A la découverte d’un monde déchu par un (ou plusieurs ?) mal mystérieux…
Second opus de la trilogie éponyme, La Traque permettra à son lecteur d’explorer comme jamais auparavant la Terre. Nous avions déjà eu un aperçu des dégâts dans le premier tome, mais ici, c’est encore plus visible, plus prégnant. En route donc sur le macadam désert de ce qu’il reste des États-Unis avec E-Den et ses compagnons d’infortune, la jeune fille recherchant toujours son père.
La saga est écrite par Élodie Tirel, une auteur française passionnée d’imaginaire qui a une incroyable quantité d’ouvrages à son actif : Mémoris, L’elfe de Lune, Zâa… pour ne citer qu’eux ! Le premier tome de la série É-Den a remporté le Prix Pierre Bottero 2015 du meilleur roman.
Le vrai voyage ne fait que commencer…
Vous pensiez voir É-Den enfin au bout de ses peines après ce terrible voyage à travers les différentes strates de la cité souterraine de Renaissance ? Il n’en est rien, au contraire, l’expédition débute réellement maintenant.
La Terre est devenue hostile, et ce qui a survécu à sa surface l’est tout autant… infectés assoiffés de sang, hommes de l’armée, survivants solitaires et dangereux… les dangers sont encore et toujours innombrables. C’est dans cet univers post-apocalyptique qu’évoluent É-Den et Siméon ainsi que le petit racureuil Snoop. Vont-ils s’en tirer ? É-Den parviendra-t-elle à trouver son père ?
Toujours aussi efficace
Une foule d’événements sont au rendez-vous dans ce second opus, et surtout beaucoup de situations de crise à gérer pour É-Den. Pour ne citer qu’eux, elle va croiser : un prédicateur fou, des survivants aux intentions louches, des infectés étranges… et cela sans oublier que sa mère est désormais partie à sa recherche. Bien entendu, la petite troupe qui se constitue au fil des pages va aussi faire de belles et émouvantes rencontres.
On retrouve ici les mécanismes qui avaient fait l’efficacité du premier ouvrage. Certaines sont un peu trop bien-pensantes à mon goût, mais cela est contrebalancé par la dureté de l’univers d’É-Den.
Les cent dernières pages en particulier sont d’une belle efficacité, on découvre quelques pistes possibles sur la raison qui créé les infectés… et le tout est très bien mené. J’ai en particulier apprécié le passage avec les enfants de l’orphelinat et leur façon d’être, de se mouvoir, de parler… ils sont bien effrayants.…..
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Pour ceux qui ont apprécié Les survivants, La traque devrait leur plaire tout autant. Tout y est : de l’action, un peu d’émotion, de nouvelles rencontres, de nouvelles formes de danger… ! A lire dès l’âge de 13 ans environ.
Affaire à suivre avec la suite et fin de la saga : Les mutants (paru en mai 2015).