Archives du mot-clé fantastique

Chronique Jeunesse : La bataille de Thor, et autres légendes Vikings

La bataille de Thor

Un recueil de légendes Vikings qui laisse son lecteur mitigé…

 Sorti en mars 2011 à l’occasion du lancement du film Thor sur grand écran, La bataille de Thor est un recueil regroupant de nombreuses légendes Vikings plus ou moins connues.

Kevin Crossley-Holland, l’auteur de cette anthologie, est un grand habitué des légendes nordiques et Arthuriennes comme le prouve son œuvre. Il a notamment écrit la trilogie Arthur, au Livre de Poche Jeunesse ainsi que Le cavalier tempête chez Folio Cadet.

A la découverte de la mythologie Viking

L’idée de base de cet ouvrage est intéressante en commençant par nous présenter l’univers de la mythologie nordique. Un joli schéma au début du livre ainsi qu’une liste de personnalités nous aident quelque peu à comprendre l’agencement complexe que forment les divinités et autres personnages héroïques. Ensuite, place aux légendes.

Les récits contenus dans cet ouvrage sont plus ou moins connus, mais il faut avouer que la mythologie viking fait partie des oubliés. Durant notre enfance, nous sommes en général très abreuvés de contes et légendes égyptiennes et romaines en majorité, les contes nordiques étant très peu exploités.

Cette démarche de faire découvrir aux jeunes lecteurs cette mythologie est très une très bonne initiative. Mais l’âge auquel le conseille l’éditeur est peu adapté. Prescrit dès l’âge de 10 ans selon Folio Junior, je trouve ce livre bien trop compliqué dans son vocabulaire pour cet âge.

Certains mots sont peu ou pas connus, y compris pour des adultes. Ensuite, la formulation et le langage sont trop élaborés pour la jeunesse, les adultes comprendrons mais certainement pas les enfants.

En ce qui concerne les récits en eux-mêmes, ils sont intéressants mais n’arrivent pas à capter le lecteur par leur écriture. Cette sortie passe donc un peu trop pour opportuniste, à la vue de la sortie cinéma qu’il y avait à la même période. Dommage, il aurait appréciable de découvrir d’une façon plus approfondie et sérieuse cette mythologie très méconnue de tous, d’autant qu’il y a très peu d’ouvrages pour la jeunesse sur ce sujet…

EDITEUR : ,
TRANCHE d´ÂGE :

Interview : Rencontre avec Glenn Tavennec, créateur de la nouvelle collection pour adolescents : « R ».

   collection-r logo mini02Il est toujours intéressant de se positionner du point de vue de l’éditeur, notamment lorsqu’on assiste à la naissance d’une nouvelle collection. « R » est né officiellement en janvier dernier, lors de la sortie de son premier titre, La couleur de l’âme des anges, de Sophie-Audouin Mamikonian. Mais ce que l’on ne voit pas, c’est tout ce qui se déroule en amont. Du choix de la couverture en passant par l’achat de droits et les corrections des manuscrits, le travail d’éditeur est loin d’être de tout repos.

Glenn Tavennec a eu la gentillesse de bien vouloir répondre à nos questions le temps d’une rencontre, et de nous illustrer à quel point le travail d’éditeur est un métier de passionné… et d’acharné.

Glenn Tavennec02Comment la création de la collection R s’est-elle faite ?

Depuis quelques années avec l’explosion de la série Uglies chez Pocket Jeunesse (Glenn Tavennec a travaillé plus de 7 ans en tant qu’éditeur chez Pocket Jeunesse), je me suis posé la question du public, il n’y avait pas de collection pour ados, c’était soit en adulte soit en Jeunesse… Alors, pour quel public est-ce ?
Nous sommes dans une époque du tout divertissement ; mais pas forcément dénué de fond, si des livres comme Uglies, Hunger Games ou encore Promise arrivent à toucher un autre âge et un public si large. On assiste à de plus en plus d’échanges de lectures au sein d’une même famille. Les parents lisent maintenant les livres de leur ados, soit par curiosité, soit pour en connaître le contenu.
Harry Potter, puis Twilight ont touchés et fédéré. Les familles se partagent de nombreux ouvrages entre eux. On assiste à la naissance d’une littérature pour tous, sans clivages.

Je me dis que c’est d’avantage par le plaisir que l’on peut pousser les gens hors de leur univers. J’ai commencé à lire avec Tolkien, et ce fut pour moi la découverte d’une autre littérature. Il faut également arrêter de dire que les ados ne lisent plus. Les ados lisent ! Nous n’avons jamais eu autant de lecteur ados depuis les deux dernières décennies.

Créer R, c’est aussi lutter contre ce sentiment d’injustice qui fait que la littérature ado est considérée parfois comme une non-littérature, uniquement « pour les jeunes ». Casser le tabou et les frontières est aussi une des raisons d’être de cette collection. Je ne voulais pas créer cette collection chez un éditeur jeunesse, je souhaitais marquer une réelle différence.

