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I want these books ! #1

Vous avez des tonnes de livres à la maison, mais ça ne vous empêche pas de lorgner les prochains que vous achèterez ? Cette nouvelle rubrique est faite pour vous !

Pourquoi I want these books comme titre de rubrique ? Tout simplement parce que c’est le nom du fichier que j’ai créé il y a des années sur mon pc, et où j’enregistre tous les visuels d’ouvrages qui me tentent. Quand je pérégrine sur les réseaux sociaux, notamment Instagram (le mal absolu), j’enregistre l’image pour ne pas perdre les références… ce qui fait que j’en ai plus de 1000 !

Voici donc une petite liste de 7 titres qui me tentent tout particulièrement ce moment parmi la foule de possibilités…

Le plongeur – Stéphane Larue – Points

Un roman québécois qui parle des bas-fonds de la ville de Montréal (en a-t-elle seulement ?), le tout se déroulant dans l’univers de la cuisine… Il y a TOUT ce que j’aime lire et plus encore ! Le plongeur semble être un roman extrêmement atypique et je pense qu’il pourrait beaucoup me plaire. De plus, je trouve sa couverture sublime !

L’ouvrage est paru initialement aux éditions Le Quartanier, qui sont québécoises. Il vient de paraître il y a peu de temps aux éditions Points, alors c’est l’occasion de se faire plaisir… Je ne vais pas résister longtemps.

Présentation de l’éditeur : Nous sommes à Montréal au début de l’hiver 2002. Le narrateur n’a pas vingt ans. Il aime Lovecraft, le métal, les comic books et la science-fiction. Étudiant en graphisme, il dessine depuis toujours et veut devenir bédéiste et illustrateur. Mais depuis des mois, il évite ses amis, ment, s’endette, aspiré dans un tourbillon qui menace d’engouffrer sa vie entière : c’est un joueur. Il joue aux loteries vidéo et tout son argent y passe. Il se retrouve à bout de ressources, isolé, sans appartement.

C’est à ce moment qu’il devient plongeur au restaurant La Trattoria, où il se liera d’amitié avec Bébert, un cuisinier expérimenté, ogre infatigable au bagou de rappeur, encore jeune mais déjà usé par l’alcool et le speed. Pendant un mois et demi, ils enchaîneront ensemble les shifts de soir et les doubles, et Bébert tiendra auprès du plongeur le rôle de mentor malgré lui et de flamboyant Virgile de la nuit.

Compartiment pour dames – Anita Nair – Le livre de poche

Ce n’est clairement pas une nouveauté, l’ouvrage est sorti il y a longtemps de cela aux éditions Picquier avant d’être repris il y a quelques mois par Le livre de poche.

Il avait l’air génial, coloré, vivant. Et j’en ai entendu beaucoup de bien… Et puis, ça me semblait assez dépaysant en termes de littérature. Je connaît extrêmement mal la littérature indienne, et ce titre au succès non démenti depuis de longues années me paraît parfait pour mettre un premier pied dans cette culture !

Présentation de l’éditeur : Akhila est employée aux impôts. Eternelle célibataire, cette quadragénaire n’a jamais été libre de mener sa vie comme elle l’entendait : toujours la fille, la soeur, la tante de quelqu’un, celle qui fait vivre la famille. Sur un coup de tête, elle prend un aller simple pour Kanyakumari, une petite ville balnéaire du sud de l’Inde. Dans l’intimité du sleeping – le fameux « Compartiment pour dames » – qu’elle partage avec cinq autres compagnes, Akhila ose leur poser la question qui la hante depuis longtemps : une femme a-t-elle vraiment besoin d’un homme pour être heureuse et épanouie ?

Compartiment pour dames est le best-seller qui a révélé Anita Nair. Un roman délicieux, chaleureux, tendre, qui nous ouvre le coeur de ces femmes indiennes dont nous sommes finalement si proches. Un beau voyage à la découverte de soi qui éveillera des résonances en chacun de nous.

Lucky Jim – Kingsley Amis – Points

Celui-là me tente énormément pour la simple raison qu’il est souvent cité comme étant l’un des premiers « campus novel ». Il est la référence du genre, et comme j’adore cet univers universitaire et british/américain à la fois, ce livre me semble idéal !

Quelques campus novel de référence

Si vous ne connaissez pas ce sous-genre si particulier voici quelques titres qui font figure d’exemple : Stoner de John Williams, Le roman d’Oxford de Javier Marías, ou encore Le maître des illusions de Donna Tartt (qui paraît-il est magistral).

