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Chronique essai scientifique : Aliens, ce que la science sait de la vie dans l’univers

Voici un ouvrage collectif paru en 2018 aux éditions Quanto, il se propose de nous faire découvrir les différentes options possibles et imaginables en ce qui concerne la vie ailleurs que sur Terre. Quelle forme prendrait elle si elle existe ? Pour répondre à cette épineuse question, ils sont vingt : scientifiques, journalistes, essayistes, professeurs…

Toutes les formes de sciences au service d’une question

Au travers de spécialités telles que l’exobiologie (non, ce n’est pas réservé aux films de sf !), la génétique moléculaire ou encore la zoologie, l’ouvrage Aliens nous offre quantité de pistes de réflexions.
Outre les débuts de réponses proposés quant à LA fameuse question à propos de la vie dans l’univers, les auteurs nous fournissent quantité de pistes de réflexions. Mais avant de répondre à la question en elle-même, ils nous proposent de mieux comprendre le monde qui nous entoure. C’est extrêmement documenté, parfois trop pour le commun des mortels. A tel point que les explications peuvent parfois perdre le lecteur… En effet, certains des intervenants de l’ouvrage ont oublié le public-cible de l’ouvrage : des néophytes passionnés par les sciences.
La passion et l’intérêt sont là, mais il n’est pas toujours aisé de lire certains chapitres. Trop denses, se perdant dans des explications trop longues/techniques, se répétant parfois, Aliens est parfois indigeste.

Être un grand scientifique est un métier formidable, transmettre son savoir également. Cependant, quand il s’agit de vulgariser, c’est encore une autre compétence qui entre en jeu. Et on peux être un.e grand.e scientifique et ne pas savoir vulgariser pour distribuer ses connaissances au plus grand nombre. Ici, c’est souvent le cas et c’est d’ailleurs le gros défaut de cet ouvrage. Les thématiques son passionnantes (je pense notamment au chapitre sur les extrêmophiles (les fameux tardigrades !) ou encore sur les UFO et les croyances qui les entourent), mais l’explication est souvent laborieuse.

L’exploration de l’existence de la vie sous une forme originale est également traité à travers la littérature de genre. On y parle du Cycle des Xeeles de Baxter ou encore des deux premiers tomes de la mythique saga La stratégie Ender d’Orson Scott Card (il faut les avoir lu sinon vous aurez l’histoire totalement divulgâchée).

Aliens est donc un ouvrage intéressant mais parfois bancal dans certains de ses chapitres, qui manquent d’harmonisation. Néanmoins, on apprend beaucoup de choses sur quantité de sujets fort différents. Que ce soit la genèse de la vie, les origines des croyances autour de la vie extraterrestre et des OVNI ou encore la littérature de sf est ses inspirations vous aurez de la matière à explorer. Tout n’est pas parfait, mais Aliens est le genre d’ouvrage qui est fait pour ouvrir une porte et nous permettre d’en ouvrir derrière une infinité d’autres…

GENRE : Sciences
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Mini-chroniques #8 : Un village autarcique, un repas qui tourne mal, une vie qui vaut la peine d’être vécue et des évaporés au Japon

Y a-t-il un lien entre ces différents ouvrages ? Oui, même si il est ténu. Il s’agit avant tout des spécificité d’un pays, ou d’une communauté. Qu’est-ce qui fait que le Japon est ce qu’il est ? Pourquoi un repas familial dans une famille occidentale tournerait mal ? Qu’elle position la femme peut espérer avoir dans certains lieux isolés de tout ? J’ai aimé tous ces livres et j’espère qu’il vous tenterons… Belle découverte.