La couleur de l'âme des anges 01 miniLa fille de braises et de ronces 01 mini

Est-ce vous qui êtes venu vers l’éditeur ou l’inverse ?

Le contexte de la création de R se résume en un seul mot : dingue.
Après sept ans chez Pocket et un passage éclair chez le Seuil/La Martinière, j’ai demandé un rendez-vous avec le PDG de Robert Laffont, Mr Leonello Brandolini. Il m’a reçu dans les dix jours et après une heure de conversation et plus d’une quarantaine de pages de power point, l’affaire fut conclue, R allait naître (c’était en novembre 2010).

Concrètement, la collection R fut commencée en janvier 2011. Un an pour créer une collection, c’est très court, et une joyeuse traversée du désert, mais également le bonheur de faire quelque chose de différent.

A force de surproduire des ouvrages vaches à lait, on ne s’en sort plus. Un éditeur se doit de faire un réel travail sur les textes qu’il publie, et ce par respect pour les lecteurs. J’ai gardé mes traducteurs, ayant construit avec eux une relation de confiance, il en est de même avec les auteurs anglo-saxons et leurs traducteurs. Certains perdent de leur force en anglais, il faut donc les adapter, c’est un réel travail. On accompagne le livre jusqu’au bout, à la publication.
Le but étant d’offrir une littérature qui donne à voir et à rêver.

Sur les quatre ouvrages sortis pour le moment, deux sont des dystopies, est-ce un hasard ou souhaitez vous orienter vos publications sur ce genre bien particulier qui marche actuellement extrêmement bien avec Hunger Games ?

Je n’aime pas vraiment le terme « dystopie », trop marketing, je préfère le mot anticipation. Une anticipation que ne serait pas négative n’en serait pas une. Sinon ce serait une utopie. Ce genre littéraire est un véritable phénomène anglais dont ont doit les bases à Margaret Atwood, c’est elle qui en parlait avant tout le monde avec son roman La servante écarlate.

Pourquoi de si noires anticipations donc ? Car c’est quelque chose que nous sommes déjà en train de proposer à notre jeunesse : une dystopie. Ce que j’ai choisi d’éditer, ce sont des livres qui s’inscrivent sur une réflexion sur la société.
Les adolescents sont dans une période de leur vie où tout est possible, un véritable carrefour s’offre à eux, ces ouvrages leur permettent de se poser des questions sur leur avenir : Comment rêver mon quotidien ? Me projeter ? Aller de l’avant ?

Comment procédez-vous au choix de vos futures parutions ?

Tous les ouvrages publiés dans la collection R sont des coups de cœur de coups de cœur (voire, de coups de cœur). Je ne veux pas exploser le nombre de titres par an. Il ne faut pas se diluer dans du quantitatif. Les ados cherchent quelque chose qui soit différent. C’est encore plus de prise de risque pour moi et l’éditeur, mais c’est aussi plus excitant.
Je travaille d’abord avec F. Leroy qui doit atténuer mon enthousiasme ou le remonter ainsi qu’une équipe de lectrices rodées. Ensuite, il me faut convaincre le PDG de Robert Laffont, Leonello Brandolini.

Starters - tome 1La sélection mini

Allez-vous maintenir le rythme d’une parution par mois ?

Je vais toujours m’efforcer de garder ce rythme même si les suites de série impliqueront parfois plus. Suite de Starters, Le second et dernier tome de la couleur de l’âme des anges, la suite de la fille de braises et de ronces, etc…

Le graphisme des couvertures a une place de choix dans cette nouvelle collection, jusqu’à quel point décidez-vous de leur orientation ? Est-ce que toute traduction reprend nécessairement la couverture du pays d’origine ?

La couverture occupe bien plus qu’une grande place : l’impulsion d’achat se fait pratiquement au 3/4 au visuel. Il faut séduire et créer une histoire par le contact visuel, et surtout la quatrième de couverture ; ne pas trop en dire, mais aussi en dire assez pour interpeller le lecteur potentiel…
Les lecteurs sont toujours à la recherche de quelque chose de « plus nouveau ». Je suis le décideur sur les couvertures, je ne reprends pas nécessairement les couvertures étrangères. Les couvertures anglaises sont très universelles, parfois trop. L’idée est de mettre le livre à l’honneur et pas uniquement la tendance, c’est très important.
Par ex, pour Kaleb (sortie le 7 juin) et Phaenix (sortie en septembre) j’ai choisi vraiment de surprendre, de ne pas laisser indifférent, l’intérêt est de créer.

Night School 01 mini

Merci encore à Glenn Tavennec pour cette interview-conversation fort instructive d’un point de vue de libraire, mais également très intéressante pour les lecteurs, quels qu’ils soient. Nous n’avons plus qu’à espérer que cette nouvelle collection aura de beaux jours devant elle, ce qui semble pour le moment très bien parti, avec de beaux piliers en guise de base.