Présentation de l’éditeur : « Dixon avait une idée particulièrement juste de ce que valait son article. Cette valeur, il pouvait l’exprimer par un seul gros mot en cinq lettres.  » Chargé de cours dans une université provinciale, Jim Dixon peine à obtenir les faveurs de Welch, son référent, pour être enfin titularisé. Malgré ses efforts, ce médiéviste enchaîne les mésaventures. Le fond du gouffre est atteint lorsque, invité à un week-end mondain, Jim se dispute avec le fils prodigue de Welch. Et les femmes n’arrangent rien ! La collante Margaret, la si désirable Christine et la rusée Carol… Perdu dans un imbroglio amoureux, notre attachant raté trouvera-t-il sa place au sein cette petite société anglaise ?

Les tempêtes – Meg Little Reilly – Harper Collins

L’éditeur américain Harper Collins tente de s’implanter depuis quelque temps en France et sort des titres assez intéressants… dont Les tempêtes. Malheureusement, ils ne sont pas encore très connus des lecteurs, et leurs titres ont beau être très attrayants, ils ne sont pas assez visibles selon moi… que ce soit sur les réseaux sociaux ou en librairie.

Avec Les tempêtes, l’autrice se propose de nous conter l’histoire d’un couple qui part de New York pour se mettre au vert dans le Vermont. Mais la saison des tempêtes approche, et elle risque de faire basculer le couple à tout points de vue.

C’est typiquement le genre de roman américain que j’aime, pour peu que ce soit bien fait ! Alors, oui je vais certainement bientôt craquer pour Les tempêtes en espérant de tout cœur ne pas être déçue.

Présentation de l’éditeur : Ash et Pia ont choisi de mener une vie différente. Quitter leur petit confort de Brooklyn, ce quotidien de trentenaires arty. Acheter une jolie maison dans le Vermont. Rêver ensemble à de nouveaux projets devant des paysages à couper le souffle.

Mais leur greendream s’annonce de courte durée, menacé par l’annonce «  des Tempêtes  », un événement climatique sans précédent. Face à ce réveil de la nature, plus indomptable et imprévisible que jamais, les réactions humaines sont aussi variées que les caractères. Et devant l’inéluctabilité d’une catastrophe écologique, dans l’attente d’une possible fin du monde, l’union de Ash et Pia, peu à peu, se désagrège.

Ancienne du gouvernement Obama, Meg Little Reilly livre ici une ode à la nature, interrogation sur un futur pas si improbable, et magnifique radioscopie du couple.

La très jolie photo que l’éditeur avait publié pour donner envie… et ça fonctionne !

Les chroniques de St Mary – Jodi Taylor – Hervé Chopin éditions

Plusieurs personnes autour de moi n’arrêtent pas de me parler des Chroniques de St Mary, alors à force… on a envie de lire la saga ! En France, ce sont déjà 5 tomes de parus, et ce n’est pas terminé… Et il semblerait que la qualité soit toujours au rendez-vous au fil des volumes, un vrai plus surtout vu la taille de la saga. Et puis, ça parle de voyages temporels, alors forcément… c’est ultra tentant.

Donc, il y a de grandes chances que je me laisse tenter bientôt. J’ajouterais une légère remarque sur les couvertures que je trouve magnifiques, toutes en esthétisme.

Présentation de l’éditeur : À l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent.

Derrière l’innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils  » étudient ‘en temps réel’ les événements majeurs de l’Histoire « . En se faisant passer pour d’inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n’ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l’Histoire… au risque d’en mourir.

Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l’équipe de l’Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d’embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s’offrent à elle…

De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie, la jeune historienne va revivre d’extraordinaires événements. Alors qu’au sein de l’institut naissent des enjeux de pouvoir…

Mortal song – Megan Crewe – Le chat noir

Un roman fantastique chez un petit éditeur qui mélange Japon moderne et anciennes croyances ? Où est-ce qu’on signe ? Mortal Song semble réunir les univers que j’aime tant… le Japon, de l’onirisme, de l’aventure, une intrigue basée sur un grand mensonge… Voilà de quoi donner envie. Et si en plus c’est chez un petit éditeur, c’est encore mieux.

Et je pense ne pas être la seule à aimer ce genre d’univers, alors…

Présentation de l’éditeur : La vie de Sora était remplie de magie, jusqu’au jour où elle découvrit que tout ça n’était que mensonges. Héritière du royaume des esprits du Mont-Fuji, Sora n’aspire qu’à une chose : accomplir son devoir au sein des dieux, les Kami. Mais une armée de spectres envahit la montagne le jour de sa cérémonie d’anniversaire. Échappant de peu à l’ennemi, la jeune fille apprend alors qu’elle n’a rien d’une divinité. Elle est un changelin humain, un leurre pour protéger la véritable descendante, cachée dans le Tokyo moderne. Tout en faisant face à sa nouvelle condition de mortelle, Sora entame un long voyage pour retrouver l’élue, celle de la prophétie, la seule à pouvoir sauver son monde du chaos. Ce monde qui n’était finalement pour elle qu’une vaste illusion…

Comment ne pas être charmé par une si belle photo (trouvée sur Instagram)

Le cirque des rêves – Erin Morgenstern – Pocket

Cela fait des années que j’ai envie de lire ce roman qui paraît-il est merveilleux. Ce serait peut-être l’occasion avec la sortie du tout nouveau roman d’Erin Morgenstern qui arrivera chez Sonatine en avril 2020 : La mer sans étoiles (qui me fait de l’œil depuis des mois en V.O.).

