la seconde Guerre Mondiale.

Inconnu à cette adresse est un roman connu de nombre de personnes et ce en majorité grâce au fait qu’il soit prescrit depuis des années dans les écoles française pour traiter le sujet des deux Guerres Mondiales. Ce texte a été écrit aux États-Unis par Kathrine Kressman Taylor en 1938 et publié en 1939 sous le titre Adress unknow, dès sa sortie, le livre connaît un immense succès (vendu à plus de 50 000 exemplaires aux États-Unis). En France, le texte n’a été découvert qu’en 1999 par les éditions Autrement et a rencontré l’immense succès qu’on lui connaît maintenant.

L’histoire est celle de deux vieux amis, Max et Martin ; le premier est juif et vit à San Francisco, aux États-Unis, le second est Allemand et réside à Munich en Allemagne. Nous sommes en 1932 quand notre histoire épistolaire commence. Max et Martin sont associés et gèrent ensemble une galerie d’art prospère à San Francisco.

Au fur et à mesure que les deux amis correspondent, un malaise nait entre eux. Max s’inquiète de la nouvelle politique Allemande avec Hitler à la tête du gouvernement. Martin dément les craintes de ce dernier en s’éloignant peu à peu de lui et en commettant plus tard l’irréparable.

Je n’ai jamais eu l’occasion de lire ce livre à l’école, et il était tant d’y remédier. La force du texte, des courts échanges entre les deux personnages est poignant. La montée en puissance de l’oppression se fait sentir de façon prenante, presque viscérale, jusqu’à l’apogée de la dernière page.

Je ne noterais pas ce texte, qui est tout simplement incontournable. Cependant, vous avez la possibilité de donner votre avis sur ce livre en votant ou en commentant cet article.

Je ne souffrirais plus par amour

je ne souffrirais plus paar amourBonjour à tous, j’ai aujourd’hui le plaisir de vous présenter non pas un roman, mais un essai de l’auteure espagnole Lucia Extebarria sur les relations homme-femme.

Je tenais absolument à vous présenter ce livre car je trouve qu’il offre un point de vue très intéressant sur certaines relations amoureuses que l’on peut croire indestructibles alors qu’elles sont en fait autodestructrices.

Loin d’être une séance de psychanalyse, se livre essaye d’expliquer pourquoi certaines relations peuvent durer longtemps et être malsaines. Certaines risquent de ne pas être d’accord avec l’auteure sur certains points, tels que des relations dominant-dominé qui se créé dans certains couples, à vous de vous faire votre propre avis. Mais sachez toutefois que l’auteure sait de quoi elle parle, aussi bien grâce à ses déboires amoureux que grâce à ses études de psychologie, d’autant plus qu’elle nous donne des exemples à chacune de ses propositions.

Elle nous démontre par exemple, preuves à l’appui que la femme et l’image qu’elle a d’elle-même est très souvent formatée par les séries télés qui ne sont que des réécritures de contes de fées ex : Cendrillon pour Ugly Betty.

Pour moi, ce livre s’adresse à toutes celles qui sont curieuses de voir décryptés les mécanismes d’un couple et des relations homme-femme sans pour autant aller mal, mais aussi à celles qui peuvent parfois se poser des questions sur leur relations, ce livre a un côté rassurant, et oblige en même temps à se poser des questions. Lucia Extebarria est très forte dans ce domaine : donner un regain d’enthousiasme et d’optimisme à ses lectrices (et lecteurs), c’est une femme engagée qui par cet essai nous fait nous sentir mieux ou rassurées pour certaines, quand aux décisions qu’elles auront à prendre ou qu’elles ont déjà prises concernant leur vie, aussi bien professionnelle que sentimentale.

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Chronique : Trilogie de Septenaigue – Cycle 2 – Fils de l’ombre – Tome 2

fils de l'ombre 02 septenaigueSuite et fin pour la seconde génération du domaine de Septenaigue. Nous sommes à nouveau sur les pas de Liadan, retournée au domaine familial et qui va bientôt mettre au monde son fils. Mais beaucoup de problèmes s’accumulent à Septenaigue, la mère de Liadan dévorée par sa maladie, la défection d’alliés…

Je ne peux en dire plus sur l’histoire sans en dévoiler trop, l’ambiance est la même que dans le premier tome, mais il y a tout de même un peu moins d’action et de suspense. J’ai donc apprécié ce second tome, même si le premier a été pour moi une vraie découverte. Pour avoir une vue d’ensemble sur ces deux livres, vous pouvez allez sur l’article du premier tome du Fils de l’Ombre où j’explique plus en détails la saga, son ambiance et son univers.

