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Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 28 – Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants

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Sympathique, mais pas mythique ou du moins pas autant que les autres ouvrages de la saga du Disque-Monde. Le concept des rats devenus intelligents grâce aux déchets magiques de l’Université est fort sympathique, mais l’histoire même si elle est plaisante comporte selon quelques moments de creux où l’on s’ennuie. Mais d’un point de vue plus personnel, il y a aussi un personnage que je n’aime pas du tout dans l’histoire (Malicia).

Heureusement, il y a plus de bonnes nouvelles que de mauvaises, ne serait-ce que pour la sympathique référence au joueur de flûte de Hamelin, mais aussi pour une autre légende (qui n’en est pas vraiment une étant donné que l’on a des preuves de son existence) qui est fort intéressante et toujours non élucidée à notre époque (sans vous dire ce dont il s’agit, le sujet concerne les rats, je vos aide quand même pas mal là…).

Enfin, un autre côté intéressant est le fait que c’est la première fois dans un Pratchett que j’ai peur, que j’arrive à ressentir ce que le personnage ressent dans sa situation, et c’est très bizarre et génial en même temps. Merci à vous Monsieur Pratchett de m’avoir fait faire un petit bout de voyage dans les égouts d’une petite ville du Disque-Monde !

Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 3 – La huitième fille

lahuitiemefille.jpgAyant lu les Ch’tits hommes libre avant de m’attaquer à cet ouvrage j’y ait dénoté beaucoup de similitudes. La plus flagrante étant celle entre les deux personnages principaux : toutes deux des jeunes filles ayant une aptitude pour la magie. L’une par affiliation, l’autre par son destin. Une autres similitude étant, la présence d’une Mémé qui fait de la magie, qui impose le respect dans son village, qui a du charisme quoi !

Mais revenons-en à notre histoire… en commençant par le concept de délégation d’un magicien à une autre personne : un magicien quand il vient à mourir doit donner son bourdon au huitième fils du huitième fils (statistiquement, cela doit être assez rare pour ne pas avoir à choisir entre plusieurs huitièmes fils de huitièmes fils) sauf qu’ici le huitième fils est… une fille. Et il est IMPOSSIBLE qu’il puisse y avoir de femme mage…

Ainsi, c’est une lutte contre le sexisme dans le domaine de la haute magie qui s’engage. Pour les mages, les femmes ne sont pas faites pour la haute magie, seulement pour la sorcellerie qui est selon eux un art utile mais bien moins clinquant que le leur. C’est avec un superbe humour et un thème qui restera encore longtemps d’actualité que Pratchett nous conte les luttes de Mémé Ciredutemps qui veux rétablir une magie juste et équitable en faveur d’Eskarina (le la huitième fils fille de huitième fils) mais aussi de futures mages femmes potentielles.

Le personnage de Mémé Ciredutemps est vraiment génial, bourrue, campée sur ces positions, elles ne veux jamais avouer son ignorance et c’est ce qui fait sa force en plus d’être têtue comme une mule et puis… c’est une sorcière !

GENRE : Fantasy, Humour
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Les annales du Disque-monde – Tome 1 – La huitième couleur

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Nous voici donc partis pour le premier tome des Annales du Disque-monde ! Terry Pratchett a vraiment tout prévu, et tout créé. J’ai tout d’abord admiré son imagination, pas pour le fonctionnement du Disque, mais pour les personnages et leur culture. J’ai eu vraiment deux coups de coeur en le lisant : Le premier étant le « personnage » du Bagage. Un coffre de bois magique qui suit son propriétaire jusqu’à sa mort. Ses propriétés magiques sont dues au poirier savant dont il est entièrement constitué. Le second coup de coeur a été pour un personnage omniprésent dans tout les livres de la série (et dans d’autres bien entendu), car il s’agit du personnage de la Mort. Génial par sa façon de parler, très reconnaissable autant typographiquement que dans la formulation de phrases assez crues (en même temps c’est la Mort, on peut comprendre qu’elle soit parfois un peu sèche). J’ai aussi beaucoup aimé l’histoire des mages hydrophobes… tellement ridicule, mais géniale ! Sur l’histoire en général, j’espère qu’il y a d’autre tomes meilleurs que celui-là. Je pense que ce premier tome est surtout pour nous présenter le Disque-Monde dans son ensemble, et que Pratchett peu faire mieux.

Sur l’humour, malgré mes apréhensions, je suis forcée de reconnaître que l’humour de Pratchett est vraiment une perle rare. Pas du tout gras ni lourd, il tombe tout simplement sous le sens. Nous contant parallèlement quelques petites histoires selon le contexte, c’est très bien fait. Je suis vraiment contente d’être enfin tombée dans la marmite Pratchett, et je crois que je vais me baigner dedans pendant un certain temps. En tout cas, merci à Pratchett, car il a vraiment réussi à me faire rire, et je trouve qu’il est très dur de faire rire par son écriture^^

Je pense que certains tomes valent plus que ce premier opus, alors j’attends de voir ce que valent les autres livres. Je m’en vais bientôt lire le second tome, qui suit l’histoire du premier : Le huitième sortilège !

GENRE : Fantasy, Humour
TRANCHE d´ÂGE : ,