Quoi qu’il en soit, commencer par celui-ci me paraît déjà très bien pour découvrir l’œuvre de cet auteur !

Présentation de l’éditeur : « Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les réverbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu’hier il ne l’était pas. » Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c’est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans un dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardin de glace, s’émerveiller de la souplesse de la contorsionniste au tatouage et se laisser enivrer par les effluves de caramel et de cannelle qui flottent dans l’air. Bienvenue au Cirque des Rêves. Cependant, derrière la fumée et les miroirs, la compétition fait rage.

Deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s’affrontent, rivalisant d’audace et d’imagination, dans une sorte de combat magique, pour lequel ils sont entraînés depuis l’enfance par leurs étranges et lunatiques professeurs. Mais chacun ignore qu’il risque ainsi sa vie… Or, Celia et Marco s’aiment, et la compétition devient alors une merveilleuse collaboration. Sans connaître l’issue fatale du jeu, ils cèdent à leurs sentiments. Leur amour profond, passionné et envoûtant va ébranler tout leur univers et la vie de tous ceux qui les entourent… A la fois magique et séduisant, Le Cirque des Rêves est une ensorcelante et universelle histoire d’amour.

Chronique jeunesse – Le gardien des tempêtes – Tome 1

Une magie celtique, des bougies aux pouvoirs insoupçonnés et de nombreux secrets de famille… le tout concentré en un seul endroit : l’île d’Arranmore.

Premier roman de Catherine Doyle à paraître en France; Le gardien des tempêtes est également le premier tome d’une série. Pour le moment, la série compte deux tomes dans sa langue originale. L’ouvrage est paru aux éditions Bayard en octobre 2019.

Un exil forcé sur une petite île irlandaise

Fionn et sa soeur Tara sont obligés par leur mère à aller vivre pour quelque temps chez leur grand-père, sur l’île d’Arranomre. Dès leur arrivée, des choses étranges se passent, et à chaque fois que Fionn essaye d’en savoir plus, il se fait méchamment rebuter par sa grande sœur. Elle semble savoir des choses, mais ne lui dévoile rien… Quand son grand-père commence à lui parler des légendes liées à l’île, Fionn comprend à peu que de nombreux enjeux entourent l’île et ses habitants…

Tout pour fonctionner, mais rien pour captiver…

C’est dommage, mais c’est mon ressenti général sur ce roman. L’histoire a beau être intéressante et assez originale (de la magie avec des souvenirs insérés dans des bougies, une très bonne idée !), ça n’a pas pris. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, mais j’ai trouvé l’alchimie entre les personnages peu réussie. Ils sont tous facilement identifiables cependant, ce n’est pas de la faute de l’autrice, qui a très bien dépeint chacun d’entre eux.

Non, cela réside peut-être dans la façon de dérouler son intrigue, mais j’ai trouvé tout cela assez ennuyeux… Dès quelques chapitres, on comprend qui va être un danger pour Fionn et sa famille, qui va lui révéler des choses sur son passé, etc.

Évidemment, quand on est dans le lectorat cible de ce genre de roman (environ 10 ans), on ne verras pas les choses ainsi, et c’est tout à fait normal. Cependant, je n’ai pas trouvé que l’ouvrage assez loin dans son intrigue et son univers.

J’aurais aimé découvrir plus de spécificités quant à la culture irlandaise (bon, ils boivent beaucoup de thé dans le roman, mais c’est tout !), de même sur les légendes celtes…

Ainsi, la seule originalité plaisante réside dans ce système magique qui use des bougies qu’on allume pour revivre des souvenirs. Ainsi, le grand-père de Fionn possède-t-il des centaines de bougies correspondant à tout autant d’époques, de rencontres, de personnes…

En somme Le gardiens des tempêtes n’est pas un mauvais roman, mais il en existe tant d’autres dans le même style qu’il ne laisse aucun souvenir après sa lecture. Et c’est peut-être pire que de ne pas avoir aimé un ouvrage : l’oublier aussitôt qu’il est terminé.

Cette chronique a été rédigée initalement pour le website ActuSF.

