Sublime, je crois que c’est le mot pour qualifier ce roman de Richard Matheson. Ayant vu le film avant d’avoir lu le livre, sachez que ça ne gâche en rien l’histoire, car elles sont toutes deux très différentes, mais je parlerai de l’œuvre cinématographique après.
Le seul (et quasiment unique personnage), Robert Neville, un homme de plus d’une trentaine d’années, blanc et blond. Il se bat pour survivre, mais n’a jamais été préparé à ce qui lui arrive, et pour cause, c’est le seul être humain à priori non infecté par le virus qui s’est propagé sur toute la planète.
Ainsi, le livre nous conte ses déambulations et ses réflexions. L’homme a vraiment du mal à se motiver, mais refuse de mourir. Il se bat jour après jour, et se noie aussi dans l’alcool, en bref, c’est un personnage beaucoup moins idéalisé que celui du film. Depuis que sa famille est morte, il n’arrive pas à remonter la pente, mais l’arrivée d’un chien va changer sa vision des choses et lui permettre de trouver une motivation qui va le faire supporter, et même aimer sa solitude.
Sans rien y connaître en biologie, et en médecine, Robert Neville va essayer de comprendre les causes de ce virus, et ainsi, pourquoi pas, l’éradiquer. Il se plonge dans une multitude des questions, qui au lieu de lui apporter des réponses, l’amènent à de nouvelles questions. Si les vampires ne viennent pas en journée, c’est sûrement dû à une caractéristique du virus, mais qu’en est t’il de l’ail, de la croix, ou du miroir ?
Du point de vue de la structure et de l’écriture du roman, je trouve le livre très passionnant. La vie d’ermite du personnage est loin d’être ennuyeuse, l’auteur nous donnant plein de détails, mais aussi l’origine et « l’avant virus », quand les gens commençaient tout juste à être infectés. Le livre se lit vraiment vite je trouve, on se plonge dedans, et l’on en sort pas.
La fin du livre est vraiment sublime ! On ne s’y attend pas du tout, et l’on se laisse entraîner dans l’horreur la plus totale face aux révélations faîtes dans les dernières pages, les événements se précipitent. Et le titre de l’œuvre prend alors tout son sens.
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Le film : Il est totalement différent du livre, qui a seulement inspiré le concept. Disons sans révéler l’histoire, que le film est fait pour ceux qui aiment les « happy end ». De plus, jamais dans le film il n’est fait question de vampires, alors que c’est le fait principal du livre. Je suis une légende devient un film de zombies, ils n’ont pas la capacité de parler, alors que dans le livre ils parlent, mais en plus, certains ont une conscience et veulent piéger Robert Neville par la ruse…
C’est donc une toute autre version qui nous est faîte. De même, l’histoire avec le chien est très différente. Dans le film, c’est encore la version « happy » qui prime, même si elle est dure aussi, elle l’est moins que celle du livre. Il existe toutefois une fin alternative qui colle légèrement plus au ton du roman dont le film s’inspire, mais nous sommes toutefois loin de l’œuvre originale de Matheson.
En fait, selon moi, le film est une histoire alternative du livre, un dérivé. Qui, il faut l’avouer est très bien fait, et m’a beaucoup plu. Les deux œuvres sont chargées en émotion, donc ne vous inquiétez pas, vous pourrez verser une larme ou deux (personnellement, c’est toujours le passage avec le chien de Robert Neville qui me fait monter les larmes aux yeux, aussi bien dans le livre que dans le film). Mais au choix, je préfère de loin le livre.
Je n’ai que commencé ce livre, comme tu le sais. J’ai vu le film, j’ai aimé et à la fois j’ai été sceptique sur certaines choses. 3 remarques concernant le parallèle film/livre que tu fais :
1) tu dis que le film ne parle pas de vampire, c’est effectivement le cas sauf que ça donne un coté plus réaliste à l’infection. Reste à connaitre l’explication finale du livre.
2) Comme tu l’as souligné, le personnage du film est différent de celui du livre, rien que par les 3 premières pages, on le sait. N’en reste pas moins un jeu d’acteur de Will Smith qui mérite le respect (particulièrement la scène où il espère une réponse d’un mannequin dans un vidéo club).
3) Tu dis que dans le film, les vampires n’ont pas de conscience. La vérité est que c’est ce que le Robert Neville du film croit. Mais un être qui traque un homme parce que cet homme lui a enlevé (pour expériences biologiques) ce qu’on peut qualifier de compagne, ayant instaurer une certaine « discipline » parmis les autres infectés, c’est un être doué d’une conscience. Bien entendu, pas conscience dans le sens de bien ou de mal mais au moins une perception du monde qui est plus dévellopée et plus attachée à la vengeance que celle d’un animal.
Pour conclure, j’ai hâte de finir le livre. Bonne continuation.
Je n’ai que commencé ce livre, comme tu le sais. J’ai vu le film, j’ai aimé et à la fois j’ai été sceptique sur certaines choses. 3 remarques concernant le parallèle film/livre que tu fais :
1) tu dis que le film ne parle pas de vampire, c’est effectivement le cas sauf que ça donne un coté plus réaliste à l’infection. Reste à connaitre l’explication finale du livre.
2) Comme tu l’as souligné, le personnage du film est différent de celui du livre, rien que par les 3 premières pages, on le sait. N’en reste pas moins un jeu d’acteur de Will Smith qui mérite le respect (particulièrement la scène où il espère une réponse d’un mannequin dans un vidéo club).
3) Tu dis que dans le film, les vampires n’ont pas de conscience. La vérité est que c’est ce que le Robert Neville du film croit. Mais un être qui traque un homme parce que cet homme lui a enlevé (pour expériences biologiques) ce qu’on peut qualifier de compagne, ayant instaurer une certaine « discipline » parmis les autres infectés, c’est un être doué d’une conscience. Bien entendu, pas conscience dans le sens de bien ou de mal mais au moins une perception du monde qui est plus dévellopée et plus attachée à la vengeance que celle d’un animal.
Pour conclure, j’ai hâte de finir le livre. Bonne continuation.