Le courage qu’il faut aux rivières – Emmanuelle Favier – Le livre de poche

Le moins que l’on puisse dire sur ce livre, c’est qu’il est très atypique. Le sujet l’est tout autant puisqu’il est question des vierges sous serment, ou vierges jurées. L’autrice a fait beaucoup de recherches avant d’écrire son roman. Et son autre spécificité qui ajoute à l’intérêt et au mystère, c’est qu’il n’est jamais daté ou géographiquement situé. Le mystère reste entier…

L’histoire est celle de Manushe, un femme qui vit dans une petite communauté basée sur le patriarcat. Elle a dû renoncer à être une femme pour pouvoir « s’élever » au rang d’homme, elle a dû jurer de rester vierge et de ne jamais avoir d’enfants…  Pourquoi une telle décision ? Le déclencheur pour Manushe a été la demande en mariage d’un homme beaucoup plus vieux qu’elle, la seule forme de refus possible en ce cas est une transition vers un statu d’homme. Rien d’autre n’est toléré.

Ce roman est très intéressant bien que contenant parfois des longueurs. L’ambiance y est pesante, mystérieuse à souhait, c’est une de ses grandes qualités. Au final, c’est une belle histoire d’amour doublement atypique qui nous est ici offerte, j’ai beaucoup aimé. La fin quant à elle mérite d’être mentionnée car elle est parfaite bien que très mélancolique… Un ouvrage curieux à lire pour se dépayser à tous points de vue.

Le discours – Fabrice Caro (ou Fabcaro pour les intimes) – Folio

Paru il y a peu au format poche, Le discours était à sa parution en grand format un grand succès de librairie. Succès dû autant au nom que s’est taillé l’auteur qu’à la qualité de son travail original et grinçant (son plus connu Zaï Zaï Zaï Zaï ou encore l’excellent Et si l’amour c’était aimer ? toutes deux des bd).

Le discours reprend l’univers toujours un peu à côté de la plaque mais plaisant de l’auteur. C’est avant tout dans la narration qu’est la grande force de Fabcaro (tout comme c’est le cas pour ses bd, le texte prime largement sur le dessin). Alors forcément, un roman semblait être la suite logique de cet auteur atypique.

Pour moi, Le discours fut un moment plaisant de lecture, pas mémorable, mais tellement grinçant qu’il fait sourire. On y retrouve toutes les caractéristiques narratives et stylistiques de Fabcaro. Donc si vous aimez ses bd, vous aimerez son roman, même si il a parfois quelques longueurs et joue un peu trop sur les mêmes ressorts. C’est le défaut du format roman, qui oblige à diluer parfois l’humour si percutant à l’origine.

Quoi qu’il en soit, on passe un bon moment de lecture même si ce ne sera pas le coup de cœur de l’année de mon côté. Parfait pour ceux qui aiment l’humour noir ou rire, tout simplement !

Dieu me déteste – Hollis Seamon – 10/18

Ce bouquin… je l’ai lu il y a tellement longtemps que je serais incapable de vous faire un résumé correct. MAIS. J’avais passé un super bon moment entre tragédie contemporaine et humour adolescent qui veut se bruler les ailes.

Tout essayer de ce que la vie a à offrir avant qu’elle se termine. Une sorte de Nos étoiles contraires un peu moins dans les clous, moins lisse, plus rock. Enfin, c’est comme ça que je le vois car je n’ai jamais lu/vu Nos étoiles contraires.

Bref, impossible à présenter, mais c’était super à lire. J’espère vous avoir donné envie avec cette mini-chronique qui ne mérite même pas le nom.

Les évaporés – Thomas B. Reverdy – J’ai Lu

Si vous vous intéressez au Japon et à ses différents phénomènes de société que l’on ne retrouve que là-bas (les hikkikomori – voir le roman éponyme sur ce sujet inhérent au Japon – ou encore les fameux évaporés), ce roman vous intéressera.

Qui sont ces fameux évaporés ? Des personnes qui ont décidé pour des motifs très différents de quitter les leurs : famille, amis, à jamais perdus. Certains parce qu’ils avaient des créances auprès d’usuriers, d’autres pour fuir une réalité difficile…

C’est ainsi que le roman débute avec Yukiko qui fait appel à Richard pour retrouver son père disparu. La police nippone ne s’intéresse pas à son cas, et il n’y aura pas d’enquête de leur part pour le retrouver… les évaporés sont monnaie courante au Japon.