La couverture du second tome de Gardiens des Tempêtes, pas encore paru en France : The Lost Tide warriors.

Chronique jeunesse : Wicca – Le manoir des Sorcellage

Un roman qui tente de faire la part belle à l’univers en vogue de la sorcellerie… est-ce que ça la magie prend ?

Marie Alhinho est une autrice pour la jeunesse qui n’en est pas à son premier coup d’essai. En effet, elle a déjà publié chez Poulpe Fiction (la collection de romans pour les 8/10 des éditions Gründ) la série Orphéa Fabula.

Avec Wicca, elle nous propose cette fois une plongée dans l’univers de la magie et de ses nombreux codes. L’illustration de la couverture est signée par la talentueuse Diglee, celles de l’intérieur (tout aussi belles et réussies) sont quant à elles signées par Manon Bucciarelli (elle réalise notamment des couvertures pour les éditions NIL ou encore 10/18, on reconnait immédiatement son trait).

Une pierre disparue, une protection qui faiblit, un manoir en danger

Bienvenue dans la famille Sorcellage, où la magie se pratique aussi couramment que vous allumez votre ordinateur à la maison. La magie imprègne la maison (qui a d’ailleurs son petit caractère) et ce qui l’entoure… Et autant de pouvoir concentré en un espace, cela attire bien des convoitises… C’est pour cela que le manoir des Sorcellage est protégé par un antique cercle de dorderins (galets de granit géants, nommées aussi « pierres sottes »). Et quand l’une des pierres magiques disparaît, c’est tout l’équilibre et la sécurité de la maisonnée qui sont en dangers !

C’est à Avril et son frère Octobre de jouer pour protéger leur maison de tous les nuisibles ayant senti la disparition de la pierre… sans oublier leur meilleure amie Nour, qui ignore tout des pouvoirs magiques de ses deux amis.

Une histoire très classique où l’on peine à rester captivé

Wicca a beau avoir le bon mélange d’ingrédients, la magie ne prend pas. Pourquoi ? De mon point de vue, c’est à cause du côté un peu trop « scolaire » dans le déroulement de l’histoire. Situation initiale, puis élément perturbateur, personnages par trop classiques et assez peu aisés à dissocier car peu de personnalité…

J’ai été déçue d’être déçue. C’est dire à quel point je croyais que j’allais aimer Wicca. Je pensais peut-être découvrir quelques notions de la mythologie wiccane, mais rien (en dehors d’une mention rapide sur le livre des ombres comme étant un ouvrage que tous les sorciers wiccans possèdent et étoffent au fil de leur expérience personnelle – oui, comme dans Charmed)).

L’histoire suit son déroulé très classique, on découvre peu de choses sur l’univers que nous propose l’autrice, et il manque un ciment cohérent qui rendrait le livre vraiment attrayant.

C’est donc une lecture très (trop) classique, même pour les enfants qui aiment le genre fantastique, je pense que cet ouvrage est dispensable. Dommage que le contenu ne soit pas à la hauteur du si joli contenant…

Une des très belles illustrations intérieures de l’ouvrage…

Chronique album jeunesse : Trois petites sœurs

Un album d’une tendresse absolue dans l’univers de Pierre Lapin.

Pierre Lapin est un personnage né de l’imagination de Beatrix Potter. Pour cet ouvrage-ci cependant, il s’agit d’un collectif qui a créé l’histoire et non pas l’auteure anglaise. Il n’empêche, l’histoire Trois petites sœurs est absolument mignonne…

La choupitude en une image…

L’art de devenir grand frère… de trois petites sœurs !

Pierre Lapin est tout heureux, il a devenu grand frère… Et il a très hâte de partager des moments privilégiés avec ses adorables sœurs… Sauf qu’elles n’ont pas l’air très réceptives au bruit du tambour ou au bateau de bois de Pierre Lapin… Ce dernier est déçu, car il s’attendait à faire plein de choses avec ses soeurs… C’est ainsi qu’il va apprendre la patience !

Les trois mignonnes petites sœurs de Pierre Lapin. Adorables, n’est-ce pas ?

Doux, beau, tendre… comme toujours !

Que dire de plus sinon que cet album cartonné est d’une tendresse absolue ? Les dessins fins et expressifs inspirés de l’univers de Béatrix Potter font merveille !

D’autant que les noms trouvés pour les petites sœurs du jeune lapin sont adorables… en particulier pour la troisième (non, nous n’en diront pas plus, n’insistez pas !).

En somme, si vous cherchez une histoire courte et mignonne, c’est le livre parfait. A lire par exemple le soir avant de s’endormir… Dès l’âge de 2/3 ans environ.

