Chronique : La cité de l’ombre – Tome 1

la cité de l'ombre 01Et si tout ce que vous connaissiez du monde était une ville souterraine ?

Jeanne DuPrau est une auteure américaine de fantastique très prolifique, les quatre livres constituant la série de la Cité de l’ombre sont les seuls de l’auteure à être publiés en France pour le moment. Le premier roman de la quadrilogie a été adapté au cinéma en 2008 sous le même titre.

Dans la cité souterraine d’Ember

A peine commencé, le lecteur se retrouve plongé dans la ville de Doon et Lisa, deux jeunes gens qui vont bientôt commencer à entrer dans la vie active grâce à la cérémonie des Attributions, le métier de chacun est attribué par tirage au sort d’un petit papier, selon les besoins de la ville, les attributions changent chaque année.

Parallèlement à ces deux nouvelles vies qui commencent, celle de la ville elle, s’essouffle : les matières premières viennent à manquer et pire que tout ; la cité est en proie à des pannes d’électricité, son générateur peine de plus en plus à satisfaire les besoins des habitants.

C’est donc une ville mourante à laquelle on est confronté, mais personne n’a l’air de s’en inquiéter au point de faire bouger les choses… personne sauf Doon.

Une quête… mais vers quoi ?

La cité de l’ombre est un roman jeunesse assez simple dans sa construction, mais très riche dans ses idées. On ne sait pas directement quelle est la « quête » à accomplir par nos deux héros car eux-mêmes ignorent ce qu’ils cherchent, ni même si elle est matérielle ou spirituelle, le mystère est bien gardé et les lecteurs dès l’âge de 11 ans s’épanouirons dans cette lecture remplie d’aventures et de secrets bien gardés.

Amitiés naissantes, d’autres brisées, le tout sur fond de manigances obscures, Ember est une ville pleine de secrets.

Un mode de vie très différent et organisé très intelligemment.

Le charme de l’œuvre réside dans la découverte pour le lecteur d’une nouvelle forme d’organisation. En effet, la ville d’Ember est très différente de ce que l’on pourrait connaître : personne ne choisi son métier, il est défini selon les besoins de la ville, et si au bout de quelques années quelqu’un n’est pas efficace dans la branche qu’on lui a définie, on l’en change jusqu’à trouver la bonne pour lui et pour la ville.

Tous les objets de la vie courante non fabriqués par Ember sont entreposés dans de gigantesques entrepôts, et chacun doit faire une demande pour obtenir ce qu’il désire, que ce soit des conserves, des chaussettes ou encore des ampoules ; tout est rationné. Cette logistique entraîne parfois certaines dissensions au sein de la ville, certains ayant obtenu ce qu’ils souhaitaient alors que d’autres n’ont rien, c’est injuste mais c’est la loi d’Ember.

En conclusion, la cité de l’ombre est un très bon premier tome très axé « social » dans son exploitation des facettes humaines sur fond de fin du monde. Riche en découvertes et rebondissements, il séduira tous les amateurs d’aventures et les autres aussi.

Site officiel de Jeanne DuPrau.

2 réflexions au sujet de « Chronique : La cité de l’ombre – Tome 1 »

  1. faelys

    j’ai un excellent souvenir de cette lecture et du visionnage du film qui en a été adapté. d’ailleurs je pense le relire bientôt, ton billet m’en a donné envie en tout cas!

  2. faelys

    j’ai un excellent souvenir de cette lecture et du visionnage du film qui en a été adapté. d’ailleurs je pense le relire bientôt, ton billet m’en a donné envie en tout cas!

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