Entre le roman et le document, nous voici plongé dans l’histoire sociétale d’un pays au milles fractures et mystères. J’ai adoré Les évaporés pour son atmosphère, et également pour cette facette méconnue qu’il dépeint. Un beau roman à découvrir pour toute personne désireuse de s’ouvrir à d’autres cultures et façons de penser le monde.

Chronique bd : Dans les yeux de Lya – Tome 1 – En quête de vérité

L’histoire d’une jeune femme déterminée en quête de vérité sur les zones d’ombres de son accident qui lui a coûté l’usage de ses jambes… Lya trouvera-t-elle les réponses à ses questions qui l’occupent depuis des années ?

Parue en mai 2019 aux éditions Dupuis, En quête de vérité est le premier tome d’une série de bd qui sortirons sous le titre Dans les yeux de Lya.

Le scénario est signé Carbone (La boîte à musique, série de bd en trois tomes), et l’illustration est de Justine Cunha, il s’agit de son premier ouvrage.

Un terrible accident pour démarrer dans la vie

Lya est une jeune femme dynamique, elle arrive à bout de toutes les adversités, et cela malgré son handicap. Au contraire même, c’est son handicap qui lui donne la force d’aller toujours plus loin. C’est ainsi que pour connaître la vérité sur son accident, elle décide de faire des études poussées en droit. Pourquoi ? Afin d’être embauchée dans le cabinet qui s’est occupé de l’affaire il y a des années, et découvrir l’identité du conducteur à qui elle doit son fauteuil roulant…

Mais évidemment, rien n’est aussi simple, et un stage au cabinet ne suffira peut-être pas à extraire un dossier – elle va s’en rendre compte – aussi bien protégé…

Une bd à suspense qui fonctionne

Immédiatement on est pris par l’histoire de Lya et par son besoin de réponses. Les personnages sont aisément reconnaissables, tout y est efficace. Les graphismes épurés sont très beaux, très travaillés, et c’est un plaisir de lire une bd qui nous plonge directement au coeur de l’intrigue.

Cependant, le développement est un peu plus long et traîne un peu en longueur. Pourquoi ? Etant donné qu’il s’agit d’un premier tome, celui-ci est donc très introductif… peut-être un peu trop justement. Vous n’apprendrez rien sur l’affaire de Lya ici, ce tome étant consacré uniquement à l’acquisition du fameux dossier. On se perd dans des circonvolutions pendant un assez long moment, et quand ça devient enfin intéressant… c’est la fin ! Dommage…

En somme, cette bd est intéressante et bien ficelée, mais on peut regretter l’absence de la moindre réponse (ou début de réponse). Nous sommes désormais obligés d’attendre le second tome pour en savoir un peu plus… mais avec rien à se mettre sous la dent, pas sûre que l’on y revienne…

Chronique rédigée pour le site ActuSF.

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Chronique : Les Immortalistes

Magistral, tout simplement.

Premier roman de l’américaine Chloé Benjamin à paraître en France, Les Immortalistes inaugure également l’arrivée des éditions Stéphane Marsan. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est celui de l’un des fondateurs des éditions Bragelonne. Stéphane Marsan souhaitai proposer de la littérature dite « blanche ». Les éditions Bragelonne étant bien trop marquées imaginaire, il a ainsi créé sa maison d’édition qui ne proposera que des romans d’ordre généraliste. Pour le moment, ce sont cinq ouvrages qui sont parus chez ce nouvel éditeur à la charte graphique élégante.

Et en ce qui concerne Les Immortalistes, c’est une petite pépite assez inclassable à découvrir…

L’histoire d’une fratrie juive sur plusieurs décennies…

Tout commence à New York, quand quatre frères et sœurs décident de se faire un peu peur en allant voir une voyante. La rumeur raconte qu’elle change régulièrement d’adresse, et que l’on ne peut la trouver que grâce au bouche à oreille… C’est ainsi que par une chaude journée d’été, Simon, Klara, Varya et Daniel vont chez cette diseuse de bonne aventure pas comme les autres. En effet, cette femme a une particularité, elle ne vous racontera pas votre vie, ou votre avenir mais uniquement une chose : la date de votre mort. Magie réelle ou non ?