TRANCHE d´ÂGE : ,

Chronique jeunesse : Le bureau des fantômes – Tome 1 – Black Moor

Des spectres, des fantômes qui envahissent la terre, et des centaines de missions à accomplir pour les esprits qui souhaitent partir à l’aventure !

Black Moor est le nom du premier tome de la série jeunesse Le Bureau des Fantômes, qui vient tout juste de paraître aux éditions du Rocher.

Sous le nom méconnu de Fanny Gordon se cachent en réalité deux autrices jeunesse de renom : Pascale Perrier et Véronique Delamarre Bellégo.

Un lac aux esprits, et des âmes en partance…

Le Lac est l’endroit incontournable où passe tout individu venant de quitter la terre. Son esprit se dilue dans le Lac, lavé de tous ses souvenirs avant de partir vers le Pont… Que se passe-t-il après ? Nul ne le sait, car nous allons suivre deux spectrus : Tim et Mo. Ils viennent de mourir, mais ils ne sont pas entraînés vers le mystérieux Pont… et vont à la place intégrer le bureau des Fantômes.

Ils deviennent ainsi agents spectrus avec une mission simple : ramener les esprits des morts égarés sur terre pour les diriger vers le Lac afin qu’ils partent en paix. Mais les difficultés s’amoncellent, tout particulièrement en Ecosse où semble sévir un grand nombre de fantômes qui souhaitent tout sauf partir vers le Lac…

Une aventure qui tient la route et fonctionne même à merveille !

Parfait pour initier les jeunes lecteurs au fantastique et plus particulièrement à l’univers des esprits sans trop miser sur le côté effrayant, Le Bureau des fantômes s’adresse aux 9/11 ans. Ce premier tome se concentre avant tout sur le côté aventure et la façon ludique dont les missions de Tim et Mo sont résolues. Et ça fonctionne fort bien, puisque on a très envie de savoir comment fonctionne ce monde caché aux yeux des humains.

Le système de fonctionnement du bureau est simple, efficace et motive fortement ses spectrus (avec un système de points pour chaque esprit ramené au Lac). Plus les spectrus ont des points, plus ils récoltent des étoiles qui vont se placer… sur leur corps ! Quand un spectrus a beaucoup d’expérience, les étoiles forment une sorte de tatouage correspondant à la personnalité profonde du spectrus… Autant dire qu’on a hâte de voir se former les étoiles de Tim et Mo !

Enfin, l’histoire a beau posséder un déroulement très classique, elle nous réserve quelques belles petites surprises… notamment sur la fin qui laissera ses lecteurs très étonnés. Et surtout… ça donne fortement envie de découvrir la suite (qui n’est pas encore annoncée, donc patience…). On sent que Tim et Mo n’ont pas fini de dévoiler leurs atouts (qu’ils ignorent eux-mêmes) et qu’ils ont encore de belles aventures devant eux…

 

Ainsi ce début de série se présente sous les meilleurs auspices avec une intrigue accrocheuse, une aventure qui donne envie de s’y plonger immédiatement… Tout fonctionne à merveille, alors à quand la suite ?

Chronique : Les nuages de Magellan

Un roman de science-fiction qui nous mène aux confins de l’espace au travers d’une intrigue mêlant piraterie et amitié inattendue 

Estelle Faye est une auteure française qui commence à avoir pas mal d’ouvrages à son actif. Elle s’est fait une spécialité d’écrire dans le domaine de l’imaginaire, que ce soit pour les adultes (Un éclat de givre, La voix des oracles…) ou les adolescents et la jeunesse (L’île au Manoir, Les nuages de Magellan…). Son œuvre est aussi atypique que très variée car elle touche à tous les genres (science-fiction, anticipation, Histoire…), ce que j’aime beaucoup.

Un vent de rébellion souffle sur la galaxie…

Le futur. L’homme a depuis longtemps colonisé d’autres planètes, la Terre elle-même appartenant aux légendes qu’on se raconte quand il se fait tard, au coin du feu ou entre deux verres. Maintenant, les planètes habitées par l’homme sont sous la coupe des Compagnies, de tentaculaires entreprises qui ont remplacé toute forme de gouvernement… 

C’est dans ce monde difficile pour les petites gens que vit la jeune Dan, serveuse (et chanteuse de blues à ses heures perdues) dans un bouiboui qui est son seul paysage depuis des années… La vie n’a pas été facile pour la jeune femme qui a déjà l’impression d’être enfermée dans sa vie. Mais un soir, après qu’une énième révolution ait échoué, elle décide de chanter une chanson en hommage aux rebelles qui sont tombés… Elle ne le sait pas encore, mais sa vie ca changer à tout jamais à cause de cet événement. Et si l’une de ses plus fidèles clientes, Mary Reed, pouvait l’aider à ses sortir de ce mauvais pas ? C’est le début d’un voyage inattendu. 