La naissance d’une collection, d’un éditeur (ou d’une librairie) étant toujours une heureuse nouvelle pour le monde de la culture.

Chronique : The Lying Game – tome 1 – Tu es moi

The lying game - 01

Comment réagiriez-vous si vous découvriez que vous avez une sœur jumelle ?

Sara Shepard est déjà bien connue chez les adolescents, en particulier les jeunes filles, pour sa série Les Menteuses, publiée chez Fleuve Noir il y a de cela quelques années maintenant. Cette fois encore, la nouvelle série de l’auteure a pour thème de fond le mensonge et les dangers qui en découlent…

Tu es moi, au titre subtilement explicite, est le premier tome d’une série qui comptera au moins quatre tomes (le quatrième sort en juillet 2012 aux Etats-Unis), il est publié chez Territoires, la collection dédiée aux adolescents de Fleuve Noir.

Deux sœurs jumelles que tout oppose réunies par… un meurtre

Emma est une adolescente qui n’a pas vraiment eu de chance dans la vie pour le moment. Abandonnée par sa mère quand elle était petite, elle est depuis trimballée d’une famille d’accueil à l’autre. Sa dernière en date est relativement sympathique, jusqu’au moment où le fils de la famille l’accuse de vol… et montre à sa mère d’accueil une vidéo sur laquelle Emma offre un visage très différent de celui qu’elle affiche habituellement.

Seul problème, cette jeune fille sur la vidéo n’est pas Emma mais quelqu’un qui lui ressemble trait pour trait, dans ce cas difficile pour elle de nier quoi que ce soit…

Expulsée de sa nouvelle famille à la veille de sa majorité, Emma décide alors de retrouver cette fille qui lui ressemble tant… après quelques recherches sur les réseaux sociaux il s’avère que cette mystérieuse fille n’est autre que la sœur jumelle d’Emma : Sutton.

Et comme la suite des événements va le montrer, les deux sœurs ont eu une vie radicalement différente, d’autant que Sutton est morte et qu’Emma va prendre sa place malgré elle.

Une intrigue diabolique dans la jeunesse dorée américaine

Le jeunes américains riches ont tout ou presque pour les satisfaire. Mais c’est justement cette vie opulente qui les pousse à chercher ce qu’ils ne possèdent pas, ils cherchent les frissons et ce parfois de manière extrême… ainsi est né le jeu du mensonge de Sutton.

La sœur jumelle d’Emma va devoir en découvrir les règles vite si elle veut comprendre les amis de Sutton et s’intégrer parfaitement dans son rôle.

Un soupçon de fantastique est mêlé à cette intrigue ancrée dans le réel : le fantôme de Sutton suit Emma dans ses moindres faits et gestes. Mais cette dernière n’a aucun moyen de communiquer avec sa sœur jumelle et ne se souvient de rien ou presque de son ancienne existence d’adolescente insupportable et gâtée.

Le mystère du meurtre de Sutton devient une affaire personnelle pour Emma, malgré le fait qu’elle n’a jamais connu cette sœur.

C’est ainsi que l’on découvre tous les trésors de cruautés que sont capables de développer entre eux les adolescents. Une véritable descente aux enfers pour Emma qui découvre peu à peu qui était sa sœur… et que le fait d’être aussi populaire et sollicitée que l’était Sutton est étouffant : dans tous les sens du terme.

Un vrai bon polar pour ados…filles

Ne nous leurrons pas, cette série est surtout destinées aux adolescentes, on y parle mode, petites robes, instituts de beauté et premier amour parmi toute cette noirceur. On peu donc qualifier cet ouvrage de polar girly.

La psychologie des personnages a évidement ici une place primordiale, ces derniers étant tous des suspects potentiels aux yeux d’Emma… de la famille Sutton en passant par ses meilleures amies. Ces soupçons constants de la part de notre narratrice se traduisent par la description de détails que l’on pourrait considérer comme anodins voire inutiles mais qui peuvent prendre une nouvelle dimension par la suite, au lecteur de faire le tri dans les nombreuses informations et de mener l’enquête de son côté.

Mais bien évidemment, ça n’est pas dans ce tome introductif que nous trouverons la solution.

Enfin, la façon qu’a Sara Shepard de terminer ses chapitres par des twists nous oblige à enchaîner sous peine de rester cruellement sur sa faim. En somme, une intrigue extrêmement efficace, même si elle n’est que peu réaliste, on ne peut s’empêcher de se projeter à la place d’Emma : qu’aurions nous fait à sa place ?

The Lying Game sera parfait pour toutes celles qui veulent s’immerger dans un polar très bien ficelé et surtout, qui tien en haleine jusqu’à la fin (que l’on peut certainement qualifier de frustrante) en attendant le second tome. Dès 14 ans.

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF.

