Un roman touchant où l’humanité se délite dans un monde en ruines…
Vous aimez les mondes apocalyptiques ? Les cendres et la poussière agglutinée sur des maisons en ruines et autres choses désolées ? La route est un roman fait pour vous.
Nous sommes aux États-Unis, après un cataclysme inconnu (bombe atomique ? météorite ? mystère, les débats sont ouverts…) tout ce que l’on sait, c’est que l’on suit un père et son fils, poussant un caddy, ils sont apparemment les seuls survivant de ce monde mort et désolé… leur objectif : atteindre la mer, et surtout survivre.
Trouver de la nourriture est très difficile, il fait froid, et il faut se cacher de ses créatures étranges qui rôdent la nuit… l’atmosphère est très tendue, les rencontres terrifiantes, au point d’en oublier parfois de respirer. De plus, Cormac McCarthy a trouvé un merveilleux moyen de faire passer toute la lourdeur de la situation grâce a des dialogues indirects, réduits au strict minimum mais qui sont plus qu’éloquents.
Beaucoup de mystères donc dans ce roman, qui pourrait ouvrir lieu à de nombreuses discussions et questions très intéressantes, enquêtez entre les lignes est passionnant. Que s’est-il réellement passé sur Terre, ou du moins aux États-Unis ? Est-ce global ? Et si cette tragédie n’avait lieu que sur le continent Américain ? Où sont passés tout les autres êtres humains, et si il en reste, comment font-ils pour survivre ? (quelques débuts de réponses sont apportés dans le roman…).
C’est donc à un bon petit livre que nous avons affaire, je vous le conseille donc, il ne plaira certainement pas à tout le monde de par sa dureté et son étrangeté, mais vaut le coup d’être lu. Même si la fin est un peu bâclée pour moi…