Un roman d’aventure qui tient ses promesses  

Mêlant aventure et sf avec pas mal de piraterie, la sauce prend assez vite dans ce roman vif, contenant peu de temps morts. Une bonne dose d’humour, des personnages attachants en très peu de lignes, Estelle Faye sait y faire quand il s’agit de créer un nouvel univers et des personnages charismatiques. On est tout de suite embarqués ! 

L’ambiance de ce roman m’a fait d’ailleurs pensé à l’un des mes dessins-animés préféré : La planète au trésor (pour le côté quête à travers l’espace et la piraterie très présente dans les deux œuvres). Bien que la ressemblance s’arrête là, cela m’a vraiment plu de trouver ce mélange peu traité de science-fiction mâtiné de flibusterie. 

Pour les adolescents qui aiment l’action, la sf (avec cyborgs, technologies de pointe et rafistolage) et l’aventure, c’est l’ouvrage parfait. Le duo surprenant que forment Dan et Mary Reed fonctionne très bien, et on se surprend à vouloir en apprendre plus sur Mary… qui est très mystérieuse quant à son passé ! 

Il faut être malgré tout honnête, ce n’est pas un coup de cœur massif, mais je salue le roman, qui m’a fait passer un très agréable moment de lecture. Je m’attendais peut-être à une intrigue plus ambitieuse (en termes d’échelle, mais impossible à faire en un seul tome), mais en dehors de cela rien de négatif à en dire. 

Ainsi, Les nuages de Magellan est un bon roman YA. Il sera idéal pour ceux et celles qui souhaitent lire de la sf aux alentours de 14 ans. Efficace, bien écrit, captivant, que demander de plus ? 

Chronique jeunesse : Mimi et le dragon des montagnes

Une histoire d’amitié autour du thème des dragons pour les enfants dès l’âge de six ans environ.

Michael Morpurgo est un auteur britannique à l’œuvre très large. Nombre de ses romans sont prescrits dans les écoles anglaises et françaises. Parmi ses très nombreux romans, on peut citer : Le royaume de Kensuké, Le roi Arthur, Cheval de guerre (dont il y a eu une adaptation cinématographique)…

Avec Mimi et le dragon des montagnes (paru chez Gallimard Jeunesse), l’auteur nous offre un petit conte de son cru à lire aux enfants qui savent lire… ou non !

L’histoire d’une amitié inattendue

Mimi est une jeune fille qui vit dans un petit village tout ce qu’il y a de plus calme. Attention toutefois à la terrible dragonne qui vit en haut de la montagne ! Elle est aussi dangereuse que terrible, et il serait totalement suicidaire d’aller la déranger…

Mais quand Mimi découvre dans l’étable de sa ferme un bébé dragon endormi, elle décide immédiatement de le ramener à se maman, au risque d’encourir son terrible courroux !

Mignon, parfait pour les enfants qui souhaitent une petite histoire de dragons

L’histoire de Mimi et du dragonnent qu’elle découvre est très courte, elle peut se lire en une nuit ou deux pour les parents qui souhaiteraient en faire la lecture à haute voix. Sinon, des enfants de CE2 pourront s’y essayer sans aide.

Dans son traitement, l’histoire étant courte, il n’y a guère de développement. C’est aussi simple qu’efficace. Les illustrations d’Helen Stephens sont adorables, en particulier quand on voit le dragonnet recroquevillé en train de dormir !

En somme, c’est une histoire, mignonne. Pas certaine qu’elle soit mémorable, mais on passe un agréable moment de lecture. C’est un bon mélange entre fantastique et aventure !

Chronique jeunesse : Le bungalow a des crocs

Des vacances de rêves se profilent… si ils ne se font pas manger par une meute de loups-garous affamés avant !

Paru en début d’année 2019 dans la collection Pépix (Sarbacane), Le bungalow a des crocs est un roman « horrifique » pour la jeunesse. Bon, ça ne fait pas flipper à proprement parler, je vous rassure, on reste sur une tranche d’âge de 8/10 ans. Mais tout de même, ça bouge pas mal, il y a une chasse au programme et peu de temps mort ! De quoi passer des vacances… mortelles.

L’autrice, Annabelle Fati a déjà écrit d’autres romans pour la jeunesse : la série Lucile Finemouche & le balafré (Actes Sud Junior) ainsi que des premières lectures pour les plus jeunes.

Les vacances, l’occasion de se retrouver en famille et de se reposer…

Un bungalow entier uniquement pour les enfants, le rêve ! Sauf que l’enthousiasme des cousins et cousines va vite être douché quand il vont se rendre compte qu’ils risquent de finir dans le ventre de loups-garous voraces. Tout a été prévu depuis le début pour qu’ils servent de repas… vont-ils s’en sortir ? Avec un ado un peu mou (un ado quoi), un enfant en bas âge et deux filles dégourdies mais loin d’être prête à ce qui les attend, rien n’est moins sûr…

Un peu de frissons chez Pépix ? On dit oui !