Chronique : Le livre de Saskia – tome 1 – Le Réveil

Le livre de Saskia 01

Un récit pour ado qui séduit vite son lecteur grâce à univers bien pensé et… angélique.

Premier roman de la française Marie Pavlenko, le livre de Saskia est paru aux éditions Scrinéo Jeunesse dont le second tome vient d’ailleurs de paraître. Ce premier opus, qui s’intitule Le Réveil, nous conte l’histoire d’une jeune fille, Saskia, adolescente sans problèmes particuliers, vite attachante qui a été découverte abandonnée en Inde puis amenée en France par sa mère adoptive.

Il y a eu beaucoup de livres sur les anges ces derniers mois chez différents éditeurs : Hush Hush, Halo etc… mais celui-ci mérite une attention particulière.

Dans le quotidien de Saskia

Bonne élève, drôle, heureuse de vivre, Saskia vient de changer d’école pour passer sa terminale à Buffon. Depuis sa plus tendre enfance, elle sait que sa mère n’est pas sa vraie mère et qu’elle a été adoptée, et cela dans d’étranges circonstances.

Quand on l’a trouvée, elle portait déjà bébé cette pierre qui ne la quitte jamais depuis, sans cette dernière elle se retrouve perdue et complètement démunie… et autre chose étrange, ça pierre « chauffe » ou « refroidit » selon les circonstances, comme pour la prévenir d’un danger. Mais elle fait partie de son quotidien, et donc ne s’est jamais vraiment posé de questions la concernant.

Mais un jour où Saskia se retrouve presque seule dans une rame de train et que sa sécurité est en danger, elle croise le chemin de Tod, un garçon mystérieux qui va la sauver. Depuis, ce dernier la suit partout, jusque chez elle. Il est dans le même établissement qu’elle, mais en tant que pion. Tod n’est pas à proprement parler dangereux, mais le fait qu’il suive Saskia partout où elle se rend devient vite très dérangeant pour elle, et sa quête de réponses se trouve devant un mur.

Et la chose va encore se compliquer quand elle va être également suivie par une nouvelle élève qui débarque dans sa classe : Mara.

Tod et Mara la protègent de quelque chose, mais de quoi ?

Un roman fichtrement immersif

Le livre de Saskia est écrit de façon simple, avec un vocabulaire fluide qui fait que l’on entre très vite dans l’intrigue. La première partie du roman est très « banale », mais jamais ennuyeuse, racontant la vie quotidienne de Saskia. Les descriptions des lieux et des personnages sont très bien maîtrisées, facilitant la possibilité de s’attacher à ces derniers. Les mystères n’arrêtant pas de s’ajouter, on ne peu qu’être happé par l’intrigue.

Saskia, qui est loin d’être bête et pleurnicharde comme le sont parfois certaines héroïnes de romans pour ados, on a ici affaire à une héroïne forte qui malgré ses interrogations et ses peurs va au-delà des apparences.

Quand au personnage de Tod, c’est Le beau gosse par excellence, et même s’il en joue, sa beauté ne fait pas tout ; son personnage est extrêmement intéressant et il joue beaucoup de l’ambiguïté avec la pauvre Saskia. Mara, l’antithèse de Tod est également pleine de mystères et peu causante sur la situation elle-même.

La seconde partie du roman est beaucoup plus axée fantastique au fil des pages. Le livre de Saskia aborde ensuite un vocabulaire angélique créé de toutes pièces par son auteure, et ce sans nous perdre en grandes descriptions. Une incursion en terre fantastique réussie donc.

Le seul point noir selon moi est le dénouement de fin du premier tome, où l’on fait certaines révélations et où l’on tombe parfois dans le cliché. Mais le récit reste toutefois assez original dans sa globalité.

Alors, je ne vous en dirais pas plus concernant l’intrigue sous peine de vous gâcher un peu de plaisir, le mieux serait encore que vous lisiez le livre de Saskia. Pour son originalité, son écriture et pour ses héros à la personnalité bien campée. Et puis, c’est aussi la preuve si il en est besoin que le fantastique français a de beaux jours devant lui. Vivement la suite avec le tome deux : L’épreuve.

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF

Chronique : Skeleton Creek – Tome 3 – Le crâne

skeleton creek 03

Les frissons sont de retour…

Publié aux éditions Bayard Jeunesse, Skeleton Creek reprend les ficelles de l’horreur en mélangeant roman à suspense et courts métrages angoissants. Après un second tome correct, Skeleton Creek reviens avec un nouveau volet qui regagne en puissance. Carte énigmatique, nouveaux mystères et surtout nouvelles vidéos de Sarah pour nous aider à comprendre le mystère qui entoure la Société du Crâne…

Un tandem séparé

L’équipe de choc que forment Sarah et Ryan est maintenant séparée. En effet, après la merveilleuse découverte qu’on fait les deux adolescents (cf Skeketon Creek – tome 2 – engrenage), les parents de Sarah ont décidé de déménager très loin de Skeleton Creek. Ils ont interdiction de communiquer par n’importe quel moyen que ce soit.