Tout ce que l’on sait, c’est que la connaissance de cette date va profondément influencer la vie de chacun des membres de cette fratrie…

Quatre histoires belles et mémorables qui s’entremêlent

Une fois n’est pas coutume, l’ouvrage est découpé en quatre parties bien distinctes, les unes à la suite autres. Ici, pas de chapitres qui alternent les points de vue des personnages, tout est en un seul bloc. Ainsi, on va suivre chaque frère et chaque sœur jusqu’à sa mort ; de la fin des années 70 à l’an 2000. Correspondra-t-elle a ce qu’à prédit la voyante ? Ou le libre-arbitre peut-il se faire une place dans cette mécanique infernale ? C’est là toute la difficulté de la question où chacun pourra se faire sa propre idée de la réponse, s’il y en a une…

C’est ainsi que l’on va tout d’abord suivre Simon, qui part avec Klara sur un coup de tête à San Francisco. Une ville pétillante et pleine de vie où le jeune homme va se révéler à lui-même et devenir l’homme qu’il n’aurait jamais pu être à New York, entouré de sa famille. Là-bas, il va pouvoir vivre au grand jour son homosexualité et se découvrir une passion insoupçonnée pour la danse. Mais, malgré tous ces bonheurs accumulés, il va brûler la chandelle par les deux bouts et vivre une vie totalement désinhibée et folle… mourra-t-il à la date prédite par la voyante ?

Ensuite, c’est sa sœur Klara que nous suivons, la plus intéressante et étrange de la famille. Versée dans la magie et l’occultisme, elle croit du comme fer à ce que lui a dit la femme à propos de la date de sa mort. Sa vie va être extrêmement mouvementée et fascinante. Jamais au même endroit d’une semaine sur l’autre, toujours en vadrouille et en tournée pour faire des spectacles… Klara est aussi instable que fascinante, elle entend des choses que personne d’autre ne perçoit, décode des messages dans des objets frappés à un rythme qu’elle seule comprend. Sa psychologie est complexe, mais c’est justement ce qui la rend attrayante, mystérieuse… Et sa fin est l’une des plus belle et terribles de la fratrie (à en pleurer)…

Il y a ensuite Daniel, l’autre frère. Devenu médecin militaire, il semble être passé à côté de sa vie et avoir beaucoup de regrets. Sa partie à lui est assez triste, on dirait qu’il n’a jamais vraiment osé vivre…

Quant à Varya, c’est la scientifique de la famille. Elle essaye depuis des années de trouver un protocole pour allonger la vie de chimpanzés (et donc des hommes par la suite) en limitant leur apport en calories… Ses recherches sont difficiles, et même cruelles, car les singes ont toujours faim. Mais son désir d’allonger la vie est si vif qu’elle est prête à tous les sacrifices pour y parvenir. Elle n’a jamais eu d’enfant, ni eu de vie de couple, entièrement consacrée qu’elle est à sa tâche. Comme quoi, malgré son esprit factuel de scientifique, les dires de la voyante l’ont entièrement façonnée…

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Voici donc un aperçu de ce fabuleux roman qu’est Les immortalistes. Délectez-vous de cette merveille littéraire et totalement inclassable. C’est un grand et beau roman aux personnages forts qui vous feront vibrer. De plus, Chloé Benjamin a l’art et la manière de laisser planer des interrogations, des étrangetés, des indices….

Alors, est-ce que ce sont les événements qui nous forgent ? Ou nous qui forgeons les événements ? La question reste ouverte quand on referme l’ouvrage, mais on y trouvera de magnifiques pistes de réflexions. Ce livre est une pépite, rien de moins.

Chronique album jeunesse : Je ne suis pas ta maman

Un magnifique album plein de douceur, d’amour et d’amitié…

Il vient tout juste de paraître en mai dernier aux éditions De la Martinière Jeunesse, voici Je ne suis pas ta maman ! Il s’agit dernier album en date de Marianne Dubuc, très prolifique dans le domaine de la jeunesse.

Dans cet album au graphisme touchant, nous faisons la rencontre d’un écureuil et… d’une chose poilue très étrange.

