Chronique : Killing November – Tome 1

Un premier tome addictif qui nous donne le meilleur de la littérature ado !

Paru en janvier 2020 chez Pocket Jeunesse, Killing November est le premier tome d’une série young-adult. Il s’agit du premier ouvrage d’Adriana Mather a paraître en France. Le second opus de la saga est déjà programmé en langue originale pour le mois de mai 2020 sous le titre Hunting November, mais il faudra patienter un moment avant de le voir arriver chez nous.

Une entrée en matière immédiate

November se réveille, elle est dans un établissement scolaire privé qui semble sortir tout droit du moyen-âge. A peine accueillie par la chef d’établissement, la jeune fille a plein de questions : quel est cet endroit ? Pourquoi ne se souvient-elle pas de son voyage vers l’école ? Pourquoi n’a-t-elle pas le droit de parler de sa vie personnelle sous peine de renvoi ? Et où se trouve cette école ?

Ce n’est que le début des questionnement pour l’adolescente, qui risque de ne pas se remettre des cours inculqués par cette école, et encore moins de la façon dont les autres élèves vont « l’intégrer ».

Attention, roman sous haute tension…

Dès les premières pages, on est déjà dans le vif. Et ça ne s’arrête jamais vraiment. Il y a très peu de temps morts dans Killing November : toujours beaucoup d’action, des révélations (même si certaines restent attendues), des personnages nombreux et tous particuliers dans leur genre…

Tout prend vie facilement, et Killing November se lit avec aisance. Ainsi, les presque 450 pages de ce roman passent à une vitesse insoupçonnée…

Le plus intéressant dans cet ouvrage est certainement le mystère entier que représente l’Académie Absconditi ainsi que la totalité de ceux qui y séjournent. Tous semble penser que November sait ce qu’il y a à savoir, donc elle ne peut poser aucune question sous peine de paraître faible… Et comme tout l’établissement semble baser les relations entre les élèves sur celui ou celle qui dupera mieux l’autre, elle ne peut se fier à personne. La connaissance, c’est le pouvoir et l’Académie en a fait son fer de lance, de même qu’elle invite ses élèves à en jouer…

Alors dans ce cas, à qui faire confiance ? A qui confier ses secrètes interrogations ? Et pourquoi ses aptitudes à la survie ou au lancer de couteau sont-elles si appréciées ? Pourquoi avoir des cours de poisons ? Et en quoi l’extrême connaissance en étymologie de November pourrait l’aider ?

Non, nous ne sommes pas dans une énième version de Harry Potter… ou alors, à la croisée entre l’ambiance scolaire et mystérieuse de la saga à succès et une autre série de roman : Night School. Si vous ne connaissez pas cette série de roman ados, sachez qu’elle se base sur les mêmes ressorts (avec moins d’éclat que Killing November selon moi) : beaucoup de secrets, des sociétés obscures, des retournements de situation…

Ainsi ce premier tome est à la croisée entre le roman policier et le roman ado classique avec son lot de romance (assez réussie !) et de rebondissements. Malgré quelques « révélations » qui ne tromperons personnes, l’ambiance est très  travaillée et fonctionne à merveille.

Une chose est sûre, on a très envie de connaître la suite des dangereuses (voir mortelles) aventures de November… Alors à quand la suite en France ? On en peut déjà plus !

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