Chronique : Skeleton Creek – tome 1 – Psychose

 skeleton creek 01Un bon livre  interactif et une histoire à faire froid dans le dos

Patrick Carman est un auteur américain très productif, en France, sa série Elyon, publiée aux éditions Bayard Jeunesse est la plus connue en France, mais ça va changer avec cette nouvelle série d’horreur destinée aux ados, chez Bayard Jeunesse également.

Skeleton Creek, Psychose est le premier tome d’une trilogie parue aux éditions Bayard Jeunesse. La particularité de cette série est d’être « interactive » : le lecteur devant se rendre sur internet pour voir des vidéos qui font partie intégrante de l’histoire. Destiné aux ados dès l’âge de 14 ans, la série mélange horreur, fantastique et lourds mystères traînés depuis des décennies dans la petite bourgade de Skeleton Creek.

Le mystère de la drague…

Skeleton Creek, une petite bourgade à priori sans histoires, mais son passé est moins reluisant qu’il n’en a l’air… à l’époque (une trentaine d’années auparavant), plusieurs employés de la drague (une mine d’exploitation d’or) sont morts dans d’étranges circonstances et il semble que le fantôme de l’un d’eux soit encore dans les parages.

C’est ainsi que Sarah Findcher et Ryan , deux adolescents vivant depuis toujours dans la ville, vont mener l’enquête. Indices, mystères, et frayeurs sont au rendez-vous… aussi bien entre les pages que sur les vidéos envoyées par Sarah à Ryan et, à nous lecteur.

Un concept, plus qu’une histoire

Il faut bien l’avouer, à la base, Skeleton Creek est de ce genre de livre qui plaît plus pour son concept que pour son intrigue, mais ce premier tome est loin d’être décevant.

L’intrigue et très bien fait, et le site de Sarah Findcher recèle de quantités d’indices que le lecteur assidu peux s’amuser à trouver. Quand aux vidéos de la jeune adolescente, elles complètent réellement l’histoire sans faire doublon, avec quelques passages vraiment flippants. Élément important, pour ne pas gâcher l’ambiance du livre, Skeleton Creek est à lire absolument entre 23h00 et 5h00 du matin, quand l’adrénaline et l’imagination sont au plus fort pour se faire peur, il vaut donc mieux éviter les lieux communs et la journée en général.

Difficile d’en expliquer plus sans en dire un peu trop, sachez juste que ce premier tome est une petite réussite et il vaut qu’on lui jette au moins un œil.

A l’image de Cathy’s book et de Prophétie, le maître du jeu (sortie en octobre 2011), Bayard conforte sa position d’éditeur qui aime prendre de nouveaux chemins éditoriaux. Et rien que pour cette prise de risque (le public ado étant difficile) merci, car les succès et les flops sont très difficiles à déceler.

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