Des romans originaux dans la collection Pépix, il n’y a que cela, mais très peu font partie de la catégorie « livre pour se faire peur » (on peux citer L’ogre au pull vert moutarde, La Sorcitresse et L’écrivain abominable) mais Le bungalow a des crocs est pour moi un petit cran au-dessus dans le genre. Et il est parfait pour ceux et celles qui voudraient frissonner un peu sous leur couette !

En effet, les enfants de cette histoire font l’objet d’une véritable traque de la part des loups-garous. Pour s’en sortir, ils vont devoir faire appel à toute leur malice, et à des ressources qu’eux-mêmes ne soupçonnent pas. Et cela malgré certaines petites tensions entre notre narratrice, Amélie et sa cousine Chloé.

Développé sous forme de thriller pour enfants, on retrouve les codes de certains romans à suspense avec leur lot de cliffhanger en fin de chapitre. Côté intrigue, on est donc servis, et les enfants ne devraient pas bouder leur plaisir devant le lot d’aventures épiques que nos jeunes héros malgré eux vont vivre… D’autant que la jeune Amélie est très drôle, même dans le feu de l’action et du danger, ce qui dédramatise les scènes de course-poursuite, les terribles pièges tendus par les loups-garous et autres joyeusetés !

En somme, Le bungalow a des crocs est un très bon roman pour les enfants. Il remplit parfaitement son office, mélange assez bien les côtés sombres et le reste, plus drôle et plus léger. Et puis, la fin est intéressante… on se verrait assez bien lire une suite !  

Chronique : Les agents de Mr Socrate – Tome 3 – Le peuple de la pluie

Et si le peuple égyptien s’était développé ailleurs qu’au nord du continent Afriquain, au cœur de la forêt du Queensland, en Australie… Comment cela est-il possible ? Et qu’y cachaient-ils ?

Avec Le peuple de la pluie, nous découvrons le troisième et avant dernier opus de la saga des Agents de M. Socrate, toujours chez MSK (la collection jeunesse/ado du Masque).

Dans ce tome-ci, c’est une véritable dystopie qui nous est offerte : Arthur Slade nous proposant une histoire où les Egyptien auraient vécu… en pleine forêt australienne ! Mais en quoi cela intéresse-t-il les affaires de Mr Socrate ?

Le plus long périple de la saga…

Préparez-vous à un très long et mémorable voyage de plusieurs mois entre l’Angleterre et l’Australie ! Par bateau, à cheval et même en dirigeable, tous les moyens de transports de l’époque et plus encore sont utilisés !

Le but d’un si long voyage ? Récupérer pour Modo, Octavia et Mr Socrate une statue nommée « le visage de dieu »… Il semblerait qu’elle rende fou quiconque la regarde. C’est donc une arme redoutable à retirer au plus vite des mains avides de la Confrérie de l’Horloge, qui est également sur ses traces…

Beaucoup de surprises et d’action sont au rendez-vous… alors accrochez-vous !

Un troisième tome qui fonctionne à merveille

Pour moi, ce troisième tome est tout simplement le meilleur de la saga. On entre en pleines contrées sauvages, sur les traces des plus grands explorateurs… On fait d’étranges rencontres, les technologies utilisées sont fascinantes (dirigeables, aigles de métal aux serres empoisonnées)… et totalement baignées dans l’univers du steampunk ! Rien que pour cela, j’ai été ravie de lire ce roman. Arthur Slade nous faisait déjà savoir par le biais de certaines technologies qu’il utilisait ce genre littéraire peu répandu en young-adult, mais ici, il s’y épanouit pleinement.

La quête de Modo et ses autres camarades d’aventures n’est pas sans faire penser à moults romans d’aventures où il est question d’une relique perdue aux étranges propriétés… Ce roman utilise des ficelles déjà fort utilisées, mais qu’importe, on plonge sans hésitation dans cette nouvelle aventure. Tellement d’ailleurs que l’on aurait aimé en savoir beaucoup plus sur le fameux « visage de dieu », mais également sur le peuple de la pluie lui-même.

Les liens et parallèles qui sont faits entre Modo et leur histoire est assez fascinant… mais reste en grande partie inexpliqué ! Cela ajoute au sentiment de mystère et de secret qu’Arthur Slade instille tout au long de ses romans, alors on lui pardonne. Si on savait tout sur tout, où serait l’enchantement ? le mystère ? la magie ?

