Chronique : Shadow House – Tome 1 – La Rencontre

Et si ce qui nous hante pouvais nous piéger dans un manoir sombre, très sombre…

Paru en mars 2017, voici La Rencontre, le premier tome de la série horrifique Shadow House. En France, ce sont les éditions Hachette qui publient la saga. A l’écriture, nous découvrons Dan Poblocki, un auteur américain spécialisé dans les nouvelles horrifiques.

Des adolescents que tout oppose réunis dans l’horreur

Poppy est une jeune fille abandonnée à l’âge de 5 ans, elle vit dans un orphelinat… Elle voit une étrange fille dans le miroir depuis sa plus tendre enfance. Parfois, la fille du miroir lui donne d’étranges objet durant son sommeil…

Dylan et Dash sont deux jumeaux au caractère très différent, ils ne semblent pas avoir de réels problèmes sinon qu’ils se disputent systématiquement. Azuma est une jeune fille qui a perdu sa sœur dans une forêt, au Japon. Depuis, son souvenir la hante quotidiennement… Marcus quant à lui est un fou de musique. Fou à tel point qu’il entend dans sa tête une étrange mélodie depuis tout petit. Si on le prive de musique, c’est comme si on le coupait d’oxygène.

Rien ne semble les réunir, et pourtant, tous les cinq vont recevoir une étrange invitation à rejoindre le manoir de Larkspur. Mais ce qu’ils vont y découvrir est bien loin de leurs attentes…

Dans une ambiance parfaitement flippante…

Pour ce qui est de l’ambiance, Shadow House est parfait. Ceux qui ont entre 11 et 13 ans et qui souhaitent se faire peur devraient être satisfait de l’atmosphère rendue par le roman. Terrible manoir aux pièces changeantes, enfants masqués terrifiants, incendies qui démarrent et s’estompent d’eux-mêmes, indices étranges, voix…

En ce qui concerne l’intrigue… je suis beaucoup plus réservée. La Rencontre est un roman qui use de tous les codes possibles du roman d’horreur : manoir gigantesque, sombre, et isolé. Personnages ayant des visions étranges, un passé lourd… L’intrigue en elle-même est assez sombre, mais assez lente. On comprend vite que les cinq adolescents ont un point commun qui peut vite les rendre vulnérables.

Ce premier tome manque malgré tout de surprises. Pour ceux qui sont déjà familliers des films/séries/romans d’horreur, Shadow House ne revêt pas de caractère exceptionnel.

Le roman n’est d’ailleurs pas sans faire penser à la saga Miss Peregrine et les enfants particuliers avec ses nombreuses photos d’enfants étranges en noir et blanc…

…..

Alors, livre objet marketing (la fabrication de la couverture est originale) ou série de livres vraiment captivante ? Difficile à dire à la lecture de ce premier tome car on apprend très peu de choses. Seul les derniers chapitres révèlent une petite surprise, mais pas au point de trouver la lecture mémorable.

Affaire à suivre plus amplement à la sortie du second tome, mais j’avoue être quelque peu sceptique…

Laisser un commentaire