Une naissance hors du commun

Tout débute lorsque Otto l’écureuil sort tranquillement de chez lui. Il y a une grosse boule pleine de piquants devant sa porte, mais ça ne le dérange pas plus que ça, et il continue son chemin. Il passe même devant plusieurs fois dans la journée… Jusqu’à ce que l’étrange boule piquante éclose ! Et oui, il s’agissait d’un œuf !

Et de cet étrange œuf sort une créature encore plus étrange, toute poilue… qui grandit très très vite et qui ne sait que dire « Piou ».

C’est ainsi qu’Otto décide de partir à la recherche de la maman de Piou, car il n’est pas sa maman. Aussi va-t-il placarder des annonces partout dans l’arbre où il vit, puis au-delà… La trouvera-t-il ?

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Une très belle histoire d’amour et d’amitié mêlées

Je ne suis pas ta maman est un magnifique album, et cela à tous points de vue. Non seulement l’histoire est d’une tendresse rare, mais les dessins le sont également… Doux, apaisants, on est dans un vrai cocon quand on lit cet album. Et on a qu’une envie… vivre dans la même maison qu’Otto tant elle semble douillette et apaisante.

Cet album aussi génial qu’original car il offrira aux enfants dès l’âge de 4 ans une histoire qui sort des sentiers battus. Rien que pour cela, ça vaut la peine de le lire aux enfants ! Les thèmes de l’amour filial et de l’amitié y sont prépondérants et parfaitement mis en valeur.

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Bref, vous l’aurez compris, cet album c’est un COUP DE CŒUR dont il serait dommage de se passer. Tout y est : une belle histoire, de magnifiques dessins…. De quoi emplir l’imagination des petits et les faire rêver un peu…

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Chronique : L’affaire Amanda – Tome 1 – Invisible

affaire amanda 01Mais qui est Amanda ? Et ou est-elle ?

L’affaire Amanda est une série de romans pour adolescents étrange et fascinante : mêlant suspense, histoires d’amitiés entre filles mais aussi problèmes de famille de façon très subtile c’est une sorte d’O.V.N.I. dans son genre (le seul genre de livre qui pourrait lui ressembler serait le best-seller Cathy’s Book, un livre-enquête édité lui aussi chez Bayard). Chaque tome est écrit par un auteur différent, le premier est écrit par Stella Lennon, mais il s’agit d’un pseudonyme… et également d’un indice pour le lecteur…

Tout commence quand Callie, Hal et Nia sont convoqués au bureau du proviseur sans aucune raison : ils ne se connaissent que de vue et sont accusés d’avoir vandalisé la voiture du proviseur… mais ce ne sont pas eux. Par la force des choses (ou plutôt par le fait d’Amanda), ils se retrouvent à enquêter sur la disparition de celle-ci ; qui leur a semé une foule d’indices pour avoir une idée de où la trouver. Mais pourquoi a-t-elle disparu du jour au lendemain ?

Au fil des pages, ont entrevois quelque chose de plus grand encore que la disparition de leur amie, une sorte de mise en abîme d’enquêtes, mais sans en dire plus, je pense qu’il faut plusieurs lectures du livre pour remarquer en tant que lecteur tout les indices semés à foison dans ce premier tome (eh oui, encore une saga !). Tout commence par une voiture, puis des symboles gravés, puis des tatouages puis… etc.

La saga a été prévue en huit tomes, c’est énorme, mais aux vues des nombreux mystères qui apparaissent déjà, ça ne sera pas forcément de trop. J’ai vraiment hâte de lire la suite qui nous promet beaucoup en espérant qu’elle soit à la hauteur de cette introduction. Aux Etats-Unis, les trois premiers tomes sont sortis, voici la couverture du second tome, Signal for Afar, en attendant sa sortie française début 2011 !

Et pour les fans et curieux, voici le lien qui vous mènera au site officiel de l’Affaire Amanda avec un forum où les lecteurs émettent toutes leur suppositions sur l’enquête, il y a aussi une page de test pour savoir quel est son totem (cf dans le livre).