Mais bien évidement, l’amitié de Sarah et Ryan va bien au-delà des interdictions parentales, et quand Ryan découvre une sorte de carte au trésor, il n’y a qu’une seule chose qui lui vient à l’esprit : partager sa découverte avec sa meilleure amie.

Un road-trip angoissant

L’investigation s’était toujours déroulée à Skeleton Creek, or cette fois-ci nous partons à la découverte des lieux surnaturels les plus connus des Etats-Unis, et c’est Sarah qui s’y colle.

De jour en jour, cette dernière publie des vidéos et va de lieu hanté en endroits inquiétants. La mise en scène est très efficace.

Cette fois-ci, en plus des vidéos habituelles il y a également des documentaires créés par Sarah elle-même qui expliquent le contexte et l’historique de chaque lieu hanté qu’elle va visiter. Ces mini-dossiers vidéos sont très intéressants et réussissent à être aussi angoissants (voir plus) que les vidéos sur le terrain.

Le reste de l’histoire reprend le même schéma que les précédents tomes : nouvelle découverte, résolutions d’énigme, piste à suivre et distillations d’indices.

En somme, ce troisième tome renoue efficacement avec ce qui avait fait le succès premier de Skeleton Creek. L’histoire continue donc, mais ça n’est pas non plus dans ce tome que l’on aura le mot de la fin. Affaire à conclure dans le quatrième tome qui est sorti il y a maintenant quelques semaines.

7.5/10

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : La peau des rêves – tome 2 – Nuit Brûlée

La peau des rêves  - 02

Retour en territoire hostile…

Second tome de la nouvelle série pour ados de Charlotte Bousquet, La peau des rêves, voici Nuit Brûlée. Publié aux éditions Galapagos, cette œuvre se propose de nous décrire un monde post-apocalyptique futuriste : cruel et désarticulé dont l’héroïne, Cléo, n’a pas froid aux yeux et qui porte en elle « la flamme ».

Chez « l’ennemi »

Comme dans le premier tome, nous suivons le récit de la femme prisonnière qui nous conte l’histoire de Cléo… mais entre temps, elle a fait une nouvelle promesse : celle de conter une autre histoire une fois celle-ci achevée (une promesse alléchante en perspective…).

Mais retournons à Cléo. Suite logique du premier tome, nous retrouvons Cléo dans le camp ennemi. Reniée par son clan de naissance, cette dernière a été emmenée et soignée dans le camp des Chimères (les hommes mi-hommes mi-animaux), où elle retrouve Lyn, sa jumelle découverte dans le premier tome. Ses relations tendues avec Axel, sont particulièrement étranges, tantôt amicales, tantôt franchement hostiles, on ne sait sur quoi se baser pour décrypter les sentiments de l’homme ailé tandis que ceux de Cléo sont également très fluctuants…

De plus, l’arrivée de la jeune fille au sein du Nid des chimères provoque beaucoup de polémiques dans le clan relativement uni des hommes-animaux. De nouveaux personnages font leur apparitions, simples, francs, ils sont tout simplement humains ; peut-être même plus que le clan dont vient Cléo…

Echos Shakespeariens

Outre l’intrigue amoureuse et la tentative d’intégration de Cléo, le cœur du récit se trouve dans cette lutte sanglante entre camps disparates. Charlotte Bousquet nous offre une vision à la fois actuelle et très futuriste de l’exclusion et du racisme sur des critères aussi absurdes que ceux que l’on connaît : à priori, physique, mode de vie, etc…

Comme dans le premier tome, nous retrouvons les très nombreuses références culturelles de l’auteure. L’intrigue nous fait retrouver les élans des tragédies d’antan avec un effet des plus réussit, le tout tournée avec une très belle plume, ce qui ne gâche rien.

Encore plus féroce que le premier si c’est possible, ce second tome est réussit à tous points de vue. La psychologie de certains personnages est poussée dans ses derniers retranchements pour nous donner des portraits absolument terrifiants. Vengeance, non-dits, malveillance, répulsion, c’est une vraie palette de la haine que nous décrit Charlotte Bousquet pour nous amener à des sentiments plus nobles par la suite…

Le récit de Cléo qui commençait comme une aventure avec une héroïne aventurière se termine en apothéose : sublime, grandiose, la fin en demi-teinte a ce petit goût de non-dit qui laisse le lecteur s’imaginer le pire comme le meilleur. Une fin à la hauteur de son héroïne et des valeurs qu’elle a véhiculées durant ces deux volumes.

Ces deux tomes sont une franche réussite, merci pour cette part de rêve dans le cauchemar. Ainsi s’achève le récit de Cléo, le troisième tome sera une nouvelle fable de la conteuse Gypsie nommée Najma. Elle nous promet pour la prochaine fois une histoire de sirènes…et on a déjà hâte.

