Chronique Jeunesse : Le livre dont vous êtes la victime

le livre dont vous etes la victimeLe livre dont vous êtes la victime d’Arthur Ténor (auteur prolifique dans le domaine de la littérature jeunesse) est tout simplement prenant et suis un rythme effréné. La semaine commence normalement pour Alex, un adolescent comme tous les autres. Sauf qu’un matin il entend des camarades de classe parler d’une nouvelle boutique qui se serait installée dans la ville… une librairie.

Mais cette librairie est d’un genre plutôt particulier : elle est spécialisée dans la littérature de l’horreur et du fantastique, de plus l’ambiance du magasin est plus que glauque et le libraire fiche franchement la trouille… Alex étant amateur de grands frissons, les livres vends lui plaisent beaucoup jusqu’à ce qu’il achète un livre très très spécial…

Maintenant parlons du livre en lui-même, honnêtement, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre de la part d’Arthur Ténor n’ayant encore jamais lu une de ses œuvres, et je suis agréablement surprise. L’écriture est simple mais très rythmée, et je trouve que cette histoire-ci fait beaucoup penser aux livres Chair de Poule de R.L. Stine que j’adorais. J’inscrirais donc ce livre dans la même lignée.

Dans ce livre, j’ai particulièrement adoré les références d’Arthur Ténor aux Livres dont vous êtes le héros, dont il a créé l’antithèse avec les « livres dont vous êtes la victime » utilisant le même système de renvoi des pages que l’original (ex : Si vous souhaitez ouvrir cette porte, rdv en page 79, si au contraire vous préférez continuer tout droit, rdv en page 50). Tout le long du livre, ça n’est donc qu’une succession de choix fais par Alex, à la différences que s’il fait une erreur, il la paye très cher.

De plus, second élément clé qui m’a fait apprécier l’ouvrage ; le libraire : l’auteur fait parler son personnage du métier de libraire avec passion, et ça se sent : « je suis un amoureux des livres, comme tous les libraires, je pense. Et cela suffit à ma satisfaction de savoir ma clientèle envoutée par ce que je lui vends ». En bref, un bon est court roman à lire dès 11 ans pour avoir quelques frissons une fois la nuit tombée !

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