Ces livres que je n’ai pas réussi à terminer #7

Parfois, pour de très diverses raisons, on n’arrive pas à terminer un livre… Trop dense, trop compliqué, écriture déplaisante, pas le bon moment aussi, cela arrive. On pose l’ouvrage et… parfois on ne le reprend jamais ! C’est ce qui m’est arrivé avec quelques rares ouvrages que je vais vous présenter, tout en essayant de vous dire pourquoi ça n’a pas fonctionné avec moi. Bien entendu, tout cela est extrêmement subjectif…

Artis ou les tribulations orientales d’un jeune homme de bonne fortune – Bruno Albert-Gondrand – Editions HongFei Bruno Albert-Gondrand Artis ou les tribulations orientales d’un jeune homme de bonne fortune – Bruno Albert-Gondrand – Editions HongFei

Avez-vous aimé Candide de Voltaire ? L’histoire d’Artis et ses très nombreuses pérégrinations en territoire asiatique devraient vous plaire ! Sinon, passez votre chemin.

On suit ici un jeune homme –Aristide de Bonne-Fortune – qui s’ennuie ferme dans sa petite maison avec son chat…

Il décide de partir à l’aventure. Mais pour moi, les « rebondissements » sont peu intéressants, on passe d’une rencontre à une autre sans grand enthousiasme, et même si on apprend quelques menues choses, ce n’est pas suffisant.

J’ai donc abandonné au bout d’un bon tiers, car impossible d’apprécier un tant soit peu l’intrigue ou les personnages…

Le baiser du rasoir – Daniel Polansky – FolioSF

Dans un univers de fantasy assez sombre, on découvre une ville et son quartier le plus dangereux :  Basse-Fosse, sale, odorant, où sévissent quantité de trafics et de meurtres.

On semble être dans un univers médiéval/fantastique classique… mais je ne suis pas allée assez loin pour l’attester de façon sûre. On suit un héros – Pévôt -qui a une certaine réputation à Basse-Fosse, il vit de menus services et petits trafics en tous genres… Et quand des enfants du quartier se mettent à disparaitre, c’est vers lui que les parents désœuvrés se tournent C’est ainsi qu’il commence à mener l’enquête… Mais passé un bon tiers du livre, je n’avais toujours pas réussit à m’immerger dans l’histoire. Impossible d’expliquer pourquoi, mais l’histoire est lente, et malgré l’univers créé qui est intéressant, ce n’est pas suffisant… En bref, on s’ennuie et j’ai abandonné sans vouloir obtenir le fin mot de l’histoire…

D’ailleurs, ça n’a pas du fonctionner comme il se doit car Le baiser du rasoir est présenté comme un tome 1 (paru initialement en 2012 chez Bragelonne), mais du second tome, aucune nouvelle…

Le putain d’énorme du livre du bonheur qui va tout déchirer – Anneliese Mackintosh – Editions Milady

J’adorais la couverture et le titre (très original) de ce roman. Depuis le temps que je souhaitais le lire, j’avais idéalisé ma lecture… et ce fut le désenchantement total au bout d’une vingtaine de pages. Ecriture très pauvre, narratrice détestablement naïve, égoïste et gamine. Ottila (mais c’est quoi ce nom ?) a un sérieux problème avec l’alcool, et aussi avec son parton (avec qui elle couche, mais elle veut arrêter, mais elle retombe dans le piège à chaque fois, mais c’est son chef donc c’est mal, etc.…). Jusqu’au jour où elle rencontre quelqu’un qui pourrait bien lui faire cesser d’être dans ce cercle vicieux. C’est ainsi qu’elle décide de créer son propre livre du bonheur afin d’aller mieux…

Impossible de m’attacher à la jeune Ottila. Elle est si plate et peu charismatique qu’il est difficile de s’attacher à elle… Mais plus que cela, c’est l’écriture qui pêche. C’est écrit comme ça serait parlé, de plus, l’intrigue est quasiment inexistante… En somme, c’est une totale perte de temps, si vous voulez du bon feel-good ou de la romance, il y a quantité d’autres ouvrages bien plus drôles et originaux dans le même genre (Maudit karma par exemple).

Or et Nuit – Mathieu Rivero – Les moutons électriques

Moi qui aime la fantasy, si elle orientale, c’est encore mieux. Alors quand j’ai vu qu’Or et Nuit était une réinterprétation des contes des Mille et Une Nuits, j’étais heureuse de me le procurer ! Belle écriture, histoire plaisante (bien que très dense et d’une lenteur parfois excessive à mon goût), il y avait tout pour que ça fonctionne. Sans parler de cette magnifique et très attrayante couverture de Melchior Ascaride !

Cependant, malgré les 150 pages lues, impossible de rentrer franchement dans l’histoire. Tout s’est mélangé dans ma tête, les histoires se faisant puis se défaisant… j’ai perdu le fil sans plus jamais réussir à le retrouver. Trop de contenu, de personnages, d’intrigues… Dommage.

Laisser un commentaire