Notons également les deux magnifiques couvertures signées Mélanie Delon. La première couverture représentait Cléo, la seconde étant un portrait d’Axel.

8/10

Chronique : La peau des rêves – tome 1 – Nuit Tatouée

La peau des rêves  - 01Une magnifique quête dans un Paris dévasté…

Premier roman inaugurant la nouvelle collection Galapagos (maison d’édition l’Archipel) dédiée aux adolescents, Nuit Tatouée nous plonge dans un Paris post-apocalyptique où la notion de méfiance et de prédation est omniprésente…

Son auteure, Charlotte Bousquet, est une habituée de l’écriture. Elle a notamment réalisé nombre de romans pour ados dans la collection Courants Noirs, chez Gulf Stream : Noire Lagune, Princesse des os. Elle écrit également pour les adultes avec ses romans parus chez Mnémos : Matricia, Cytheriae

Paris…comme ont ne l’a jamais vu.

Tout commence avec une prisonnière : Najma, une Gypsie qui possède un don incroyable, celui de conteuse. L’un des enfants du peuple qui la retient prisonnière remarque alors un jour ses étranges tatouages et lui demande ce qu’ils signifient. Najma explique alors que chaque tatouage raconte une histoire, celle de gens qu’elle a rencontrés. Alors quand l’enfant curieuse lui demande de lui en conter une, Najma ne peux que dire oui à cette demande, son don ne lui permet pas de refuser. Ainsi commence l’histoire de Cléo…

Bienvenue dans l’ancienne capitale de la France, ou plutôt ce qu’il en reste. Immeubles en ruines, paysages déchiquetés… c’est dans cet univers que vis la jeune Cléo avec son clan.

Clan qui a la même façon de fonctionner que ceux des hommes des cavernes, avec une guérisseuse, un chef, des guerriers, etc. L’humanité a connu un événement dévastateur inconnu qui l’a faite évoluer…vers une régression.

D’autres espèces ont également vu le jour : les Chimères, hybrides entre l’homme et l’animal, il y a également les dégénérés, des hommes cannibales qui donnent des assauts sur tous les regroupements d’hommes qu’ils croisent. Tous ces genres découlant de l’homme n’arrive pas à vivre en paix et s’entretuent dès qu’ils se croisent.

C’est dans ce monde cruel que depuis quelque temps, Cléo se pose des questions sur ses origines… plus le temps s’écoule, moins elle trouve sa place dans ce clan où chacun a une attribution qui lui est propre. Ce sentiment de différence va d’ailleurs en s’accentuant depuis qu’elle fait des cauchemars tous plus réalistes les uns que les autres…

Elle sait qu’elle a été adoptée, mais qui sont ses vrai parents ? Elle n’en sait absolument rien, et elle sent que la réponse sera importante pour son avenir…

Un univers dépeint avec efficacité

Le monde que nous offre Charlotte Bousquet est dangereusement imprévisible. Les risques de mort imminente y sont multiples. Cette approche très noire et pessimiste de notre avenir a un petit goût très plaisant, laissant le lecteur toujours sur le qui-vive, à l’image de Cléo.

Autre point fort de ce roman : la psychologie des personnages, ici exploitée avec brio. Ils sont tous très particuliers, chacun ayant des traits de caractères bien à lui, et comme l’univers dans lequel ils évoluent, ils sont imprévisibles.

C’est ce qui est le plus appréciable dans l’œuvre : l’intrigue ne suit pas un consensus où l’on sait d’avance qu’aucun des personnages important ne disparaîtra, tout est possible.

En plus de cela, l’auteur se permet de part sa passion pour les contes et les récits en tous genres immiscer de nombreuses références littéraires, notamment théâtrales. Le roman est habité par Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand et Horace de Corneille. Ce goût pour les tragédies, s’en ressent dans le passé sombre de Cléo, mais aussi dans certains pans son avenir…

Enfin, la relation conflictuelle entre Axel et Cléo est très intéressante, finement exploitée, déboussolante également, à vous de voir si vous y verrez plus clair que Cléo…

Ce premier tome est une très belle mise en abîme, à l’image des contes des Milles et Unes nuits, un récit débute, et l’on se retrouve plongé malgré nous dans une histoire dans l’histoire… Très bien réussi, parfait pour s’essayer à du post-apocalyptique avec une héroïne forte et attachante, d’autant que l’écriture est fluide et belle, ce qui ne gâche rien.

La suite avec la chronique du second tome de la peau des rêves : Nuit Brûlée.

