A l’occasion de la sortie du 11ème album des aventures des P’tites Poules : Pas de poules mouillées au poulailler, les éditions Pocket Jeunesse ont organisé une soirée spéciale où les libraires ont pu rencontrer les auteurs sans détour. Résumé d’une soirée bien remplie en « révélations » et anecdotes sur la série jeunesse au succès bien mérité.
Une heureuse rencontre
Les heureux auteurs des P’tites Poules se sont rencontrés grâce à une amie commune, conteuse de métier. Christian Jolibois, habitué à manier les mots, les travailler, est issu du monde du théâtre, Christian Heinrich quand à lui vient de l’univers tout aussi créatif du dessin. Ces deux là vont beaucoup discuter, échanger, jusqu’à créer quelque chose entre la bd et l’album jeunesse : La petite poule qui voulait voir la mer est né.
Chroniques d’un succès pas forcément attendu
Quand le premier album des petites poules est sorti en 2000, Christian Jolibois et Christian Heinrich n’avaient pas imaginé que ce n’étais que le début d’une aventure. En effet, la petite poule qui voulait voir la mer était prévu pour n’être un album unique. Mais au fil des mois, les libraires en on fait leur coup de coeur, l’on conseillé, et les lecteurs en on aussi beaucoup parlé autour d’eux, créant un réel engouement autour de ces p’tites poules drôles, courageuses, entraînantes.
C’est ainsi qu’un second tome a vu le jour un an plus tard : un poulailler dans les étoiles. Les P’tites poules en sont maintenant à leur 11ème album, ont été traduites dans plus d’une dizaine de pays : Chine, Corée, Portugal…
Comment écrire et dessiner une P’tite Poule : mode d’emploi
Cette soirée a été l’occasion pour les deux auteurs de nous expliquer leur façon de travailler ensemble, et parfois de s’apprivoiser. Quand le dessin n’illustrait pas bien le texte ou l’inverse d’ailleurs, les corrections, modifications apportées au caractère de certains personnages… entre l’idée que se font les auteurs de ce qu’ils vont faire et le produit final il y a souvent un immense fossé.
Les deux Christian nous ont aussi raconté le déchirement que c’était de devoir couper des pages entières d’aventure car elles n’entraient pas dans le format standard prévu qui est de 48 pages, ce qui est déjà beaucoup plus que pour un album jeunesse traditionnel qui dépasse rarement les 20-25 pages.
Cette soirée était donc très enrichissante, découvrir la façon de travailler des auteurs, leur rapport à l’Histoire et le choix de certains personnages connus, mais aussi ce qui les a inspirés à l’origine: leur souvenirs d’enfance, leur mamans respectives… la rencontre était fort plaisante et ne donne qu’une envie : se replonger dans les albums pour y retrouver ces indices de leur vie et de l’Histoire qu’ils y ont semés avec entrain et bonne humeur pour notre jeunesse.