Il reste encore un cycle à suivre, celui de la troisième génération qui devrait correspondre à la descendance de Liadan avec son fils Johnny sensé être le héros de la prophétie annoncée il y a des décennies, celui qui reprendra les îles aux ennemis.

 

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Chronique : Le combat d’hiver

le combat d'hiverUn magnifique livre sur les idéaux, l’oppression, la révolution.  

Voici l’histoire de 4 adolescents : ils vivent dans un orphelinat-prison, ils ne savent pas pourquoi mais depuis leur plus tendre enfance ils ne connaissent du monde que les quatre murs de leur établissement. Ils ont le droit de sortir uniquement quatre fois pendant deux heures dans l’année et ce uniquement pour voir leur Consoleuse (femme qui n’est pas leur mère mais dont la présence est là pour les réconforter, les soutenir quand la vie devient difficile à l’orphelinat).

Mais la donne va changer le jour où Helen et Milena croisent sur la route des Consoleuses Bartoloméo et Milos deux jeunes garçons de l’orphelinat voisin. Ils décident alors de garder contact secrètement entre eux par un moyen connu seulement des pensionnaires. Mais alors qu’Helen reviens de chez sa Consoleuse quelque chose d’inattendu va venir changer le cours de son existence et sa raison même de vivre…

Je ne peux vous résumer plus l’histoire sans vous spoiler alors mon conseil : lisez ce livre.

L’ambiance y est si particulière qu’elle en devient indescriptible, les personnages ont une force de caractère qui les rend inoubliables. Leur quête de vérité et de justice va les mener beaucoup plus que ce qu’ils imaginaient, et pour cela on les aime, on les admire. Beaucoup de sentiments imprègnent le lecteur au fil de l’histoire, la surprise, la tristesse qui devient poignante par moment, la révolte : rares sont les livres à faire passer autant d’émotion.

L’autre force de ce roman c’est sa frontière non définie qui balance entre notre société actuelle et un univers différent. Ainsi on fait la découverte des Hommes-chevaux et des Hommes-chiens, des créatures étranges et attachantes.

Voilà pour ce magnifique roman de Jean-Claude Mourlevat (le premier que je lis de cet auteur français, et certainement pas le dernier). A lire dès 13-14 ans sans limite d’âge tant c’est sublime et universel.

Par ailleurs, sachez qu’une adaptation cinématographique est en cours de production et est prévue pour le courant de l’année 2016 !

Chronique : April May and June

april_may_juneTrois sœurs, trois pouvoirs, trois secrets.

            Voici l’histoire de trois sœurs adolescentes un peu spéciales prénommées April, May et June. Premièrement, leur nom les rend particulières…car bien avant qu’elles ne viennent au monde, leur mère avait déjà décidé de leur prénom. Mais ce n’est pas tout : un jour des plus ordinaires va se transformer pour elles en cauchemar, car elles ont chacune un pouvoir… et elles ne savent pas le contrôler.

April peut prédire l’avenir, May se rendre invisible et June, la cadette peut lire dans les pensées de n’importe qui. Et avant de savoir gérer ces pouvoirs, les trois sœurs vont devoir apprendre à les utiliser et surtout en user à bon escient. June est la seule des trois à être enthousiaste à l’arrivée de son pouvoir car elle peut fouiner dans la vie des autres, ses amies de lycées, ses ennemis et surtout… sa famille, créant pas mal de soucis à son entourage.

L’histoire n’est pas exceptionnelle, mais fort agréable. On se plonge vite et avec plaisir dans le monde des lycéennes et de leur petits tracas quotidiens avec un soupçon de magie et d’humour. L’intrigue tient bien en haleine tout le long du livre jusqu’aux ultimes pages, où l’on ne comprend qu’à la toute fin la vision qui terrorisait April.

Chaque chapitre nous fait passer d’une narratrice à l’autre avec une à chaque fois une citation de cette dernière : « C’était une mission à la MacGyver », April ; « Quel intérêt de pleurer si on ne peut pas voir ses larmes ? », May.

April, May et June est sympathique et fait passer un agréable moment en compagnie d’une famille composée uniquement de filles complètement déjantées. Une sorte de Charmed version ados qui plaira à toutes celles qui veulent s’évader légèrement du quotidien.

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