8/10

Chronique Jeunesse : Tom Patate – tome 2 – Le pays caché d’Alba Spina

Tom Patate - tome 2Retour dans le jardin féérique de Tom Patate

Second tome de la série jeunesse Tom Patate publié aux éditions Graine 2, nous continuons à suivre les aventures du jeune fadou à la recherche de ses origines…

Toujours aussi enchanteur

Suite aux premières aventures de Tom Patate s’ensuivent…de nouvelles. Maintenant le jeune fadou s’en va concourir pour devenir Granmanitou, c’est-à-dire un des sages dirigeants du jardin. Et ce concours est tout sauf rassurant : il se joue en trois épreuves toutes les trois très dangereuses.

Outre les Concourailles (c’est ainsi que se nomme le concours pour devenir Granmanitou), Tom cherche toujours à découvrir d’où il vient, et il ira de surprises en surprises… Dans ce second tome, c’est aussi plus d’action que l’on découvre, et pour la première fois Tom Patate va être confronté à de vrais ennemis. De quoi ajouter un peu de piquant au relatif calme du jardin…

On retrouve avec grand plaisir les souriceaux du premier tome de la série ainsi que de nouveaux personnages aussi étranges qu’attachants. Notamment Mam’zelle Mortepeau, une créature nauséabonde aux tics très étranges…

Que dire de plus sur ce nouvel opus si ce n’est qu’il mérite d’être découvert par les jeunes lecteurs, et ce dès l’âge de neuf ans. Parfait pour s’évader tout en restant dans un univers connu. Si vous ne savez pas quoi lire ou faire lire à vos enfants, Tom Patate sera parfait. On s’évade, on rit, on s’attache et s’émerveille.

Et si j’insiste autant, c’est que cet ouvrage mérite à être connu, et ce d’autant plus que l’éditeur est peu diffusé, ce qui est dommage. Car quand on découvre un livre dont le travail est aussi bien finalisé (illustrations magnifiques, couverture cartonnée du plus bel effet…), on ne peut que vouloir son succès. Affaire à suivre avec la chronique du troisième tome : Eïlandihis ou les monnes en furies.

Chronique : Black Rain – Saison 1 – Episodes 1 et 2

Black Rain 01Welcome, to the « real » world.

Premier tome d’une série young-adult à la croisée entre le thriller psychologique et le cyberpunk, Black Rain revisite le genre « réalité virtuelle » avec une foule de références cinématographiques, musicales et littéraires.

Chris Debien, son auteur, n’en est pas à son premier roman. Il s’était déjà essayé à l’écriture de roman pour les jeunes entre 12 et 15 ans avec la très bonne série de fantasy les Chroniques de Kheradön (malheureusement épuisée maintenant). Il a également écrit un cycle de fantasy pour un public plus adulte : Le cycle de Lahm, chez J’ai Lu.

L’Inside, thérapie révolutionnaire pour jeunes personnes déséquilibrées

Adam est un adolescent comme les autres, son seul problème c’est qu’il entend des voix. Trois. Il vit dans un centre pour les jeunes qui comme lui ont un problème psychologique grave. Quand il est dans l’Inside, Adam s’évade, il oublie presque ses voix. Il y fait ce qu’il veut. Il peut courir dans les immenses rues créées par l’intelligence artificielle, aller dans les immenses buildings et même aller dans « La Zone Aveugle », un endroit caché de l’Inside où il ne peut pas être tracé par le Professeur.

Et dans cette Zone Aveugle, Adam y va avec son meilleur ami Vince. Ils y ont un secret : ils sont en train de réaliser leur rêve… écrire l’une des meilleures histoires de tous les temps.

Et c’est lors d’une de ces escapades dans la « Zone Aveugle » qu’Adam et Vince se retrouver face à un danger inconnu dans l’Inside. Eux qui pensaient être en sécurité vont craindre pour leur vie… et leur santé mentale, du moins ce qu’il en reste. Et puis il y a cette pluie noire qui s’abat dur l’Inside, comme pour les prévenir du pire…

Un roman aux fortes influences cyberpunk

Pour ceux qui ne sont pas familiers des réalités virtuelles et autres technologies futuristes alliant l’homme à la machine, Black Rain est une introduction très accessible au genre cyberpunk. Cette branche de la science-fiction est spécialisée dans les monde ultra-technologique ou rien ne se fait sans un ordinateur ou des IA (intelligence artificielle) et où les êtres humains peuvent « se brancher » à un terminal leur permettant d’entrer dans une réalité virtuelle (ex : le film Matrix).

Les figures du genre telles que Mel Gibson et Philip K Dick ne sont pas loin, et Chris Debien n’hésite d’ailleurs pas à citer Dick pour l’une de ses célèbres phrases : « La réalité n’est qu’un point de vue », phrase d’autant plus percutante aux vues des problèmes de visions et de voix récurent que vit Adam.

Ici, la réalité virtuelle créée par Chris Debien, l’Inside, a une particularité notable : elle sert à guérir des personnes atteintes de maladies mentales… comment ? Vous le saurez bien assez tôt…

La première partie du roman est la plus déroutante, car ont ne sait pas où l’on a atterri. Violent et cruel, l’Inside ne vous laissera aucun répit. Le rythme est soutenu, et ont suit les deux protagonistes sans n’avoir aucune idée de là où l’on veut nous emmener. Une expérience en demi-teinte qui ne séduira pas forcément immédiatement.