Le relationnel entre notre cher Modo et la belle Octavia devient plus intense, mais reste au stade des des sous-entendus pleins de verve…  On aimerait bien les voir se rapprocher l’un de l’autre, mais est-ce seulement possible étant donné le passé, l’histoire de Modo ? D’autant que Mr Socrate verrait cela d’un très mauvais œil…

Pour ceux qui on déjà lu les deux premiers tomes de la saga, se passer de ce troisième opus est juste impensable. L’intrigue prend place rapidement, les personnages sont toujours aussi agaçants/attachants (tout dépend du point de vue). La Confrérie de l’Horloge a encore beaucoup de méfaits dont elle veut faire profiter le monde afin de mieux le dominer…

Et Modo, plus que jamais, est un antihéros que l’on voudrait suivre au bout du monde ! (et c’est le cas ici). Enfin un héros qui a le droit de commettre des erreurs, d’avoir des sentiments, et qui est tout sauf beau puisque totalement défiguré. Ça change du paysage éditorial que l’on essaye trop souvent de nous vendre avec des personnages beaux et « torturés ». Ici, il y a du bon, et du beaucoup moins bon au cœur de chacun des personnages, le tout étant très nuancé. En bref, ce tome confirme la qualité de la saga !

Prochaine chronique sur le quatrième et dernier tome : L’île des damnés. Où tout trouve sa résolution.

Chronique : U4 – Stéphane

Voici l’aventure de Stéphane, une adolescente courageuse qui va tout faire pour survivre dans une France post-apocalyptique.

La série U4 a été un énorme succès de librairie à sa sortie en août 2015. Pour rappel, il s’agit d’une série pour ados écrite par quatre auteurs français différents. Chacun d’entre eux devait donc faire évoluer son héros ou son héroïne dans une France post-apo… Les quatre histoires sont toutes indépendantes mais se recoupent (voir dans cet article dédié pour les explications plus approfondies).

Vous n’avez pas d’ordre à respecter pour lire U4. Vous pouvez lire un seul livre, ou deux ou tous, peu importe vous aurez une histoire complète. Si vous voulez en savoir plus sur le fonctionnement de la saga, n’hésitez pas à consulter cet article spécialement rédigé pour l’occasion.

Comment survivre dans cette nouvelle version de notre monde ?

Stéphane est une adolescente qui vit à Lyon. Enfin… depuis le mystérieux et terrible virus qui a tué 90% de la population, on peut plutôt parler de survie. Fille d’un grand épidémiologiste, elle a un peu plus de connaissances sur le virus U4 que les autres, mais pas assez pour savoir ce qu’il s’est passé.

Ce qu’elle espère de tout cœur, c’est que son père va revenir la chercher. En attendant, la jeune femme est livrée à elle-même, se rationne, et sort le moins possible de leur appartement… Mais le danger rôde partout, même dans des visages amis. Que va bien pouvoir faire Stéphane si son père ne vient pas la chercher ? Et que cache cette mystérieuse réunion dont elle a eu vent, à Paris ? Et n’est-ce pas un voyage qui pourrait s’avérer mortel ?

Un roman post-apo terriblement efficace !

Vincent Villeminot est un auteur à la plume dynamique, acérée, et avec cet opus de la saga U4 on sent qu’il est parfaitement à l’aise. Toujours sous tension, le danger rôdant en permanence, on évolue avec précaution dans cet univers dont on ne connaît pas les codes. Tout ce que l’on sait, c’est que Stéphane va être amenée à rencontrer Jules, Yannis et Koridwen et qu’à eux quatre, ils peuvent changer les choses.

Mais comment ? Quelle fin peut être possible pour Stéphane ? Car il y a une chose essentielle à retenir : chaque fin est différente dans U4, et c’est justement ce qui en fait toute la saveur. Les quatre personnages principaux sont liés, mais pas dépendants les uns des autres au point de vivre la même fin ! (Pour ceux qui auraient lu la fin de Koridwen, que je trouve la meilleure de toutes, ils comprendront).

Ainsi, entre road-trip et roman post-apo 100% survivaliste, on se plonge sans réserve dans l’univers âpre et cruel de U4. Stéphane y est un personnage intéressant car très indépendant mais fragile, sans jamais le montrer à quiconque.

Enfin, le fait qu’elle ai une vision différente des autres sur le virus nous fait découvrir des pistes de réflexions intéressantes !

………

En somme, l’histoire de Stéphane est très intéressante. Pleine d’action, de moments parfois durs (j’ai vraiment eu peur pour elle à certains passages…) et cruels, on découvre une héroïne simple mais forte, crédible. Même si j’avoue avoir préféré l’histoire de Koridwen, j’ai beaucoup aimé la partie de Stéphane. Il est certain que je lirais les autres aventures de la saga U4, il me reste Jules et Yannis.