Il vous faudra attendre le second « épisode » pour comprendre tous les éléments du premier. Une fois tous les éléments imbriqués, le tableau final est sinistre et surtout laisse le lecteur impatient d’en savoir plus sur le fameux organisme qui s’occupe des jeunes malades, et surtout, dans quel but…

Une série qui emprunte sans réserve les codes de la cinématographie

Black Rain est un roman très déroutant au premier abord. Truffé de références littéraires,  musicales, et cinématographiques, le lecteur doit s’accrocher dès le début dans cet univers très dense.

Chris Debien ne cesse d’emprunter au cinéma de nombreux éléments de son histoire. Mais c’est également la mise en forme du livre qui en fait une continuité au monde de l’image. On ne parle pas ici d’un premier tome divisé en deux parties, mais d’une saison 1 et de l’épisode un et deux. De plus, les deux premier « épisodes » ont droit à une bande-annonce comme toute série digne de ce nom. Cette bande-annonce se traduisant en fait par cinq planches de bande-dessinée.

Le plaisir de lecture est décuplé quand on devine à quoi fait référence tel ou tel élément du livre. Ainsi, on passe du film allemand Run Lola Run (Cours Lola Cours en France) au manga Ghost in the Shell tout en ayant en même temps de très nombreuses références musicales, en particulier dans la branche Metal du Rock (Evanescence, Rammstein, Symphony X…).

En somme, c’est un vrai jeu que de trouver l’œuvre d’origine. A vous de découvrir également les références parfois moins évidentes…

En somme Black Rain est un livre original qui plaira certainement à des adolescents dès l’âge de 15 ans. Il ne faut pas se laisser déstabiliser par la première partie (dont le but est bien de nous perdre dans l’Inside) pour pouvoir apprécier la seconde. Très noir, ce roman ne laisse aucune place aux bons sentiments et nous montre le plus vil de l’homme…

Un tome introductif qui je l’espère laisse présager du meilleur par la suite… à bientôt pour le prochain épisode.

Chronique documentaire : L’encyclopédie du fantastique

L'encyclopédie du fantastiqueUn ouvrage de référence sur le fantastique sous toutes ses formes

 Jacques Baudou est un spécialiste des littératures de l’imaginaire. Il est membre du jury du festival des Imaginales et a notamment écrit un Que Sais-je sur la fantasy ainsi qu’une Encyclopédie de la fantasy aux éditions Fetjaine en 2009.

Et en octobre 2011, Jacques Baudou vient de publier l’encyclopédie du fantastique également aux éditions Fetjaine, véritable mine d’or illustrée et très documentée indispensable à tout amateur des littératures de l’imaginaire.

Quand le surnaturel s’invite à table

Jacques Baudou se propose ici de nous faire découvrir le fantastique à ses origines les plus lointaines, en passant par les mythes et légendes, les superstitions jusqu’à nos jours avec des auteurs et films contemporains.

Découpé en sept grandes parties, on découvre les origines littéraires du genre sous toutes ses formes : le mythe des vampires, les loups-garous, les monstres tel la créature de Frankenstein… mais bien loin de nous parler uniquement de ce que nous connaissons déjà, Jacques Baudou va plus loin en nous faisant découvrir des textes obscurs et souvent méconnus.

Ainsi pour Bram Stocker, même si il s’agit de l’auteur ayant eu le prestige de populariser le mythe vampirique, il est loin d’être le premier à en parler.

Les légendes et croyances populaires ayant déjà contribué à la création de cet être décrit comme « un homme mort dont le corps n’est pas soumis à la décomposition tant qu’il se protège de la lumière du jour, et qui sort de ses cachettes la nuit pour aller sucer le sang des vivants ».

Vous trouverez également des dossiers sur l’imaginaire du monde entier, Amérique du sud, Allemagne, Italie, Russie etc. Mais ce qui rend cette encyclopédie aussi complète, c’est le fait d’avoir croisé culture littéraire et cinématographique au fil des époques.

 Le tout étant agrémenté de plus de plusieurs centaines d’illustrations de tous types : photographies, captures de films, couvertures, lithogravures, peintures… la mise en page du livre est très travaillée, motifs décoratifs, fond différent à chaque double page… la consultation de cet ouvrage est plaisante à tous points de vues.

La culture encyclopédique de Jacques Baudou est tout simplement incroyable, aussi bien sur le plan historique que sur les plus récentes œuvres de l’imaginaire. Cette Encyclopédie du fantastique fait partie des références durables et indispensable à tout passionné et connaisseur du genre mais aussi pour les néophytes ayant soif de découvertes !

Cet article a été rédigé pour le site ActuSF.

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :